Doncic, Harden et Simmons voient (presque) triple

Le résumé de la nuit en NBA.

Luka Doncic est en pleine forme. Pour compenser l’absence de Porzingis, privé de match car ayant oublié de se faire tester, le Slovène a noirci la feuille de stats: 20 points, 11 rebonds et 9 passes en seulement 24 minutes. Mais ce sont les Pacers d’Oladipo (16 points et 7 rebonds) qui l’ont emporté, 118-110.

Presque triple-double aussi pour Ben Simmons qui a compilé 14 points, 11 passes et 9 rebonds contre OKC. Privés d’Embiid, les Sixers se sont inclinés 102-97. Revers également pour les Blazers – qui évoluaient sans leur meneur vedette – contre les Raptors: 110-104.

Les Celtics ont fêté le retour de Walker par une nette victoire 117-103 sur les Suns tandis que les Rockets ont profité d’un excellent Harden (31 points, 8 rebonds et 9 passes) pour dominer Memphis 119-104.

« Une chose vitale »

Plusieurs vétérans font des appels du pied répétés pour retrouver un jersey et regrettent que l’expérience ne soit pas davantage valorisée par les franchises NBA.

Eloigné des parquets depuis le début de saison, Raymon Felton se plaignait récemment du manque d’intérêt des franchises NBA pour les vétérans. « C’est très frustrant parce que je pense que c’est ce dont ces jeunes ont besoin. Les coachs en développement des joueurs sont excellents et c’est quelque chose dont les gamins ont besoin, mais vous avez également besoin d’un vétéran. Quand je suis arrivé dans la ligue, j’avais un tas de vétérans qui m’ont aidé – Juwan Howard, Kurt Thomas, Derek Anderson, Brevin Knight. J’avais des gars comme ça – des gars plus âgés qui avaient déjà joué plus de 14 ans dans la ligue – qui m’ont pris sous leur aile et m’ont appris beaucoup de choses, pas seulement sur le terrain, mais aussi hors du terrain. Je pense que ça manque maintenant. C’est une chose vitale que beaucoup d’équipes ne prennent pas en considération. Vous en avez toujours besoin. Vous avez toujours besoin d’un joueur plus âgé qui est dans la ligue depuis longtemps, qui sait ce que c’est que d’être en NBA, parce que ce sont des choses que les jeunes doivent savoir. Ces gars-là arrivent de plus en plus jeunes en NBA – à 18, 19 ans – ils ont donc besoin de conseils. Parfois, les entraîneurs ne sont pas en mesure de leur faire comprendre ce qu’ils ont besoin de comprendre et n’arrivent pas à faire passer le message. Parfois, ils ont besoin de l’entendre de la part de quelqu’un qui a connu ça pendant 15 ans et en qui il a vraiment confiance et qu’il écoutera. Je pense que c’est une chose vitale qui manque. J’espère qu’un jour ça va changer, mais je ne sais pas » confiait-il.

Un autre vétéran fait le même constat: Mario Chalmers. « J’ai vécu ça. Et, oui, c’est frustrant. Il y a le dicton: “Une équipe veut toujours un winner.” J’ai le sentiment qu’avec mon CV, j’ai prouvé que je suis un winner. Je ne suis pas un mauvais gars dans le vestiaire; Je ne suis pas un con. Donc, le fait de ne même pas avoir une chance ou un essai, rien de tout ça, c’est un peu décourageant. Mais c’est comme ça que le business fonctionne… Je suis vraiment surpris de voir comment ils se sont éloignés de cette philosophie. Ces gars-là sont très importants. Pour moi, certains de mes vétérans étaient D-Wade, Bron, Jermaine O’Neal, Jamaal Magloire et Zydrunas Ilgauskas, donc j’ai eu des vétérans qui ont été All-Stars et ils m’ont donné des conseils sur le basket, la famille, sur beaucoup de choses différentes. J’ai le sentiment que si j’étais GM en NBA ou quelqu’un qui dirige une équipe NBA, je voudrais avoir quelques vétérans dans mon équipe, juste pour m’assurer que mes jeunes gars suivent l’exemple et n’en font pas trop hors des terrains. Vous voulez vous assurer qu’ils se concentrent toujours sur le basket et qu’ils comprennent l’aspect business de tout. Une fois arrivé en NBA, vous avez beaucoup de liberté. Et si vous n’utilisez pas cette liberté à bon escient, cela peut vous poser beaucoup de problèmes. Je trouve que les vétérans sont bien pour ce genre de choses. J’ai eu beaucoup de vétérans qui m’ont aidé et j’ai le sentiment que les vétérans sont toujours nécessaires; quelqu’un qui a déjà traversé ça est toujours nécessaire pour aider à enseigner à la nouvelle génération » corrobore l’ancien meneur du Heat.

