« Allier l’utile et l’agréable »

La saison prochaine, Gaël Verzele délaissera la raquette des Buffalos pour en devenir l’entraineur. Entretien.

Gaël, avais-tu pu rejouer lors de la dernière saison ou ton souci au tendon t’en avait-il empêché ?

Je n’avais pas rejoué, j’avais juste repris les entrainements début février, principalement en solo à côté du terrain. Une fois l’opération programmée, je m’étais de toute façon fait une raison. Je pensais bien ne pas rejouer, voir comment la rééducation allait se passer et me décider pour la suite.

La suite, finalement, ce sera le coaching ?

J’évoquais de plus en plus avec Sophie que l’envie de rejouer n’était pas spécialement présente. Par contre, celle de coacher pointait de plus en plus le bout de son nez. Lorsque le club est revenu vers moi en me signalant que mon nom était évoqué pour prendre le relais d’Hervé Odeurs à la tête des Buffalos la saison prochaine, cela m’est apparu comme une chouette opportunité d’allier l’utile – reprendre le coaching – à l’agréable – poursuivre l’aventure à Grâce-Hollogne.

Ce sera ta première expérience au coaching ?

J’ai déjà entrainé des jeunes, des U6 aux U21, durant de nombreuses années lorsque j’habitais Dottignies, dans le Hainaut. Depuis mon arrivée à Liège, je n’en avais plus vraiment le temps. Si j’ai déjà pu coacher en remplacement à plusieurs occasions, ce sera ma première expérience officielle à la tête d’une équipe seniors.

Tu dirigeras tes anciens coéquipiers.

Oui, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus confortable pour débuter mais ce n’est pas vraiment le genre de chose qui me pose problème.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?

Mon envie première est de prendre du plaisir dans ce nouveau statut, m’y tester et apprendre. Je veux prendre du plaisir avec le groupe aux entrainements comme aux matchs en essayant de contribuer à des résultats que j’espère positifs en apportant mes petites touches techniques et tactiques, individuelles et collectives. Si j’aspire à pouvoir tester et appliquer certains choses avec le groupe, cela n’est que du sport et la santé de tous doit rester la priorité. Soyons patients, le plaisir de nous retrouver sur et autour des terrains n’en sera que plus grand !

« Triste pour Visé et sa R2 »

Avant d’entamer avec motivation et enthousiasme une saison qui s’annonce d’ores et déjà exaltante, Pierrick Van Den Brule jette un dernier coup d’œil dans le rétro pour faire le bilan global de cette « mémorable » saison 2019-2020 tout en n’oubliant pas, déjà, de se projets vers les nouveaux défis qui attendent les Bobelins.

La saison de Spa en TDM2:

« Je suis content de la saison que nous avons réalisée. Notre bilan de onze victoires et neuf défaites n’est pas mal et nous pouvions prétendre à une place dans le Top 5. Pour moi, c’est cela qu’il faut retenir même si je regrette amèrement de n’avoir pu boucler le championnat alors que nous étions en pleine forme et qu’aucun adversaire – hormis Courtrai vraiment au-dessus du lot – ne nous faisait peur. »

Le classement « final » des Bobelins:

« Nous sommes des compétiteurs et voulons toujours nous améliorer. Nous voulions donc faire mieux que la saison précédente et nous y sommes parvenus en restant toute la saison dans le milieu du classement. Notre coach nous avait aussi demandé de terminer premier francophone. Nous nous battions avec Nivelles pour satisfaire cette exigence mais, malheureusement, nous ne saurons jamais si nous allions finir devant ou derrière ce concurrent. »

La TDM2A:

« Une série vraiment agréable et homogène avec Courtai au-dessus du lot et SXF malheureusement un cran en-dessous. »

Les équipes flamandes:

« Le jeu des Flamands est plus régulier, plus précis, avec énormément de rigueur et nous convient mieux.« 

Les longs déplacements:

« Lorsque les séries furent publiées, j’ai vraiment regretté les longs déplacements qui se profilaient mais, en y repensant, je ne voudrais pas les échanger. Le déplacement à Courtrai constituait notre premier grand déplacement et il fut top. Malgré la défaite de plus de trente points, nous nous sommes très bien amusés là-bas. Le trajet est passé très vite et nous avons tout de suite compris que nous n’allions pas nous embêter de la saison. Nous avons ensuite passé tout un weekend à Ostende lors duquel nous avions beaucoup ri. Nous l’avions même emporté chez notre adversaire ! Le village de Noël à Mayen après le match à Belgrade fut aussi un super moment. Bien que nous étions séparés de nos homologues liégeois, nous nous sommes vraiment bien amusés !« 

