« Il n’y a plus de positions dans le jeu actuel »

Ariza ayant déclaré forfait, Melo va retrouver le poste 3 et les Blazers pourraient profiter des retours de Nurkic et Collins pour devenir la bonne surprise à la reprise de la saison et décrocher leur ticket pour les Playoffs.

S’il est une équipe – contrairement à Brooklyn qui arrivera décimé – qui a pu profiter de l’interruption de la saison, c’est bien Portland. Les Blazers ont ainsi pu récupérer les blessés longue durée qu’étaient Jusuf Nurkic et Zach Collins. Les deux intérieurs vont former une raquette plus que solide avec Hassan Whiteside. Trevor Ariza ayant décidé de ne pas reprendre la saison, Carmelo Anthony – aligné en power forward la plupart du temps depuis son arrivée à Rainy City – devrait retrouver le poste 3. « Ce qui est bien, c’est que je reviens à ma position originale et que j’y suis très à l’aise. J’ai été un poste 3 toute ma vie. Il n’y a que ces deux dernières années où j’ai commencé à me déplacer pour jouer un peu plus poste 4. Avec ces équipes qui jouent petit, c’était parfois à mon avantage. De toute façon, il n’y a plus de positions dans le jeu actuel. […] Tu mets cinq joueurs sur le terrain et c’est parti. Peu importe que les gens se focalisent sur le fait que je joue 3 ou 4. Les schémas tactiques seront les mêmes. On va trouver comment faire marcher ça » a expliqué Anthony sur le Talkin Blazers Podcast avant d’évoquer les conditions particulières de ce mini-championnat qui se déroulera en Floride. « J’aborde ça de manière très simple. On n’a pas le temps de se détendre, de prendre le temps de se préparer, de lâcher nos deux premiers matches. On doit réussir notre camp d’entraînement pendant trois semaines et attaquer le premier match comme il faut. On doit avoir un plan pour frapper tout de suite.« 

« C’est moi qui ait le rôle du co***** »

Pour une fois, Rudy Gobert fait preuve de lucidité.

Pour une fois, Rudy Gobert fait preuve de lucidité dans un entretien avec Tim MacMahon d’ESPN. « Je comprends que je peux être très énervant. Donovan a été très fort, très tôt. Du coup j’ai été très exigeant avec lui et peut-être pas toujours de manière positif. Parfois, on ne réalise pas. Les gens peuvent être durs avec moi, mais je sais le gérer. Pour d’autres, ça peut être frustrant. Je le comprends parfaitement. Donovan a progressé tous les ans depuis qu’il est là et je pense qu’il va devenir encore meilleur. C’est moi qui ai le rôle du connard, en gros » explique le pivot français dont les déclarations trahissent souvent la haute opinion qu’il a de lui-même. Si j’avais 12 ans, je n’aurais pas envie de regarder ce putain de Rudy Gobert avec ses dunks et ses contres. J’aurais envie de regarder Donovan Mitchell crosser des adversaires, marquer des paniers et des dunks fous. Je comprends comme ça fonctionne et ça me va. »

Certes Rudy Gobert est un excellent pivot mais son profil est parfois pénalisant pour le Jazz. Chaque année, en Playoffs, le Français voit son rôle décroitre à cause de ses difficultés à switcher et à défendre au large. Les Rockets, par exemple, se font un malin plaisir d’exploiter cette faille pour dominer la franchise de Salt Lake City.

« Le basket ne me manquait pas trop »

Après avoir mangé basket, dormi basket, vécu basket pendant de nombreuses années, Yoann Hertay a accueilli avec un certain soulagement cette trêve prolongée. Mais le meneur de Limbourg sera prêt dès début août à reprendre en force.