Pourtant, Chalmers estime que son aide pourrait être précieuse et multiplie les appels du pied, notamment envers les Lakers. « Je pense vraiment que je peux encore aider une équipe, surtout avec mon CV. J’ai beaucoup de connaissances, j’ai joué 4 finales NBA et j’ai remporté 2 titres de champion et un titre à la fac. J’ai le sentiment que je peux apporter beaucoup de connaissances à un jeune meneur de jeu et être un mentor. C’est dans ce rôle que je reviendrais en NBA, donc j’y suis ouvert si ça se présente » conclut-il.

« Il est de retour »

Parti de la « bulle » pour une urgence familiale, Lou Williams a été aperçu dans un strip-club d’Atlanta. Le sixième homme des Clippers devra respecter une quarantaine de dix jours avant de pouvoir rejoindre ses coéquipiers.

Je ne peux pas trop en dire sur son voyage parce que je n’étais pas avec lui. Mais il est de retour, c’est tout ce que je peux vous dire. Et bien sûr ces photos sont sorties et évidemment nous n’avons pas aimé ce que nous avons vu » a réagi Doc Rivers. Le passage de Lou Williams dans une « boîte à fesses » en Géorgie a fait les choux gras de la presse mais la NBA s’est montrée relativement clémente avec l’un des meilleurs sixièmes hommes de la ligue.

« Touchés dans notre égo »

Avant de retourner à Spa, Benjamin Mertens revient sur la saison passée avec la R2 de Ninane.

La saison:

« Nous avons malgré tout fait une bonne saison avec une équipe qui était de loin la moins expérimentée de la série et c’est sans doute ce manque d’expérience qui nous a fait perdre quatre ou cinq match prenables. Mais contre Huy ou Andenne, malgré la jeunesse de l’effectif et la pression du maintien, nous avons toujours réussi à gérer le stress. »

Le classement des Calidifontains:

« L’objectif était clair dès le début: le maintien. Il est acquis même si je pense que nous aurions pu compter quelques victoires supplémentaires. »

La deuxième régionale:

« C’était une série très relevée. Je ne m’attendais pas du tout à cela car, en sortant de P1, tout le monde me disait que la P1 liégeoise était plus forte que la R2. Ce n’était pas le cas – cette année et dans notre série du moins – et le jeu en R2 était beaucoup plus physique et rapide. »

Ses prestations:

« Je regrette mon manque de régularité. »

Les moments forts:

« Notre victorie à Huy qui fut savourée par tout le monde car nous avions été un peu touchés dans notre égo par certains propos tenus. Cette victoire nous a vraiment reboosté (rires), c’est de bonne guerre. »

Ses coups de cœur:

« Le groupe était vraiment top et l’ambiance toujours présente. »

Ses regrets:

« Ne pas avoir terminé la saison à Ninane et profité comme je l’aurais voulu. Je me réjouis déjà de recroiser tout le monde au bord des terrains. »

« Je crois au vote local »

Alors que les Etats-Unis traversent des heures sombres, certains joueurs des Wizards se mobilisent pour encourager la population à faire la différence par les urnes.

Rarement les Etats-Unis auront semblé si déchirés. Entre la gestion catastrophique de la crise sanitaire et la montée en puissance du mouvement « Black Lives Matter », le pays semble au bord de l’implosion. Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les States ont perdu en prestige et sont parfois devenus la risée de toute la planète. Heureusement, le trois novembre prochain, les Américains pourront se prononcer dans les urnes pour solliciter un changement, politique d’abord, sociétal ensuite. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le message qu’a choisi d’afficher Ian Mahinmi sur son maillot.

« Au départ, je voulais mettre « Vote locally » (votez localement), car je crois au vote localJe pense presque que ça a plus d’impact sur votre vie que les élections présidentielles. C’était mon message. Je crois que dans le système dans lequel nous vivons, c’est la façon la plus précise de demander le changement, donc je voulais faire passer ce message et j’apprécie l’opportunité de pouvoir le faire » explique le pivot français.

Un message partagé par l’Allemand Moritz Wagner.  » Venant d’Europe, je trouve que peu de gens participent à la politique ici aux États-Unis » a souligné celui-ci. Les joueurs de la franchise de la capitale administrative et politique des Etats-Unis appellent au vote, quoi de plus logique finalement ?

Leonard déchire, Bol épate, Kuzma régale et Korver rajeunit

Le résumé des six matchs de la nuit en NBA.

