« Comment souder un groupe? »

Comment souder son groupe par Serge Crèvecoeur via Coach to Coach by Swich.

La plate-forme Coach to Coach by Swish diffuse d’intéressantes capsules vidéo pour aider les coachs sur différents aspects de leur job. Ici, l’épisode trois avec Serge Crèvecoeur.

« Inquiétude pour les mangeurs de cacahuètes »

Saison raccourcie, différents scenarii originaux, sports de substitution, format de la compétition R1, autant de sujets évoqués avec Nicolas Paulus. Entretien.

Nico, comment as-tu vécu le report de la reprise du basket ?

J’étais un peu déçu mais surtout mitigé. Depuis The Last Dance, je crève d’envie de remonter sur un parquet et cela devra encore attendre. Les potes aussi me manquent, nous nous en parlons, nous nous sommes vus quelques fois, cela sentait la reprise… Et puis non, repoussée. Toutefois, je suis content parce qu’août, c’est encore la vacances et, franchement, avec la chaleur des derniers jours et que nous aurons encore, je suis bien content de profiter un peu dehors.

Les matchs amicaux sont autorisés pour début septembre. Es-tu optimiste pour le début du championnat le premier week-end d’octobre ?

Je suis optimiste, je profite des moments et si le basket est repoussé d’un mois, ce n’est que pour mieux apprécier le mois d’août. Et cela permet de ne plus culpabiliser de partir en août (ou en septembre), donc c’est cool aussi. Je ne sais toutefois pas si nous recommencerons en octobre mais j’espère que oui. Il ne faut pas s’arrêter de vivre si la crise est gérable comme c’est le cas actuellement. Ce que je préconise, c’est d’arrêter de vouloir sauver la saison comme elle était initialement prévue. Elle est déjà bizarre cette saison – surtout en R1.

Quelle pourrait être alors la solution intermédiaire ?

Si la crise ne permet pas une reprise pleine, je préconise de se concentrer uniquement sur le basket. De mettre en place de mini-championnats de quatre équipes, sans montant ni descendant, juste pour le sport. Il faudrait alors annoncer la saison comme blanche et mettre en place une organisation qui permet de vivre et de rejouer en limitant les risques de façon pertinente. En tout cas, repousser le début de saison encore une fois et la laisser telle qu’elle n’aurait pas de sens. Mais j’espère que nous reprendrons en octobre et ne devrons pas arriver à de telles extrémités.

Tu milites depuis longtemps pour une saison raccourcie. Finalement, c’est ce qui est en train de se produire.

Oui, j’en suis content, je peux profiter à fond du mois d’août. Néanmois, j’espère que l’AWBB réfléchit bien au championnat R1 à dix-huit parce que je n’ai pas envie de jouer jusqu’en juin ! Soit nous aurons deux matchs par semaines, soit deux poules de neufs, mais il faut que les dirigeants se préparent.

L’AWBB et les instances officielles ont donc un rôle crucial à jouer ?

Oui, j’estime qu’il vaut mieux annoncer que, dès le départ vu les circonstances, il n’y aura ni montant ni descendant plutôt que d’arriver à la fin de saison en se demandant: « Mince, que fait-on pour fâcher le moins de monde ? » Nous avons vu la saison passée que certaines décisions difficiles ne furent pas bien reçues et, en reprenant en octobre, la saison risque très vraisemblablement d’être fortement marquée à un moment ou un autre. Bref, cela dépendra des scenarii pondus par l’AWBB mais j’ai trouvé les dernières décisions pertinentes et le prise de responsabilités rapide et excellente.

Avec une trêve de six mois et une reprise repoussée, comment as-tu et vas-tu bosser ta condition physique ?

Je vais bosser ma condition comme je l’ai fait en juillet: du sport varié en extérieur de temps en temps selon les opportunités et aller courir une à deux fois par semaine. J’ai la chance de ne pas avoir à fournir trop d’efforts pour garder un semblant de condition et sauver les apparences. Je me fais plus de soucis pour les mangeurs de cacahuètes de notre équipe. Comment va-t-on les retrouver ? Avec encore plus de kilos et moins de cheveux probablement (rires).

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

C’est difficile à dire… Les potes, je les vois encore et ils n’ont pas tous des tronches agréables, donc ce n’est pas ça. Je crois que mon corps a besoin d’adrénaline. J’adore jardiner, bricoler, partir en vacances, jouer à des jeux de société mais, à un moment, après une si longue période sans jouer, je sens qu’il manque un truc à mon corps, j’ai du mal à m’endormir. Pour l’instant, les sports de substitution font leur leur taf mais cela ne durera pas. Nous avons besoin de basket, le sport que nous savons faire, avoir la satisfaction d’enchainer quelques paniers, quelques bons dribbles, quelques belles actions avec les coéquipiers. Mais, après autant de temps, enchainer quelques paniers ne sera pas si aisé (rires). Il faudra un petit temps d’adaptation !

