« Skinny Melo »

Carmelo Anthony n’est pas peu fier de son nouveau surnom.

« Quand le coach m’a dit que j’allais redevenir un ailier, je me suis mis au défi de revenir à un poids avec lequel je serais à l’aise pour évoluer à ce poste. C’était une grosse motivation pour moi de descendre à 104-106 kilos. Je n’ai pas connu ça depuis mon début de carrière. En étant capable de faire ça, j’ai aussi repris confiance en moi. Je me sens bien, en bonne santé. J’ai les idées claires aussi et ça faisait partie du plan » raconte Carmelo Anthony.

Ayant sculpté son corps et transformé sa graisse en muscle, « Melo » a hérité d’un nouveau surnom – « Skinny Melo » – dont il n’est pas peu fier. Chaque été, on me trouve un nouveau nom » souligne-t-il à ESPN. « Il y a tellement de Melo différents, mais au fond, c’est moi. Je le prends comme un compliment. Cela témoigne du travail que j’ai effectué ces derniers mois.« 

« Il y avait une vraie vulnérabilité »

Passé par des moments difficiles ces derniers mois, Rudy Gobert a impressionné les dirigeants du Utah Jazz.

« J’ai été impressionné par la façon dont Rudy s’est ouvert. Il a vraiment bien géré certains points. Il y avait une vraie vulnérabilité et une réflexion sur lui-même. J’ai vu de la vraie maturité. Quand nous sommes critiqués à ce point, nous devons tous gérer ça et je ne suis pas sûr d’être très bon à ce niveau à 51 ans. Donc personnellement, Rudy, à 28 ans, m’a impressionné. Il a été capable de réfléchir sur tout ça et de partager ses sentiments » a confié le GM du Jazz à propose de son pivot français et des moments difficiles – contamination Covid, bashing, frictions avec ses équipiers – qu’il a traversés.

« Ce ne sera pas de tout repos »

Ni basket, ni voyage, Stéphane Mossay se souviendra de son été 2020 ! Interview.

Moss’, le basket te manque-t-il ?

Oui, il me manque trop. Cette période est trop, trop longue !

Depuis que la Belgique se déconfine, as-tu tout de même pu un peu rejouer ?

Oui, j’ai rejoué deux ou trois fois à Cointe ou dans une salle ou l’autre. Cela faisait vraiment du bien.

Le Covid-19 a-t-il modifié tes plans pour les vacances ?

Oui, initialement, je devais partir deux fois : en Turquie et ensuite au Mexique. Mais tout a été annulé et, honnêtement, cela m’arrange car j’aime profiter en vacances et avec des restrictions, nous n’aurions pas pu autant en profiter.

La reprise approche tout doucement.

Et je suis très impatient ! Je me réjouis que la nouvelle saison commence, une nouvelle saison avec de nouveaux challenges et une réelle envie de faire une toute grosse saison avec l’équipe, même si nous savons que cela ne sera pas de tout repos (rires).

« Tout le tralala du CP »

Pour Liège & Basketball et avant de prendre en main Welkenraedt, Gino Fortuna fait le bilan de sa deuxième et dernière saison à la tête d’Andrimont.

La saison:

« Une saison avec différentes confirmations et son lot de surprises comme souvent… Notre équipe était beaucoup plus complète et plus forte à tous les niveaux que l’année précédente mais lorsque les blessures et le manque d’opposition surviennent, les choses deviennent compliquées. »

Les résultats:

« Avec les renforts et le groupe au complet, nous pouvions espérer de meilleurs résultats et croire au minimum à la première partie de tableau. Les blessures font toutefois partie du jeu même si avoir deux meneurs blessés à la même période pour une longue durée a complexifié notre tâche. Notre combat fut donc similaire à celui de la précédente saison mais nous nous en sommes sortis. »

L’élite provinciale:

« C’est un magnifique championnat car il y a des équipes au-dessus et d’autres plus faibles mais tout le monde peut battre tout le monde. Certaines équipes profitent du règlement avec la possibilité de faire redescendre leurs joueurs régionaux ou nationaux – sept formation pouvaient le faire cette année – mais c’est le jeu et nous le savons.« 

Son coaching:

