« Etre fit pour cette nouvelle saison »

La saison passée, Thomas Orban a su élever son niveau d’un cran pour compenser nombreuses blessures qui ont frappé Theux. Le pivot veut continuer dans cette voie pour une nouvelle saison qui s’annonce palpitante.

« Notre première partie de championnat s’est plutôt bien déroulée. Les résultats étaient conformes à nos attentes mais, malheureusement, nous avons ensuite dû faire face à d’énormes blessures qui nous ont impactés. Comme nous sommes un groupe très soudé, les blessés étaient tout de même présents aux matchs pour encourager l’équipe et, dans l’ensemble, notre saison fut plutôt positive » résume Thomas Orban. « Je ne regarde jamais le classement, je jouer pour m’amuser et surtout pour faire la fête après les matchs. Néanmoins, nous avons tout de même perdu beaucoup de rencontres « prenables » au deuxième tour, ce qui explique notre classement final.« 

Au sein de la P2A, la lutte faisait rage à chaque match et Thomas a abattu un solide boulot dans la raquette des Theutois. « La série était vraiment costaude avec de très belles équipes, des jeunes talents sympas à découvrir et des formations plus expérimentées. Tous nos adversaires avaient le niveau contrairement à la saison précédente lors de laquelle seules quatre ou cinq équipes étaient au-dessus de lot. Nous avons battu les premiers et nous sommes inclinés contre les derniers, cela résume bien la physionomie de ce championnat » continue-t-il. « Concernant mes prestations, je dois énormément à mes coéquipiers et au coach car ils m’apportent beaucoup sur le terrain et en « fête ». J ‘ai un caractère très dur envers moi-même, je veux toujours bien faire et j’en perds parfois mon basket. Suite aux nombreux blessés, mes coéquipiers et mon entraineur m’ont beaucoup parlé pour me mettre en confiance et je pense avoir élevé mon niveau de jeu. J’espère encore l’élever d’un cran – surtout au niveau mental – la saison prochaine pour apporter encore plus à l’équipe.« 

Il y eut trois tournants dans la saison de Theux. « La blessure de Saïd El Hajjaji a été très difficile a avaler, tout comme l’arrêt du coach sans même avoir pu en discuter tous ensemble. De plus, notre « capi » change de club et nous n’avons pas pu faire une énorme fête au dernier match de championnat » nous confie Thomas. « J’ai apprécié chaque moment passé avec mes « fratés », ce sont des gars en or, l’entente entre nous est au top et personne ne peut rêver mieux comme équipe de potes.« 

Le pivot nourrit bien quelques regrets mais est surtout résolument tourné vers cette nouvelle saison qui approche à grands pas. « J’aurais tellement voulu jouer contre Ensival et prendre notre revanche. L’ambiance là-bas aurait été tellement terrible ! Vivement la nouvelle saison – pour laquelle il faut bien se préparer – qui s’annonce très, très costaude. Il faudra absolument être fit » conclut Thomas.

« J’arrête le coaching mais l’aventure ne prend pas fin »

Après quatre ans à la tête de Blegny, Nathan Gabriel troquera sa plaquette et ses marqueurs pour des baskets et un maillot. De quoi aider les Miniers à ne plus perdre trois fois sur le buzzer en une saison?

« Au niveau des résultats, nous pouvons être satisfaits. Nous voulions nous maintenir pour notre première saison en P3, c’est le cas. Nous terminons là où nous espérions terminer en début de saison – hors de la zone rouge – mais peut-être méritions nous d’être un peu plus haut dans le classement » ose Nathan Gabriel. « Nous aurions pu et dû accrocher quelques victoires supplémentaires en gérant mieux nos fins de match ou en tuant ceux-ci lorsque nous en avions l’opportunité. Nous perdons quand même neuf matchs de six points ou moins dont trois au buzzer…« 

Un paramètre à prendre en compte dans l’homogène P3B. « Verlaine était au-dessus du lot – j’en profite pour féliciter deux anciens coéquipiers de Gaulois Ombret, Maxime Brauwers et Romain Raymackers, pour leur super championnat – et les autres équipes – dont plusieurs avec des jeunes talentueux – se tenaient et le niveau était assez bon » souligne Nathan. « Nos trois défaites au buzzer nous ont marqués mais malgré les revers, les absences et les blessures, les joueurs n’ont rien lâché et sont allés chercher de belles victoire pour assurer le maintien. »

