« Tilff redevient petit à petit un grand club »

Avant d’aller sécuriser la raquette de Tilff pour tenter de faire des Porais la surprise de la saison en première régionale, Damien Grzesinski analyse une dernière fois les derniers mois écoulés.

Le bilan des Porais:

« La saison 2019-2020 confirme notre bon exercice précédent avec, je trouve, un meilleur rendement. Nous fûmes plus constants dans nos résultats et dans notre attitude sur le terrain. Hormis le petit down au début du deuxième tour, nous avons respecté notre ligne de conduite jusqu’au bout. Vu ce que nous avons prouvé sur le terrain de façon constante, notre place au classement – sans vouloir me vanter – est simplement logique. Nous avons démontré que Tilff avait sa place en R2 ! Et que nous sommes surtout une super équipe de R2. Désormais, nous allons devoir nous faire notre place en régionale 1, cela va être un superbe challenge pour l’équipe et pour le club. »

Ce que représente cette montée pour lui et pour le club:

« Pour moi, cela représente beaucoup car je ne pensais jamais jouer à un tel niveau en tant que capitaine et titulaire d’une équipe. J’ai déjà participé à quelques matchs dans cette division en étant jeune mais sans plus. Ici, pouvoir y évoluer comme titulaire, c’est juste magique, c’est une belle consécration. Le coach me pousse, nous pousse, à donner le meilleur de nous-mêmes et à nous dépasser. Pour le club, cette montée peut lui apporter beaucoup. Tilff redevient petit à petit un grand club…« 

Ses prestations:

« Je suis relativement content de mes prestations même s’il y a encore eu des hauts et des bas lors de certains matchs. Mais je donne tout sur le terrain, j’essaie de continuer à bosser mes points forts qui sont la défense et le rebond mais surtout mes points faibles. Je suis donc satisfait de moi même si je ne le suis jamais à 100%. Chaque joueur peut être fier de son implication sur le terrain cette saison. Nous y avons tous mis du nôtre et nous récoltons désormais les fruits de notre travail. »

Les moments forts de cette campagne:

« Notre début de championnat et notre victoire à Waremme. Avoir bouclé notre premier tour avec une seule défaite. »

Ses regrets:

« Deux me viennent directement en tête. Le premier c’est l’arrêt en janvier de Jérôme Niedziolka. Je comprends le pourquoi de sa décision mais je regrette qu’il n’ait pas fini avec nous et clore ce chapitre sur une bonne note. Le second est de n’avoir pu finir la saison et, surtout, de ne pas avoir joué les Playoffs et de fêter la montée sur le terrain et pas en restant chacun chez soi.« 



« Un véritable tueur au physique parfaitement banal »

Le basket manque à Robin Malpas qui se réjouit de retrouver sa salle favorite.

Ayant stoppé la saison bien avant que le Covid-19 ne débarque dans nos contrées, Robin Malpas commence à avoir faim de ballon(s). « Forcément, le le basket me manque comme à beaucoup de monde » reconnait le nouvel All Black pour qui – le « hasard » fait bien les choses – la salle d’Alleur est sa favorite. « Par contre, je déteste celle de Cointe » avoue-t-il.

Au cours de sa carrière, Robin a côtoyé d’excellents coachs et coéquipiers. « J’ai eu la chance de jouer avec beaucoup de bons joueurs et d’être entrainé par de très bons coachs. Parmi ces derniers, Yvan Fassotte, Fred Wilmot, Maurice Notelaers, Pascal Horrion et Christophe Mottard, l’un de mes premiers coachs qui est un excellent formateur de jeunes, ont mes faveurs » glisse-t-il. « Parmi mes coéquipers, les plus marquants furent Bruno Kurtzweg, les frères Hertay et Mampuya. Et le plus drôle était Pierre Lejeune, un vrai génie !« 

Dans la raquette ou derrière l’arc, l’intérieur a livré quelques belles bagarres. « Deux adversaires m’ont toujours impressionné: Souveryns quand il était à Charleroi en D2 et à Tongres en D3 et Vanhove quand il était à Zolder en D2 et à Hasselt en D3 » énumère-t-il, plébiscitant ainsi – comme plusieurs de ses confrères – le Limbourgeois. « Ce n’est pas étonnant que Vanhove recueille les suffrages, le mec était un véritable tueur qui avait pourtant un physique tout à fait banal.« 


Entrée polonaise pour Mons

Désormais, les Montois savent à quoi s’en tenir en Ligue des Champoins alors que la « rentrée des classes » s’annonce explosive dans les différentes séries de Régionales. Plus qu’un mois et demi de patience… en principe. Enfin, la belle histoire de Williams, viré au Grand-Duché et qui empoche près de 100.000 $ aux Etats-Unis. Ce sont les infos d’EMCE.

