« Je rêve d’un Roller Bulls Ninane – Real Madrid! »

C’est LA bonne nouvelle de ces derniers jours: après avoir craint de disparaître, les Rollers Bulls sont désormais repris par le BC Ninane. Explications et analyse d’une association qui a tout pour réussir.

« A Saint-Vith, nous étions en quelque sorte une entité séparée du club. Nous pouvions compter sur de nombreux bénévoles qui ne ménageaient pas leurs efforts mais toute l’énergie consacrée par ceux-ci ainsi que la difficulté de boucler le budget et des résultats moins convaincants ont érodé la motivation des personnes œuvrant au bon fonctionnement des Bulls » nous explique David Offermann. « L’apparition du Covid a rendu plus difficile encore la tâche de trouver des sponsors et notre rétrogradation en D2 dans la « série sud » – qui impliquait de très longs déplacements – fut le coup de grâce. Outre les kilomètres, cela risquait d’engendrer des frais de logement supplémentaires. »

Alors que les joueurs et le staff des Bulls avaient été informés une semaine plus tôt que l’équipe repartait pour une danse avec un noyau inchangé, le comité décidait finalement de jeter l’éponge. « Nous nous sommes retrouvés devant le fait accompli » regrette David. « Les joueurs n’ont jamais été sollicité pour donner un coup de main et c’est dommage car nous étions tous d’accord de jouer gratuitement, de payer nos frais d’hébergement. Il nous restait peu de temps pour trouver une solution.« 

Dernier arrivé au sein du mythique club d’handibasket, l’ancien « stretch four » de Fléron a d’abord observé avant de – aucune piste ne se dégageant – de passer un coup de fil à Luc Dubois, légendaire Président du BC Ninane. « Nous nous étions déjà produit à Ninane en ouverture du dernier All Star Game et je savais que cela avait bien plu à Luc. Nous devions d’ailleurs revenir au All Star cette année avant qu’il ne soit annulé à cause du Covid-19 » rappelle David. « Luc a directement été emballé. J’ai senti chez lui l’envie de « sauver » les Bulls et, outre l’aspect sportif, la dimension sociale du projet l’a séduit. »

« Je n’allais pas faire la fine bouche » rigole Luc Dubois. « Accueillir dans notre club une équipe aussi performante est un projet extraordinaire. Les Bulls sont la seule équipe francophone de D1. Cela va offrir une autre dimension au BC Ninane, garantir le spectacle avec une formation composée de plusieurs membres de l’équipe nationale. Je suis réellement enchanté, c’est sans doute le plus beau projet de ces dernières années – peut-être même mon dernier en tant que Président – et ma fille Hélène – sans qui je ne suis pas grand chose (rires) – est sur la même longueur d’ondes. »

Tout est allé très vite

La course contre la montre pouvait commencer, les inscriptions auprès de la fédération devant se faire avant le 30 juin. « Après avoir reçu le message de David, tout est allé très vite. J’ai contacté la commune de Chaudfontaine qui, selon moi, a traité ma demande un peu à la va-vite, jugeant l’arrivée des Bulls trop difficile à mettre en place » détaille le Président du matricule 1200. « J’ai alors appelé Daniel Bacquelaine, Bourgmestre-empêché de notre commune qui a trouvé que cette initiative était extra, tant sur le plan social que sportif et pour l’image de marque de la commune. Et, comme par miracle, les choses se sont accélérées, des heures de salles furent dégagées, du budget fut trouvé. Nous nous sommes déjà vu pour les travaux, un projet infrasport est en route mais, en attendant, nous avons déjà trouvé des solutions transitoires. »