Cette dernière saison à la tête de cette équipe fut difficile pour le jeune coach. « Ce fut sûrement la plus compliquée pour moi » reconnait-il. « Dès le début de saison, nous apprenions que deux joueurs ne reprenaient pas. Après cina ou six matchs, Florian Tossens se blessait pour le reste de la saison. Nous avons également ensuite perdu Victor Zinnen. En tenant compte des vacances, du travail et des autres petites blessures, nous n’étions régulièrement que quatre ou cinq aux entrainements et six ou sept aux matchs. Cette situation liée au fait que c’était ma quatrième et dernière saison à la tête de cette équipe a beaucoup joué sur ma motivation mais j’ai tout de même passé de bons moments.« 

Si Nathan imaginait sans doute une autre fin pour sa dernière année sur le banc, un nouveau défi se fait jour. « J’arrête le coaching mais l’aventure avec cette équipe ne s’arrête pas pour moi vu que je vais désormais jouer avec les Miniers » conclut-il avec le sourire.

« Avoir des piliers expérimentés »

Avant de rejoindre Ensival, Maxime Erkenne revient sur la belle saison vécue avec Pepinster en P2A.

Maxime, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?

Nous avons réalisé une très bonne saison au vu de l’effectif assez jeune que nous possédions. La grosse différence par rapport à la saison précédente fut le présence de nouveaux piliers plus expérimentés qui savaient nous encadrer et nous gérer. Cependant, il nous est tout de même arrivé de perdre assez bêtement des matchs par manque de lucidité.

Vous terminez dans le top 3 de votre série tout en étant parvenus à vous hisser dans le dernier carré de la Coupe de la Province.

Nous pouvons être contents de notre place au sein d’une série assez relevée. Mais nous pouvons tout même nourrir quelques regrets car sans de « bêtes » faux-pas à certains moments, nous aurions pu finir à la place dont nous rêvions. Il faut cependant rester les pieds sur terre: nous étions cinq ou six joueurs à disputer seulement notre deuxième saison en seniors.

La P2A a semblé particulièrement attractive cette année.

C’était une série très relevée et avec beaucoup de très bonnes équipes guère simples à affronter. C’était assez plaisant de jouer dans une série où toutes les équipes – ou presque – pouvaient rivaliser entre elles. Cela rajoutait de la difficulté et c’est d’autant plus gratifier de nous retrouver dans le trio de tête.

Comment juges-tu tes prestations?

Je pense avoir évolué cette saison. J’ai surtout essayé de développer mon jeu au maximum pour ne pas forcément rester dans une optique de shooter à trois points. Cela fut parfois compliqué mais je suis heureux d’avoir pu évoluer dans une équipe comme la nôtre car c’était assez plaisant de me retrouver avec mes potes des U21 et de me faire tirer par des joueurs plus expérimentés. J’espère continuer de la sorte et continuer à progresser.

Quels furent les moments forts de cette campagne?

Du côté collectif, notre beau parcours en Coupe restera un excellent souvenir même si nous gardons tous un goût de trop peu quant à notre demi-finale contre Ensival. Néanmoins, peu de gens nous attendaient à ce stade de la compétition et nous pouvons être fiers de notre parcours. Plus personnellement, je garde en mémoire le match à Trooz où j’ai pu planter quelques tirs décisifs en fin de rencontre.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Jouer avec des gars plus expérimentés et ayant évolué plus haut. Nous nous entendions tous bien, ce qui n’est pas donné à toutes les équipes constituées de beaucoup de jeunes qui débutent dans le monde des « grands » (rires).

Nourris-tu certains regrets?

Celui de ne pas avoir terminé la saison. A l’arrêt du championnat, nous nous apprêtions à jouer l’un des matchs les plus importants de notre saison en recevant Ensival. C’était le derby qui pouvait changer le championnat et nous relancer dans la course au titre tout en nous offrant l’occasion de prendre notre revanche de la demi-finale. C’était assez dommage de terminer ainsi, surtout que c’était mes derniers matchs avec cette équipe.


Duel entre Belgian Cats pour lancer la saison WNBA

Joli cadeau que nous offre la WNBA avec un duel belgo-belge pour ouvrir la saison.

Emma Meesseman, championne en titre avec les Mystics, recevra Julie Allemand et son équipe d’Indiana dès le premier match de la saison fixé le 25 juillet (23h heure belge).

Elia, on est avec toi !

Désormais sauvée, la jeune basketteuse de la région hutoise met les bouchées doubles pour retrouver les terrains… grâce à votre aide ? En Allemagne, la chaise musicale est à la mode à Bamberg et Göttingen. On n’en a pas parlé à l’époque, mais l’ancien Pepin, Stanley Burrell, est le fils de MC Hammer, le rappeur US. Ce sont les infos d’EMCE.

