« Mon papa m’a donné envie »

Au Jésyl, Thierry Collette rechausse ses baskets et laisse le coaching à son fils Corentin.

Nouveau coach au Jésyl: Corentin Collette prend la succession de son papa Thierry qui redevient joueur. « Je n’ai jamais coaché mais j’ai déjà donné des entrainements et été l’assistant-coach de mon ami David Lescrenier avec des cadets » nous précise Corentin. « J’ai toujours voulu coacher une équipe et prendre des cours. J’en ai souvent discuté avec mon père et les membres du Jésyl. Mon papa souhaitait rejouer et coacher en même temps n’était pas possible. Nous avons eu une discussion et j’ai accepté de relever ce challenge à condition que mon papa me donne un coup de main. »

Situation cocasse en prévision avec le fils qui dirigera le père. « C’est un peu lui qui m’a donné envie de jouer au basket et il m’a appris beaucoup de choses. Cela sera parfois difficile car il y a des joueurs de l’équipe qui me connaissent depuis que je suis né – ou presque – mais ils ont l’air contents. Cela sera une expérience supplémentaire, et une bonne je crois » continue celui qui évolue à l’Etoile Jupille. « Mon objectif numéro un est d’abord de nous amuser, sinon cela ne sert à rien. J’aimerais aussi aider ma formation à gagner quelques matchs et apprendre à mes futurs joueurs ce que mes deux derniers coachs – Alain Voets et Barry Mitchell – et mes deux actuels – Michel Nihon et Patrick Noel – m’ont appris. » Et de conclure: « J’espère que tout se passera au mieux.« 

« Je transpire au moins autant que mes joueurs »

Sa passion du coaching, la gestion des blessures, la prolongation contre Sainte Walburge à cinq en Coupe, les 48 points en trois quart-temps de Pierre Lejeune, les confrontations contre son frère et ancien entraineur Thomas, les crampes et le jusqu’au boutisme de Benoit Dubois : la première saison de Simon Doneux comme entraineur d’une équipe seniors fut particulièrement riche. Celui qui laisse la place à Julien Lemaire à la tête de la P2 de Sprimont se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Simon, comment juges-tu cette saison à la tête de la P2 de Sprimont ?

Ce fut une saison très particulière. Un peu comme avec la D3, nous avons alterné les très bonnes et les très mauvaises prestations. C’est dommage car il y avait énormément de qualités dans le groupe.

Avez-vous terminez à la place que vous visiez et méritiez-vous votre classement final ?

Non, pas du tout. Ce serait trop facile d’assurer que nous « méritions » de terminer plus haut mais, indiscutablement, notre objectif était de viser le haut du tableau. Nous avons eu beaucoup de soucis de blessures mais même malgré cela, nous aurions clairement pu faire mieux.

Qu’as-tu pensé de ce championnat ?

Je fus très étonné du niveau de la P2 cette année. Nous avons rencontré de très belles équipes et chaque weekend était important, nous pouvions rarement présumer des résultats des autres.

Qu’apprécies-tu dans le coaching?

En tant que coachs, une des grandes responsabilités qui nous incombe est d’essayer de construire une alchimie au sein d’un groupe et de faire en sorte d’avoir des gars qui se battent les uns pour les autres, weekend après weekend. Pouvoir donner de la confiance et du crédit à chacun est également un défi. Il faut cerner les qualités et les défauts de chaque joueur et trouver une manière de les exploiter ou de les cacher. Il y a des joueurs qui marquent facilement, d’autres qui savent jouer défense ou s’imposer au rebonds, chaque membre de l’effectif est important ! C’est mon job de faire comprendre son rôle à chacun. Lorsque je coache, je vis – parfois peut-être excessivement – pleinement mon match, je transpire au moins autant que mes joueurs et j’attends d’eux qu’ils se battent comme des lions sur chaque ballon. J’essaye de leur transmettre un peu de « niaque ».

Quels furent les moments forts de cette campagne?

Un des moments les plus marquants fut notre élimination en Coupe contre la P1 de Sainte Walburge. Nous n’étions que cinq – des joueurs étaient blessés et d’autres ne pouvaient pas être alignés – et nous avions poussé les Sang et Marine en prolongation. Emotionnellement, ce fut un match génial. J’y ai vu cinq guerriers se battre absolument sur tout. J’en ai même un – Benoît Dubois pour ne pas le citer – qui avait des crampes à répétition tout le dernier quart, qui ne savait presque plus poser le pied à terre et qui a malgré tout tenu à rester sur le terrain pour ne pas laisser les autres à quatre… Waouh ! C’est le genre de match qui te donne envie de jouer au basket !