« Leur manière de s’écraser devant la Chine était une honte »

Dans une interview à Fox News, Donald Trump s’est montré particulièrement virulent envers la NBA, ses joueurs et ses représentants.

De nombreux joueurs NBA n’hésitent pas à critiquer ouvertement Donald Trump – les Warriors ne s’étaient d’ailleurs pas rendu à la Maison Blanche après avoir remporté leur dernier titre -, sa politique et ses propos outranciers. Pour protester contre les inégalités et soutenir le mouvement « Black Lives Matter », la majorité des joueurs NBA pose un genou au sol lors de l’hymne national américain. Une attitude qui a le don d’agacer Donald Trump. « Ils savent très bien ce que je pense, et ils l’expriment. C’est horrible pour le basket. Regardez les audiences… Les gens leur en veulent. Ils ont assez de politique avec moi. Ils n’en ont pas besoin de plus. Il y a de la méchanceté contre la NBA et sa manière de faire. La NBA est en danger. En grand danger » a ainsi éructé le Président des Etats-Unis lors d’une interview diffusée par Fox News, un média féodé – ou presque – à Trump et aux Républicains. « Ils gagnent des millions de dollars pour faire du sport. Ils doivent respecter leur pays. S’ils ont prévu de ne pas se dresser devant leur drapeau, je serais très content que la NFL ne débute pas. Ceci dit, je serais ravi qu’ils reprennent la saison. »

Visiblement, Trump a la dent dure envers la NBA et ses représentants.  » Certains sont très, très méchants, et franchement très stupides. Mais je ne le découvre pas. Leur manière de s’écraser devant la Chine était une honte. On est dans un système qui leur permet de manquer de respect au système. Ils n’apprécient pas ce qu’on a ici » a osé balancer l’ancienne vedette de téléréalité. Rappelons que quelques jours après avoir reçu Xi Jinping et sa femme en grande pompe, Ivanka Trump a vu le marché chinois s’ouvrir à ses propres produits.

 

« J’ai pris de l’assurance lors de mes montées au jeu en D3 »

Avant de rejoindre Saint-Louis pour relever le challenge de la première régionale, François Delvoye revient sur la saison des Carriers en P2 et TDM2.

« Cette année encore, j’évoluais dans deux équipes et, tant en P2 qu’en D3, nos objectifs ne furent pas atteints. En P2, nous avons dû parfois regarder en arrière alors que nous pensions toujours regarder vers l’avant et, en D3, nous avons fait de très bons matchs ainsi que de très mauvais » commence François. « Notre plus grosse difficulté cette année résida dans la cohésion du groupe. Lorsque nous ne formions qu’un, nous savions que nous pouvions battre n’importe qui mais lorsque nous jouions de manière individualiste, nous devenions notre pire ennemi. »

D’autant plus que les deux championnat dans lesquels étaient alignés les Carriers se sont révélés plus que compétitifs. « Aussi bien en TDM2 qu’en P2, nos séries étaient relevées ! Cela a donné lieu à de belles rencontres qu’il n’était pas toujours facile d’aborder » poursuit le récent diplômé – avec Grande Distinction! – en soins infirmiers. « J’apprécie des séries qui, chaque weekend, réservent des surprises. En D3, Kontich était un leader assez intouchable ! Nous avons pourtant réalisé une très belle prestation à l’image de Jérôme Wuidar auteur de nombreux triples, dont un derrière la ligne de sortie (rires). »

Cette année, l’ailier a continué sa progression. « Je suis content, dans l’ensemble, de mes prestations avec l’équipe P2 car j’appréciais jouer avec ce noyau. J’ai essayé d’être le plus présent possible dans un maximum de compartiments du jeu. Nous avions parfois des difficultés à jouer tous ensemble et à rester concentrés durant l’entièreté du match. Cela nous a coûté plusieurs fois la victoires alors que nous menions pourtant largement à quelques minutes du terme. Ce qui est l’une des pires sensations dans le basket » poursuit François. « En D3, je trouve avoir bien progressé. J’ai pris de l’assurance lors de mes montées au jeu et j’ai exploité au maximum l’ensemble des minutes que je recevais. J’ai beaucoup appris aux côtés de certains coéquipiers et je compte bien mettre cela en pratique dès que possible. » Et de terminer: « Je suis simplement déçu de ne pas avoir pu fêter la fin de carrière de Romain Delhaye. C’est un coéquipier que j’apprécie grandement.« 

« Garder à l’avenir »

Le « play-in » entre Portland et Memphis fut explosif et cette formule pourrait être reconduite dans les années à venir.

