« Une envergure de 2,30 mètres »

Bol Bol est-il une solution d’avenir pour les Nuggets ? Son premier match tend à le prouver.

Récemment, le staff des Nuggets évoquait la possibilité de faire évoluer le grand Bol Bol à l’aile. Depuis la reprise, le fils de Manute Bol impressionne ses coéquipiers et devient une crédible solution d’avenir pour Denver. « Bol est talentueux. Il mesure 2m18 et dispose d’une envergure de 2m30, il possède un avantage de taille sur tout le monde. Bien sûr, il a encore besoin d’aller à la salle de musculation mais un joueur de 2m18 est difficile à arrêter pour n’importe qui. C’est facile de lui passer la balle, il peut également shooter et contrer des tirs, il est actif… Une fois qu’il sera capable de mieux lire le jeu et réagir offensivement, il va devenir infernal car il peut couvrir tellement de terrain offensivement et défensivement. Ça va être amusant de le voir en match officiel » explique ainsi Jamal Murray lors d’une visioconférence. 

Pour son premier match dans la bulle, titulaire à l’aile, Bol Bol a compilé 16 points, 10 rebonds et 6 contres pour une victoire 89-82 contre les Wizards. « J’ai travaillé très dur, surtout depuis que je suis ici dans la bulle . J’ai essayé de ne pas être trop nerveux et de laisser le jeu venir à moi » a savouré le héros du jour avant de recevoir les félicitations de son coach. « Le voir faire 16/10/6 pour son premier match, c’est super. On l’a mis au milieu de notre zone pour lui permettre de contrer les tirs, et il a fait du bon boulot. Je pense qu’il s’est fatigué au fil de la rencontre, ce qui était attendu. Mais il va continuer de progresser. Il a fait beaucoup de bonnes choses, je suis fier de lui. On a deux autres matchs de préparation, il aura des opportunités de grandir et d’apprendre contre d’autres joueurs NBA » a sourit Mike Malone.

Garnett nouveau proprio des Wolves ?

Ca se concrétise tout doucement.

Glenn Taylor, l’actuel propriétaire des Timberwolves étudie sérieusement la possibilité de vendre ses parts de la franchise et Kevin Garnett, à la tête d’un groupe d’investisseurs, se positionne pour lui racheter celles-ci.

« Ma passion pour les Minnesota Timberwolves est bien connue, mais j’ai une affection encore plus grande pour la ville de Minneapolis. J’ai envie de voir à nouveau Minneapolis comme la communauté aimante et pleine de diversité que je  connais » a-t-il posté sur Instagram. « Il n’y a pas deux personnes qui aiment plus la ville que Glen Taylor et moi. J’ai hâte d’essayer de travailler avec lui pour réaliser mon rêve.« 

L’opération tournerait autour du milliard de dollars mais la candidature de Garnett et de ses partenaires est on ne plus plus crédible même si d’autres candidatures – notamment celle des proprios des Vikings – affluent sur le bureau de Taylor qui n’aurait qu’une exigence : que la franchise reste à Minneapolis.

« Moins de joueurs de 1c1 formatés et plus de lecture de jeu »

Robin Cornet livre ses souhaits pour le basket liégeois et revient sur les adversaires, coéquipiers, coachs et installations qui l’ont marqué depuis le début de sa carrière.

« L’adversaire le plus coriace que j’ai affronté, c’était Bruno Kurtzweg quand il était à Alleur et moi à la Vaillante. Il était vraiment complet et impressionnant ! D’ailleurs, c’est aussi lui et Emma Mampuya qui furent mes plus forts coéquipiers » nous confie Robin Cornet. « Le plus drôle, c’était Jordan Delva et mes coachs favoris étaient Roland Renaville et Tony Fernez.« 

Le hasard fait bien les choses: Robin évolue dans sa salle préférée. « Celle de Cointe est un réel bonheur pour jouer » sourit-il. « Par contre, même si je ne redoute aucun déplacement, je n’aime guère me rendre à Quaregnon, j’y trouve l’atmosphère peu agréable.« 

Alors que la reprise approche à vitesse grand V, celui que beaucoup considère comme l’un des meilleurs pivots de première régionale émet un souhait pour le basket liégeois: « Essayer de relancer une vraie formation des jeunes avec de la vision de jeu et pas des joueurs de un contre un formatés qui n’ont aucune lecture de jeu ! » Le message est passé…

« Le jeu aujourd’hui est assez ouvert »

L’évolution du basket s’affranchit des postes traditionnels.