« Le basket ne me manquait pas trop » nous avoue Yoann Hertay. « Mais je suis allé faire un peu de shooting avec l’équipe de Tongres – enfin avec les coéquipiers qui n’étaient pas en vacances – et cela a fait du bien de retoucher un peu le ballon.« 

Forcément, la situation actuelle a bousculé les plans de la majeure partie des Belges. « Je n’ai pas de voyage de prévu car avec le Covid, nous n’étions certains de rien et nous ne voulions pas réserver en ignorant les conditions dans lesquelles partir » nous explique le meneur des Limbourgeois. « Je vais profiter avec ma famille, nous allons faire des petites journées promenades et, si l’occasion se présente, peut-être partir trois ou quatre jours.« 

La reprise se profile à l’horizon mais l’ancien distri de Liège Basket tient à savourer ses dernières semaines de repos. « J’ai encore envie de profiter du mois de juillet sans basket » reconnait Yoann. « Ensuite, je vais repartir à fond et à 100% au mois d’août. Je suis impatient de voir comment cette saison évoluera, en espérant que tout rentre dans l’ordre et que le championnat se déroule sans perturbation. »

« Nous devions une victoire au coach et au comité »

Tim Casamento débriefe la saison des Verviétois en TDM2. Interview.

Tim, quel bilan fais-tu de cette saison avec Verviers?

Dans l’ensemble, ce fut une super saison. J’ai rencontré de super gars avec qui j’ai passé une super année. Notre position au classement est assez logique, nous n’étions pas au niveau. Cela nous a toutefois beaucoup servi pour apprendre et nous profiterons de cela pour réaliser une bonne prochaine saison.

Le maintien était inaccessible?

Nous aurions évidemment voulu nous sauver mais le niveau du championnat de TDM2 était trop élevé pour nous, malheureusement.

Justement, qu’as-tu pensé de la troisième nationale?

Je crois que si nous avions été un peu plus appliqués et que nous avions respecté les consignes du coach, nous aurions pu l’emporter à certains matchs. Le niveau du championnat était très élevé. Toutes les équipes avaient du répondant au niveau physique et cela change beaucoup de la régionale.

Comment juges-tu tes prestations?

Je pense avoir réussi un bon championnat. Je veux utiliser cette année comme une expérience afin de réaliser une meilleure saison l’année prochaine.

Quels furent les moments marquants?

Il n’y en a pas vraiment eu, toute notre saison fut agréable et nous nous amusions bien.

C’est l’atmosphère qui t’a le plus plu cette année?

Oui, l’entente que j’ai eue avec tout le club: joueurs, coach, parents, comité.

As-tu certains regrets?

J’aurais quand même aimé gagner un match. Finir avec zéro victoire ne reflète pas l’implication du coach et du comité par rapport à notre équipe. Nous leur devions bien ça.

« Avec mon frère dans notre club formateur »

Après une saison mitigée en R2 avec Haut-Pré, Maxime Werll et son frère Lionel ont décidé de retourner dans leur club formateur, le RBC Awans.

Deux pour le prix d’un! Awans peut se féliciter d’avoir rapatrié Lionel et Maxime Werll. « Nous retournons dans notre club formateur avec Philippe Leroy comme coach et d’anciens coéquipiers que nous connaissons bien » nous confirme Max qui quitte donc le Haut-Pré avec lequel il a vécu un exercice compliqué en deuxième régionale. « La saison écoulée fut vraiment dure. Malheureusement, notre équipe était compétitive mais pas au mieux et nous avons eu du mal tout le championnat. Malgré notre envie de jouer au basket, nous avons manqué beaucoup d’occasions. En tout honnêteté, finir à deux victoires est un piètre résultat.« 

Pour sa découverte de la régionale, le Haut-Pré termine lanterne rouge de sa série. « Nous ne méritions pas mieux mais ce n’est certainement pas la place que nous attendions en début d’exercice. Même si nous savions que notre équipe serait « légère », les piliers devaient être là pour apporter mais tout s’est compliqué » soupire Max. « Le niveau de la R2 n’est pas sensiblement différent de celui de la P1 mais tu peux tomber sur des gars qui s’entrainent cinq fois semaine alors que nous nous entrainions deux fois en fonction du nombre de joueurs présents. Ce championnat était compétitif et c’était amusant de se déplacer dans d’autres provinces. Mais, contrairement aux valeureux Liégeois que sont Ans et Aubel, nous n’avons fait peur à aucun adversaire !« 

