« Trois renforts internes pour vivre une belle saison »

Avec un groupe légèrement remanié et en profitant des acquis de cette saison, Théo Lierneux et Visé peuvent être ambitieux.

La saison:

« Collectivement et comme la plupart des autres joueurs, je ne suis pas satisfait de notre saison. Nous étions tous conscients de notre potentiel et même si nous finissons dans le Top 5, nous avions mathématiquement oublié nos ambitions de montée dès la fin janvier, ce qui n’était pas prévu au programme. A nous de faire mieux la saison prochaine !« 

Le classement des Visétois:

« Nous sommes un peu déçus de cette cinquième place mais lorsque nous regardons la saison dans sa globalité, c’est celle que nous méritons. Contrairement aux équipes du Top 3, nous avons manqué de régularité. »

La P2A:

« J’ai été très impressionné par le niveau de la P2 cette année. Je pense également que notre série était particulièrement relevée. Honnêtement, je trouve que beaucoup de matchs disputés cette saison était d’un meilleur niveau que beaucoup d’autres disputés la saison précédente en P1. Dans notre série, selon moi, il y avait cinq ou six équipes qui auraient eu leur place à l’échelon supérieur.« 

Ses prestations:

« Ma saison fut un peu en dents-de-scie, surtout le premier tour. Je suis un peu frustré car depuis janvier, j’enchainais les bons matchs avec plus de régularité. J’ai réalisé ma meilleure prestation lors du « dernier » match de la saison, juste avant que cette dernière ne soit stoppée. J’ai donc un sentiment de trop peu… Mais la santé passe avant tout, évidemment. »

Les moments forts:

« Je retiens l’ambiance dans le groupe qui malgré quelques accrocs – comme dans chaque équipe où tout le monde veut bien faire – est restée au beau fixe ! Les jeudis et weekends étaient très festifs et même certains lundis de pré-saison se sont terminés dans des endroits improbables. »

Ses coups de cœur:

« Cette saison, j’ai beaucoup apprécié la manière dont nous jouions. En effet, il y avait une vrai philosophie et cela dans toutes les équipes seniors. »

Le futur:

« C’est top de pouvoir repartir la saison prochaine avec le même groupe et trois renforts internes. Les « recrues » de cet été vont nous apporter et nous allons pouvoir continuer le travail. Les « Brajko » vont apporter leur intensité, leur rage de vaincre et leur expérience tandis que De Angelis va nous faire du bien dans la raquette. Nous serons compétitifs à chaque match jusqu’à la dernière seconde. Tout est réuni pour passer une très belle saison et nous avons hâte de nous mettre au boulot. Et puis, avec la crise que nous avons traversée, le basket liégeois n’en sera que plus festif lorsque les choses reviendront à la normale (rires). »

« Rester au 4A pour du long terme »

Avant de repartir pour un tour en quatrième provinciale, Vincent Darmont fait le bilan de l’équipe B du 4A Aywaille.

La saison:

« Sur papier, notre équipe n’était pas mal balancée avec des jeunes joueurs et quelques vieux pour les encadrer. Certes, aucun joueur ne provenait de nationale comme dans certaines équipes mais la volonté de créer un collectif était bien présente. Malheureusement, beaucoup de blessures et, également, de la malchance – ou un manque d’expérience – nous ont vite plongés dans la spirale des défaites. »

La relégation:

« Vu comme la saison a tourné, difficile de revendiquer mieux. Je pense que si nous avions été au complet tout l’année, nous aurions terminé à une meilleure place. »

La P3C:

« N’ayant pas de recul sur les autres séries, je ne me permets pas de juger. Je vais plutôt évoquer la troisième provinciale en générale dont le niveau a fortement augmenté ces dernières années. Il y a dix ans, nous ne rencontrions pas de « super team ». A présent, il y en a pas mal ! Dans notre série, par exemple, l’équipe d’Alleur était magnifique à voir jouer. Malgré leur âge, le rythme de ces gars reste soutenu et physique. Avec leurs qualités individuelles et leur connaissance du jeu, ils étaient injouables pour une équipe comme la nôtre ! Le plaisir de cette division est qu’il n’y a aucun match facile ou des équipes faibles. Même pour les leaders, chaque match peut être un piège.« 

Son coaching:

