Tim Lekeu revient sur la formidable saison réussie par l’Union Liège en P2B. Interview.
Tim, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler et que penses-tu de vos résultats?
C’était une belle saison avec quelques très beaux matchs. Et puis, elle se termine plus tôt que prévu, mais avec une montée à la clé. Du coup, on peut dire que ce fut une réussite pour nous.
Avez-vous terminé à la place que vous visiez ou que vous pensiez mériter?
Nous jouons toujours pour viser le top, nous terminons donc à la place que nous visions. Néanmoins, j’aurais vraiment aimé pouvoir confirmer notre position sur le terrain et non pas depuis mon salon. Je pense que nous méritons notre montée.
Qu’as-tu pensé de votre série de P2, du niveau de celle-ci et de la compétitivité du championnat?
Aucun match n’était facile ou gagné d’avance. Nous avons dû jouer les prolongations contre Liège Atlas Jupille en début de saison et d’autres équipes – comme Harimalia – nous ont surpris. Heureusement, nous avons à chaque fois répondu présents dans les tops matchs.
A titre personnel, que penses-tu de tes prestations?
Ce ne fut pas ma meilleure saison. Des lacunes défensives, ça n’aide pas une équipe (rires). Mais j’ai travaillé sur ce point et j’ai pu améliorer mes prestations à ce niveau en deuxième partie de saison. J’aurais bien aimé alimenter un peu plus le marquoir, mais le basket ne peux pas se résumer à ça. Il faut constamment rechercher là où tu peux avoir un impact, et c’est ce que j’essaye de faire chaque saison. Si ce n’est pas en marquant des points, c’est en défense, sinon, en positionnement, en lecture, en leadership, ou encore dans le vestiaire.
Quels auront été les moments marquants ce cette saison?
Nos très gros retours de plus de vingt points sur la Vaillante Jupille et Saint-Louis pour l’emporter.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
Nous formons un groupe très soudé. C’est toujours un plaisir de pouvoir s’entraîner régulièrement à plus de dix et de retrouver en match le travail réalisé pendant la semaine.
Nourris-tu quelques regrets?
J’ai très peu de regrets en général. Chaque expérience te fais avancer.
Nouveau cycle pour l’US Awans qui accueille un nouvel entraineur et quatre renforts de choix.
C’est une page qui s’est tournée à Awans avec le départ programmé d‘Eric Herben qui dirigera la P1 d’Esneux. Pour le remplacer, l’US a jeté son dévolu sur Nicolas Beaudouin. « L’objectif est de se mettre à l’abri le plus vite possible pour éviter le stress de cette année et de pouvoir profiter et s’amuser tout en essayant de finir le plus haut possible » confie-t-il dans la newsletter du club. « J’espère que la sauce va prendre assez vite au niveau basket avec les nouveaux joueurs et un nouveau coach. Une fois que tout sera en place, je suis certain que l’ambiance sur et en dehors du terrain suivra, ainsi que les résultats !«
« Roux » ne vient pas seul et amène deux de ses coéquipiers d’Ans dans ses valises: Maxime Lahaye et Regnauld Collard. « Chaque équipe espère faire de bons résultats avant que celle-ci ne démarre. Mais quand je vois notre équipe sur papier, ce qui est sûr, c’est que nous ne jouerons pas le maintien!« , annonce Maxime. « J’espère que cette saison 2020-2021 pourra commencer le plus tôt possible parce que ce sport me manque énormément mais dans les meilleures conditions sanitaires possibles bien évidemment. Vu l’effectif qu’on a, je crois qu’il y a moyen d’aller chercher les premières places de la P2 et peut-être espérer une montée mais pour ça il faut pratiquer » ajoute Regnauld.
Autre renfort, Thibaut Petit en provenance de l’Union Liège. « Je pense que le club peut nourrir de belles ambitions, avec un noyau globalement similaire. En espérant que la mayonnaise prenne avec les renforts. Nous pouvons viser une 5-6eme place sans problème et pourquoi pas mieux si ça se met bien » déclare-t-il dans la newsletter du club.