Avec un meneur de plus de deux mètres et un ailier-fort de 2,20 mètres très adroit de loin, Dallas est un parfait exemple de l’évolution du basket moderne. « Je pense que le jeu est aujourd’hui assez ouvert. Il n’y a plus de positions fixes et établies comme avant. Je joue beaucoup au large et nous trouvons des moyens d’utiliser mes qualités. Ça n’a pas d’importance que je sois ailier, ailier-fort ou pivot. Dans certaines situations, je vais peut-être être le meneur. Et je pense que coach Carlisle va trouver des moyens pour me mettre dans les meilleures dispositions, il l’a d’ailleurs déjà fait. Il sait que je peux être dangereux de partout où je peux aider l’équipe » explique Porzingis.

Le profil du Letton est idéal pour ce type de basket. « Kristaps est un excellent joueur. C’est un superbe joueur d’équipe, il possède un impact défensif important et il a fait évoluer le poste de pivot offensivement. Si j’étais un jeune pivot passé par le système AAU, j’aspirerais à avoir sa qualité de dribble et ses compétences physiques. C’est un joueur de 2m21 qui peut dribbler, passer, tirer, créer et qui sent le jeu de façon incroyable » confirme Rick Carlisle.

Mike Malone abonde dans ce sens. « On entend depuis des années maintenant qu’il n’y a plus de postes prédéfinis dans le basket moderne » rappelle le coach des Nuggets qui n’a pas hésité à aligner Bol Bol (16 points, 10 rebonds et 6 contres) et ses 2,18 mètres à l’aile pour le premier match de cette « pré-saison ». Malone avait également aligné Jokic à la distribution pour un starting five grande taille et une victoire 89-82 contre les Wizards.

Si le jeu évolue en ce sens, c’est avant tout grâce à la panoplie offensive et défensive des joueurs qui s’est élargie. Historiquement, il y a toutefois toujours eu des joueurs polyvalents capables d’évoluer à différents postes et avec différents registres. Magic Johnson en était le parfait exemple: un meneur dans le corps d’un pivot et qui alliait vision du jeu et mouvements dos à l’anneau, semi-hook inclus. Larry Bird était aussi de cette catégorie-là, tout comme ensuite Scottie Pippen et LeBron James. Boris Diaw en est un autre exemple, capable avec un égal bonheur d’évoluer sur les cinq postes – même si sa prise de poids au fil des ans a fini par le cantonner à un rôle d’intérieur passeur.

Plus près de chez nous, Romain Delhaye a démontré une polyvalence extrême au fil de ses nombreuses saisons avec Sprimont. Sur plus de dix ans, le néo-retraité a aussi bien joué meneur qu’ailier ou pivot en fonction des besoins de ses coachs et de la configuration de sa formation. Avoir un tel couteau-suisse dans leurs rangs était un atout considérable pour les Carriers. Cette saison, Stavelot, sans nul doute l’équipe phare de la Province, a pratiqué une sorte de basket total avec un seul intérieur – et plutôt adroit de loin – de métier. Les Blancs-Moussis alignaient une palanquée de tireurs d’élite et de créateurs exceptionnels en faisant fi des positions initiales. Pour le résultat que nous connaissons tous…

 

« Mon premier match avec les adultes le lendemain de mon anniversaire »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte d’Ugo Jacoby, la (très) jeune pépite de Sainte Walburge. Entretien.

Ugo, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé à jouer à quatre ans à Belleflamme avant de partir trois saison à Jupille puis deux à Saint-Louis. J’ai ensuite rejoint Ensival pour un an et je viens de boucler ma deuxième saison à Sainte Wal’.

Qu’apprécies-tu dans ce sport ?

De prendre du plaisir quand je joue, c’est-à-dire quand je suis en forme individuellement et que nous arrachons les victoires en équipe dans une bonne ambiance.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je fais mon maximum pour l’équipe mais, dès que je peux, j’essaie quand même de prendre mes options.

Quelles sont tes forces et les points sur lesquels tu dois encore progresser ?

Mes forces sont ma détermination à montrer à certaines personnes – les personnes expérimentées autour de moi – que je peux y arriver ainsi que mon mental. Je dois par contre travailler mon physique.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?

Mon premier match avec les adultes le lendemain de mon anniversaire et une finale AWBB.

Comment juges-tu ta dernière saison avec les Sang et Marine ?