La prochaine série de TDM2:

« Même si nous nous sommes bien amusées cette saison et que ce débat divise, je suis content de retrouver toutes les équipes de la Province de Liège dans la même série. Pour le basket liégeois et pour la fréquentation des salles, c’est une bonne chose. Et aussi pour les journalistes qui ne devraient plus suivre qu’une seule série (rires). »

Ce que doivent améliorer les Spadois:

« Un point sur lequel nous devons encore travailler, c’est notre relâchement lorsque nous sommes battus. Nous comptons quelques défaites avec un gros écart. Nous avons trop tendance à finir en roue libre quand nous sommes battus alors que cela devrait être tout le contraire. »

Ses performances:

« Je n’ai pas fait une mauvaise saison mais il y a encore beaucoup de choses, dans mon chef, à améliorer et à travailler. J’ai eu la chance de rencontrer quelques pivots contre qui je n’avais pas joué la saison précédente. Depouhon (Belgrade), Linskens (le géant d’Oostkamp) et Mulumba (Nivelles) m’ont notamment donné du fil à retordre. C’était toujours un plaisir de combattre avec eux pour un rebond, un post-up, une prise de position préférentielle…« 

Le moment marquant de la saison:

« Notre victoire contre Pepinster. Il y avait énormément de monde dans nos gradins. Ce ne fut pas le plus beau de nos matchs mais il y avait une grande intensité et nous nous sommes vraiment bien amusés !« 

Ses coups de cœur:

« Certains longs déplacements, affronter de nouveaux pivots et le derby contre Pepinster. »

Ses regrets:

« Ne pas avoir pu jouer à Pepinster, un club où j’ai joué pendant plus de dix ans. J’attendais ce déplacement avec impatience ! Nous avions d’ailleurs entamé des démarches pour pouvoir venir avec le petit train de Spa à Pepinster. Cela aurait été génial ! C’est dommage mais je suis certain que ce n’est que partie remise.

Son ancien club de Visé:

« Je suis très triste pour le club de Visé qui a dû arrêter sa R2. Les Visétois vont recommencer en P2 avec une bien belle équipe et j’espère qu’ils pourront monter rapidement en P1. Je leur souhaite le meilleur pour les saisons à venir. »

Un pactole d’un million de $ !

C’est le « prize money » qu’empochera le vainqueur d’un tournoi caritatif aux Etats-Unis impliquant pas mal d’Américains évoluant sur le Vieux Continent. Et, donc, en Belgique et au Luxembourg. L’ancien Pepin (13/14), Loïc Schwartz (28 ans), prêt pour une 4e campagne consécutive en bord de mer du Nord. Ce sont les infos d’EMCE.

Enorme bingo en vue pour deux US du Grand-Duché…

Depuis une dizaine de jours se déroule le « TBT Tournament » à Colombus, dans l’Ohio. Une compétition à caractère humanitaire qui oppose 24 équipes notamment composées d’ex-sociétaires de NBA et d’Américains évoluant en Europe. Dont trois ont déjà porté le maillot de Limburg United. Les qualifications sont en éliminations directes et seul le vainqueur truste la totalité du pactole mis en pâture. Et quel pactole : 1 millions de dollars (75.000 $ par joueur) ! La grande finale est fixée à demain mardi et mettra aux prises deux Ricains du Luxembourg. A savoir, Duane Johnson (Larochette) et Jarvis Williams, non conservé au Sparta Bertrange. Avis aux amateurs !

Du vestiaire dames : les trentenaires font de la résistance

Où il est prouvé que les trentenaires tiennent encore la route. C’est ainsi qu’Anate Steinberga (31 a, 1,90 m, photo) passe de Venise à Galatasaray sans oublier que l’imposante Lettone a séjourné trois saisons du côté de Braine. Même si elle approche de la quarantaine, Astou Traoré (39 a, 1,82) possède de très beaux restes. Au point de séduire les responsables de San Martino (D1 italienne). L’ancienne Namuroise (15/16) arrive en droite ligne de Gérone, en Espagne. On passe d’un extrême à l’autre avec la signature à Montpellier de la Lituanienne, Urte Cizanskaite : 17 printemps !