Enfin, pour consolider son secteur intérieur, Awans accueille Errol Koçur, lui aussi passé par Ans et qui évoluait cette saison à Harimalia. « Nico Baudouin m’a contacté quand il a appris que j’arrêtais à Hermalle car cela ne me convenait plus de jouer le samedi soir et que j’ai un projet personnel. Nous avons trouvé des arrangements et j’ai donc signé à US Awans. Je reste ainsi en deuxième provinciale » nous informait le pivot récemment avant de conclure: « Je vois une toute bonne saison de l’équipe vu les transferts effectués et l’effectif qui reste on peut vraiment faire mal à toutes les équipes! »
Habituellement, Stéphane Grandry profite de la période estivale pour s’envoler pour des contrées exotiques. Ce ne sera pas le cas cette année pour celui pour qui le manque de basket commence à se faire furieusement ressentir.
« Le basket me manque beaucoup, comme pour tout basketteur qui se respecte je pense. Ca commence à faire vraiment long » commence Stéphane Grandry. « Depuis l’autorisation délivrée par le gouvernement, nous nous sommes vu une soirée avec l’équipe. Nous avons pu ainsi jauger les kilos pris pendant le confinement (rires). Nous avons surtout pu tâter un peu du ballon et faire connnaissance avec les nouveaux gars.«
Comme chaque été, Steph devait mettre les voiles pour une destination lointaine. Mais le Covid-19 a bousculé les plans de ce remarquable scoreur. « Je devais m’envoler pour l’Amérique du Sud – Pérou et Bolivie – mais la situation ne le permet absolument pas. Nous avons donc décidé de descendre dans le Sud en voiture pour être libres de pouvoir remonter en cas de pépin(s) » explique ce clubman. « Il faut bien se changer un peu les idées après les quelques mois difficiles que nous venons de vivre. J’espère que tout le monde restera bien prudent aussi bien à l’étranger qu’en Belgique pour que nous puissions récupérer une vie professionnelle et privée plus ou moins normale pour la fin d’année et, surtout, que nous puissions recommencer à ressentir l’adrénaline du terrain. » Et de conclure: « Bien vite début août! Bonne vacances à tous et soyez prudents.«
Au fil des années passées à Theux, Pepinster, Aywaille, Haneffe, Henri-Chapelle, SFX et Aubel ainsi qu’en équipe nationale, Alexandre Bousmanne a côtoyé du beau monde. Entretien avec l’inventeur du désormais célèbre #coucoubouss.
Alex, quel fut ton adversaire le plus coriace ?
L’Ajax team d’Ostende en jeunes… En seniors, si on retire les équipes flamandes injouables toutes les saisons à l’instar de Gembo, par exemple, je pointerais les troupes de Pascal Horrion à Sprimont lors de leur montée en D2 et de leur passage furtif en R1.
Parmi tous tes coéquipiers, lequel était le plus fort ?
C’est impossible de ne citer qu’un joueur… Le plus talentueux est certainement François Manset. C’était un magicien du basket, tout comme Pierrot Hazée et Greg Donnay. Impossible aussi de ne pas citer deux joueurs de mon poste – Flago et Vincent Degives – pour leurs incroyables carrières et leur longévité. Impossible aussi de ne pas mentionner Delsaute et Hertay pour tout ce qu’ils ont fait et feront encore. Je pourrais encore évoquer Pipo Willems et Benoit Rasquin avec qui j’ai joué à Aywaille et Xavier Colette avec qui j’étais en équipe nationale. La progression qui m’impressionne le plus est celle de Raph Perin qui, chaque saison, semble encore monter d’un cran.
Et le plus drôle ?
Pour plein de raisons que je ne vais pas dévoiler, c’est Adrien Gerarts. Mais Gilles Vrancken m’aura fait rire quelques fois sur le terrain, notamment avec son célèbre « arrête de courir partout ». Jérôme Louwette aussi était assez drôle.
Quel fut ton coach favori ?
Si on considère que Bavcevic est hors concours, j’opterais pour Dominique Steffens et Pascal Horrion. Mais j’ai eu la chance d’avoir beaucoup de bons coachs.
Quel est ta salle préférée ?
Le Green Temple, évidemment.