Ce fut un très bon apprentissage, je crois que j’ai beaucoup évolué lors de cette dernière saison.

Quels furent les moments marquants de cette campagne ?

Mon premier match en R1 car toute l’équipe était là pour moi et le fait d’avoir réussi, avec la P1, à aller chercher quelques belles victoires malgré tous les problèmes que nous avons connus.

Qu’est-ce qui te plaît dans ce club ?

La côté familial. Je m’amuse avec mes coéquipiers et le comité fait tout pour nous.

Tu as décidé de poursuivre avec Sainte Walburge.

Oui car le club m’a proposé de bonnes choses et a confiance en moi.

Que penses-tu du basket liégeois ?

Je suis un peu triste parce qu’il part un peu en sucette – je crois que tout le monde s’en rend compte – et les clubs sont obligés de fusionner de partout pour arranger la situation. Mais je pense qu’il se portera mieux dans quelques années.


« Propulser l’équipe encore plus haut »

Si LeBron James épate depuis la reprise des entrainements et de la saison, c’est aussi le cas de Kyle Kuzma, le sixième homme attitré des Lakers.

« Kyle a été tout simplement l’un de nos meilleurs joueurs depuis la reprise des entraînements. Il a eu plusieurs séquences où il dominait sur le parquet. Et c’est vraiment prometteur de voir ça. Sur son début de saison, il a été irrégulier, mais c’est à cause de ses problèmes physiques. Depuis la reprise ici, il montre un haut niveau, notamment au niveau de son tir. C’est encourageant pour l’avenir car on peut voir ce qu’il donne avec une vraie préparation. J’espère que cela va lui permettre d’avoir un plus grand rôle et de propulser l’équipe encore plus haut » a ainsi confié Frank Vogel à la presse.

Le corona est passé par là

Dès la reprise, il faudra respecter de drastiques mesures conséquentes à l’actuelle pandémie. Pour Chris Jones, c’est une sorte de consécration puisqu’il a signé au Maccabi Tel-Aviv. Quant au Grand-Duché, il connaîtra une grande première depuis 12 longues années avec le retour d’un de ses clubs sur l’échiquier européen. Ce sont les infos d’EMCE.

Les futures mesures « corona » pour les matches nationaux

Via les recommandations de Basket Vlaanderen, voici les mesures « corona » qui seront de mise à l’occasion des prochaines rencontres nationales : – obligation d’un coordinateur corona par clubs concernés ; – maximum de 12 supporters visiteurs (avec masques) par rencontre afin d’éviter au maximum de mélanger les groupes de chaque camp ; – masque obligatoire pour les joueurs (sauf sur le terrain), coaches et officiels de table avec temps limité dans les vestiaires et demande de s’équiper si possible à la maison.

« Fête nationale » pour Jonathan Tabu qui rebondit à Manresa

Au terme de sa déjà longue carrière, Jonathan Tabu (34 a, 1,89 m) se souviendra qu’il a signé à Manresa le 21 juillet 2020. Le Hennuyer avait débuté, comme il se doit, à Mons puis à Charleroi. Lors de la dernière campagne en date, le cousin de Wen Mukubu était passé du Mans au Portel. En débarquant en grande banlieue de Barcelone, il s’apprête à redécouvrir une Liga Endesa où il a déjà évolué à Saragosse, Fuenlabrada, et Bilbao.

Grosse promotion : Chris Jones, de Mons au Maccabi Tel-Aviv

De ’17 à ’19, le meneur US (28 a, 1,88 m, photo) a régalé le public montois. Lors de la saison suivante, Chris Jones prenait la direction de Bursaspor (D1 tur) et y confirmait tout le bien que l’on pense de lui. Raison sans doute pour laquelle, il a tapé dans l’œil des responsables du Maccabi Tel-Aviv où il distribuera le jeu dès la reprise. On épinglera encore le passage de Limburg à Anvers de Jalen Jenkins (26 a, 2,05 m). Le garçon avait entamé sa carrière, sur le Vieux Continent, en Islande puis en Bulgarie.