… au vestiaire hommes : un « Polonais » de Mons aux Canaries

C’est pas vraiment les vacances à Ostende qui met le turbo en coulisses. Les Côtiers ont ainsi loué (pour deux ans) au Real Madrid, ce grand espoir qu’est Mario Nakic (19 a, 2,02 m). Tout en prolongeant le contrat de Loïc Scwartz (28 a, 1,92 m, Pepinster 13/14) qui en sera à sa 4e saison sur le littoral. Quant à Ryan Anderson (28 a, 2,06 m, Anvers 16/17 et Dudelange 19/20), il prend la direction de Siauliailit, en Lituanie. Reste AJ (Anthony Darrell) Slaughter (32 a, 1,91 m, Mons 11/12), au passeport polonais, qui transite du Betis Séville à Gran Canaria.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Je ne savais pas qu’il avait gagné trois titres de suite »

On tient le benêt de l’année: Terry Rozier.

Scary Terry ne connaissait visiblement guère la carrière de son illustre patron, Michael Jordan. « « J’ai appris tellement de choses en regardant le documentaire. Honnêtement, je ne savais même pas qu’il avait gagné trois titres de suite… il fallait vraiment être spécial pour réussir quelque chose comme ça dans cette ligue » a-t-il avoué. De quoi le classer parmi les grand dadais de la ligue. Mais, finalement, le moins malin des deux ne serait-il pas Jordan, lui qui a filé 90 millions à l’ancien remplaçant des Celtics?

Cyril Towe, l’année de l’explosion ?

Parmi les leaders de sa formation en P3 et auteur de quelques apparitions remarquées en R2, Cyril Towe peut être satisfait de sa dernière saison. Les Calidifontains seront ambitieux en troisième provinciale et pourrait bien être la surprise du chef en régionale. Interview.

Cyril, quel bilan fais-tu de cette dernière saison ?

Elle s’est globalement bien passée. Nous sommes restés constants hormis pour quelques défaites en janvier à cause des voyages et examens. L’équipe a répondu présente durant la saison et c’est dommage que celle-ci se soit finie plus tôt que prévu.

Es-tu satisfait de votre place « finale » ?

Malheureusement, la saison s’est finie prématurément et je crois que notre place est méritée vu nos prestations. Nous aurions potentiellement pu améliorer notre bilan mais le confinement en a voulu autrement (rires).

Qu’as-tu pensé de la P3B ?

Verlaine était vraiment au-dessus du lot mais toutes les autres équipes étaient accessibles. Il fallait jouer sérieusement tous les matchs si nous voulions l’emporter et ne pas juste faire de la figuration. Le niveau de la compétition était tout de même élevé.

Comment juges-tu tes performances ?

Je pense avoir été constant offensivement et défensivement. Bien sûr, j’aurais sans doute pu mieux faire ou apporter davantage mais, globalement, je suis satisfait de ma saison.

Quels furent les moments forts ?

Il n’y en a pas vraiment eu si ce n’est, éventuellement, le match retour contre Villers. Nous perdions de quinze ou vingt points à six minutes du terme et nous avons eu la force de caractère pour revenir au score et remporter la victoire en prolongation. Cette rencontre m’a marqué car tout l’équipe était soudée et poursuivait le même but.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?

L’ambiance dans le groupe P3 et R2. J’ai aussi aimé recevoir l’opportunité de m’exprimer en deuxième régionale. Ce fut une bonne expérience et j’espère qu’elle me servira pour la prochaine saison et les années à venir.


« Nous pouvions prétendre au Top 3 »

Nicolas Danze revient sur la saison mouvementée de Braives en troisième provinciale.

La saison:

« Selon moi, cette saison fut relativement mitigée. Nous avons réussi de gros débuts avec une équipe de feu et puis, du jour au lendemain, nous sommes passés de tout à rien en enchainant six revers consécutifs qui ont débouché sur un changement d’entraineur. Une fois que nous avons regoûté à la victoire, les choses se sont enchaînées positivement et nous avons pu remarquer une belle progression au classement. L’ambiance sur le terrain n’était pas toujours idéale mais qu’est-ce qu’elle était extraordinaire en troisième mi-temps (rires)! Malheureusement, le championnat s’est arrêté bien trop tôt. Aurions-nous pu accrocher le Top 3? Seul le « corona » nous le dira.« 

Le classement des Giants:

« A part en étant invaincus, je pense qu’on ne peut jamais être réellement statisfaits. En encore… Notre cinquième place est vraiment pas mal du tout même si, à mon humble avis, sans nos déboires, nous pouvions prétendre au Top 3. »

La P3C:

« Une série fortement balancée et absolument pas dénuée de talents. Outre Alleur et Grâce-Hollogne au-dessus du lot quand ils le décidaient, tout le monde était inquiétant pour tout le monde et capable du meilleur comme du pire, à l’instar de nos deux rencontres diamétralement opposées contre Aywaille. »

Ses prestations:

