« Très malin de leur part »

Luka Doncic et Donovan Mitchell rendent des copies historiques mais Dallas et Utah s’inclinent, Porzingis se fait exclure, Boston domine les Sixers mais perd Hayward et Fred Van Vleet guide Toronto vers la victoire: c’est le résumé de la première journée de Playoffs en NBA.

Héroïque Donovan Mitchell ! Avec 57 points, le leader du Jazz a tout tenté pour contrecarrer les plans des Nuggets. Mitchell s’est démené (57 points à 19 sur 33, 9 rebonds et 7 passes) mais se sont Jokic (29 points et 10 rebonds), Murray (36 points et 9 passes) et les Nuggets qui se sont imposés en prolongation, 135-125. Seule ombre au tableau de Mitchell, cette stupide violation des huit secondes de remontée de balle à trois minutes du temps règlementaire et que le Jazz menait de quatre unités. « C’est dur de perdre le premier match, mais il y a beaucoup de choses que nous pouvions contrôler. Je m’en veux un peu pour la violation des huit secondes, car ils ont mis un 3-points, et cette séquence a changé tout le match » reconnaissait Mitchell.

https://www.youtube.com/watch?v=NS76v8kNzGY&feature=emb_title

Luka Doncic fut héroïque et lui aussi n’a pu décrocher la victoire. Malgré 42 points, 7 rebonds et 9 passes du Slovène, Dallas s’est incliné 110-118 contre les Clippers. Les Mavs ont dû faire une grosse partie sans Porzingis (14 points et 6 passes en 20 minutes), exclu par les arbitres pour une altercation très légère avec Morris (19 points et 6 rebonds). Pour Los Angeles, Leonard (29 points, 12 rebonds et 6 passes) et George (27 points) ont parfaitement tenu leur rang. « Je ne méritais pas d’être exclu mais je comprends. Ça a un peu chauffé. Il est venu coller sa tête près de celle de Luka et c’est pour ça que j’ai réagi. C’est très malin de leur part, je dois être plus intelligent et contrôler mes émotions la prochaine fois » a débriefé Porzingis après la rencontre.

https://www.youtube.com/watch?v=EUSOnc3HrE8&feature=emb_title

Tatum (32 points et 13 rebonds) et Brown (29 points, 6 rebonds et 4 passes) aussi ont bien tenu leur rang contre Philly. Kemba Walker (19 pions) a bien épaulé ses deux ailiers et Boston l’a emporté 109-101 malgré un super Embiid (26 points et 16 rebonds). Seul bémol, la blessure à la cheville de Gordon Hayward. « C’est une entorse de la cheville. Je n’en connais pas la gravité, mais clairement, il a très mal, et elle a déjà bien gonflé. C’est mon diagnostic » expliquait Brad Stevens devant la presse.

https://www.youtube.com/watch?v=vyrf8Y6UkUI&feature=emb_title

Pas de surprise pour la confrontation entre Toronto et Brooklyn. Les finalistes en titre, emmenés par Fred Van Vleet (30 points et 11 passes) et avec sept joueurs à onze points ou plus n’ont fait qu’une bouchée de Luwawo-Cabarrot (26 pions et 7 rebonds) et des Nets, 134-110. « Il y a une chose que j’ai déjà dite, c’est que le titre n’a pas semblé, et ne semble toujours pas, être un aussi lourd fardeau à porter que je le pensais. Je ne sais pas, c’est peut-être parce que personne n’attendait grand-chose de nous cette année, comme toujours. Vous voyez ce que je veux dire ?”, avançait Nick Nurse avant la partie.

https://www.youtube.com/watch?v=hFzs9jAU_dc&feature=emb_title

Julie Allemand Rookie of the Year ?

Julie Allemand Rookie of the Year ?

Cela ne semblerait pas si illogique tant les prestations de la Belges sont épatantes. Avec 5,5 assists par match, Julie est la meilleure passeuse chez les rookies et la troisième de toute la WNBA. Avec 51,4% (pour 30 tentatives minimum), elle est aussi la plus adroite des rookies à trois points et est deuxième de toute la ligue. Avec 1,7 steals par rencontre, là encore, elle domine cette catégorie statistique chez les rookies et se classe sixième pour toute la WNBA.

N’en jetez plus, ces chiffres – sans compter son temps de jeu, le plus élevé chez les rookies avec plus de 32 minutes par match (cinquième total en WNBA) – démontre une partie de l’influence qu’exerce Julie Allemand sur le Fever. De plus, la Belgian Cat s’est déjà distinguée en défense en étant élue deux fois joueuse défensive de la semaine.