« Lorsqu’on ne gagne pas, en tant que coach, on se pose beaucoup de questions. J’ai essayé de nombreuses choses, j’ai modifié plusieurs fois nos défenses, introduit de nouveaux systèmes offensifs, essayer de varier au maximum nos entrainements pour garder de l’envie chez les joueurs… J’ai passé beaucoup de soirées à réfléchir et à chercher des solutions. Malheureusement, à un moment donné, je me suis perdu dans toutes ces idées au lieu de me contenter de travailler sur ce qui fonctionnait. J’aurais pu faire mieux… Mais comme on dit, on apprend de ses erreurs pour progresser.« 

Les moments marquant de la saison:

« Notre défaite d’un point à Modave au premier tour. C’était notre premier match au complet, nous sommes allés là-bas le couteau entre les dents pour décrocher notre premier succès. Malheureusement, nous avions encaissé un « buzzer beater » et nous étions inclinés de justesse. La semaine suivante, nous recevions Hamoir et alors que nous menions de vingt-six points à la pause et encore de seize unités à la demi-heure, nous nous sommes écroulés – 3 à 26 – dans la dernière ligne droite. Cela nous a coupé les jambes juqu’à Noël. D’un point de vue plus personnel, je suis très attaché au 4A qui m’a tellement apporté étant plus jeune, cela fut un réel plaisir d’y revenir et d’y être entraineur. Mon plus grand souhait serait d’y rester pour du long terme. »

Ses coups de cœur:

« Avec les nombreuses blessures survenues en cours de saison, je fus en manque de joueurs et j’ai dû faire appel aux cadets. Ils ont répondu présents et ont pu découvrir le jeu en seniors. Je trouve cela génial de voir des jeunes venir dépanner et mordre dedans ! J’ai également vu deux joueurs progresser énormément et intégrer l’équipe P2 en cours de saison. Ils y ont gagné leur place et feront partie du noyau pour cette nouvelle saison qui approche. J’ai aussi beaucoup apprécié nos mois de janvier et février. Nous étions dans le creux et malgré cela, l’ambiance était top. Nous avons réussi de bonnes prestations – très courtes défaites à Oupeye et contre Neuville, belles « remontadas » contre Buffalo, victoire contre à Hamoir. Après notre premier tour, beaucoup d’équipes auraient baissé les bras mais pas nous! Et pour cela, je remercie mes joueurs. »

Ses regrets:

« Si nous rejouions cette saison et que la chance était avec nous pour transformer nos courtes défaites en victoires, nous serions sauvés. Je suis également déçu pour le club et les jeunes d’Aywaille qui méritent une troisième provinciale !« 

« Trop de jalousies et de critiques »

Routinier de la D3 et taulier du Mailleux, Rémy Collard jette un petit coup d’œil sur sa carrière et le basket liégeois. Entretien.

Rémy, quel fut ton adversaire le plus coriace ?

Je ne me souviens pas spécialement d’un adversaire en particulier mais c’était sûrement dans une équipe flamande du style Waregem (D2) que les joueurs m’ont le plus impressionné.

Parmi tes nombreux coéquipiers, lequel était le plus fort ?

J’ai joué avec beaucoup de très bons joueurs mais le plus fort, pour moi, restera François Lhoest !

Et le plus drôle ?

Ce sont sûrement Benjamin Mignon et Corentin Rondoz.

Quel fut ton coach favori ?

Mon coach favori est bien sûr Ludo Humblet (rires). Plus sérieusement, je n’ai pas de préférence à ce niveau-là. Tous les coachs que j’ai eus avaient chacun leur propre personnalité, leurs qualités et leurs défauts et j’ai aimé joué d’une manière ou d’une autre pour chacun d’eux.

Quelle est ta salle préférée ?

C’est et cela restera le chaudron de Comblain ! C’est là que l’ambiance est la meilleure ! Par contre, au niveau esthétique, j’opte pour Tongres ou Ninane !

Quel déplacement redoutais ou redoutes-tu le plus ?

Tous les déplacements sont à redouter car, en TDM2, toutes les équipes ont des qualités et doivent être respectées.

Quel souhait as-tu pour le basket liégeois ?

Je souhaite que les clubs ou équipes arrêtent de se tirer dans les pattes. Cela reste du sport amateur ! Lorsque une équipe liégeoise est ambitieuse ou fait un bon résultat, il faudrait être content pour elle et justement espérer qu’elle évolue de la meilleure façon afin que notre basket liégeois en sorte vainqueur. Je trouve qu’il y a des jalousies et trop de critiques, nous ferions mieux de nous tirer vers le haut et d’encourager les bonnes initiatives ou les nouvelles choses mises en place…


« Surtout dépassés physiquement »

Avant d’entamer une nouvelle étape dans sa carrière, Tom Malempré fait le bilan de la saison vécue par SFX en TDM2.