« Une saison en dents-de-scie. J’aurais aimé être plus régulier dans mon apport à l’équipe. J’ai relativement apprécié mes performances en début de championnat et suis insatisfait de n’avoir pu maintenir la cadence. A l’arrivée du nouveau coach, j’ai eu des missions défensives à honorer et cela a primé dans ma dépense d’énergie en match. Le jeu défensif n’était pas forcément mon point fort, je me suis donc davantage concentré sur cet aspect lors de la deuxième partie de saison. »

Les moments marquants:

« Sans aucun doute l’arrêt forcé du championnat à cause du Covid-19. Je pense que c’est assez inouï dans le milieu du sport et je pense ne plus connaitre cela en tant que joueur. La rencontre contre Modave lors de laquelle j’ai pu affronter mon frangin fut un moment fort, pas seulement pour cette saison mais pour l’entièreté de mes années basket. Dommage que le Covid nous ait privé de la rencontre retour. Enfin, j’ai particulièrement apprécié les troisièmes mi-temps (rires).« 

Ses regrets:

« Je n’en ai pas spécialement si ce n’est l’arrêt prématuré de la saison et le fait que la reprise sera difficile. D’habitude, nous jouions encore entre nous pour le plaisir avec d’autres gars de la région durant le mois de juin. Le basket me manque cruellement.« 

« Il ne me reste pas dix ans dans le milieu du basket »

Pour Liège & Basketball, Mathieu Henrioulle revient sur l’exceptionnelle saison réussie par les Porais et évoque l’avenir. Entretien.

Mathieu, comment juges-tu la saison qui vient de s’achever?

J’étais dans un premier temps déçu de la finalité de celle-ci, même s’il est clair que la santé passe avant tout. Nous avons, avec l’équipe, réalisé une très belle saison en récoltant dix-sept victoires pour seulement quatre revers. Nous étions prêts à en découvre en Playoffs avec des équipes comme Kain et Waremme.

T’attendais-tu à cette deuxième place?

Nous savions que notre série était composée de quelques grosses cylindrées. Lorsque nous observons le classement, nous sommes deuxièmes à une défaite des Wawas qui étaient de loin les plus impressionnants de la série.

Qu’as-tu d’ailleurs pensé de votre championnat?

Une série avec de très belles équipes et des joueurs de qualité. Tous les matchs étaient disputées et il était impossible de prédire le score à l’avance. A l’heure actuelle, le championnat R2 est le niveau le plus attrayant auquel j’ai joué. Vivement l’année prochaine!

La prochaine saison aura lieu pour vous en première régionale. Que représente cette montée pour toi?

C’est tout simplement, la plus belle opportunité de ma « carrière ». Avec mon rapport poids/taille/puissance/accélération, je n’aurais jamais imaginé joué à ce niveau-là. Il ne me reste pas dix ans dans le milieu du basket en tant que joueur. Je vais me défoncer pour l’équipe et arriver en fin de saison sans regret.

Et pour le club?

Nous avons 3 équipes championnes cette année. Pour un club familial comme Tilff, je trouve que c’est une saison extraordinaire. Vivement les suivantes! J’en profite pour remercier les personnes du comité qui se démènent toute l’année pour que l’on puisse profiter de notre sport. Un tout grand merci à elles.

Comment évalues-tu tes propres performances?

Je reste assez déçu de ma saison. J’aurais aimé apporter davantage à l’équipe. Je me prépare pour être à 100% pour la reprise, je veux sortir de belles prestations afin d’aider notre collectif.

Quels furent les moments marquants de cette dernière saison en R2?

Il y eut un négatif et un positif. La reprise du second tour et l’enchainement de plusieurs défaites après un premier tour « magique » fut plus négatif. Suite à une décision très difficile humainement et l’arrêt définitif de « Polska », il y eut, selon moi, un déséquilibre dans l’équipe où chacun a un rôle essentiel à jouer. Il a fallu du travail à l’entrainement pour retrouver le chemin de la victoire. Par contre, la victoire à Waremme demeure l’un des meilleurs moments de notre saison. Nous y avions livré une copie presque parfaite. Ce succès reste pour moi le plus beau de la saison.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

J’aime tout simplement l’ambiance générale qui règne dans l’équipe. Le groupe est soudé sur le terrain et dans la cafétaria. Pour qu’une équipe tourne, il faut évidemment un coach de qualité et posé, épaulé de ses assistants, qui arrive à mener son équipe sur le terrain et à forger des liens en dehors. C’est ce que nous avons à Tilff. Cela fonctionnait très bien pour le niveau R2. Arriverons-nous à garder cette force la saison prochaine? A partir du moment où tout le monde s’entraîne – même Matthieu Balbourg – et veut donner le maximum, j’en suis persuadé.

