Avant d’aborder le grand défi que constitue l’arrivée en R2, Benjamin Jamar revient sur la saison des Haricots en première provinciale.
« Nous n’allons pas nous mentir, descendre n’était pas notre objectif » rigole Benjamin Jamar. « Il n’y a pas grand chose à retirer de cette saison: descendre avec six victoires en ne jouant pas toutes les dernières rencontres, c’est dommage. Avec l’effectif que nous avions, nous aurions pu terminer plus haut. Mais, pour cela, il fallait gagner des matchs au premier tour.«
La lutte fut serrée en seconde partie de tableau. « La série était très compétitive tant dans le fond du classement qu’au top de celui-ci. C’est assez rare de voir six équipes à la bagarre pour essayer de se sauver » reconnait le Haricot. « Chaque match était important et avait son lot de surprises à la fin. »
Le distributeur ne flanche pas au moment d’analyser sa production. « J’ai eu plusieurs casquettes cette saison car certains jeunes venaient renforcer l’équipe; il fallait les aider et les conseiller » nous précise-t-il. « Je devais aussi prendre plus de responsabilités lorsque les scoreurs naturels n’étaient pas dedans et faire également le chien de garde car nous manquions d’agressivité en défense. Il faut avouer que les meneurs de P1, ce n’est pas une sinécure. Finalement, j’ai appris mal pas de choses du point de vue personnel mais peu du point de vue collectif. »
L’exercice des Liégeois ne fut pas linéaire. « Lorsqu’on redémarre par un quatre sur quatre dont deux victoires sans être transcendants, on peut nourrir des regrets » soupire Benjamin. « En quatre match, nous avions déjà doublé le nombre de victoires acquis au premier tour. La mentalité avait changé du tout au tout, nous commettions beaucoup moins d’erreurs et défendions beaucoup plus dur. Sur l’ensemble de la saison, nous avons vraiment eu plusieurs visages et, trop souvent, pas ceux adéquats. » Et de conclure: « Descendre n’est jamais agréable. J’espère que cela n’arrivera plus, surtout avec le cadeau que nous fait Belleflamme. »
Entre passé et avenir et avec franchise et humour, Alexandre Bodson se confie à Liège & Basketball.
La saison:
« Je pense que concernant nos résultats, notre saison est assez décevante. En effet, nous pouvions rivaliser avec n’importe quelle équipe du top mais dès que nous étions menés, nous n’avions pas le caractère pour revenir et enlever la partie. Ce fut le cas contre La Spéciale, Spa et la Vaillante: nous étions revenus à quelques encablures dans le troisième quart après avoir pris un énorme éclat en première période mais nous avions finalement sombré dans la dernière ligne droite.«
Le classement des Abeilles:
« Nous n’avions pas de réel objectif en début de campagne hormis celui de battre des équipes – comme La Spéciale, la Vaillante ou Belleflamme – dans lesquelles nous avions de bons potes de buvette. Au fur et à mesure que l’équipe se découvrait et que nous découvrions nos adversaires, nous avons pu penser jouer le Top 3 ou le Top 5 mais, malheureusement, nous avons connu des défaites par simple manque de caractère, à Liège, Theux et Saint-Vith. Sans ces défaites inutiles, nous aurions pu rivaliser jusqu’à la fin pour briguer les premières places. »
La P3A:
« Notre série était très dense avec deux descendants de P2 et Stavelot qui n’avait rien d’un montant « normal »… En plus de cela, La Spéciale et la Vaillante sont des équipes habituées aux premières places depuis quelques saison. Ce n’était donc pas la série la plus facile. J’ai pu assister à des rencontres dans les autres séries de P3, pour des matchs du top, et je crois que nous aurions eu notre place dans le top de ces séries également. Nous y aurions peut-être eu même plus facile qu’en P3C. »
Ses prestations:
« Ce fut une réelle saison de transition avec beaucoup de frustration. En effet, j’ai dû passer du poste d’ailier à celui de meneur, un poste que je n’affectionnais pas des masses. Ma première partie de saison fut catastrophique avec beaucoup trop d’exclusions et de nominations comme « clinche » par mes chers « Barlos » – le surnom de mes coéquipiers (rires). Au fur et à mesure, j’ai commencé à apprécié ce poste de distributeur car j’ai des coéquipiers qui peuvent créer la surprise à tout moment et je ne dois donc pas garder le ballon en mains bien longtemps. Mes meilleures prestations furent contre Spa et Stavelot, au deuxième tour. Je suis satisfait de ce que j’ai apporté défensivement et offensivement lors de ces rencontres mais, surtout, que mon équipe y a affiché son véritable visage.«