Cette saison aura tout de même permis à Max de progresser et de se forger quelques souvenirs tout en étoffant son bagage. « J’ai été présent à un maximum d’entrainements, je n’ai pas connu de blessure et j’ai essayé d’apporter autant que je le pouvais, ni vu, ni connu. J’ai eu mon temps de jeu et j’ai tâché d’impacter l’équipe positivement » relate le combo-guard. « Notre première victoire à Natoye restera un moment fort, tout comme la seconde dans une situation encore jamais vécue avec l’exclusion de Chris Grandry à la pause et notre renversement de tendance pour coiffer Neufchâteau. Les autres bons souvenirs furent les derbies. »

Avant de se concentrer sur son nouveau défi avec la P2 du RBC Awans, Max jette un dernier coup d’œil dans le rétro. « Je regrette ces nombreuses défaites, je ne joue pas pour perdre! Certes, le plaisir est un facteur important mais la « compétition » aussi. J’ai par contre vraiment apprécié d’avoir retrouvé mon frère sur le terrain et continuer de voir sa progression. C’est super, nous jouerons encore ensemble l’an prochain » conclut-il.

« Ce sera ma dernière saison à Hannut »

Le confinement a encouragé Benoit Blanchy à une profonde réflexion. Après avoir songé un temps à arrêter, le scoreur hesbignon a décidé de repartir pour un dernier tour de piste avec Hannut avant de relever un nouveau challenge.

C’est auprès des siens que Benoit Blanchy a vécu le confinement. « C’était une sorte de retour aux sources et à l’essentiel. Cela m’a permis de prendre du temps pour ma petite famille mais également de faire une autocritique de plusieurs choses, notamment le basket qui occupe une grande place dans ma vie » nous confie l’expérimenté scoreur. « Depuis que je suis arrivé à Hannut, ce fut la première fois que je ne me sentais pas bien dans ce club chaleureux.« 

Une réflexion poussée pour l’ainé de la fratrie. « J’ai beaucoup cogité au point de vouloir arrêter » nous avoue-t-il. « Ma rééducation suite à mon opération du genou a eu un impact négatif sur mes prestations. D’abord parce que le physique ne suivait pas comme je l’espérais et puis mon mental qui me faisait perdre mon basket, comme lors du match de Coupe contre la P2 d’Ensival où j’ai manqué deux lancers en fin de match qui auraient pu ramener mon équipe à égalité. Ce n’est que lors des deux ou trois derniers matchs que j’ai commencé à mieux me sentir et plus en confiance. »

D’un groupe restreint la saison précédente, les Hesbignons durent cette fois composer avec un noyau plus étoffé. « J’ai réellement cru que nous serions plus forts grâce à nos transferts mais, sur le terrain, nous étions plus fébriles collectivement. Cela nous a coûté des points » continue Benoit. « Néanmoins, nous avons accroché la troisième place du classement qui est une place honorable. »

Je ne me fais plus tout jeune

La première provinciale, l’ancien Calidifontain commence à bien la connaître. « Ce championnat est très particulier vu les ambitions différentes des clubs. Cela enlève le croustillant !,  » déplore-t-il. « Il suffit de regarder les polémiques nées de la fin de saison prématurée. »