« Je reste convaincu que le groupe est plus fort qu’une seule individualité… Des résultats positifs furent forgés au caractère et collectivement alors que certaines défaites eurent lieu lorsque nous nous basions trop sur l’un ou l’autre joueur. »

Les moments marquants de cette campagne 2019-2020:

« Il y en a eu trois. Le premier fut l’écartement de Delrez et Liégeois pour cause de virus – pas celui que nous connaissons actuellement. Le second fut notre reprise à la trêve avec de grosses victoires contre des membres du Top 5 et un quatre sur cinq. Enfin, la fin de saison écourtée – sans parler de mon écartement par le comité – à cause du Covid-19 et tout le tralala du CP. »

Ses coups de cœur:

« Non seulement mon groupe était sportivement de qualité mais extraordinaire en-dehors également. J’ai aussi eu la possibilité de retrouver Adolfo Gonzales, un vrai ami avec qui j’ai joué une dizaine d’années. Son envie et ses qualités étaient toujours bien présentes!« 

Ses regrets:

« Le choix d’une seule personne frustrée et vexée mettant fin à ma collaboration avec le groupe. Mais c’est le jeu, on le sait dès le départ… Toutefois, que cela lui plaise ou non, le maintien appartient surtout au club, aux joueurs et à moi-même. »

« Je pouvais me permettre de ne pas jouer défense grâce à Flago »

Gaëtan Hertay est l’une des figures emblématique du basket liégeois dont il écrit – et continue d’écrire – certaines de ses plus belles pages. Entretien.

Gaetan, quel fut ton adversaire le plus coriace ?

Pour moi, le plus fort reste Thomas Van de Vondel de Waregem, il savait tout faire. Sinon, pour la Province, comment ne pas citer François Lhoest et Thomas Nyssen ?

Parmi tes équipiers, lequel t’impressionnait le plus ?

Il y en a eu quelques uns. Tout d’abord mon vieux comparse Fred Delsaute et puis mon frère que je retrouve cette année ainsi que Jérôme Flagothier. Avec lui, je pouvais me permettre de ne pas jouer défense (rires). Tony Fernez m’a beaucoup appris et était aussi exceptionnel tandis que J-C Collin reste un bel exemple pour moi.

Et lequel était le plus drôle ?

Gilles Vrancken même si Pierre Lejeune – que j’ai découvert lors de la défunte saison – n’a rien à lui envier.

Quels coachs demeurent tes favoris ?

J’ai eu la chance d’avoir de bons entraineurs. Yvan Fassotte m’a tout appris et Pascal Horrion a retiré le meilleur de moi.

Quelle est ta salle préférée ?

Spa, sans hésitation.

Et celle que tu redoutes le plus ?

Comme beaucoup de monde: celle de Comblain. J’ai rarement gagné là-bas mais j’ai par contre pris de belles casquettes. Vivement la nouvelle salle (rires).

Quels souhaits peux-tu formuler pour le basket liégeois ?

Je serais content de voir un club liégeois de TDM2 monter à l’étage supérieur.

Pas d’Europe pour les Panthers !

Après plusieurs participations continentales, les troupes de Pierre Cornia renoncent, cette année, à leur rendez-vous européen. Pour les raisons que l’on imagine… En revanche, elles mettront à l’honneur une Wanzoise forçant le respect. La ligue espagnole, elle, laisse planer un doute quant au départ de De Zeeuw d’Obradoiro. Ce sont les infos d’EMCE.

Les Liégeoises dédieront leur premier match à Elia Fontaine

En fin de semaine passée, les responsables du club liégeois ont pris deux décisions aussi importantes que pleines de bon sens. Vu la situation sanitaire actuelle, ils ont préféré ne pas inscrire leur équipe en EuroCup. Pas de risque inutile, donc, sur les hauteurs du Sart Tilman. D’autre part, la première rencontre de championnat des Mosanes à domicile (face à Courtrai, le samedi 19 septembre) sera totalement dédiée à Elia Fontaine. L’élan de solidarité qui s’est créé autour de la jeune Wanzoise a plus que répondu à l’attente puisque, ce lundi matin, le compteur flirtait avec les 55.000 €. Pour rappel, 50.000 euros sont nécessaire pour l’acquisition d’une prothèse spécifique. Sûr que le petit monde du basket forme une grande famille.