« Le point positif de cette saison fut que nous sommes toujours restés soudés et que nous ne nous sommes pas démoralisés malgré le manque de victoires. C’est juste dommage de ne pas avoir pu en décrocher et que nous n’ayons pas pu finir la saison ensemble » souligne Tom Malempré qui s’est déjà entrainé quelques fois avec la D1 de Liège. « En début d’exercice, nous espérions tout de même pouvoir lutter pour le maintien mais, malgré nos efforts, nous n’y sommes pas arrivés. »

Avec un effectif très jeune et rendant kilos et centimètres à leurs adversaires, les Collégiens ont fait l’apprentissage de la TDM2. « Nous savions que le niveau serait élevé car, pour la plupart d’entre nous, c’était une première de jouer à ce niveau-là. Mais c’est surtout physiquement que nous fûmes dépassés » continue le futur Liégeois avant d’évoquer ses performances. « J’ai démarré la saison timidement mais j’ai réussi à me reprendre et à enchaîner quelques bonnes prestations par la suite. »

Bien évidemment, quelques regrets demeurent mais aussi de bons souvenirs. « Nous avons perdu quelques matchs de peu et sur la fin. C’est dommage car nous sommes passés très près de cette fameuse victoire. Mais l’ambiance au sein de l’équipe est toujours restée bonne » conclut Tom.

Scoop : Gravelines et Charleroi à Spa

En ce week-end prolongé du 21 juillet, je vous propose un deuxième scoop en autant de jour. On est patriote ou on ne l’est pas ! Celui-ci en dit long sur l’énorme potentiel (trop méconnu) que recèlent notre Principauté, en général, et la région spadoise, en particulier.

C’est ainsi que deux formations de très haut niveau entameront, voire peaufineront, leur préparation dans la cité thermale. A savoir, les Maritimes de Gravelines qui seront présents, à la Fraineuse, du 10 au 12 août et les Spirou de Charleroi qui leur succèderont tout au long de la première semaine de septembre prochain. Serge Crevecoeur est déjà dans les starting-blocks : « Nous reprenons les entraînements à domicile le 1er août et notre séjour ardennais n’acceptera aucun relâchement. Nous aurons ainsi des activités même en soirées. » Parmi les locataires du Dôme, sûr que ce retour à quelques bornes du Paire rappellera des souvenirs à Axel Hervelle et à Alex Libert. Lui qui, lors de son « époque pepine » (de 2013 à 2015), logeait à… Malmedy.

« Nous devrions essayer de mettre en place un partenariat entre nos hôtels et l’Adeps qui proposerait aux clubs du top européen – tous sports confondus – des stages de qualité », me glissait Arnaud Dothée, ex-basketteur et directeur commercial à l’époque du Radisson Balmoral, « Car nous avons tout à disposition : des installations sportives dernier cri, une hôtellerie de premier ordre et un cadre verdoyant plaçant les athlètes dans des conditions optimales. » Cette réflexion faisait suite à une demande (avortée) du Galatasaray Istanbul.

La venue des joueurs de la Côte d’Opale et du Pays Noir renoue, en quelque sorte, avec une certaine tradition. En football, je me souviens notamment des « villégiatures » du Standard, du Sporting Charleroi, de Seraing, de Mouscron, de l’Alemannia Aix-la-Chapelle, du Racing Luxembourg, du White Star (de Felice Mazzu), de l’Union St-Gilloise mais, surtout, des Diables Rouges et de l’équipe nationale d’Angleterre. Pour qui on avait entièrement érigé le « terrain des Anglais » exigé par Kevin Keegan en vue de l’Euro 2000. Parmi les pensionnaires « basket », on peut citer les Belgian Lions, Ostende, Limburg United, les dames de Contern et, déjà, Charleroi. Il faut dire qu’Eric Somme ne pouvait résister aux charmes de la « Perle des Ardennes » et de son… casino.

Confidence pour confidence, il ne m’étonnerait pas outre-mesure que ses protégés en profitent pour disputer un match amical dans les environs. Comme à Battice, par exemple…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Charnikon Prod

« No english »

Comment contrer le trashtalk de Kevin Garnett ? Steven Adams avait une technique bien spéciale.

Pour éviter de laisser « Da Kid » entrer dans sa tête, Steven Adams avait une technique bien à lui. « il a toujours eu cette présence très intimidante. Mais heureusement, il ne me parle pas. J’ai joué la carte du mec qui ne parle pas anglais. Il a commencé à me dire quelque chose et je lui ai répondu : ‘Euh, no english. No english, man, sorry’. Et du coup, il a même laissé tranquille, en quelque sorte. C’était génial » raconte le Kiwi.