Crédit photo: Indiana Fever

« Nous serons plus que prêts »

Alors que Clément De Liamchine avait déjà repris les entrainements avec ses nouveaux coéquipiers de l’Etoile, les matchs amicaux et le début de la compétition furent reportés à cause de la seconde vague du Covid-19. Interview.

Clément, tu dois être déçu du report de la saison ?

Bien sûr que je suis déçu. Mais je préfère attendre encore un mois de plus pour recommencer la saison plutôt que de débuter trop tôt et de devoir nous arrêter en cours de championnat. Et puis, cela nous permettra d’être plus que prêts quand la saison débutera.

Vous aviez déjà repris le chemin de l’entrainement avec ta nouvelle équipe.

C’est exact, avec l’Etoile, nous avions déjà repris les entrainements. Nous allons travailler dur pendant les deux prochains mois pour être au maximum de notre potentiel. Nous sommes tous déterminés pour cela.

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

La compétition, bien sûr, jouer des matchs avec beaucoup d’enjeu(x) ! Mais nous prenons notre mal en patience et le travail de pré-saison portera ses fruits.

« Venu en Suisse pour gagner tous les matchs et tous les trophées »

Daniel Goethals a repris le chemin de l’entrainement avec Neufchâtel avec de vraies ambitions.

Dans un long entretien qu’il nous avait accordé le premier mai dernier, Daniel Goethals évoquait cette nouvelle saison avec Neufchâtel. « Pour la continuité à Neuchâtel, j’espère pouvoir continuer ce qui a été entrepris l’an dernier. Nous avons réussi à conserver le noyau dur de nos joueurs suisses et j’espère pouvoir recruter mes étrangers afin de pouvoir à nouveau titiller Fribourg et Genève! Pour ce qui est de la suite de ma carrière, je me veux extrêmement ambitieux, mais je suis engagé dans un projet qui me semble être parfait pour le développement d’un coach. Nous allons jouer pour des titres dans une ou deux saisons et nous avons tous l’occasion de nous montrer sous notre meilleur jour » nous confiait « Big Dan ».

Avec ses troupes, l’ancien international belge a repris le chemin de l’entrainement. « Je suis venu en Suisse pour gagner tous les matchs et tous les trophées » assure Daniel à nos confrères de RTN qui se félicite du recrutement du club suisse.

L’excellent reportage de RTN est visible ici.

Crédit photo: Daniel Goethals

Un colosse à Kolossos

Après un temps de réflexion, Tumba a fini par porter son choix sur l’unique équipe de D1 grecque de la mer Egée. En EuroCup, les Namuroises entameront les débats contre des « Luxos » tandis que Braine et le SKW se retrouvent dans le même groupe qualificatif. Enfin, chapeau au « coaching basket » de Garcia (OL). Ce sont les infos d’EMCE.

De Murcie à Rhodes pour Kevin Tumba

Après un séjour de trois années à Murcie (Esp), Kevin Tumba (29 a, 2,06 m, photo) file en Grèce et, plus précisément, au Kolossos H Hôtels. Ce club se situe à Rhodes et a terminé en 10e position sur 14 du dernier championnat hellène en date. Dans une salle particulièrement spacieuse, le Belgian Lions hennuyer fera notamment équipe avec l’Américain Dominic Artis (ex-Olimpija Ljubljana), autre recrue de la phalange égéenne.

EuroCup : des derbies pour les Namuroises et les Brainoises

Ce matin avait lieu, à Munich, les tirages au sort de l’Euroligue (nouveau logo) et de l’EuroCup. Cette compétition concerne pas moins de quatre formations belges : Braine, Namur, Wavre Ste-Catherine (SKW) et Kangoeroes Malines. Les Namuroises devront d’abord disputer un tour préliminaire face aux Luxembourgeoises de Grengewald Hostert (match retour à St-Servais). Plus que jouable ! En supposant un succès (probable) des Mosanes voici les quatre groupes qualificatifs : Braine, Valence, vainqueur de Hainaut (Fra) – Winterthur (Sui) et… SKW ; Namur, Villeneuve d’Ascq, La Seu (Esp) et vainqueur de Gérone (Esp) – Sepsi (Rou) ; Boom, Fribourg, Venise et Landerneau Bretagne ; Malines, Guernica, Carolo Basket (Fra) et La Roche Vendée.