Ce ne fut pas le seul moment mémorable.

En effet, comment ne pas mentionner le carton de Pierre Lejeune, auteur de 48 points en trois quarts-temps ? Je n’ai jamais vu quelqu’un en transe de la sorte – il n’entendait d’ailleurs plus rien autour de lui, comme les consignes défensives par exemple (rires). Pour l’anecdote, à un moment donné, Fabian Mahy qui était blessé et faisait le scouting m’a prévenu que « l’autre équipe est à 41 points et Pierrot à… 43 ! » Coacher deux fois contre mon frère après l’avoir eu six ans de suite comme entraineur fut un autre moment fort.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?

J’ai vraiment apprécié passer du temps avec ce groupe composé de mecs bien qui ne viennent que pour jouer au basket et se marrer – parfois l’un plus que l’autre, mais bon (rires). C’était ma première année comme coach en seniors et je n’en retire que du positif, tant humainement que sportivement.

Nourris-tu certains regrets ?

Oui, les blessures qui ont vraiment noirci une grosse partie de notre saison. Je ne savais jamais quelle équipe j’allais pouvoir aligner le weekend tant les blessures se sont succédées. Cela a commencé dès le mois d’août et cela ne s’est jamais arrêté. C’est dommage car si nous avions eu la possibilité de travailler plus souvent au complet, nous aurions pu livrer un meilleur exercice. Cependant, il y a aussi de nombreux matchs que nous avons laissé filer alors que nous avions toutes les cartes en main, mais c’est comme cela aussi qu’on évolue. Je regrette, bien entendu et comme tout le monde, de n’avoir pu terminer la saison en beauté en faisant une belle fête avec mes joueurs. Je leur souhaite – tant à ceux qui restent qu’à ceux qui partent – le meilleur pour la nouvelle saison.

« Le basket évolue »

De plus en plus présent dans le paysage du basket bruxellois, notamment au travers des stages « SWISH » et de la transformation d’une partie de Tour et Taxis en terrains pour les passionnés, Terry Deroover fait aussi partie de l’équipe qui a lancé « Coach to Coach ».

Son papa, Marc Deroover, est bien connu dans le monde du basket bruxellois avec son passé de joueur, le coaching et son magasin spécialisé dans le basketball. Même s’il ne porte pas les couleurs du club numéro 1 de la Capitale, son fils Terry s’y investit à différents niveaux. Dernier en date? La création de « Coach to Coach », une plate-forme interactive à destination des entraineurs. « Nous voulons essayer de redonner un petit « push » de modernisation à la formation continue des coachs » nous explique l’ancien meneur de Liège Basket. « Le but n’est pas de remplacer les clinics organisés par les fédérations mais d’offrir un nouveau concept avec plus d’interactions, de workshops, des outils en lignes… Le basket évolue rapidement et je pense qu’une plateforme qui mixe les activités sur le terrain et en ligne et qui peut s’adapter rapidement est indispensable aujourd’hui.« 

Terry ses comparses ont de la suite dans les idées. « Nous voulons aussi essayer de créer une « Coach to Coach family », comme nous l’avons fait avec nos stages « Swish » et « Home of Swish » l’été » nous précise « Scary Terry. « Cela va nous permettre de mieux dialoguer et échanger. Nous ne prétendons pas détenir la vérité du basket avec « Coach to Coach », nous voulons présenter et informer les entraineurs sur les différentes vérités et convictions de chacun.« 

Un rapprochement avec la BBCA est-elle à l’ordre du jour? « Pas pour le moment » nous répond Terry. « Dans un premier temps, nous voulons que notre projet voit le jour et soit un produit bien ficelé et abouti. Par la suite, des rapprochements seront possibles mais nous allons d’abord nous concentrer sur « Coach to Coach« . »

Les fondateurs de ce nouveau projet: Laurent Monier (Coach-responsable du contenu, de la ligne directrice du projet), Youssouf Keïta (réseaux sociaux – designer – marketing), Olivier Mulaba (coach- responsable Media), Benoit Peeters (journaliste) et Terry Deroover (joueur – web et porte-parole)

Cornia-Henket : duo gagnant !