Retour d’un club luxo en coupe d’Europe depuis… 2008

Cet automne, il y aura exactement 12 ans qu’un club luxembourgeois n’avait plus pris part à une compétition continentale. Une absence interminable qui sera cependant comblée par les dames de Gréngewald Hostert, championnes du Grand-Duché. Celles-ci se sont, en effet, inscrites à l’EuroCup. Pour relever le défi financier, elles se sont associées à une agence internationale de marketing. Parmi les caractéristiques de cette formation, on peut noter qu’elle est coachée par l’Allemand, Hermann Paar ; qu’elle s’appuie sur Ildiko Vass, une « jeunette » de… 42 printemps ; et que leur salle se situe juste derrière l’aéroport de Luxembourg. De quoi prendre un nouvel envol européen…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Mons-Hainaut

« Vous étiez tous les deux en larmes »

Steve Kerr est un super coach mais aussi un chic type.

Reconnu comme l’un des meilleurs à son poste, Steve Kerr est aussi un chic type comme le raconte Omri Casspi. « Il y avait un balcon où les invités pouvaient rester pendant l’entraînement. Je n’oublierai jamais ce que tu as fait. Tu es monté pour aller voir le petit et sa mère et leur as demandé de descendre pour voir la séance de près. On était l’une des équipes les plus célèbres de tous les temps et un gamin avec le cancer a pu vivre cette expérience. Pendant que je faisais ma routine de shoots après l’entraînement, je t’ai vu parler à la mère. J’ai dit à la famille que j’allais prendre ma douche, m’étirer et que je revenais dans 20 à 30 minutes pour les emmener déjeuner. Quand je suis revenu 40 minutes plus tard, tu étais toujours là en train de parler avec la mère et vous étiez tous les deux en larmes. Je n’oublierai jamais cette image » confie l’Israelien qui avait invité le jeune garçon et sa famille après avoir appris que celui-ci souffrait d’un grave cancer. « Le lendemain, tu leur as donné de meilleures places dans la salle, tu les as emmenés dans les coulisses et dans la salle VIP. Klay Thompson est venu leur donner ses chaussures. Le petit pleurait de joie, je m’en souviens. »

« Il est le joueur le plus talentueux de NBA »

La cohorte de fans de Luka Doncic ne cesse de grossir – et c’est bien normal – au point que certaines légendes estiment que le Slovène est d’ores et déjà le joueur le plus talentueux de la ligue.

Depuis le début du confinement, Eleven Sports rediffuse des matchs NBA des dernières annés. L’occasion de constater de visu qu’en seulement une saison et demie, Luka Doncic a déjà signé quelques exploits retentissants et fait indéniablement déjà partie des meilleurs joueurs de la ligue. Certains, comme Paul Pierce, estiment même que le Slovène est le joueur le plus talentueux de NBA. « J’attends des choses spéciales de sa part. Je veux dire, on parle d’un gamin qui a fait l’un des bonds les plus importants récemment pour passer de Rookie of the Year à joueur de calibre MVP. Il a gagné tous les titres européens imaginables, tous les trophées de MVP imaginables en Europe. J’attends des choses vraiment spéciales de ce gamin. Il est clairement spécial. Il a un vrai talent. Pour moi, il est le joueur le plus talentueux en NBA aujourd’hui. Il n’y aura jamais assez d’exposition et de lumière pour lui » a ainsi avancé la légende des Celtics.

« Paul George peut-il être le Robin de Kawhi ? »

Les Clippers sont-ils réellement l’un des favoris pour le titre ?

De nombreux observateurs pointent les Clippers comme l’un des principaux favoris pour le titre. Grâce à leur profondeur de banc et au duo Leonard-George, l’autre franchise de la Cité des Anges semble en effet bien armée. Mais alors qu’on évoque un possible « load management » pour « The Klaw », l’impact de PG suscite aussi la méfiance. « Si nous parlons de Paul George, peut-il être le Robin de Kawhi ? Il le faut pour gagner un titre. Et je ne sais pas. Car il ne faut pas oublier que PG a une tendance à ne pas se montrer en Playoffs. Il y a deux ans, il était en bonne santé. Et je me souviens d’un match 6 contre le Utah Jazz. Dans un match décisif, alors que le Thunder avait désespérément besoin de gagner, Russell Westbrook a planté 46 points. Et George ? Il a été en 2/16 aux tirs avec 5 points. Et Kawhi, on le sait, il a besoin de ce Robin. A Toronto, quand ils ont gagné le titre, si Kawhi n’avait pas un bon match, Siakam était présent pour prendre le relais. Il s’est montré à la hauteur. Alors si George peut être en bonne santé et régulier en Playoffs, les Clippers sont les favoris pour le titre » a analysé Kendrick Perkins pour ESPN.