Les moments marquants:
« Notre victoire de quarante points contre Spa, alors deuxième de la série, lors de laquelle nous avons vraiment survolé la partie et dominé nos adversaires. Tout ce que nous entreprenions réussissait et notre collectif n’a jamais aussi bien tourné. L’autre évènement marquant fut notre courte défaite à domicile contre Stavelot. Cela me fait mal de le dire mais mon coéquipier et ami de toujours Benjamin Peters avait survolé la rencontre. Il faisait ce qu’il voulait et voir tour à tour les Stavelotains tenter de défendre sur lui sans aucune réussite était amusant. Benja avait quelque chose à prouver. J’étais alors totalement admiratif de son jeu mais, surtout, de son mental pour tirer l’équipe vers le haut pour tenter de battre l’ogre de la série. Malheureusement, après plus de trente-cinq points inscrits, il avait raté le buzzer beater sur la dernière possession (rires). »
Ses coups de coeur:
« J’ai particulièrement apprécié l’évolution positive de l’équipe au fil des mois. D’abord, nous avons livré une succession de matchs médiocres avant de montrer notre véritable valeur au second tour. J’ai aussi apprécié la vision de notre coach Jean-Luc Maggi. Malgré son sale caractère, il a su trouver les mots pour nous faire progresser dans notre mentalité. »
Ses regrets:
« Evidemment, ce foutu Covid-19 et ses conséquences. Je regrette aussi de ne pas avoir pu prendre notre revanche à la Vaillante ainsi qu’à la Spéciale avec les pains saucisses qui nous étaient promis. Mais mon plus gros regret demeure le verre de Vander qui n’arrivera sans doute jamais (rires).«
La prochaine saison:
« Pour la saison 2020-2021, tout est redistribué mais nous héritons à nouveau d’une série très compétitive – à l’instar de la défunte saison – avec des équipes bien renforcées comme Blegny et Herve-Battice et des montants costauds comme Welkenraedt et les Pistols. Et encore La Spéciale, pour la quatrième saison consécutive!«
Joueur singulier au parcours atypique, Ioann Iarochevitch est une des pierres angulaires du projet de Liège Basket. Liège & Basketball vous emmène à la rencontre de l’un des maillons forts des Principautaires. Entretien.
Ioann, peux-tu nous retracer ton parcours basket?
J’ai commencé le basket assez tard, à neuf ans à Waterloo. J’y ai joué pendant trois ans. Ensuite, j’ai suivi mon papa à Moscou (ndlr: son papa était diplomate). Là, j’ai intégré une école de basket. Nous nous entrainions tous les jours après les cours. Entre mes quinze et dix-huit ans, j’étais dans l’équipe de jeune du CSK ainsi que du Dynamo lorsqu’il existait encore. A dix-huit ans, je suis rentré en Belgique, encore pour le travail de mon père. C’est à ce moment-là que j’ai fait un essai à Liège Basket avec Yvan Fassotte. Cela fut concluant et je faisais alors R1 et D1. Ensuite, je suis passé par plusieurs clubs en Belgique dont Pepinster, Charleroi, Liège et Malines. J’ai également évolué une saison en ACB, à San Sébastien, juste après ma saison avec Liège en 2014.
Quels souvenirs gardes-tu d’Yvan Fassotte, une véritable légende dans le basket liégeois?
Yvan est un super coach, très dur et très direct – qui que tu sois – mais aussi très juste, ce qui est, pour moi, le plus important chez un coach. Je garde un excellent souvenir de ma saison avec lui et de l’équipe de l’époque. Nous avions été champions de R1 avec une seule défaite et aussi champions juniors. J’ai rencontré plusieurs de mes très bons amis lors de cette saison-là.
Quand as-tu compris que tu pouvais devenir basketteur pro?
Après ma première saison en double affiliation avec Liège. Lorsque j’ai signé mon premier contrat pro, j’ai réalisé que je pouvais vivre de mon sport.
Qu’est-ce qui te plaît dans la vie de basketteur professionnel?
J’apprécie pouvoir vivre de ma passion ainsi que l’adrénaline des matchs, les rencontres à suspens et à enjeux. J’aime aussi les horaires flexibles qui permettent de passer du temps en famille et de pouvoir faire d’autres choses.
Qu’aimes-tu particulièrement dans le basketball?
C’est un sport très technique et très précis. Et l’un des plus spectaculaires sports d’équipe.