Nourris-tu tout de même certains regrets?

Oui, l’arrêt subit de la saison. Il nous manque la cerise sur le gateau…

« Une bulle à plusieurs milliards »

Focus sur Joël Embid.

« Je ne pense pas que nous serons en sécurité au sein de la ‘bulle’. Après, je sais que je vais faire ce qu’il faut. Je ne joue qu’aux jeux vidéo. Mais je ne fais pas confiance aux autres » avait confié Joel Embid. « Je vais faire mon boulot, je ne laisserai pas tomber mon équipe et la ville. Mais je n’aime pas l’idée. »

Une position qui a fait réagir – ce n’est guère difficile, il réagit à tout – Kendrick Perkins. « Est-ce que tu veux jouer ou pas ? Je n’ai pas entendu un autre candidat au titre se plaindre ! Pour moi, il s’agit simplement d’une excuse afin de préparer une future élimination. Cela va pouvoir servir d’excuse car la superstar n’était pas totalement à fond, il n’était pas là mentalement.’Oh, je me plains, je ne sais pas. Je n’aime pas l’idée’. Vas sur le parquet et joue ! Je refuse d’écouter ce mec. Il s’agit d’une bulle à plusieurs milliards, il faut arrêter » a déploré Kendrick Perkins.

Cela ne semble toutefois pas être le positionnement du pivot camerounais. « Je sais ce dont je suis capable. Et je sais ce que mes coéquipiers pensent de moi. Je sais très bien que je suis en mesure de porter l’équipe. Il faut juste que je sois confiant. Si j’ai l’impression de ne pas avoir assez la balle, je dois juste parler à mes partenaires et faire ce qu’il faut » a-t-il avancé. « Mais au final, je ne dois jamais me retrouver dans cette situation. Je ne dois pas avoir à me plaindre de pas avoir la balle, juste à cause de qui je suis. Je crois que je peux porter l’équipe, je me pense capable de ça, je dois simplement prendre les choses en mains. »

« Il fallait lui laisser ces moments-là »

Mario Chalmers admet que c’était parfois difficile de jouer avec leBron James.

Mario Chalmers évolue désormais en Europe – il a d’ailleurs affronté Ostende la saison passée – mais peut se targuer d’un beau palmarès en NBA. Avec ses deux bagues et ses quatre finales avec le Heat, le meneur peut être satisfait de sa carrière (et remercier LeBron James).

Durant ses années à Miami, Mario Chalmers a parfois éprouvé des difficultés à évoluer dans l’ombre du « King ». « C’est une expérience enrichissante. C’est très amusant mais c’est aussi difficile. Nous sommes tout le temps scrutés. Surtout pour un joueur comme moi qui aime prendre les derniers tirs. Il fallait respecter LeBron et lui laisser ces moments-là. C’était des situations difficiles », confie Mario Chalmers.

« Les talents de danseur de Renaud Grevesse »

Maxime Bruskin revient sur la saison en deux temps livrée par sa formation de La Villersoise en P3B.

Un peu à la surprise générale, La Villersoise avait démarré la saison sur les chapeaux de roues avant de quelque peu rentrer dans le rang et de « conclure » la saison avec une probante sixième place. « Au complet et en toute logique, nous aurions dû finir sur le podium. Mais vu l’âge de l’effectif et l’objectif de base qui était le maintien, nous pouvons être satisfaits » nuance Maxime Bruskin, coach et joueur de Villers. « Comme joueur, mes prestations furent catastrophique mais j’ai peu joué. En tant qu’entraineur, je suis satisfait dans l’ensemble du travail réalisé. »

En P3B, une équipe a remporté tous les suffrages: Verlaine. « Le niveau des six équipes situées derrière les troupes de Jérôme Louwette était intéressant, tout le monde pouvait trébucher contre tout monde » continue Maxime. « Notre non-match dans la confrontation au sommet contre Verlaine restera une déception. Nous avions offert une triste prestation. La blessure de Dodémont pour clore la saison en est une autre, contrebalancée par les talents de chanteur de Michael Louis à Pepinster et de danseur de Renaud Grevesse à Herve. Ce furent là deux très belles troisièmes mi-temps. J’ai d’ailleurs rarement vécu une ambiance pareille dans une équipe. »

Et si les résultats et l’amusement furent présents, quelques regrets font encore cauchemarder le coach de Villers. « Deux ou trois défaites me restent en travers de la gorge. Deux défaites en prolongations – Harimalia et Ninane – en ayant pourtant eu la rencontre en main ainsi que le non-match à Andrimont. Ce furent là trois défaites qui coulèrent nos envies de Top 3 » conclut Maxime.