Si son mentor retourne devant le tableau, la sociétaire du Sart Tilman a désormais son diplôme universitaire en poche. Quant à Julie Allemand, elle multiplie les contretemps : deux de ses équipières outre-Atlantique sont positives au coronavirus. A l’Union Neufchâtel, Big Dan fait confiance à une vieille connaissance. Ce sont les infos d’EMCE.

Panthers : le maître donne cours, son élève est en vacances

D’entrée de jeu, un excellente nouvelle puisque Laura Henket (2e marqueuse de D1, photo) vient de terminer son master en kiné à l’université de Liège avec grande distinction. Pour rappel, la Pepine avait été la première étudiante de l’Académie. Une formule qui marche, donc. Quant à Pierre Cornia, son « maître », il a passé son week-end au Parc Hôtel, près de Luxembourg-Ville. Là-bas, l’Esneutois a distillé une série d’exposés destinés aux entraîneurs luxembourgeois visant le niveau supérieur. Ou comment allier l’utile à l’agréable…

Indiana Fever (Julie Allemand) : deux positives au « corona »

Décidément, l’Alleuroise se souviendra longtemps de l’année 2020. Voici peu, elle apprenait qu’elle sera privée d’Euroligue avec Montpellier. Elle s’apprêtait alors à découvrir le championnat de WNBA dont les 12 formations se réunissent en Floride. Ce ne sera malheureusement pas pour tout de suite car deux de ses équipières à Indiana Fever ont été testées positives au coronavirus. L’identité des deux basketteuses n’a pas été révélée.

De Mons à Neufchâtel en transitant par Den Bosch

Ca continue de bouger tant en Belgique que hors de nos frontières. Les Montois ont ainsi bouclé leur recrutement en engageant le jeune Bosnien, Ajdin Penava (23 a, 2,06 m) qui, les deux dernières saisons, officiait au sein de la phalange B de Vitoria. Aux Pays-Bas, ce récent cinquantenaire de Jean-Marc Jaumin a signé pour une « bougie » supplémentaire à Den Bosch. En Suisse, Daniel Goethals a jeté son dévolu sur un de ses anciennes recrues. A savoir, Vernon Taylor (ex-Alost, aussi) qu’il avait eu sous ordres aux Kangoeroes Willebroek. Un gage de confiance.

EuroCup : les Métropolitains seront fixés dès vendredi

Hier, j’évoquais la Ligue des Champions à venir. Place aujourd’hui à l’EuroCup, soit la petite sœur de l’Euroligue. Un rendez-vous continental auquel les Anversois sont conviés. A leur demande expresse, d’ailleurs. Six pots ont été constitués et, comme on pouvait s’y attendre, les troupes de Christophe Beghin sont versés dans le moins huppé de tous. Outre les Giants, on y retrouve un trio français composé de Nanterre, Bourg-en-Bresse et Metropolitans 92 (ex-Levallois). Quant au tirage au sort, il se déroulera dès ce vendredi 10 juillet.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Université de Liège

« Ils ont juste besoin de se détendre »

Julius Erving a livré la clé du succès pour que les Sixers parviennent à décrocher le titre.

« Ils ont juste besoin de se détendre. Ils ont besoin de se faire un peu plus confiance les uns les autres. Mais ça arrive… Je pense que parfois il y a cette tendance à paniquer. Ils doivent juste se relaxer et jouer, prendre du plaisir. Et aussi profiter de Philadelphie parce que les gens ici sont assez patients pour attendre. Ils ont été patients avec nous avant que nous arrivions à franchir le pas pour eux » assure Dr J.

« Irving et Durant ont été brutalement honnêtes »

A Brooklyn, Kevin Durant et Kyrie Irving font la pluie et le beau temps.

Les deux superstars sont très impliquées dans la gestion de l’autre franchise de Big Apple et pèse de tout leur poids dans le processus décisionnel. « Honnêtement, ça ne serait pas intelligent de notre part de ne pas impliquer nos joueurs clés pour une telle décision. Kevin et Kyrie, nous allons bien évidemment les consulter pour savoir ce qu’ils recherchent comme leader. Ce dont ils ont besoin. Pour l’instant, ils ont été brutalement honnêtes. Kevin continue d’être une voix très importante pour notre futur. Dans les décisions prises, je l’implique lui, mais aussi d’autres joueurs, pour construire notre équipe et avancer » a reconnu Sean Marks pour le New York Post.