Quel était ou est ton déplacement le plus redouté ?
Tous ceux en Flandre et à Neufchâteau quand j’évoluais dans les divisions nationales. Pour la province, j’ai toujours détesté jouer à SFX en étant adversaire. Et j’ai un sentiment très mitigé sur Belleflamme: nous y faisions toujours de belles fêtes avec de super gars mais nous repartions toujours avec trente points dans les dents.
Quels sont tes souhaits pour le basket liégeois ?
Que le duo Degives/Manset sorte de sa retraite pour venir faire un dernier tour de piste tous ensemble.
Mais avant cela, il lui faut soigner une épaule récalcitrante. « J’ai été opéré au mois de mai car j’avais de grosses douleurs depuis un an » nous informe David. « Je poursuis ma rééducation et même si j’ai encore des douleurs, j’ai bon espoir d’être prêt pour les échéances qui m’attendent. »
C’est que la saison qui arrive s’annonce doublement excitante pour David avec le déménagement des Bulls à Ninane et le Championnat d’Europe à Athènes. « Beaucoup de personnes de Ninane sont enthousiastes quant à mon retour et j’ai envie d’être performant. Je veux prouver qu’avec de l’entrainement, il est possible d’être efficace sur le terrain et j’aspire à être le plus complet possible et profiter de ce que mes années de basket « valide » m’ont enseignées » prévient-il avant d’évoquer le Championnat d’Europe. « Il aura lieu du 23 au 31 novembre en Grèce.«
Notre équipe nationale est en division B. « Notre ambition est de remonter en division A. Nous avions déjà cet objectif en 2018 mais nous avions terminé à la cinquième place » rappelle David. « Il a alors été décidé de reconstruire en faisant davantage confiance aux joueurs motivés et impliqués. Certes, nous avons perdu de bons éléments mais le groupe a gagné en cohésion. »
En juillet 2019, nos « Lions Wheelchair » ont ainsi remporté un tournoi international à Barcelone en venant notamment à bout du Portugal, de l’Irlande et d’une sélection catalane. « Les jeunes m’ont agréablement supris. Nous travaillons les uns pour les autres, ce qui est indispensable en handibasket. Même si la tâche s’annonce ardue, j’y crois » assène ce scoreur de talent.
Même si les conditions – peu d’entrainements collectifs – ne sont pas toujours idéales, notre équipe nationale peut désormais compter sur le soutien de l’AWBB qui, à l’instar de ce qui s’est passé voici quelques années avec les Belgian Cats, a repris le flambeau. « Nous avons désormais des personnes compétentes pour gérer la logistique, à nous de nous concentrer sur le jeu pour performer » conclut David avec la mentalité de compétiteur qui le caractérise.
Luka Doncic compte un nouveau fan: le vénérable Bill Walton.
Le fan club de Luka Doncic ne cesse de croître. Dernier membre en date, le vénérable Bill Walton. « La chose que j’apprécie le plus en regardant Luka, c’est que j’apprends. J’apprend la géométrie, les angles, le positionnement, la théorie, la pratique. Ce sont des choses que j’ai toujours voulu savoir faire. Il est vraiment très spécial. Je lui souhaite donc le meilleur pour sa carrière » a ainsi déclaré l’ancien pivot des Blazers. « Il est l’un de ces gars qui ont tout. Franchement, il est devenu l’un de mes joueurs préférés avec Bill Russell, Larry Bird, Kareem Abdul-Jabbar, Michael Jordan, Steve Nash, Oscar Robertson. Je vais oublier de nombreux mecs. Mais comme eux, il a un cerveau. Il pense à bien jouer »
Quels sont les points communs entre Stephen Curry et Michael Jordan?
Coach de Stephen Curry et ayant remporté trois titres en étant le coéquipier de Jordan, Steve Kerr est bien placé pour voir les points communs qui unissent les deux anciens MVPs.
« Les gens me demandent ce que ça faisait de jouer avec Michael. Chaque soir était un show. C’était ça, le plus gros truc avec Michael. Vous étiez en admiration chaque soir. Il n’y a pas juste un seul moment. C’est un peu la même chose avec Steph. Tellement de grands matches, de gros tirs… il n’y en a pas juste un seul qui ressort » a avancé le coach des Warriors.
