Avant de quitter son club formateur pour rejoindre La Spéciale Aywaille, Gwenaël Degré revient sur la première saison de Prayon en deuxième provinciale. Interview.
Gwenaël, comment juges-tu la saison qui s’est achevée à la mi-mars ?
Comme tout le monde, j’estime qu’elle fut malheureusement trop courte. Au final, nous avons atteint notre objectif. Nous voulions obligatoirement nous maintenir pour cette première saison en deuxième provinciale.
Avez-vous terminez à la place que vous visiez ?
Oui et non. Nous maintenir est une chose mais je pense que tous les compétiteurs de cette équipe aspiraient à finir plus haut. Peut-être que si la saison était allée à son terme, nous aurions pu gratter quelques places.
Qu’as-tu pensé de cette P2A qui a séduit tous les observateurs ?
Globalement, notre série était très homogène, hormis peut-être les membres du Top 4 qui se démarquaient par une certaine constance dans leurs résultats. Chaque match était souvent très disputé jusqu’au dernier quart lors duquel la différence s’opérait. Bravo à Tilff pour son titre mérité.
Comment juges-tu tes prestations ?
Ce fut une grosse année sur le plan professionnel avec, en plus, la remise de mon TFE. Ces deux facteurs cumulés m’ont pris une grande partie de mon temps et, notamment, la plupart de mes samedis. J’ai donc dû trop souvent laisser mes coéquipiers se débattre seuls. Maintenant que la partie scolaire est derrière moi, je vais pouvoir arranger au mieux mes horaires de travail pour me reconnecter davantage avec le basket. Ce sera un vrai plaisir.
Quels furent les moments forts de cette campagne ?
Nos début fébriles durant lesquels l’équipe a dû trouver ses marques dans cette nouvelle division. Nous avons dû apprendre à jouer pour un nouvel entraineur et digérer la greffe de nouveaux joueurs. Un changement de coach à mi-saison nous a tout fait reprendre à zéro. Je crois que nous ne nous en sommes pas trop mal sortis au vu de ces circonstances. Nos victoires coup sur coup contre Comblain et Visé ont démontré que nous avions notre place dans cette division.
Qu’as-tu particulièrement apprécié ?
Notre équipe est restée fidèle à elle-même malgré l’instabilité autour de la structure de la team. 80% des membres de l’équipe se connaissaient et jouaient ensemble depuis près de dix ans – et même plus pour certains. Nous sommes montés de cadets en P2 avec le même noyau central. Nous restons chaque année une bande de potes qui se voient en dehors des terrains. C’est avant tout une fraternité solide qui ressort de cette équipe.
Nourris-tu certains regrets ?
Comme pour tous les joueurs de la Province, la fin prématurée du championnat me laisse un goût amer, même si c’était nécessaire. La trêve estivale est déjà très longue en générale, là c’est un fossé qui sépare les deux exercices.