La question logistique et structurelle – nombreux aménagements à prévoir dans la salle, les vestiaires et la cafétaria – étant en passe d’être réglée, restait à s’assurer du désir des Bulls de prendre leurs quartiers dans le petit village liégeois. « Rapidement, nous avons eu l’accord de tout le groupe » sourit David. « Avant toutes ces péripéties, un de nos coéquipiers avait déjà annoncé son départ pour la France et, comme notre retour dans le championnat belge était acté, deux autres prennent la direction de Bruges pour se rapprocher de leur domicile. Mais comme nous étions treize, cela nous laisse un groupe compétitif de dix joueurs. »

Les Bulls sont d’ailleurs venus visiter leurs futures installations jeudi dernier. « C’était magnifique, il y a déjà une belle entente avec les joueurs de la D3, une osmose même » se félicite Luc. « C’était une excellente prise de contact. La volonté est de créer des synergies entre les équipes, de nous soutenir les uns, les autres » ajoute David. « Tout étant déjà planifié pour la saison qui arrive, nous ne pourrons pas mettre les Bulls dans le même créneau que la D3 mais c’est ce qui est déjà prévu pour la saison suivante avec, peut-être, la TDM2 qui jouerait en lever de rideau des Bulls » embraie Luc. « C’est une nouveauté pour le club mais cela peut amener du show, des affiches. Nous avons reçu un excellent accueil et j’espère que mes coéquipiers se sentiront bien au sein du BC Ninane et que les supporteurs – notamment ceux qui nous suivaient fidèlement à Saint-Vith – viendront nous encourager. »

Nous visons le titre

Ce n’est pas dénué d’ambitions que les Bulls rejoignent le cercle calidifontain. « Revenus dans le championnat belge, nous sommes de légitimes prétendants au titre. Même si nous avons perdu trois bons éléments et que la concurrence s’est renforcée, nous venons pour remporter le championnat » prévient David. Face à nos représentants se dressent Wetteren (qui compte dans ses rangs l’ancien capitaine de l’équipe nationale, l’ancien coach et son fils) et Bruges (qui enregistre l’arrivée de deux joueurs des Bulls). « Bruges, c’est très fort mais nous avons une super équipe ! », s’exclame Luc. « Plusieurs membres de l’équipe nationale jouent pour les Bulls, le groupe est motivé, nous sommes ambitieux. Et nous visons la Coupe d’Europe dans deux ans ! »

Le mot est lâché! « A vrai dire, les Bulls, grâce à leurs résultats depuis plusieurs années et leur réputation, peuvent déjà être intégrés à l’une des Coupes d’Europe. Plusieurs membres de notre équipes y ont déjà participé et ce fut pour eux une expérience incroyable riche en souvenirs exceptionnels. Y participer dans un ou deux ans serait magnifique » nous précise David. « Je rêve d’un Roller Bulls Ninane contre le Real de Madrid » s’enthousiasme Luc.

Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. « Cette saison est transitoire, l’objectif premier est de faire en sorte que les joueurs aient envie de rester » prévient David qui revient sur les terres de ses exploits. « C’est un peu une manière de boucler la boucle. C’est à Ninane que j’aime toujours revenir, je m’y sens très bien et j’espère y faire de bonne performances en souvenir de mes années valides avec les Calidifontains. »

Tous les ingrédients semblent présents pour réussir une recette exceptionnelle et faire de l’arrivée des Bulls à Ninane une franche réussite.

Vaughn parti pour… rester!

L’entraineur des Nets est peut-être déjà trouvé.

Avant l’arrêt brutal de la saison, Kenny Atkinson avait été évincé et remplacé par Jacque Vaughn. L’ancien meneur de jeu des Spurs et des… Nets semble bien parti pour… rester! « Les gens traitaient Jacque Vaughn comme s’il était juste un intérimaire. Mais ce n’est pas le cas. C’est lui le coach. Et même si les Nets peuvent éventuellement chercher un autre coach, je pense que Jacque Vaughn va garder son poste », résume Adrian Wojnarowski.

« Le rôle de capitaine a modifié mon comportement »

Audric Muller analyse la saison des Bobelins en première provinciale.