Tous ensemble pour gagner le combat de la Principautaire

Elia Fontaine (photo) a été une des premières victimes de l’actuelle pandémie. Pour la sauver, la Faculté a été obligée de lui amputer une partie du pied droit. Mais, la Hutoise est une combattante et s’est mise en tête de remonter un jour sur les terrains de basket, comme le relate la presse régionale. Pour ce faire, une prothèse spécifique – et non remboursée par la mutuelle – lui est nécessaire apprenons via un document relatant le combat de la courageuse Hutoise. Raison pour laquelle, Zakaria Henrard a décidé de lui venir en aide financièrement en créant un crowfunding en sa faveur. Tout apport sera donc le bienvenu, via « gofundme.com ». Sûr que Pepito – son surnom dans le monde du basket – va remporter le match le plus important de sa vie ! Toutes les informations supplémentaires se trouvent ici.

A Göttingen, un Limbourgeois à la place d’un Anversois

On en ignore la raison, mais à Göttingen et à Bamberg, on apprécie tout particulièrement le coaching « made in Belgium ». Il y a peu, Brose Bamberg a engagé Johan Rooijakkers, cet Hollandais résidant dans le Limbourg belge. Le technicien arrivait en droite ligne de Göttingen où il sera remplacé par Roel Moors, en provenance de… Bamberg, évidemment. Autrement dit, ces deux-là poursuivent leur prometteuse carrière outre-Rhin.

Que sont-ils devenus ? Stanley Burrell, fils de… MC Hammer

Pour l’heure, l’ancien Etasunien du Paire accuse 35 printemps au compteur. Mais, il a déjà stoppé sa carrière professionnelle, voici quatre ans, du côté de Slupsk, en D1 polonaise. Avant de rejoindre le Forum alostois, il avait fréquenté les hauteurs wegnolaises durant l’exercice 09/10. Pour le plus grand malheur d’un certain Jürgen Van Meerbeeck… « J’ai eu du mal à accepter ma mise à l’écart de Pepinster. En effet, je n’avais commis qu’une seule erreur : ne pas me décider à virer, en cours de saison, ce Stanley Burrell qui était un véritable poison dans le vestiaire. » Quoi qu’il en soit, le garçon est surtout le fils de MC Hammer, un des plus célèbres rappeurs US (« U can’t touch this) ayant vendu plus de 50 millions d’albums de par le monde. Si ce titre planétaire ne vous dit rien, cherchez-le sur internet et vous serez vite fixés…

Michel CHRISTIANE

Rajon Rondo assistant des Lakers ?

Blessé au pouce, Rajon Rondo pourrait changer de rôle.

Ayant à peine repris les entrainements, Rajon Rondo s’est blessé au pouce, doit être opéré et sera éloigné des terrains pendant six à huit semaines. Un coup dur pour le vétéran et sa franchise. Il a fait une pause pour aller voir le médecin car il avait peur que quelque chose n’aille pas, mais il n’était pas sûr de quand c’était arrivé » raconte chez ESPN. « C’est une grosse perte pour notre équipe, mais on s’attend à ce qu’il soit là pour les playoffs. On est très confiant sur le fait qu’il pourra revenir et jouer un rôle majeur à ce moment-là.« 

En attendant son retour, Rondo reste impliqué au sein des Lakers. « On communique avec l’extérieur au niveau de la vidéo, avec le staff et les coachs. Kurt Rambis peut observer nos entraînements via Zoom et participer à nos réunions par exemple. Je veux vraiment offrir cette possibilité à Rajon si c’est quelque chose qui l’intéresse » ajoute Vogel.

Westbrook positif au Covid-19

Le meneur des Rockets n’est pas encore arrivé à Orlando.

Et la cause est simple: Russel Westbrook a été testé positif au Covid-19. Toutefois, l’ancien leader d’OKC assure se sentir bien et compte rejoindre la « bulle » d’Orlando, sans doute d’ici une dizaine de jours.

« Ce sera le titre le plus difficile jamais gagné »

Comme Giannis, Mike Malonne estime que le prochain champion NBA devra être particulièrement costaud.

« On entend parler du fait que quiconque gagne cette année, il y aura un astérisque collé à leur nom et je ne suis pas du tout d’accord. Finir champion après avoir passé 90 jours dans une bulle loin de tes amis et de ta famille, sans avantage du terrain et après un arrêt de 4 mois ? Pour moi ce sera le titre le plus difficile jamais gagné. Il n’y a pas d’astérisque » affirme le coach des Nuggets qui devrait pouvoir compter sur Nikola Jokic.

« Il y en a eu des capots ! »

Avant d’aborder une nouvelle saison pour laquelle Ensival visera ouvertement la montée, Vincent Louis revient sur la campagne réussie de sa formation en P2A. Interview.

Vincent, que retiens-tu de cette dernière saison ?