Quel genre de joueur es-tu?
Je suis un joueur plutôt polyvalent, je joue essentiellement ailier-fort. J’aime jouer au poste bas ainsi que derrière la ligne à trois points.
Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu as démarré ta carrière?
Le Final Four en Coupe de Belgique avec Liège. Nous avions réussi une excellente saison et n’étions pas passés loin de la finale. Toute cette année-là demeure un bon souvenir.
Quels sont les entraineurs qui t’ont marqué?
Le coach qui m’a le plus marqué, c’est Fulvio Bastianini. Il m’a vraiment donné ma chance, connaissait parfaitement mon jeu et savait comment m’utiliser. Il y a aussi Jaume Ponsarnau qui fut mon coach en Espagne. J’ai rarement vu un entraineur aussi proche de ses joueurs et attentionné vis-à-vis d’eux. C’est un des coachs les plus gentils que je connaisse. Et c’est aussi un très bon technicien.
Pourquoi avoir décidé de prolonger à Liège?
Parce que Liège a toujours été mon club de cœur. Cela fait dix ans que j’habite dans la Cité Ardente et je trouve que nous y avons une des plus belles salles de Belgique et l’une des meilleures ambiances. Je suis aussi arrivé à un stade de ma carrière où je veux vraiment prendre du plaisir en jouant, être proche de ma famille et m’ouvrir d’autres portes.
Quelles sont tes ambitions pour la prochaine saison?
Mes ambitions collectives sont d’abord de faire les Playoffs, de continuer avec le bon noyau belge que nous avons ainsi qu’avec les jeunes qui se sont ajoutés. Sur le plan personnel, j’aspire à être un pion incontournable de l’équipe et, bien sûr, essayer d’être élu Belge de l’année même si je sais que cela sera très difficile en jouant à Liège.
Que penses-tu du basket belge?
Il est d’un bon niveau. Les équipes engagées en Coupe(s) d’Europe n’y font pas de la figuration et tirent les autres formations du championnat vers le haut. De très bons joueurs sont passés par la Belgique et ont solidifié la bonne réputation du championnat belge.
Es-tu favorable au projet de BeNeLeague?
C’est une bonne idée, à condition que cela soit bien organisé et que cela tienne sur la durée. Le seul bémol en Belgique est que nous n’avons que dix équipes en D1, c’est moins passionnant et un peu redondant. Avec cette nouvelle ligue, je suppose que nous aurons une vingtaine d’équipes, la dynamique du championnat changera et les enjeux seront plus importants. Les huit premières places vaudront cher et la compétition sera, je pense, plus passionnante.
As-tu d’autres passions dans la vie?
J’aime regarder l’Euroleague et je lis pas mal quand j’ai du temps libre. Actuellement, je lis beaucoup pour m’informer et apprendre sur des thèmes qui m’intéressent, comme l’immobilier la finance et le développement personnel. Sinon, j’aime bien les thrillers et les bouquins à suspens, et des auteurs comme Maxime Chattam et James Patterson. J’adore aussi le cinéma. Je n’ai pas vraiment de film préféré mais Interstellar, Mad Max, Waterworld et Hereditary sortent un peu du lot. Enfin, avec ma femme, nous développons un petit business qui nous occupe assez bien.
Quel est-il?
Nous gérons un loft avec wellness privatif qui s’appelle Loft Wellness – Le Baiser de Shogun. Il est loué à la nuitée afin de passer un moment romantique et dépaysant.
Pour plus d’informations sur Loft Wellness – Le baiser de Shogun, cliquez sur ce lien.
En cas de pénurie de prof de géo à la rentrée, la Région Bruxelles-Capitale pourra toujours faire appel aux nouvelles recrues du club de Neder-over-Hembeek. Le périple de Liège Basket en coupe de Belgique débutera par un aller-retour à Malines tandis que l’ancien Principautaire, Justin Cage, en sera à sa 12e saison à Mons. Ce sont les infos d’EMCE.
Coupe de Belgique : Liège avec Ostende, Malines et un qualifié
Nouvelle formule, donc, pour la coupe de Belgique 2021/2020 qui mettra d’abord aux prises les formations de TDM1 et 2 d’août à septembre (lire hier). Les six équipes qualifiées seront versées au sein de quatre poules avec les dix D1. C’est ainsi que, dans le groupe C, Liège Basket se retrouvera avec Ostende, Malines et un « TDM ». Le week-end du 20 novembre, les Mosans en découdront (en aller-retour) avec les Kangoeroes du Winketkaai. Le programme de nos Principautaires en vue du tour préliminaire : Esneux avec Melsele et Woluwé ; Sprimont avec Waregem et Anderlecht ; Spa avec Lommel et Vilvorde ; Pepinster avec Donza et Sisjsele ; Comblain avec Lierre, Louvain B, Kontich et Malines B.