La saison:

« Nous avions une équipe constituée de beaucoup de nouveaux joueurs et il a fallu apprendre à nous trouver. Nous avons perdu de quelques points des matchs que nous aurions dû gagner. »

La position finale des Bobelins:

« Nous n’étions pas à notre place dans le classement, nous aurions dû être dans le ventre mou. L’objectif était certes et avant tout le maintien mais cela aurait été complètement mérité d’être un peu plus haut dans la hiérarchie. »

La première provinciale:

« Je n’ai pas vu de grandes différences par rapport à la saison précédente. Beaucoup d’équipes ont proposé une belle agressivité et, toujours, une bonne « festivité » à la cafétaria. »

Ses performances:

« Mitigées entre belles prestations et quelques matchs dont je suis totalement passé à côté. Ce ne fut pas ma meilleure saison, je dois rectifier certaines choses pour la prochaine. »

Les moments forts:

« Le retour d’Olivier Leonard qui nous a permis de remettre un coup de boost alors que nous étions au plus bas en début de saison.« 

Ses coups de cœur:

« J’ai apprécié le rôle de capitaine, cela m’a fait prendre plus de responsabilités et changer un peu mon comportement. »

Ses regrets:

« Nous n’avions pas une laide équipe sur papier mais nous n’avons jamais été dix à l’entrainement. Nous n’avons pas trouvé assez rapidement des automatismes et c’est ce paramètre qui a conditionné notre classement. »

« Un recrutement judicieux »

Frappé par une terrible blessure au tendon d’Achille, Axel Schoonbroodt a vécu une saison contrastée. Mais le meneur au bandeau reviendra plus motivé que jamais pour épauler ses coéquipiers en deuxième provinciale. Interview.

Axel, cette dernière saison est-elle réussie?

Oui, même si elle reste inachevée. Il nous restait six victoires à aller chercher. Nous aurions bien voulu aller un peu plus loin en Coupe tout de même mais la belle équipe de Comblain était dans un meilleur jour que nous. C’est dommage car notre objectif d’éliminer une P1 avait été réalisé avec brio contre Ensival.

Vous décrochez la montée autour de laquelle vous tourniez depuis plusieurs saisons. Était-ce votre objectif initial?

Il faut toujours viser le plus haut possible, non? Après les deux dernières saisons où nous avions terminé à la troisième place, nous voulions faire mieux. Notre coach a effectué un recrutement judicieux avec les venues de Julien Moray et Ben Jérôme afin de nous donner les moyens de valider nos ambitions.

Qu’as-tu pensé de cette P3C que vous quittez triomphalement?

C’était une série assez relevée au niveau des trois ou quatre premières places, cela a donné des rencontres très équilibrées d’ailleurs.

Comment juges-tu tes prestations?

J’ai un goût d’inachevé, ma saison s’est terminée le cinq janvier.

Quel moment retiens-tu de cette saison?

Personnellement, je me suis rompu le tendon d’Achille au troisième quart-temps contre Sprimont. C’est une blessure que je ne souhaite à personne. Plus positivement, je retiens le speech du coach lors de notre premier entrainement au complet de la saison. « Jamais deux sans trois. J’ai une faim de loup, donnez moi du rêve les gars, il y a un barbecue chez moi à la clé » nous avait-il dit.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

L’entente dans le groupe malgré qu’il y ait un clan rouge et un clan qui n’aurait pas atteint les Playoffs 1 (rires).

Nourris-tu certains regrets?

Quand tu finis champion, c’est difficile d’en avoir. Plus sérieusement, celui de n’avoir pu boucler le championnat et d’affronter nos deux adversaires directs. Et puis, une montée sans pouvoir la fêter avec les copains, c’est décevant. Notre Docky avait pourtant déjà bloqué la date dans son agenda pour nous inviter.