Gravelines : Crevecoeur pour 2 ans, Bartecheky en plein vaudeville

On savait que le technicien belge était confirmé chez les Maritimes. Depuis ce week-end, il y a même signé un contrat pour les deux exercices à venir. Quant à son prédécesseur, Eric Bartecheky, il est en plein vaudeville. « J’ai signé un avenant et prêt à reprendre les entraînements », affirme-t-il comme pour préparer sa défense devant les tribunaux. Pendant ce temps, Gravelines a enrôlé Quincy Ford (27 a, 2,03 m, photo), vu à son avantage à Charleroi en 18/19. Début septembre, les troupes de Crevecoeur disputeront l’Ibis Cup, au Portel, en compagnie du… Brussels. Il y a des retrouvailles dans l’air.

Maxime De Zeeuw « sous réserve » selon la Liga Endesa

Samedi, le site officiel de la D1 espagnole a dressé le tableau des différents transferts. Comme prévu, Pierre-Antoine Gillet et Kevin Tumba sont bel et bien annoncés comme partant de Fuenlabrada et de Murcie. C’est dans ce même club des bords de la Segura que revient Manu Lecomte après son prêt à Gran Canaria. Plus étonnant est la mention jouxtée au nom de Maxime De Zeeuw. Le Hesbignon d’adoption y est, effet, considéré comme « en réserve » à Obradoiro. On en saura sans doute plus dans les jours à venir…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« On dirait qu’il n’a jamais arrêté »

Marc Gasol semble transfiguré, Melo est ultra « fit » mais, surtout, LeBron James est dans une « forme exceptionnelle » pour cette reprise des entrainements NBA.

Marc Gasol a profité du confinement pour perdre un sacré paquet de kilos. Carmelo Anthony semble lui aussi très affûté. Mais s’il est bien un joueur qui impressionne, c’est LeBron James dont le poids des années ne semble pas peser sur ses épaules. « Sa forme ? Exceptionnelle ! » a répondu Franck Vogel à la presse US. « C’est vraiment remarquable à quel point il a cette capacité à rester en forme, à rester prêt, à être affamé. On dirait qu’il n’a jamais arrêté, et il joue déjà à un très haut niveau là. » Il est vrai que la rumeur d’entrainements privés organisés par LBJ circule depuis un petit moment au sein du microcosme NBA.

« Je m’amuse beaucoup à l’entraîner » ajoute le coach des Lakers. « Malgré son statut, je dois le faire comme s’il était comme les autres. Et je pense qu’il aime vraiment notre groupe. Que ce soit ses coéquipiers ou même mon staff. Et oui, je le dirige avec le respect de son statut mais avec la mentalité qu’il faut pour qu’il soit l’un des nôtres. » De quoi faire craindre le pire aux adversaire des Angelinos !

« Il est le meilleur pivot de la ligue »

Débarrassé du virus, Jokic semble très affuté et doit pouvoir assumer son rôle de « meilleur pivot de la NBA » .

Nikola Jokic est arrivé dans la « bulle » d’Orlando et son coach nourrit de grands espoirs pour lui et les Nuggets. « Il a l’air vraiment très bien, mais je pense que les gens oublient quelque chose de capital. Nikola avait dédié les trois derniers mois avant la suspension de la saison à perdre du poids et à se mettre dans la forme de sa vie. Je m’attends à ce qu’il joue comme il jouait avant la suspension de la saison et soit à un très haut niveau. Il est le meilleur pivot de la ligue, pourquoi est-ce que ce ne serait pas le cas ? » interroge Mike Malone.

Pourtant, Denver ne veut pas aller plus vite que la musique avec sa pépite. « Nikola vient juste d’arriver et nous allons être prudents, tout comme avec chaque joueur qui arrivera sur le campus d’Orlando et nous augmenterons progressivement leur charge de travail. Nous voulons nous assurer que nous ne faisons prendre des risques à personne en termes de blessure, et nous y allons progressivement » tempère Malone. « Nikola a fait son boulot, il est resté en forme et il a fait tout le boulot dont il avait besoin lorsqu’il était loin de nous. Nous voulons tout de même gérer intelligemment sa réintégration au reste de l’équipe.« 

« La forme s’entretient en prenant l’apero »

Vacances, apéros et sports divers: le programme estival de Julien Walravens.