La pépite du week-end

Après la très suspecte déroute (2-8) du Barça face au Bayern, Lyon a créé la sensation en damnant le pion (3-1) à un Manchester City ne parvenant pas à se dépêtrer de la toile d’araignée adverse. Un succès dû en très grande partie au véritable coaching (très proche du basket) de Rudi Garcia (56 ans) qui y allait, en outre, d’un remplacement gagnant en introduisant Moussa Dembelé, auteur d’un doublé en 8 minutes. Et vous vous étonnerez, dans ces conditions, que Tony Parker soit entré dans le CA de l’OL ? Pour l’anecdote, sachez que, si Garcia se prénomme Rudi, c’est en raison de la passion de son paternel pour Rudi Altig. Un sprinter allemand (Cologne) qui avait remporté une étape de la Grande Boucle, en ’62, à Spa. Evidemment…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Kolossos H Hôtels

Le précieux café de « Jimmy Bucket »

Estimant que le café n’était pas bon dans la « bulle » d’Orlando, Jimmy Butler a lancé un coffee shop dans sa chambre d’hôtel. Et les prix sont aussi élevés que les chances du Heat de gagner le titre sont basses.

Jimmy Butler aime le café. « Je travaille sur mes skills en termes de café. Après ma carrière j’ouvrirai un coffee shop » expliquait-il récemment dans une emission TV.

Mais dans la « bulle », le joueur du Heat n’arrive pas à dégoter du bon café. Il a donc décidé faire sien l’adage « On n’est jamais mieux servi que par soi-même » et de lancer un coffee shop depuis sa chambre d’hôtel. Et vu les prix (20$ la tasse), le précieux – c’est le cas de le dire ! – doit être bon. ‘Tu ne peux pas avoir de café ici. Donc je vais même peut-être passer à 30$ la tasse. Les gens ici peuvent se le permettre donc personne ne se plaint » assure Jimmy Butler.

LeBron James, 1er ailier meilleur passeur de NBA

LeBron James termine meilleur passeur de la saison. Un petit exploit.

Certes, LBJ porte beaucoup la balle et le jeu des Lakers est orienté autour de lui. De plus, le King dispose d’une ribambelle de shooteurs et scoreurs patentés autour de lui capables de transformer n’importe quelle passe anodine en assist. Néanmoins, terminer meilleur passeur de la ligue avec 10,2 passes décisives par match est un petit exploit.

Alors, bien entendu, le rythme offensif s’étant considérablement accéléré, les stats actuelles n’ont plus grand chose à voir avec celles des années 90. Mais, à 35 ans, James devient le deuxième joueur plus âgé – derrière Steve Nash – à terminer sur la plus haute marche du podium des passeurs. Mieux, il est tout simplement le premier ailier – même si les positions ne veulent plus dire grand chose dans le basket actuel – à remporter cet award. Nul doute que James – qui est au passage troisième scoreur et huitième passeur de l’histoire et joueur le plus âgé à boucler une saison à plus de 25 points et 10 passes de moyenne – se servira de cette statistique dans son « combat » pour détrôner Michael Jordan.

« C’est le meilleur joueur avec qui j’ai joué »

La NBA a distribué ses awards.

Les votes pour les trophées classiques ne tiendront pas compte des huit matchs disputés dans la bulle d’Orlando. La NBA a dès lors décidé de distribué des awards pour cette fin de saison particulière.

Pour le MVP de la « bulle », c’est Damian Lillard qui est récompensé. Le meneur de Portland a réussi quelques performances assez folles et a guidé ses Blazers en Playoffs. « « Dame est au sommet pour moi » assure Melo au micro de Yahoo! Sports. « Je n’ai jamais joué avec quelqu’un qui élève son équipe sur le terrain, par son jeu et son leadership. Il prend sincèrement soin de ses coéquipiers. Ce qu’il est capable de faire est incroyable. C’est le meilleur joueur avec qui j’ai joué. »

Pour le trophée du coach de la bulle, c’est Monty Williams qui est plébiscité. Les Suns terminent invaincus et loupent les Playoffs d’un fifrelin. Le meilleur cinq – constitué en faisant fi des positions – est composé de Lillard, Booker, Doncic, Harden et de la bonne surprise TJ Warren. Dans le second cinq figurent Porzingis, Leonard, Antetokounmpo, la surprise LaVert et le rookie Porter Jr.

Gentry licencié, Popovich aux Nets ?

Les Pelicans licencient Alvin Gentry, les Nets rêvent encore de Gregg Popovich.

C’est une rumeur persistante mais Brooklyn rêve encore d’attirer Gregg Popovich. Selon le Los Angeles Time, les Nets ont prévu d’approcher le technicien texan une fois la saison terminée. Le mentor des Spurs, satisfait de la progression de ses ouailles dans la bulle, pourrait-il quitter sa franchise de toujours ?

Si Popovich refuse le poste, Brooklyn pourrait toujours se rabattre sur Alvin Gentry. Les Pelicans ont décidé de se séparer de leur entraineur après les piètres prestations de l’équipe à Orlando. Lue et Kidd semblent tenir la corde pour le remplacer.