Portland et Memphis ont dû découdre lors d’un « play-in » pour décrocher la huitième place qualificative à l’Ouest. Une formule qu’apprécie Adam Silver et qui pourrait s’installer dans la durée.

« Je le vois comme quelque chose qu’on pourrait garder à l’avenir »annonce-Adam Silver à Sports Illustrated« On le sait, j’en parle depuis longtemps. C’est une opportunité pour faire en sorte qu’on s’y habitue. Je ne sais pas s’il faut ou non conserver ce format, mais j’aimerais que ça reste. »

Ce match couperet s’annoncait hautement explosif entre deux équipes dont les dynamiques ne sont pas forcément les mêmes. Equipe surprise de la saison régulière, Memphis semble moins fringant depuis son arrivée dans la « bulle ». A l’inverse, Portland avait complètement loupé son début de saison. L’arrivée de Carmelo Anthony avait permis aux Blazers d’améliorer leur bilan et les retours de Nurkic et Collins depuis la reprise font un bien fou à la franchise de RIP City qui peut compter sur un Damian Lillard en mission. Avec un match à 61 points, un autre à 51 et le dernier à 42 pions, « Dame » est on fire et tourne à 37,6 points et 9,6 passes en huit matchs disputés à Orlando.

Et comme beaucoup d’observateurs le pressentaient, l’expérience et le momentum de Portland l’ont emporté. Nurkic (22 points, 21 rebonds et 6 passes), Anthony (21 points) et les Blazers prenaient le meilleur départ pour compter douze points d’avance après douze minutes, 31-19. Morant (35 points et 8 passes), Valenciunas (22 points, 17 rebonds et 6 passes), Anderson (10 points, 9 passes et 6 rebonds) et leurs partenaires parvenaient à réduire l’écart avant de rentrer aux vestiaires, 58-52. Memphis tenait bon et c’était 94-89 avant d’aborder la dernière ligne droite. Mais Lillard (31 points et 10 passes) et McCollum (29 points) étaient trop forts et offraient à RIP City sa qualification pour les Playoffs !

https://www.youtube.com/watch?v=Ytfmvaw-_Vc&feature=emb_title

« J’ai toujours ce baromètre »

Curry demeure toujours un fervent opposant à Donald Trump. Et s’occupe différemment des autres stars NBA, loin de la « bulle », même s’il commence à avoir des fourmis dans les jambes.

« J’ai toujours ce baromètre : si le président actuel s’énerve car des gens parlent ouvertement d’un sujet, alors vous êtes probablement en train de faire la bonne chose. Peu importe que ce soit avec un genou à terre ou en consacrant une interview pour parler de Breonna Taylor, c’est important. Ils continuent de parler de ça et de militer. Puis surtout, ils mettent en place des actions concrètes », a souligné Stephen Curry pour NBC Sports.

Jamais le dernier à critiquer Trump – les Warriors ne s’étaient pas rendus à la Maison Blanche une fois que celle-ci fut aux mains du magnat de l’immobilier – ni à évoquer des sujets de société, Curry n’est pas dans la « bulle » et commence à avoir des fourmis dans les jambes. « Evidemment, j’ai été ravi de voir du basket à la télé, mais la première semaine, j’ai été atteint de FOMO ( la peur de rater quelque chose d’important). Quand tu vois LeBron, Kawhi, PG, tu te souviens à quel point c’était fun de jouer des matches de cette intensité. Et ça te manque énormément » concède-t-il avant d’évoquer l’avenir et des défis qui attendent Golden State. « C’est bizarre. Notre effectif parle en quelque sorte de lui-même avec tout ce que l’on traversé Draymond, Klay et moi. Mais nous en avons encore dans le réservoir. C’est à nous d’utiliser le temps qui nous ait donné. C’est un territoire inexplorée, que l’on soit dans la bulle ou non (en rapport avec le temps passé ensemble puisque les Warriors ne peuvent pas s’entraîner). Mais je pense que c’est une très bonne chose après tout ce qu’il s’est passé depuis cinq ans.« 

Les Blazers arrachent le huitième spot !

De haute lutte, les Blazers arrachent leur qualification pour les Playoffs et défieront les Lakers de LeBron James.

Ce match couperet s’annoncait hautement explosif entre deux équipes dont les dynamiques ne sont pas forcément les mêmes. Equipe surprise de la saison régulière, Memphis semble moins fringant depuis son arrivée dans la « bulle ». A l’inverse, Portland avait complètement loupé son début de saison. L’arrivée de Carmelo Anthony avait permis aux Blazers d’améliorer leur bilan et les retours de Nurkic et Collins depuis la reprise font un bien fou à la franchise de RIP City qui peut compter sur un Damian Lillard en mission. Avec un match à 61 points, un autre à 51 et le dernier à 42 pions, « Dame » est on fire et tourne à 37,6 points et 9,6 passes en huit matchs disputés à Orlando.