Luka, le digne héritier de Dirk

Luka Doncic, le digne héritier de Dirk Nowitzki aux Mavs.

Le prodige slovène est bel et bien le digne héritier de la légende de Dallas. « Ils possèdent tous les deux une volonté intense de gagner, d’être un excellent coéquipier et d’être un leader, mais chacun à leur manière. Dirk était plutôt un leader réservé. Quant à Luka, il devient un leader plus vocal que ne l’était Dirk. Et ce n’est pas surprenant en raison de leurs postes qui sont si différents. Car lorsque vous êtes meneur, vous portez la balle et tout passe par vous. Luka a réalisé un excellent travail à ce niveau pour diriger toute l’équipe jusqu’à présent » compare ainsi Rick Carlisle.

Un avis que partage J.J Barea. « Leur esprit de compétition. Dans tout ce qu’ils font. Dirk avait l’habitude d’adorer l’affrontement à l’entraînement. Et Luka adore gagner à l’entraînement. Ils veulent être les meilleurs sur le parquet à chaque fois. Cela ressemble à l’époque où Dirk était jeune et entrait dans les meilleures années de sa carrière » ajoute l’expérimenté meneur de poche.

« Si on a au moins une moitié de cerveau »

Pour ou contre le port du masque ? La question divise.

Alors que Donal Trump vient – enfin ! – de reconnaitre l’utilité publique du port du masque – un « geste patriotique » selon ses dernières déclarations – après l’avoir longtemps traité avec désinvolture, cette question divise au sein même du microcosme NBA.

« Ils désinfectent tout » a avancé Diwght Howard dans un live sur Instagram« On est testé tous les jours. Ce n’est pas comme si on était avec des gens qui peuvent transmettre le virus. On est uniquement entre nous, dans cette bulle. On ne voit personne de l’extérieur, on n’a aucun contact donc… Je comprends la logique de porter un masque, on respecte les règles, mais je comprends aussi qu’il puisse y avoir de la controverse. »

Un avis que ne partage pas Gregg Popovich. « Je ne veux pas mourir.  Je porte mon masque constamment, même aux entraînements. Je l’enlève seulement pour parler, aux médias notamment. Mais si on a au moins une moitié de cerveau, il faut prendre tout ça au sérieux. Les personnes de tout âge peuvent être touchées par cette maladie et quand elles le sont, les séquelles peuvent être importantes » a opposé le coach des Spurs.

« Rien n’est normal en 2020 »

2020, une année tellement spéciale !

C’est le constat que fait LeBron James devant la presse américaine. « Tout le monde me demande comment ça se passe dans la bulle ou comment ça va se passer… et je réponds juste que c’est 2020, et que rien n’est normal en 2020. C’est 2020. Rien ne ressemble à ce que c’était, et qui sait si un jour, ça redeviendra normal ? Mais on s’adapte. On se concentre sur l’équipe, sur ce qu’on fait. C’est comme un tournoi AAU pour adultes  » a ainsi expliqué le King.

Lé début d’année avait notamment été marqué par la tragique disparition de Kobe Bryant. « Il ne se passe pas un jour sans que je pense à Kobe. Il ne se passe un jour sans que notre franchise se souvienne de lui. Kobe et Gigi font partie de la famille. On porte toujours les numéros 24, 8 et 2 avec fierté en se souvenant combien ils étaient immenses » avoue LeBron.

Cela continuera de pétiller chez les Carriers

Charles Perrier poursuit l’aventure à Sprimont.

« Le comité est ravi d’annoncer que Charles Perrier, fidèle serviteur (4 saisons) de notre équipe fanion fera partie de l’effectif la saison prochaine » annonce le matricule 854 sur sa page facebook. « Charles est un meneur aux multiples talents. Sportif accompli, c’est également un joueur qui aime et qui sait prendre ses responsabilités en fin de rencontre. Pour compléter ses qualités sportives, Charles est un étudiant sérieux à l’ULG, doté d’une grande intelligence, il sait la mettre au service de l’équipe. Son expérience en nationale sera un atout pour cette nouvelle saison qui arrive. N’hésitez pas à apprendre à connaître Charles, il a une personnalité attachante. »

Les Carriers seront déjà sur le pont le 7 août à domicile pour défier l’impressionnante équipe de Waregem.