« Une bande d’amis »

Fidèle parmi les fidèles de Saint-Louis, Romain Hamaide revient sur la saison des Collégiens.

La saison:

« Une belle saison même s’il demeure regrettable qu’elle se soit finie comme cela, du jour au lendemain. Mais nos résultats furent très positifs, que cela soit en R1 ou en P1. Dans ces deux championnats, nous ne visions pas un classement particulier mais les places auxquelles nous finissons sont méritées. Nous avons prouvé que nous étions constants et j’espère que cela va continuer de la sorte la saison prochaine.« 

La première régionale:

« J’aime énormément cette division. Je trouve le championnat très compétitif, il y a toujours de très bonnes équipes et tout le monde peut battre tout le monde. De plus, y retrouver de nombreuses équipes liégeoise pimente encore davantage la compétition car nous nous connaissons presque tous.« 

Ses propres performances:

« Dans l’ensemble, j’estime avoir livré une bonne saison avec toutefois quelque non-matchs, comme cela arrive à tout le monde. Mais je sais que c’est un aspect que je dois améliorer. »

Les moments forts de la saison:

« A choisir, je prends ce match de R1 à Quaregnon. Nous étions seulement sept et nous sommes allés chercher la victoire d’un point sur un game winner à dix secondes du terme. »

Ses coups de cœur:

« J’ai beaucoup apprécié la cohésion d’équipe que nous avons eue, tant en R1 qu’en P1. Nous sommes une bande d’amis et nous avons passé une très belle saison tous ensemble, avec de beaux moments aussi entre les deux équipes. »

Ses regrets:

« Si je dois en avoir un, c’est notre début de deuxième tour en P1 lors duquel nous avons enchainé plusieurs défaites. Mais nous avons su relever la tête et montrer qui nous étions réellement. »

Crédit photo: PP Photography Amateur


« Etre investi à 100% pour tirer le meilleur de moi-même »

Jérôme Piret a dirigé avec brio la R2 de Tilff pendant plusieurs saisons, débloquant souvent par ses coups d’éclat des situations compliquées et menant ses troupes à une impensable – voici cinq ans – montée en première régionale. Pour Liège & Basketball, le meneur des Porais revient sur la splendide saison réussie par ses couleurs et sur la décision de rejoindre la nouvelle P1 du matricule 97. Entretien.

Jérôme, contrairement à d’autres, le Covid-19 a moins impacté ton quotidien?

J’ai eu la chance de n’être pas directement touché par ce virus et l’opportunité, en effet, de continuer à exercer mon activité de géomètre. J’avais la chance d’être seul sur un terrain et à l’air libre.

Même si la saison s’est brutalement arrêtée, quel bilan peux-tu en faire?

Je suis très satisfait de cette dernière saison. Nous avons réussi de super débuts avec quelques gros résultats, notamment notre victoire à Waremme. Ensuite, logiquement, nous avons perdu quelques matchs mais chaque fois contre des équipes du Top 5. Cela n’avait rien d’alarmant. Et puis, avant la fin définitive du championnat, nous restions sur quatre ou cinq victoires consécutives avec un niveau de jeu convaincant. Je pense que nous aurions été prêts pour les Playoffs.

Cette deuxième place est-elle surprenante?

En début de saison, nous aurions signé à deux mains pour être le dauphin de Waremme à la fin de la phase classique. Nous méritons clairement cette deuxième place au vu de l’ensemble de nos résultats et du niveau de jeu affiché sur le terrain.

Qu’as-tu pensé de votre série de deuxième régionale?

Le niveau de jeu y était très agréable et globalement fort homogène. Chaque équipe jouait crânement sa chance et aucun match n’était gagné d’avance. Beaucoup négligent la R2 mais, personnellement, je trouve cette division franchement très excitante et j’ai pris beaucoup de plaisir à y évoluer pendant ces trois années.

Votre deuxième place vous a offert un ticket pour la première régionale. Que représente cette montée pour toi et pour le club?