Au total, le duo Massamba-Richards a joué dans… 22 pays !
Dès jeudi, vous connaissiez l’identité des deux derniers renforts étrangers du Brussels. A l’évidence, les dirigeants de la capitale aiment les pigeons voyageurs. Jugez plutôt… Thomas Massamba (35 a, 1,85 m et ancien capitaine de la Suède) est né au Congo, a loué ses services à six clubs suédois, à Chypre (2 formations), en Bulgarie, en République Tchèque, au Kosovo, en Pologne et en Suisse. Ce qui n’est déjà pas mal, mais n’est rien en regard du parcours hors norme de son comparse, Ryan Richards (29 a, 2,11 m, d’origine jamaïcaine et né en Angleterre, photo). Après une formation en Espagne, il sera pro en Belgique (Mons 2008), aux USA (3 apparitions en amical avec les Spurs), à Chypre, en Suisse (2 clubs), en Géorgie, en Pologne, en Hongrie, en Autriche (3 bouts de saison avec Vienne), à Dubaï, en Grèce, en Iran (3 équipes), en Chine, au Liban, à Bahreïn, en Macédoine, en Grande-Bretagne et en Estonie avant un retour en Belgique, donc. Le tout en… douze ans !
De Mons en Serbie, via le Grand-Duché de Luxembourg
Voici les dernières nouvelles sur le front des transferts : du côté de Mons, Justin Cage (Liège 08/09) y entamera sa 12e campagne alors qu’un ancien locataire des lieux, Matt Tiby, passe de Giessen à Bayreuth (D1 all). Ces vieilles connaissances de Victor Sanders (Anvers 19/20) et de Codi Miller-McIntrye (Louvain) porteront respectivement les couleurs de Trente (Série A, ita) et du Partizan Belgrade (Ser). En dames, Fabienne Fuger, à Contern (Lux), aura à sa disposition l’Américaine, Leah Somerfield (en provenance de Trois Torrents, Sui) et l’Allemande, Léonie Edringer (1ère année pro après la NCAA).
Entre risques sanitaires et ambitions, Giannis fait le point.
Les Etats-Unis continuent de payer un lourd tribut au Covid-19. La Floride connait un pic de contamination alors que le grand barnum NBA s’apprête à y prendre ses quartiers. « Tout le monde est préoccupé par sa santé. Personne ne veut prendre de risques là-bas, mais au bout du compte c’est ce que la NBA a choisi, nous allons reprendre les matchs, et nous allons tous faire notre boulot. Et mon boulot c’est de jouer au basket, d’aller sur les parquets, soutenir mes coéquipiers et représenter la ville. Mais il est certain que moi, mes coéquipiers, ma famille, surtout ma mère, tout le monde a des inquiétudes concernant notre santé et ma santé » reconnait Giannis.
Si certains estiment que ce titre NBA ne sera pas aussi clinquant qu’un titre après une compétition au format classique, d’autres assurent qu’au contraire, conquérir le trophée n’aura jamais été aussi difficile. « J’ai entendu beaucoup de gens dire qu’il y allait avoir un astérisque à côté de ce titre. Au bout du compte, ce sera le championnat le plus difficile que vous puissiez gagner, car les circonstances sont vraiment, vraiment compliquées. Quiconque le voudra le plus ira sur les parquets et ira s’en saisir » affirme le leader des Bucks. « Comme je l’ai déjà dit, c’est le titre le plus difficile. Tu vas quelque part sans ta famille pendant 3, 4 mois et tu n’as pas joué au basket depuis 3 mois et demi, 4 mois. Évidemment il va falloir être préparé mentalement pour toutes les situations, et aller sur le terrain et exécuter. Ce sera l’équipe qui jouera le mieux, car en fin de compte, les équipes doivent être en forme. Donc, celle qui est la plus en forme et a pris soin d’elle pendant ces trois mois et demi, quatre mois durant la suspension, va être dans une meilleure position que les autres équipes. Je veux être un des meilleurs joueurs de l’histoire. J’ai fait le meilleur boulot que j’ai pu pour essayer de rester prêt et essayer de faire en sorte que mon équipe soit prête pour cette aventure que nous sommes sur le point d’entamer. Mais comme je l’ai dit, celle qui le veut le plus, celle qui est mentalement préparée à tout cela, à tout ce qui se passera à Orlando, c’est l’équipe qui l’emportera. »
Dwight Howard reprendra-t-il la saison? C’est tout ce qu’espèrent les Lakers!