Pour Benoit, la prochaine saison marquera la fin d’un chapitre. « Ce sera ma dernière saison à Hannut où j’ai envie de prendre beaucoup de plaisir et de tout donner » nous annonce-t-il. « Même si ce club est formidable, j’ai envie d’un nouveau challenge… ¨Peut-être rejouer avec des anciens de l’Athénée de Jupille? Je ne sais pas où ni avec quels joueurs exactement mais j’ai envie de relever ce nouveau défi qui me tient à cœur depuis quelques années. J’en parle d’ailleurs énormément avec Julien Wéry qui bosse dans la même école que moi. » Et de conclure: « Je ne me fais plus tout jeune et je sens que la saison 2021-2022 sera la bonne pour se lancer.« 

« Planter ma tente dans la raquette, ma zone de confort »

Après trois années éloigné des parquets, Alex Glaude reprend du service avec la P2 d’Aubel qui visera ouvertement le titre. Liège & Basketball vous emmène à la (re)découverte de l’ancien grand espoir de Pepinster. Entretien.

Alex, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket à l’âge de douze ans à Pepinster. J’y ai effectué toutes mes saison jeunes à l’exception d’une année à Sprimont avec François Lhoest comme coach. Je suis revenu à Pepinster après cette saison-là et j’ai commencé à vouloir davantage que du « loisir ». J’ai alors intégré le noyau Espoirs en Belgium Developpement League sous la houlette de Christian Lemaire et celui de la D3 avec Serge Polet comme entraineur. A dix-sept ans, j’ai aussi effectué plusieurs semaines d’entrainement avec l’équipe de D1 gérée à l’époque par Aaron McCarthy – j’ai joué une fois une minute contre Mons car nous gagnions de vingt points (rires). Ensuite, je fus « recruté » par Pascal Horrion et Sprimont où j’ai, selon moi, réussi ma meilleure saison. Par la suite, je suis passé par Comblain, Spa et encore Comblain – chaque fois en D3 – avant de devoir malheureusement arrêter à mi-saison pour des raisons professionnelles. Depuis la saison 2016-2017, j’étais éloigné des terrains.

Qu’apprécies-tu dans le basketball ?

Le sport en lui-même, l’esprit d’équipe, les contacts physiques, la compétition, les enjeux, les derbies mais aussi – il faut le dire – la troisième mi-temps. Le basket est vraiment une grande famille.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un joueur plutôt discret, c’est-à-dire que je fais le job mais que je ne suis pas un scoreur. Je préfère honnêtement tout donner en défense pour aider mon équipe à ne pas encaisser puis relancer pour qu’un équipier marque. Les points personnels ne m’intéressent pas tant que la victoire est au bout. Je suis aussi un joueur plutôt « agressif », je ne me laisse pas faire du tout et cela peut occasionner beaucoup de fautes en peu de temps vu mon gabarit… Je déteste le shoot, je suis plus du genre à planter ma tente dans la raquette. C’est là que se situe ma zone de confort, en attaque comme en défense. Je suis évidemment un compétiteur et légèrement mauvais perdant. Il m’arrive parfois d’être rebelle envers le coach mais cela s’estompe par après. Je déteste les injustices – notamment les fautes inexistantes – et je suis aussi assez nerveux sur le terrain, ce qui n’est pas toujours favorable à l’équipe.

Quelles sont tes forces ?

Ma taille (2,02 mètres), mon poids (120 kilos), mon explosivité malgré ma taille et mon poids, mes passes de renversement lorsque je suis dans la raquette, mes écrans que j’essaie de placer solidement, ma défense pour laquelle je ne lâche jamais prise, mes rebonds et, évidemment, mon expérience en nationale.

Et les points que tu dois améliorer ?

Mon shoot, mes lancers-francs, un peu ma condition physique (rires), ma nervosité, mon dribble mais bon, je ne dribble pas beaucoup de toute façon.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de tes années basket ?

La montée au jeu en D1, même pour une minute, au Hall du Paire, la saison Espoirs et avoir pu jouer dans toutes les grandes salles de Belgique, l’année en D2 avec Sprimont, mon anniversaire (dix-huit ans) avec les Carriers, les quelques retours en car avec la D3 de Spa ainsi que toutes les fêtes, évidemment. Les rencontres avec de super joueurs devenus ensuite mes amis sont aussi très appréciables.