Le basket commence à manquer à Gaëtan Hertay, impatient de relever le nouveau défi qui l’attend du côté de Tongres.
Contrairement à d’autres, le Covid-19 et la situation mondiale n’ont pas perturbé les plans de vacances de Gaëtan Hertay. « Cette année, nous partons en Normandie. Avec un petit bout d’un an et demi, je ne voulais pas faire trop de kilomètres. L’année passée, nous étions allés en Espagne mais c’est beaucoup trop loin. Le Covid n’a, pour l’instant, rien modifié concernant nos vacances » nous explique-t-il.
La reprise se profile à l’horizon et nombreux sont les basketteurs à avoir déjà repris calmement le chemin de la salle. « Le basket commence vraiment à me manquer. Je suis allé courir quelques fois et nous avons eu une séance de shooting jeudi dernier avec Tongres. Je ne veux pas recommencer trop tôt de peur que la fin de saison soit longue » continue l’intérieur. « Mais je suis impatient de recommencer la saison. Surtout que j’ai eu un bon feeling lors de cette première séance et que je pense que nous allons pouvoir faire de grandes choses. »
En première provinciale, Matthieu Dallenogare a poursuivi son évolution et sera un pion important de l’ambitieuse équipe d’Alleur. Interview.
Matthieu, quel bilan fais-tu de votre dernière saison ?
Nous pouvons être relativement fiers de celle-ci, nous avons réussi à démontrer que nous pouvions battre n’importe quel adversaire. Malheureusement, par manque de constance, nous avons aussi réalisé de plus mauvaises prestations. Nous avons donc enregistré de bons et de mauvais résultats.
Avez-vous atteint vos objectifs?
Au début de la saison, nous ne visions pas une place particulière – si ce n’est que nous voulions éviter les dernières, bien évidemment – car nous avions un nouveau et jeune groupe, coach y compris. Nous voudrions toujours faire mieux mais je pense que nous avons terminé à notre place car nous nous n’avons pas su aborder tous les matchs correctement.
Qu’as-tu pensé de la P1 ?
Chaque weekend était un challenge, aucun match ne pouvait être pris à la légère. Cela explique sûrement les nombreuses surprises chaque semaine et l’homogénéité du classement.
Comment juges-tu tes prestations ?
Je ne pense pas avoir réalisé ma meilleure saison, surtout au début. Je n’ai en effet pas su m’affirmer correctement à tous les matchs… Heureusement que nous sommes un groupe (rires). Cependant, j’ai aussi eu de bons moments, il ne faut pas croire que tout fut noir (rires). Au final, individuellement, je suis assez content de cette saison durant laquelle j’ai beaucoup appris, notamment à faire preuve de plus de maturité dans mon jeu.
Quels furent les moments forts de cette campagne ?
Nous pouvons retenir de belles victoires comme à Bellaire, Hannut, Spa… où il est toujours difficile d’imposer son jeu. Je retiens aussi un beau dernier match à Belleflamme et une victoire qui nous a fait du bien.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?
La bonne ambiance au sein de l’équipe, du club et un bilan de victoires positif sont suffisant pour passer une bonne année.
As-tu des regrets ?
Comme tout le monde, je suis déçu de l’arrêt prématuré de la saison. Mais, en général, il faut vivre sans regret. J’aurais donc dû répondre que je n’en ai aucun (rires).
Grâce à Antoine Lukoki, Echevin verviétois passionné de basketball, au BC Verviers et à Decathlon, un tournoi de 3×3 verra le jour début août dans la Cité lainière.
« L’Echevin m’a contacté pour savoir si Decathlon serait partenaire d’un tournoi de 3×3. Il voulait promouvoir la pratique du basket au centre-ville. Je lui ai proposé d’organiser l’évènement en partenariat Ville, club et Decathlon » nous explique Jean-Raphael Marot du BC Verviers. « L’idée est de renouveler l’expérience, toujours avec Décathlon et un autre club de la région. Cela deviendrait ainsi une sorte de Challenge 3×3, d’où le nom « Decathlon Game 3 contre 3 »« .