Ligue des Champions : les Renards face à d’anciens Bruxellois

En fin de matinée, le tirage au sort de la C3 intéressait au premier chef deux de nos formations : Mons et Ostende. Devant passer par les tours préliminaires, les Renards en découdront, à la mi-septembre, avec les Polonais de Wloclawek (3e de leur championnat) pouvant compter sur ces ex-Bruxellois que sont Chris Dowe (16/17) et Ivica Radic (18/19). En cas de qualif, les Hennuyers seront opposés au vainqueur de Bakken Bears (Dan) – Hapoel Tel-Aviv. S’ils se retrouvaient en poules, les nôtres donneront la réplique à Strasbourg, Ténériffe et Sassari. Pas gagné d’avance donc pour l’ancien Liégeois, Justin Cage (photo) et les siens ! Directement propulsés en « phase régulière », les Côtiers se verront confrontés à Telekom Ankara, Hapoel Jérusalem et le « rescapé » parmi Igokea (B-H), Cluj (Rou) et Fribourg (Sui).

De très solides derbies pour la reprise en Régionales

Pour une reprise programmée lors du week-end des 5 et 6 septembre prochains, on aura d’emblée droit à de très solides derbies. En 1ère Régionale hommes, Cointois et Verviétois tireront les premiers, à la salle Gaston Deckers, dès le vendredi 4 à 21 heures. Le lendemain (19 h), la salle de Ste-Walburge devrait faire le plein à l’occasion de la venue des Collégiens de Saint-Louis. Et, dimanche (17 h), place au choc hesbignon de R2 opposant Huy à Haneffe. Au rayon féminin, les Herviennes seront sur leurs gardes, en R1, au moment d’accueillir (s. 21 h) d’ambitieuses cinaciennes.

TBT Tournament : 90.000 $ pour Williams (ex-Bertrange)

C’est à une heure du matin chez nous que se disputait la finale du TBT Tournament. Pour rappel, le vainqueur du tournoi de Colombus (Ohio) mettait le grappin sur la coquette somme d’un millions de dollars. Et le jack pot est tombé dans l’escarcelle des Golden Eagles prenant la mesure (78-73) des Sideline Cancers. Autrement dit, Jarvis Williams (2 pts), encore au Sparta Bertrange au printemps, empoche la coquette somme de 90.000 $. Etrange coïncidence : aussi bien lui que Travis Diener, auteur du panier de la victoire, sont toujours sans club pour la saison à venir. Si le contrat de Williams n’a pas été renouvelé au Luxembourg, Diener est victime de l’arrêt d’activité, en Série A, de Crémone.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Je suis à peu près au même poids »

Jokic n’est plus positif au Covid-19 et vient d’arriver dans la « bulle » floridienne.

Ca y est, Jokic a évacué le virus de son organisme et a pu rejoindre ses coéquipiers à Orlando. « Le résultat du test était plus ou moins étrange car je me sentais vraiment bien. Tout allait normalement.Et quand ils me l’ont annoncé, j’étais un peu surpris car je suivais ma routine habituelle. J’ai ensuite appelé tout le monde, et ils m’ont dit que tout allait bien, et que ma santé était le plus important » raconte-t-il avant de rebondir sur sa perte de poids. « Je n’ai pas perdu tant de poids que ça. Je suis à peu près au même poids que lorsque la saison s’est arrêtée. Qu’est-ce que je vais être capable de faire ? Franchement, je n’en sais rien. Je suis simplement heureux d’être là, à Orlando, avec mon équipe. Peut-être que je vais surprendre tout le monde. Peut-être que je ne vais pas être bon. On verra…« 

« Mon appart était plus petit que ma chambre d’hôtel »

Certains joueurs NBA sont des « divas », d’autres ont le sens des réalités.

Plusieurs joueurs se plaignent déjà des conditions de la « bulle » mise en place par la NBA pour que la saison puisse aller à son terme. Giannis ne fait pas partie de ce contingent. « Je suis extrêmement reconnaissant de ma situation. Je ne suis donc pas en position de me plaindre. Bien évidemment, peu importe où tu en es dans ta vie, tu peux toujours te plaindre de quelque chose. Il y a toujours un problème. Mais je fais mon maximum pour ne pas me concentrer sur ça » a-t-il expliqué à ESPN. « Puis pour être franc, mon appartement en Grèce quand j’étais plus jeune, avec mes 4 frères, était plus petit que ma chambre à l’hôtel. Donc je fais de mon mieux pour apprécier le moment. »

« C’est déchirant pour moi »

Victor Oladipo jette l’éponge pour cette saison.