Pour moi, même si je suis ravi pour le groupe de l’année prochaine, cette montée me laisse quelques regrets. Tout d’abord celui de n’avoir pu la vivre à la régulière, avec toutes les sensations qui en découlent et, ensuite, celui de ne pas avoir l’opportunité de tester la R1 avec les Porais. Pour le club et avec les moyens financiers – c’est-à-dire rien du tout – à disposition, accéder à la R1 était simplement impensable il y a cinq ans lorsque le club avait décidé de scratcher l’équipe première qui était alors en P1. Même si ce sont les joueurs qui sont sur le terrain, il faut avouer que sans le dynamisme, les compétences et la motivation de Quentin Pincemail, nous n’en serions simplement pas là. Espérons que cela puisse perdurer en première régionale!

Comment juges-tu tes prestations lors de cette dernière saison avec l’équipe fanion?

J’avais demandé à « Pin » de ne pas renforcer la distribution avec un deuxième meneur de formation car je sais que j’ai besoin de temps de jeu et de me sentir investi à 100% pour tirer le meilleur de moi-même. Mon coach m’a fait pleinement confiance – depuis le début d’ailleurs et je l’en remercie – et je pense lui avoir rendu cette confiance. Globalement, je crois avoir fait le job attendu de moi.

Mais quelle saison!

Quels furent les moments forts de cette exceptionnelle campagne?

Il y en a eu pas mal… Les premiers qui me viennent à l’esprit sont les suivants: les frissons de notre coach niveau 2 quand « Q » (ndlr: Quentin Remy) a littéralement pris feu, le poster sur Damien, les affonds-fusées de Panzer, la troisième mi-temps à Tournai et la victoire à Waremme.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Cette saison encore plus que les précédentes, ce fut un plaisir d’enfiler les victoires sans trop nous prendre au sérieux et trouver chez les Porais un vrai esprit de club comme il n’en existe, je pense, plus beaucoup. Les résultats globaux des équipes tilffoises ne sont pas à détacher non plus de cet esprit de club convivial et festif.

Nourris-tu tout de même certains regrets?

Le seul que j’ai est de n’avoir pu finir la saison sur le terrain avec mes potes. En plus des deux titres – P3 Dames et P2 Hommes – à fêter, je suis persuadé que nous aurions vécu de magnifiques Playoffs dans la « Porai Arena » en ébullition.

Tu nous le disais, il s’agissait de ta dernière saison avec cette équipe. Pourquoi avoir fait le choix de rejoindre la nouvelle P1 de Tilff?

C’était une décision qui me trottait en tête depuis un petit bout de temps. Avec mon nouveau défi professionnel – la création de LPmétris, notre bureau de géomètres à Aywaille, avec Nicolas Letesson – et mes projets personnels, il allait être difficile pour moi de continuer à remplir les exigences de « Pin » au niveau des entrainements. J’ai principalement pris cette décision afin de me libérer une soirée en semaine. Appréciant beaucoup Pat Maquinay, les joueurs de l’équipe P2 et leur philosophie, c’est naturellement que les choses se sont faites. J’ai vraiment hâte de prendre part à ce nouveau défi qui s’annonce très excitant!

Qu’est-ce qui risque de te manquer en quittant l’équipe fanion du club?

C’est difficile à dire pour l’instant car je n’ai pas encore tout à fait réalisé mais, sans doute, les vidéos du mardi soir et les interventions de « Boubou » dans les vestiaires (rires).

Que retiendras-tu de ces années en régionale?

Le plaisir! Au niveau basket, ce sont le super niveau de la R2 et la découverte de nouvelles équipes. Au niveau humain, étant donné que je serai toujours là pour les troisièmes mi-temps, l’esprit d’équipe et le sérieux sans réellement se prendre au sérieux.