Et comme beaucoup d’observateurs le pressentaient, l’expérience et le « momentum » de Portland l’ont emporté. Nurkic (22 points, 21 rebonds et 6 passes), Anthony (21 points) et les Blazers prenaient le meilleur départ pour compter douze points d’avance après douze minutes, 31-19. Morant (35 points et 8 passes), Valenciunas (22 points, 17 rebonds et 6 passes), Anderson (10 points, 9 passes et 6 rebonds) et leurs partenaires parvenaient à réduire l’écart avant de rentrer aux vestiaires, 58-52. Memphis tenait bon et c’était 94-89 avant d’aborder la dernière ligne droite. Mais Lillard (31 points et 10 passes) et McCollum (29 points) étaient trop forts et offraient à RIP City sa qualification (126-122) pour les Playoffs !

https://www.youtube.com/watch?v=Ytfmvaw-_Vc&feature=emb_title

Le duel face aux Lakers de James et Davis fait déjà saliver tous les amateurs de basketball et nul doute que Portland a des atouts dans son jeu pour contrecarrer les plans des Angelinos.

« Des visages bien rouges ! »

Cette semaine, sous la houlette de Scott Zadar, les joueuses de Herve-Battice ont eu droit à une séance physique corsée. Interview.

Scott, comment s’est passée cette première séance physique avec Herve-Battice ?

Cela s’est très bien passé. Les filles faisaient un peu les malignes au début mais, à la fin, elle tiraient une autre tête (rires). J’ai vu des visages devenir bien rouges ! Il y a eu une belle intensité, un super sérieux dans une bonne ambiance grâce à Alain Denoël qui gérait le volume sonore. Honnêtement, chapeau aux filles.

Quel était l’objectif de cette séance ?

Pour cette première séance, l’objectif était de faire un décrassage pur et dur, de dérouiller la machine et de se remettre en jambes.

Cette collaboration avec Herve-Battice est-elle amenée à durer ?

Nous allons collaborer quelques semaines avant que la saison ne recommence officiellement car Alain sait que je suis sans pitié. Mais, au moins, les filles seront prêtes à 110% pour la reprise.

« J’ai pris près de dix kilos grâce à ma home gym »

Impatient de débuter de nouvelles aventures avec Liège et Waremme, Romain Bruwier s’applique chaque jour à progresser pour atteindre son pic de forme.

« Le report du championnat et des matchs amicaux va changer beaucoup de choses et enlever beaucoup de charme à cette saison complètement nouvelle pour moi » confesse Romain Bruwier. « Je suis donc déçu mais ce qui me dérange le plus, c’est le possible report de la reprise des entrainements.« 

En ancien grand (par la taille et le talent) espoir de l’athlétisme, la nouvelle recrue de Liège (D1) et Waremme (R1) ne laisse rien au hasard. « J’avais planifié mes vacances et mon plan d’entrainement en fonction des dates initialement prévues. Mais il faut pouvoir se dire que ce chamboulement est pour des raisons bien plus importantes que mon pic de forme » continue Romain. « La reprise avec Waremme devait avoir lieu fin juillet et est actuellement reportée à mi-août. Du côté de Liège, la préparation est moins impactée car nous reprenions de tout façon plus tard et les test physiques programmés fin juillet ont quand même eu lieu. »

Romain ne reste pas inactif, loin de là. « Je travaille beaucoup mon jeu en extérieur, que cela soit chez moi ou sur des playgrounds. C’est vraiment l’accès aux salles qui me manque vraiment et de pouvoir m’entrainer à fond sans risquer de glisser, par exemple, sur des graviers » ajoute-t-il. « Pour ma condition physique j’ai tout ce qu’il faut à ma disposition. En plus du programme sur-mesure concocté pour chacun d’entre-nous par le préparateur physique, je dispose d’un petit « home gym » à la maison qui m’a vraiment bien aidé pendant le confinement et m’a permis de prendre près de dix kilos. De plus, nous avons accès à une salle bien équipée pour du travail plus spécifique. » No pain, no gain…

Meesseman et les Mystics coulent contre les Aces

Piètre performance des Washington Mystics et d’Emma Meesseman face aux Las Vegas Aces.

Washington n’y arrive toujours pas ! Nouvelle défaite pour les championnes en titre, 73-88 contre Las Vegas. Jamais dans le coup, dépassées ou absentes en défense, maladroite en zone de conclusion, Emma Meesseman (2 points à 12%, 9 rebonds et 4 passes) et ses coéquipières étaient directement larguées et l’écart allait culminer à 25 unités avant de se réduire dans les dernières minutes.

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200815/WASLVA/