Cette saison, Dwight Howard s’est racheté une conduite. Utilisé comme « rôle player » défensif par les Lakers, l’ancien Best Defensive Player brille et séduit, à commencer par son staff et ses coéquipiers. Son entraineur n’a d’ailleurs qu’un souhait: que l’ancien leader du Magic soit présent lors de la reprise dans la bulle d’Orlando. « Nous sommes en contacts avec Dwight. Nous le soutenons totalement, par téléphone ou avec des messages. Mais nous ne savons pas encore s’il va participer. Il veut jouer. Et nous espérons qu’il sera en mesure d’être avec nous » a expliqué Franck Vogel. « Nous n’avons aucune intention de remplacer Dwight dans notre effectif. Nous pensons toujours qu’il va être capable de venir avec nous à Orlando. »
Ce jeudi, lors de sa conférence de presse au Kinépolis, le Brussels a dévoilé le nom de ses deux derniers renforts.
Devant deux cents personnes – maximum autorisé selon les normes en rigueur – attentives, le Brussels tenait sa conférence de presse ce jeudi. Le Phoenix y présentait les grandes lignes de la future saison et dévoilait ses deux dernières recrues.
Pour renforcer l’effectif intéressant mis sur pied par Nikkel Kebsi, le nouveau GM, le Brussels a engagé Thomas Massamba, un meneur de 35 ans, international suédois d’origine congolaise ayant auparavant évolué, notamment, à Chypre, au Kosovo, en Suède et en Bulgarie. Les Bruxellois se sont également adjoints les services de l’anglais Ryan Richards, un intérieur de 29 ans, déjà passé par Mons et ayant été drafté par les Spurs en 2010. Lui aussi a déjà vu du pays en participants aux championnats hongrois, suisses et polonais, notamment.
La Coupe de Belgique adopte une nouvelle formule et Liège connait déjà ses adversaires.
La saison prochaine, la Coupe de Belgique se disputera sous un nouveau format. En effet, à partir des quarts de finale, les dix équipes de division un ainsi que six équipes de TDM1 et TDM2 qualifiées lors des tours précédents s’affronteront au sein de poules de quatre lors de trois weekends en back-to-back. Le premier de chaque poule rejoindra le dernier carré.
Liège est versé dans la poule C en compagnie d’Ostende, de Malines et d’une formation encore inconnue de TDM1 ou TDM2. « Avec ce nouveau format, un résultat concret de la collaboration entre Basketball Belgium et la Pro Basketball League, nous parvenons à offrir plus de basket-ball au supporter du basket belge après une saison 2019-2020 difficile tout en créant une valeur ajoutée pour le produit. Les clubs de Top Division Men ont atteint de bons résultats dans la Coupe de Belgique contre les clubs de l’EuroMillions Basketball League. Ce format permet de fournir une plus-value pour eux aussi » explique Arthur Goethals, Président de la PBL, sur le site de l’Euromillions basketball league. « Les années précédentes certaines équipes des compétitions TDM ont livré de fortes prestations contre les clubs de l’EuroMillions Basketball League. Ce nouveau format permet aux clubs d’offrir des matchs liés au résultat supplémentaires aux supporters et aux partenaires. Nous sommes convaincus que tant le public que les médias, avides de basket, suivront cette évolution avec un grand intérêt » ajoute Jean-Pierre Delchef.
Steve Lenglois revient sur la saison en dents-de-scie des Carriers. Interview.
Steve, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler et que penses-tu de vos résultats?
C’était une saison très particulière. D’une part parce que c’est la première fois qu’il y autant de départs à Sprimont et d’autre part à cause l’arrêt de la saison dû au virus. En ce qui concerne nos résultats, ils ont été en dents-de-scie. Nous avons alterné le bon et le moins bon durant toute la saison. Mais malgré cela, nous terminons quand même troisième Liégeois à la 7ème place.
Cette septième place est-elle celle que vous visiez?
Cette place est convenable mais je pense qu’avec un peu plus de concentration et d’envie lors de certains matchs, nous aurions facilement pu viser la place de premier Liégeois.
Qu’as-tu pensé de votre série de TDM2, du niveau de celle-ci et de la compétitivité du championnat?