« La Floride est le pire endroit du monde actuellement »

Alors que commencent les derniers préparatifs pour l’arrivée des joueurs dans la « bulle » d’Orlando, Charles Barkley se veut particulièrement pessimiste.

Les Etats-Unis paient un lourd tribu au Covid-19 et la Floride enregistre des hausses records de cas de contamination. Pourtant, la NBA continue d’avancer vers une reprise prévue fin juillet dans la « bulle » d’Orlando. Pour Charles Barkley, la reprise de la saison demeure utopique.

« Ça me fait mal de le dire parce que j’aime les joueurs, j’aime mon boulot et j’aime Adam Silver. Mais je pense qu’il n’y a aucune chance que l’on réussisse à finir cette saison vu la manière avec laquelle c’est en train de grimper » a déclaré « Sir Charles ». « La Floride est le pire endroit du monde à l’heure actuelle et on va envoyer 22 équipes là-bas, mais aussi la WNBA et la MLS (Major League Soccer, NDLR). Des joueurs vont être très proches l’un de l’autre sur plusieurs semaines. Les chances que l’on arrive à tenir 3 mois sans que ça n’explose sont nulles. Je pense que c’est impossible ».

« Le message le plus gangsta jamais entendu »

Les insultes, la technique de motivation de Kevin Garnett.

Une technique que « Da Kid » continue d’utiliser même après avoir pris sa retraite, comme le raconte Jaylen Brown à travers un épisode vécu lors de saison rookie. « j’étais au bout du banc, la tête baissée. Il a envoyé un message vocal à mon coach perso : ‘tu as intérêt à relever ta putain de tête.’ Il m’insultait. Il m’a dit de changer mon putain de comportement tout de suite » confie le jeune Celtic. « Après la mort de la sœur d’Isaiah Thomas, nous étions menés 0-2 par Chicago. Il [KG] nous a redonné vie. Je ne peux pas répéter ce qu’il a dit, les propos ne sont vraiment pas appropriés. C’était le message le plus gangsta que j’ai entendu de ma vie.« 

Mitchell et Gobert fument le calumet de la paix

La tension se dissipe entre les deux joueurs du Jazz.

Depuis le comportement décrié de Gobert au début de la pandémie, sa relation avec Donovan Mitchell en avait pris un coup. Les liens s’étaient distandus entre les deux joueurs et certains médias annonçaient même que la franchise allait devoir choisir son camp. Il n’en sera rien, la tension diminue et les frictions ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir. « A l’heure actuelle, ça va entre nous. On va aller à Orlando ensemble, prêts à jouer. Ce qui craignait, c’est que ça monopolisait l’attention par rapport aux autres gars de l’équipe et sur ce que l’on essayait de faire. On va vraiment se concentrer sur le fait d’être soudés en tant qu’équipe. Rudy et moi avons eu le Covid-19 et il s’est passé ce qu’il s’est passé. Aujourd’hui nous sommes prêts à jouer » a expliqué Mitchell sur ESPN.

« Ce n’est pas la saison que je retiendrai le plus »

Vincent D’Alessandro revient sur la troisième saison passée au sein des Neuvillois.

« Notre objectif premier était le maintien mais, au fur et à mesure des matchs, nous nous sommes rendus compte que nous pouvions faire plus que cela » nous informe Vincent D’Alessandro. « Notre série était vraiment compétitive et seule une victoire pouvait séparer plusieurs équipes.« 

Le jeune pivot est conscient du travail qu’il lui reste à abattre au sein de ce groupe expérimenté. « Je dois encore beaucoup m’entrainer et acquérir de l’expérience mais je suis bien entouré pour cela. Le groupe a une belle mentalité, dans la victoire comme dans la défaite » reconnait-il. « Les blessures ont fortement impacté nos résultats, ainsi que le faible nombre de joueurs aux entrainements et c’est dommage de ne pas avoir pu montrer une réaction collective avant la fin de cette saison qui s’est terminée prématurément.«