Nous avons réussi une bonne saison malgré notre très mauvais départ: zéro sur trois. Nous avons perdu des matchs contre des équipes de bas de tableau mais nous sommes tout de même parvenus à finir à la deuxième place en P2, un excellent résultat car nous savons tous que cette année, la P2 était d’un très bon niveau.

Cette deuxième place était-elle votre objectif initial ?

Non, en début de saison personne n’aurait cru que nous finirions sur la seconde marche du podium. Nous pouvons être contents mais, personnellement, j’aurais voulu terminer en tête et être champion. Comme notre P1 est montée en régionale, nous allons nous concentrer la saison qui arrive pour faire mieux encore. En espérant ne pas nous faire à nouveau stopper dans notre élan par un cas de force majeure (rires).

Tous nos interlocuteurs nous l’ont confirmé: la P2A, c’était du sérieux !

Oui, le niveau y était très costaud, tout le monde pouvait battre tout le monde et ce n’était pas évident de gagner des matchs de plus de vingt points, sauf contre les lanternes rouges. Ce qui était sympa, c’était de retrouver ceux contre qui nous jouons chaque année comme les copains d’Aubel et ceux de Pepinster avec qui nous nous tirions la bourre pour la deuxième place.

Tu n’évoluais plus qu’en P2 lors de cette dernière saison. Comment juges-tu tes prestations ?

Je n’ai pas fait une trop mauvaise saison, je termine avec une moyenne de dix points par match. Même si je sais que je peux faire beaucoup mieux, ce n’est pas facile de rivaliser avec mes stars Boris Fays et mon cousin Stéphane Mourant à l’aile (rires).

La finale de la Coupe, cela restera le moment fort de cette saison tronquée ?

Oui, tout le monde en rêvait de cette finale au Hall du Paire. Nous ne pouvons qu’être heureux de nous y être hissés et, surtout, d’avoir fait la fête comme il se doit.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?

L’ambiance dans le groupe. Tous les jeudis après l’entrainement, les joueurs qui étaient capots le weekend précédents devaient amener un bac. Et il y en a eu des capots (rires) ! Voir Julien Lemaire – qui s’est tapé Comblain-au-Pont un samedi soir – venir voir tous nos matchs m’a bien fait rire. Nous lui avons dit qu’il pouvait venir chez nous parce que je crois que niveau ambiance à Pepinster, il ne s’amuse pas le pauvre (rires).

As-tu des regrets ?

Que la saison ne se soit pas terminée correctement car nous n’avons pas su faire la fête avec notre coach pour son dernier match. C’est dommage, surtout qu’il restait des casiers à terminer.

« Les mots du coachs furent les bons »

Impatience n’est pas un mot suffisamment fort pour Quentin Remy qui a hâte de relever le nouveau défi qui l’attend du côté de la salle Freddy Winkin.

« Le basket me manque terriblement. L’ambiance des matchs et les sensations avant ceux-ci me manquent énormément » reconnait Quentin Remy. « Depuis l’autorisation gouvernementale, j’ai toutefois pu voir ma nouvelle team. Les mots du coach furent les bons pour m’inclure dans le groupe. Je suis très impatient et je me réjouis vraiment d’être au mois d’août pour pouvoir construire des automatismes avec mes nouveaux coéquipiers.« 

En attendant, le néo-Calidifontain a recommencé à taquiner ce ballon qui le rend si heureux. « Avec mes désormais ex-équipiers de Tilff, j’ai recommencé à jouer sur le terrain extérieur d’Aywaille. Sous l’impulsion de Ced Chiappe, nous avons prévu de nous y retrouver chaque mercredi pour des petits matchs avec des verres en jeu. Lors de notre « première », nous sommes ensuite allés sur la place de Tilff. La soirée fut longue et belle et, ça aussi, cela m’avait manqué » poursuit ce jeune talent possédant déjà une solide expérience en seniors. « J’ai vraiment envie que les entrainements recommencent. Cela va faire tout drôle de pouvoir disputer à nouveau un match officiel. »

En attendant, « Q » occupe son mois de juillet entre détente et travail physique. « J’organise deux fois par semaine un jogging avec les petits de mon équipe de jeunes de Tilff pour réintroduire le basket dans leurs têtes et leur donner un peu de peps supplémentaire dans les jambes pour la saison qui approche. Je dois être au top physiquement pour le premier août, juillet est donc assez sportif » nous explique-t-il. « Je pars tout de même une semaine en Charente-Maritime avec Madame pour me relaxer. Cette crasse de Covid a juste retardé le choix de la destination mais nous avions l’envie de partir ailleurs quelques jours pour recharger les batteries et nous dépayser un peu.«