Kontich était vraiment une équipe complète et haut dessus du niveau du championnat TDM2. Ensuite, quasiment toutes les autres équipes du championnat étaient capables de gagner contre tout le monde. Ceci montre une belle compétitivité dans le championnat et sans l’arrêt brutal de la saison, il aurait fallu se battre jusque la fin.
A titre personnel, comment évalues-tu ta saison?
Personnellement, j’ai du me faire à la vie du travail. Je suis kiné et préparateur physique indépendant. Je fais de gros horaires et il a fallu que je prenne le rythme. De plus, j’ai été touché par quelques blessures qui me coupaient un peu l’herbe sous le pied à chaque fois que je retrouvais du rythme…En résumé, je pense que ma saison fut comme nos résultats : en dents-de-scie.
Quels furent les moments marquants ce cette saison?
La « retraite » de notre capitaine Romain Delhaye, « l’explosion de l’équipe pour la saison prochaine et l’arrêt inattendu du championnat.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
Notre team building de début de saison où nous étions dans un village perdu mais où nous sommes tombés le bon weekend … celui de la fête du village (rires) ainsi que nos retours en voiture lors des « arrêts pompes ».
Nourris-tu quelques regrets?
Oui, notre classement final car je pense que nous aurions pu mieux faire ainsi que l’annulation de la finale de la Coupe AWBB nationale. Une finale est toujours un chouette match à disputer.
Maxime Grégoire revient sur son aventure à Visé. Entretien.
Max, comment juges-tu la saison qui vient de s’achever?
Dans l’ensemble, je la juge correcte. Nous avons montré par moments que nous aurions pu faire mieux et que nous n’étions pas à notre place. C’est malheureusement compliqué lorsqu’il y a un nouveau groupe avec plusieurs nouveaux joueurs et un nouveau coach: il faut parfois du temps et c’est ce qu’il s’est passé cette saison. Avec un peu plus de chance, nous aurions pu faire mieux mais nous ne reviendrons pas en arrière.
Votre classement final est donc une déception?
Nous terminons dans le ventre mou et je suis persuadé que nous aurions pu figurer plus haut, ce qui était d’ailleurs l’objectif en début de saison. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. Cependant, nous commencions à trouver nos automatismes et notre jeu collectif devenait de mieux en mieux.
Quelle est ton opinion concernant la deuxième régionale?
La R2 a changé par rapport à la dernière fois que j’y avais mis les pieds, avec SFX il y a quelques années. Notre série était, selon moi, la plus forte des deux. Il y avait quand même quelques belles équipes avec des joueurs d’expérience ayant évolué plus haut. Cependant, je suis content de retrouver la R1 l’année prochaine car cette division me manquait. J’adore ce championnat et le niveau y reste clairement supérieur à celui de la R2.
Comment juges-tu tes prestations?
Elles furent bonnes dans l’ensemble. J’ai vite pris mes marques dans le groupe et cela m’a permis d’être dedans assez rapidement. J’espérais prendre de la confiance en descendant en R2 et c’est chose faite.
Quels furent les moments marquants de cette saison?
Le déplacement à Flénu pour lequel nous étions clairement déforcés. Nous étions menés de vingt points à la mi-temps et tout laissait à penser que nous allions en prendre cinquante mais nous avons réagi et sommes revenus dans la partie et avons fait douter les locaux jusqu’au bout. Nous fûmes malheureusement un peu courts. La victoire à Aubel pour clore le championnat me restera aussi en mémoire. Nous la voulions vraiment et les circonstances étaient particulières car le club venait d’annoncer qu’il scratchait la R2.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
Les rencontres que j’ai faites. Nous avons fini par devenir un groupe de potes et c’est rare quand cela se déroule aussi bien. Visé est un club chaleureux avec un Président en or qui gère son club à merveille. C’était toujours un plaisir d’aller m’entrainer et jouer pour ce club! De plus, je voulais jouer pour mon père en seniors et c’est désormais chose faite. Je n’en retire que du positif.
Nourris-tu certains regrets?
Ce ne sont pas vraiment des regrets mais je déplore tout de même d’avoir fait moins bien que ce que nous aurions pu faire et que Visé scratche sa R2. Nous commencions à nous trouver et je crois qu’il nous aurait juste fallu une année supplémentaire avec cette équipe. Pour plusieurs raisons, ce ne sera pas le cas mais je ne suis pas du genre à regretter. J’essaie de toujours retirer du positif pour avancer. La vie est bien trop courte pour se mettre à regretter.