« Nous voulions gagner la Coupe »

Alan Dibenedetto revient sur la belle saison d’Hannut en première provinciale.

« Cette saison aurait pu mieux finir mais la santé est ce qui demeure le plus important » commence Alan Dibenedetto. « Nous voulions jouer le top et c’est ce qu’il s’est produit. Nous pouvons donc être contents de notre classement. Le championnat de P1 fut intéressant pour le maintien, concernant le Top, malgré quelques couacs, Ensival a dominé la saison. »

Une campagne toutefois mitigée pour Alan qui a trainé une vilaine blessure. « Cela m’a gâché presqu’une moitié de saison. Je revenais bien avant que le championnat s’arrête mais, au moins, je suis sûr d’être soigné à cent pour cent pour la prochaine » philosophe-t-il. « Outre cette blessure, notre élimination en Coupe à Ensival est regrettable. C’était vraiment foireux car nous voulions gagner ce trophée. Mais ce sont des choses qui arrivent.« 

Comme toujours, les Hannutois ont savouré les moments passés ensemble. « Chaque année, l’entente dans l’équipe et l’ambiance après les matchs dans notre buvette de scout sont géniales (rires). Nous nous marrons toujours bien » conclut le sympathique hesbignon.

« Apéros-piscine, pique-niques et prépa physique axée hockey »

Le Covid-19 a considérablement chamboulé les plans estivaux d’Olivier Macfly. Interview du nouvel intérieur de la P1 de Sainte Walburge.

Mac, le basket ne te manque pas trop ?

Oh que si, il me manque. Je suis très, très impatient de recommencer et comme la situation semble se stabiliser, j’ai bon espoir de recommencer en août. Restons positifs.

As-tu déjà un peu rejoué avant de rejoindre ta future équipe de Sainte Walburge en première provinciale ?

Non, pas encore. Je m’entraine beaucoup avec Jordan Paulus – membre des Bulldogs de Liège, le club de hockey sur glace de la Cité Ardente – qui fait sa préparation physique orientée hockey. Cela me permet de faire des exercices différents, c’est assez sympa. Avec mes joueurs de Tongres, nous nous sommes vu la semaine passée pour donner le programme du mois d’août, présenter Gaëtan Hertay et faire une séance de shooting.

Le Covid-19 a-t-il modifié tes plans pour les vacances ?

Ce virus a littéralement bouleversé mes vacances. Tout à commencé en avril avec l’annulation de quelques jours au ski, en mai c’est mon city-trip à Barcelone qui est tombé à l’eau et pour juin et juillet ce fut l’apogée : Ibiza, le mariage d’un ami à Lisbonne et la Tomorrowland sont passés à la trappe. J’ai le cœur brisé, mes yeux sont rouges rien que d’y songer (rires).

Du coup, quels sont tes plans pour profiter de cette période estivale ?

Profiter de notre belle Belgique ! Recevoir à la maison, des « apéros-piscine », des après-midis en ville qui se terminent par un pique-nique au Parc de la Boverie: voici mes plans pour les vacances.

« Existe-t-il un pivot de libre? »

Le maintien de Waremme en P1, le niveau du basket liégeois, les armadas qui refusent de monter, celles qui déclinent les Playoffs, son job de coach et les relations franches et sincères qui unissent les Wawas, le small ball et la recherche de la denrée rare: autant de sujets développés par Nicolas Gerads pour Liège & Basketball.

Le bilan des Wawas:

« Nous pouvons être heureux de ce que nous avons accompli – bien que je ne suis jamais content (rires) – même si je suis certain que nous aurions pu figurer trois ou quatre places plus haut en ne laissant pas filer certains matchs. Nous avons toutefois fait le boulot qu’il fallait contre les équipe du bas du classement afin d’avoir toujours l’average. Le reste n’était que du bonus. »

Le maintien en P1:

« Notre but premier était simplement de nous sauver. Beaucoup de personnes et même au sein du club – je pense d’ailleurs avoir parié une grosse fête si nous nous maintenions (rires) – nous voyaient directement descendants car nous avions pratiquement le même effectif qu’en P2. Nous avons voulu prouver le contraire et nous y sommes parvenus. Malgré les nombreuses blessures qui ont décimé l’équipe, nous ne fûmes jamais en position de reléguable. »