Cette nuit, les Bucks, pourtant meilleure défense de NBA, ont favorisé une opération porte ouverte contre les Kings. Kyle Korver en a profité pour rappeler que malgré son âge avancé (39 ans), il était toujours capable d’allumer. Le vétéran a inscrit 22 points pour offrir la victoire à Milwaukee 132-123.

La défense n’était pas non plus au rendez-vous de la confrontation entre Lakers et Magic. Après avoir pris un départ canon, Kuzma (25 points à 10 sur 13) et ses partenaires ont baissé de rythme mais l’ont tout de même emporté 119-113.

Dans la courte victoire du Jazz contre le Heat (101-99), Rudy Gobert a assuré: 21 points, 8 rebonds, 2 contres et un seul tir raté. Son compatriote Noah a lui sorti la machine à contres (5 au total) dans la victoire des Clippers sur les Wizards, 105-100. Une rencontre marquée par la maladresse de Kawhi Leonard: 3 sur 16 dont un très moche 0 sur 8 from downtown.

Bol Bol a, lui, plutôt épaté. Pour son second match, le jeune géant a de nouveau assuré en compilant 15 points, 3 rebonds, 3 passes et 2 contres. Mais se sont les Pelicans qui se sont imposés, 119-104.

Enfin, dans le match des éclopés, l’équipe B de Brooklyn a vaincu l’équipe B des Spurs 124-119. Caris LaVert termine meilleur marqueur de la rencontre avec 27 points.

« A l’aise dans le corner »

Ben Simmons a développé son tir à trois points. De quoi devenir le meilleur scoreur des Sixers ?

Depuis son arrivée dans la ligue, Ben Simmons épate les observateurs par sa qualité de passe, sa capacité à scorer en pénétration et à défendre le plomb aussi bien sur des meneurs que sur des ailiers ou des intérieurs. Par contre, le shoot du jeune Australien a toujours été décrié. Désormais replacé en partie sur le poste 4, Simmons a bossé son tir à distance afin de devenir une vraie menace.

« Il faut que je trouve le bon équilibre en jouant mon jeu. J’ai bossé dessus, nous avons travaillé pour me placer dans le corner. Je me sens vraiment à l’aise de cet endroit. Donc je suis prêt à prendre ce tir et je suis vraiment content que mes coéquipiers parviennent à me trouver » a-t-il expliqué devant la presse. « Je veux essayer de changer mon style de jeu. Je veux saisir toutes les opportunités. J’ai bossé sur cet aspect pour devenir plus à l’aise. Je vais continuer de pénétrer, d’attaquer le cercle. Mais je veux aussi évoluer. »

« Michael Jordan n’est pas sorti du banc »

Nouvelle sortie hallucinante de LaVar Ball qui compare son fils à… Michael Jordan !

« Quand les gens me parlent de voir LaMelo à Golden State, ils me disent : ‘c’est ok si LaMelo sort du banc et apprend de cette manière ?’ Ils me disent des trucs du genre et moi j’ai toujours la même réponse ‘non’. Et là, ils me répondent : ‘Kawhi, il est sorti du banc. Giannis est sorti du banc’. D’accord, c’est vrai. Mais Michael Jordan n’est pas sorti du banc« , a déclaré LaVar Ball à l’occasion du Road Trippin’ Podcast.

Cela se passe de commentaires…

Thibs nouveau coach des Knicks

Tom Thibodeau s’apprête à parapher un contrat de cinq ans avec les New York Knicks.

Alors que la candidature de Jason Kidd prenait de l’ampleur ces derniers jours, ce devrait finalement bien être Thibodeau qui dirigera les Knicks la saison prochaine. L’ancien mentor des Bulls devrait s’engager pour cinq ans avec la franchise de Big Apple pour y mener à bien la reconstruction entamée depuis… trop longtemps.

Meesseman remporte le duel belgo-belge

Julie Allemand a réussi ses premiers pas en WNBA mais c’est Emma Meesseman et les Mystics qui ont remporté la victoire.

Ce samedi, Julie Allemand faisait ses grands débuts en WNBA. Pour l’occasion, la Liégeoise et le Fever d’Indiana affrontaient les championnes en titre, les Mystics d’Emma Meesseman.

La distributrice belge a reçu beaucoup de temps de jeu – 32 minutes – et a inscrit son premier panier sur une pénétration à droite. Au total, Julie Allemand a compilé 8 points et 3 assists. Meesseman a elle comptabilisé 14 points, 5 rebonds et 3 passes en 26 minutes. Rapidement, Washington a mis la main sur la rencontre pour mener 62-35 à la pause et s’imposer assez largement 101 à 75.