Contrairement à d’autres, Julien Walravens s’accommode parfaitement de cette période sans son sport favori. « Le basket ne me manque pas du tout » nous avoue-t-il. « Pendant les vacances, je n’y joue pas. J’essaie de pratiquer d’autres sports, ceux qui me sont impossible à pratiquer durant l’année.« 

Une fois le déconfinement, le scoreur de Tongres a tâté de la petite balle jaune avant de prendre la poudre d’escampette. « Dès que nous avons pu recommencer le tennis, j’y ai joué énormément. Les autres sports m’aident à repartir à fond dès la reprise de la saison » ajoute-t-il. « Je suis parti en vacances début juillet et je rentre à la fin du mois pour le premier entrainement avec Tongres. Pour l’instant, la forme s’entretient davantage en prenant l’apéro. » A ce jeu-là, le coach de Julien aussi a du savoir-faire.

« Nous ferons encore des erreurs »

Avant d’attaquer une seconde saison synonyme de confirmation, Guillaume Thibaut revient sur les premiers pas d’Alleur en deuxième provinciale. Interview.

Guillaume, quel bilan fais-tu de cette première saison en P2 ?

Elle est pleine d’enseignements et nous servira pour la suivante car malgré les changements – nouveaux coach et joueurs – que l’équipe a pu connaitre pour relever ce défi, nous avons parfaitement débuté le championnat. Nous enchainions les victoires et le groupe vivait très bien sur le terrain et en dehors. Ensuite, après la trêve, nous avons éprouvé quelques difficultés sur le terrain. Nous ne gagnions plus. Cependant, le groupe que nous avions formé était et est très solide et uni ! Avec l’arrêt prématuré de la saison, nous n’avons pas eu la chance de montrer à notre coach que nous avions entendu son message et prouver que notre réel niveau était celui du début de saison.

Quels étaient vos objectifs initiaux ?

Sincèrement, en début de campagne, en tant que promu, nous visions tout simplement le maintien. Nous prenions match après match et n’avions pas d’autres objectifs ou prétentions que de valider notre place dans la division. Cet objectif est atteint, nous serons encore en P2 la saison prochaine.

Qu’as-tu pensé de la P2B ?

Le niveau de la série était vraiment bon, tout le monde pouvait battre tout le monde ! Il n’y avait pas un match facile, tous étaient disputés. La moindre baisse de régime durant une rencontre pouvait être fatale.

Comment juges-tu tes prestations ?

Cette première saison en P2 fut un peu compliquée et perturbée. En effet, je terminais mes études et mon TFE m’a demandé beaucoup de temps et d’énergie. Une fois diplômé, l’entrée dans le monde professionnel m’a empêché de venir à tous les entrainements et à tous les matchs car en tant qu’éducateur spécialisé, je travaille en journée, en soirée et certaines nuits. Cependant, je retiens quelques bons moments de ma saison et je continuerai à me donner à 100% pour le groupe la saison prochaine.

Quels furent les moments forts de cette campagne et qu’as-tu particulièrement apprécié ?

Sincèrement, ce qui ressort en premier c’est la création d’un groupe, un vrai groupe de potes, coach y compris, évidemment. Notre série de victoires lors du premier tour restera dans nos mémoires tout comme nos « remontadas » dans des matchs compliqués. Ce que j’ai aussi apprécié, ce sont tous ces moments de vie en équipe, que cela soit après nos matchs pour supporter nos potes de l’équipe P1 ou nos moments extra-basket.

Quels regrets nourris-tu ?

Nous ne devons pas en avoir même si notre côté compétiteur nous fait dire que notre second tour ne fut pas à la hauteur de notre premier et restera donc décevant. Mais nous devons garder en mémoire cette partie de saison moins réussie et nous en servir pour retravailler afin que cela n’arrive plus. Notre groupe est jeune, nous ferons encore des erreurs, mais c’est avec celles-ci que nous continuerons d’apprendre encore et encore.