Pourquoi avoir décidé de rechausser tes sneakers ?

Car l’envie de recommencer est totalement présente et que mon boulot me le permet désormais. J’ai soif de compétition et de voir quel est mon niveau après trois ans d’arrêt, voir si je peux à nouveau viser plus haut après une saison de reprise en P2. L’ambiance des matchs et des après-matchs me manquait ainsi que les amis équipiers. De plus, ce sport que j’ai toujours aimé depuis mes douze ans me manquait et reprendre une activité sportive – je ne faisais plus rien – me semble une bonne idée.

Pourquoi avoir opté pour Aubel ?

Aubel est un bon club, je connais beaucoup de personnes là-bas. Quelques futurs équipiers venaient déjà me voir à Sprimont en D2 et ce sont devenus des amis. De plus, ce n’est pas loin de chez moi, il y règne une très bonne ambiance, un bon esprit de compétition et un chouette esprit festif après l’effort. Je pense que nous avons une équipe très motivée pour la P2 et c’est important. Le coach Cédric Lemoine l’est tout autant et cela me plaît. Enfin, je connais bien les joueurs de la R2 aussi et je les supporterai sans hésiter.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison qui approche ?

Faire le maximum à chaque match. J’ai faim de compétition et je ne laisserai jamais tomber un seul match ou entrainement. J’aspire à faire la meilleure saison possible. Notre ambition est le titre et la montée en P1, évidemment, mais je ne vais pas trop m’avancer là-dessus, je garde les pieds sur terre : nous verrons bien. Je sais que tout le monde va tout donner mais cela ne signifie pas nécessairement une montée, restons lucides (rires). J’aspire aussi à aller le plus loin possible en Coupe de la Province et à participer à un entrainement R2 par semaine en plus de mes deux entrainements P2. Je veux vraiment apporter quelque chose au club et je vais tout faire pour.

L’été belge de Gravelines

Aujourd’hui, vous avez quasi droit à un « Spécial Brussels » puisque vous apprendrez que Gravelines prendra part au tournoi du club de la capitale. Dont un ancien sociétaire enfilera le maillot du FC Porto, n°2 portugais derrière Benfica. Via internet, vous pourrez suivre l’ensemble des rencontres grand-ducales. Ce sont les infos d’EMCE.

Préparation « made in Belgium » pour les Maritimes

Le moins que l’on puisse écrire est que les « Maritimes » s’offriront une préparation à très forte coloration belge. Leur avant-saison sera ainsi ponctuée de six rendez-vous dont quatre en relation directe avec notre pays. Jugez plutôt : le 23 août, ils se rendront à Ostende ; le 9 septembre, ils recevront Anvers ; les 12 et 13, ils prendront part au tournoi du Brussels et, le 18, ils offriront l’hospitalité aux Côtiers. Sans oublier que, début septembre, ils participeront à l’Ibis Cup du Portel déclinant souvent une équipe belge à son affiche. Faut-il y voir l’influence d’un certain Serge Crevecoeur (photo) ? Poser la question, c’est y répondre…

Enième point de chute pour Augustin-Fairell (ex-Brussels)

Jonathan Augustin-Fairell (2,01 m) ne déclare que 27 printemps au compteur, mais a déjà pas mal de clubs européens à son tableau de chasse. Son principal fait d’arme est d’avoir été champion de France Pro B avec Blois. Le natif de Miami entamait la saison passée au Brussels avec lequel, il disputait 14 rencontres. Ensuite, il retraversait l’Atlantique. Direction, l’Argentine et les Obras de Buenos Aires (5 matches). A la reprise, il reviendra sur le Vieux Continent afin d’y défendre la raquette de Porto, vainqueur de la coupe du Portugal.