La première provinciale:

« Nous savons tous que le niveau du basket à Liège est assez connu. C’est le meilleure de Wallonie. Les équipes montantes en régionale se maintiennent la plupart du temps sans forcer. Tout le monde pouvait battre tout le monde et les matchs devaient tous se jouer. C’est quelque chose d’assez chouette. Les équipes du bas du classement créaient des surprises – même si certaines étaient aidées par des joueurs de l’équipe A. Le règlement le permet, il faut faire avec. Ce que je trouve par contre dommage, c’est de bâtir de grosses teams ou de jouer le haut du classement chaque année sans jamais vouloir accéder à l’étage supérieur. Cela peut fausser le championnat. Mais, bien entendu, je n’en veux à personne car je comprends bien les arguments légitimes des uns et des autres. Pour ma part, je voulais m’inscrire en Playoffs cette année. Je trouve que ce n’est pas quelque chose qui se refuse. »

Son job de coach:

« Cette P1, ce n’est pas une équipe, c’est une famille. Voilà pourquoi j’apprécie coacher ces gars. Nous n’avons pas peur de nous dire que ce nous pensons et nous sommes là pour chacun en cas de soucis sur le terrain ou en dehors. C’est très appréciable. »

Les moments forts:

« Il n’y en a pas vraiment eu… Tous les matchs que nous devions gagner le furent et les « branlées » que nous nous sommes prises nous ont ressoudés. La Coupe – qui n’était pas un objectif – nous a fait du bien car nous sommes de nouveau arrivé en quarts de finale en jouant souvent à cinq ou six. »

Ses coups de cœur:

« Revoir des personnes que je n’avais plus vu depuis un certain temps, apprendre à connaître d’autres coachs et leurs différentes philosophies basket et, bien sûr, les folies d’après-matchs avec mes gars. »

Ses regrets:

« Les regrets ne riment à rien, ile ne faut pas rêver, on ne sait jamais revenir dans le passé. Les seuls, à la limite, sont de n’avoir pu finir la saison et offrir une meilleure fin à Greg Dierckx qui méritait mieux que cette blessure. »

La prochaine saison:

« S’il existe encore un pivot de libre et possédant un bon foie, qu’il n’hésite pas à se faire connaître: je suis preneur. »

« La Spéciale et nous étions au-dessus du lot »

Avant de céder sa place de coach à Gauthier Liégeois pour se consacrer uniquement à son rôle de boss de la raquette, Damien Kessel revient sur la saison incroyable réussie par Stavelot.

« Nous avions pour objectif de monter en P2 » rappelle Damien Kessel. « Cet objectif est validé et en bonus nous avons remporté la Coupe de la Province, ce qui fut une surprise. Nous terminons à la place que nous visions et que nous méritons avec une seule défaite sur la saison, contre La Spéciale Aywaille, et quatre victoires d’avance en championnat sur notre dauphin aqualien.« 

Avec un seul revers enregistré durant l’année, à Aywaille, deuxième du championnat, Stavelot a dominé la P3A. « Le niveau global est plus faible qu’il y a dix ans mais cela vaut pour toutes les divisions provinciales depuis la création de la R2 » estime l’intérieur. « Dans notre série, La Spéciale et nous étions au-dessus du lot puis quatre équipes se détachaient. »

Au sein d’un effectif pléthorique et talentueux, Damien remplissait la double fonction de coach-joueur. « Sans vraiment m’entrainer et en jouant très peu, ce n’était pas fameux. Je me réjouis de n’avoir plus à gérer cette double casquette la saison prochaine » sourit-il. « Notre parcours en Coupe nous a marqués. D’abord les victoires à domicile contre Welkenraedt et Saint-Louis, ensuite les déplacements en car pour la demi-finale à Hannut et pour la finale au Paire. »

Une saison qui fut synonyme de net regain d’intérêt pour les Blancs-Moussis. « J’ai terriblement apprécié l’engouement de nos supporters. Nous l’avons répété à maintes reprises mais rien n’aurait été possible sans eux. Je regrette simplement de n’avoir pu aller au bout de la saison. Nous avions la chance de finir à domicile contre nos amis de Saint Vith et nous prévoyions de faire la fête une dernière fois avec nos supporters à cette occasion » conclut l’intérieur gaucher.