Une initiative à saluer dans une ville où la situation politique fait actuellement les choux gras de la presse. « Dans un contexte d’épidémie de coronavirus, la plupart des clubs sportifs sont impactés au niveau de leur trésorerie mais aussi au niveau de la pratique sportive proprement dite de l’ensemble de leurs membres. A présent que nous sommes entrés dans une phase de déconfinement progressif, il semblait opportun pour le Service des Sports de mettre en place une série d’initiatives avec divers partenaires pour relancer des loisirs actifs et permettre aux clubs de générer des rentrées financières » nous précise Antoine Lukoki, Echevin des Sports de la Ville de Verviers. « Profitant de la décision du Collège communal d’organiser des animations au centre-ville durant l’été, un contact fut pris avec le club de basketball de Saint-Michel vu la proximité de ses installations.«
Modèle choisi: le 3×3, une discipline en plein essor. « C’était un peu une évidence: le nombre de joueurs est réduit, il est aisé de rassembler trois copains, le jeu peut se pratiquer quels que soient l’âge et le niveau d’aptitudes » continue l’élu socialiste. « Les règles étant simplifiées, il a aussi semblé opportun que les rencontres soient arbitrées par des jeunes avec à la clé toute une série d’avantages: familiariser les jeunes à l’arbitrage dans un contexte de non-compétition officielle, peut-être susciter des vocations, encourager le fair-play entre les joueurs et l’arbitre et valoriser le respect pour tous et entre tous. L’organisation du tournoi par le club et la mise en situation pour les jeunes feront l’objet de deux subventions distinctes mais qui récompenseront toutes deux la prise d’initiatives et de responsabilités. »
Une discipline qui me permet de m’évader
Si cet évènement a pu voir le jour, ce n’est pas non plus un hasard: Antoine Lukoki est un passionné. « J’ai commencé le basket à l’âge de sept ans au BC Saint-Michel et j’ai fréquenté plusieurs clubs – BC EPV, Rabc Ensival, BC Dison-Andrimont, BC Eupen – par la suite » rappelle celui qui envisage sérieusement de reprendre du service la saison qui arrive et cherche un club pour l’accueillir. « Le basket a toujours été un sport qui me passionne et me permet de m’évader. J’ai des amis qui évoluent dans les divisions nationales, notamment Brieuc Lemaire. Dès que j’en ai l’occasion, je prends l’auto et je m’installe (ndlr: pas avec la voiture, bien sûr) dans les gradins avec une bonne bière pour le supporter. »
Un Echevin des Sports amateur de basket, cela n’a rien de surprenant à Verviers. « La Cité lainière est depuis toujours une terre fertile en basketteurs » souligne Jean-Raphael Marot, lui-même dans le circuit depuis sa plus tendre enfance. « Que ce sport soit pratiqué en milieu scolaire (Saint-Michel, Saint-François, EPV) ou en plein air (Rouheid, Ensival) à une époque où les installations sportives étaient aussi rares que les distraction a permis son émergence dans notre région qui est aussi une terre de cyclisme, de gymnastique et de football, bien sûr » ajoute Antoine Lukoki. « La diversité dans le sport est assez récente grâce à la création de hall omnisports polyvalents. Je ne crois toutefois pas que le basket ait été plus répandu à Verviers qu’ailleurs mais disposer d’un grand nombre d’écoles secondaires – et de gymnases – a sans doute permis la création de plusieurs clubs plus ou moins simultanément. »
En TDW1 et en TDM2 avec Pepinster, en première régionale avec le BC Verviers, en R2 avec Ensival, notamment, Verviers présentera la prochaine saison des formations compétitives et aborant fièrement les couleurs de la ville. Mais avant cela, pour les néophytes et les « ballers » assidus, le « Decathlon Game 3×3 » devrait permettre de se (re)familiariser avec la balle orange après une (trop) longue interruption.
N. B. : Toutes les informations pratiques concernant le « Décathlon Game 3×3 » qui se déroulera le samedi 08 août à la salle du Collège Saint-Michel se trouvent sur l’évènement: ici.