De petits privilégiés, les amateurs de basket au Grand-Duché

La semaine dernière, la fédération luxembourgeoise et RTL ont décidé d’amplifier encore leur accord en ce qui concerne les retransmissions des matches du championnat grand-ducal. Dès la 1ère journée (fin septembre), il sera possible de suivre toutes les rencontres de la Total League (D1), via l’apport de quatre caméras dans chaque salle. Et bonne nouvelle : ces explications seront visibles gratuitement sur le site de RTL et de la fédé. Ce n’est évidemment pas la NBA, mais c’est toujours ça !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BCM

« Le Covid a changé tous mes plans »

Pour Gaël Colson, été rime avec voyages. Même si le Covid-19 a perturbé cette période, le nouveau joueur de Liège Basket a su retomber sur ses pattes tout en recommencant à taquiner la balle orange.

« Le basket me manque, c’est certain! Après tout ce temps, cela fait du bien de retoucher la balle » nous confie Gael Colson. « Je m’entraine individuellement avec John Vanoost à la bulle et à Bellaire, cela me fait un bien fou. »

Le basket retrouve peu à peu ses droits alors que les congés scolaires viennent de débuter. « La reprise signifie pour moi la fin des vacances, une période très importantes à mes yeux car j’aime beaucoup voyager » nous précise « Coco » depuis Paris. « Le Covid a changé tous mes plans car je donnais stage deux semaines à Los Angeles avec Game Time (post-posé à l’année prochaine), ma sœur venait m’y rejoindre une semaine et puis nous allions en famille à Vegas, comme d’habitude (rires). »

Les frontières avec l’Oncle Sam étant fermées, le coach des Blue Rabbits a trouvé des alternatives. « Depuis que l’autorisation de circuler en Europe est actée, j’en ai profité pour partir en weekend à Lille avec ma copine. Nous partirons aussi ensemble et avec ma famille à Saint-Raphaël avant de terminer par quelques jours à « Cinque Terre » en Italie » détaille Gael. « Mais c’est évident que je suis impatient de reprendre la saison, surtout que nous avons repris les entrainements avec la team vu que nous sommes un tout nouveau groupe. »

Pour rappel, Gaël défendra les couleurs de la R1 de Liège Basket, un tout nouvel effectif dirigé par Joseph De Sutter.

« Les copines des joueurs s’entendent bien »

Taulier de Comblain, Rémy Collard revient sur la nouvelle saison réussie du Mailleux en TDM2 avant d’entamer un nouveau cycle pour lequel les Comblinois seront particulièrement ambitieux. Interview.

Rémy, que retenir de cette dernière saison?

Nous avons eu du mal à démarrer convenablement le championnat mais nous nous rattrapions dans la deuxième partie. Nous aurions dû gagner certains matchs mais le manque d’expérience nous a joué des tours, ce qui est normal vu l’âge moyen de l’équipe.

Vous finissez malgré tout deuxième équipe liégeoise.

Terminer à une belle sixième place, ce n’est pas mal pour une saison qui n’a pas été jouée dans son entièreté. Nous aurions même pu être mieux classés si nous avions disputé quelques matchs supplémentaires car nous avions retrouvé un groupe solidaire sur le terrain.

La TDM2B était plus que compétitive.

Cette année, la série était corsée. Nous savions que Kontich était au dessus du lot mais cela ne nous a pas empêché de ne nous incliner que de cinq unités à domicile contre les futurs montants. Tout le monde pouvait battre tout le monde et le classement fut constamment serré.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

D’avoir rencontré de nouveaux joueurs comme, par exemple, Robin Roland qui s’en est sorti vraiment pas mal pour une première année en D3. De plus, nous avons pu constater cette année que toutes les copines des joueurs s’entendent super bien, c’est vraiment amusant de les voir ensemble s’amuser au bord du terrain et même se retrouver pour des restaurants.

Nourris-tu certains regrets?

Oui, j’aurais vraiment aimé finir cette saison sur une bonne note et je regrette que le match à domicile contre Ninane ait dû être annulé.