« Je veux vraiment jouer, et en tant que compétiteur et coéquipier, c’est déchirant pour moi », explique-t-il à The Athletic. » J’ai l’impression d’être à un bon moment ma rééducation et de me rapprocher de plus en plus d’être à 100 %. Avec toutes les variables, la manière dont je dois augmenter ma charge de travail à cinq-contre-cinq, le risque accru de blessure des tissus mous qui pourrait retarder ma rééducation, et à la configuration exacte de la bulle qui n’est pas totalement connue, je n’arrive pas à être à l’aise avec l’idée de jouer. Je dois être intelligent et cette décision n’a pas été facile, mais je crois sincèrement que continuer sur la voie que je suis en train de suivre et être en pleine santé pour la saison 2020-21 est la bonne décision pour moi.« 

En effet, la pandémie mondiale a empêché le leader des Pacers d’effectuer parfaitement sa revalidation, comme peuvent s’en douter les nombreux kinés que compte le contingent des basketteurs liégeois.

« Le tendon du quadriceps lui-même n’est pas inquiétant – ce sont les autres tissus mous qui l’entourent. Les recherches montrent que dans un délai d’environ deux ans, au retour d’une blessure importante et d’une chirurgie majeure, les joueurs sont plus susceptibles de se blesser à cause d’un manque au niveau du quadriceps. C’est beaucoup demander à Vic de revenir en trois semaines pour jouer du cinq-sur-cinq et les playoffs » explique le préparateur physique d’Indiana. « Les tissus mous doivent s’adapter. La seule façon dont ils peuvent s’adapter, c’est en se renforçant. C’est une préoccupation pour tout le personnel médical, pour chaque joueur qui participera à la reprise. Nous ne sommes pas inquiets pour le tendon, c’est autre chose qui pourrait arriver, d’autant que la fenêtre de huit semaines dont on disposera après la saison est très courte. »

« Je n’ai pas 40 ans. J’ai deux fois 20 ans »

Joueur le plus âgé de la ligue mais jeune dans sa tête, Jamal Crawford est prêt à faire des dégâts.

Après une année loin des parquets NBA, Jamal Crawford s’apprête à faire son grand retour – avec les Nets – et devenir le joueur le plus âgé de la grande ligue. « Ma femme a changé ma manière de manger il y a quelques années et ça a eu un effet énorme Je suis simplement resté passionné par le basket. Je n’ai pas 40 ans. J’ai deux fois 20 ans » a-t-il déclaré au Post pour expliquer sa longévité.

Au sein d’un effectif surprenant, le rôle du vétéran n’est pas encore arrêté. « Je n’ai aucune idée de mon rôle, mais peu importe. Je ferai de mon mieux, et je suis simplement reconnaissant aux Nets de m’offrir cette opportunité » sourit ce dribbleur hors-pair.

Iggy les bons tuyaux

A Miami, on kiffe Iggy.

« Il a le respect ultime de tout le monde. Depuis le premier jour où il est arrivé dans le vestiaire, vu tout ce qu’il a fait ces cinq dernières saisons à Golden State. Il est très classe et il respire l’expérience. J’adore être à ses côtés et l’avoir avec nous » confie Erik Spoeltra à Forbes au sujet d’Andre Iguodala. « J’adore voir nos jeunes le prendre en exemple. Ils voient à quoi ressemble un gagnant. Un véritable gagnant. C’est un professionnel, quelqu’un de constamment curieux et qui continue de progresser malgré son immense expérience.« 

« Nous avons saisi la balle au bond »

Pas de vacances en Grèce cette année pour Greg Kesikidis qui se réjouit de retrouver la « compet' » avec la « Bien Belle Equipe » d’Alleur.

« Le basket me manque, bien entendu mais moins les rentrées tardives d’après-entrainement(s) » rigole Greg Kesikidis. « Dès que nous avons reçu l’autorisation de jouer en extérieur, nous avons saisi la balle au bond et nous avons aussi un peu joué en salle ensuite. Nous avons joué entre amis, entre équipiers et en famille. En théorie, il ne reste plus qu’un petit mois avant la reprise officielle, j’ai hâte de retrouver la compet’ avec la « Bien Belle Equipe » !« 

Forcément, le Covid a impacté la période estivale du mentor de Steph Curry. « Il y a toujours beaucoup d’hésitations pour les vacances. J’ai annulé les annuelles prévues en Grèce, nous verrons si nous bougerons un peu en Belgique ou vers les pays frontaliers mais il est clair que je ne souhaite pas m’aventurer trop loin » nous précise-t-il, à l’instar de nombreux Belges.

« C’est un marsupilami ce mec! »

Maxime Clavier fait un petit tour d’horizon des adversaires rencontrés, coéquipiers fréquentés et salles visitées. Interview.

Max, quels sont les adversaires les plus féroces avec qui tu as déjà croisé le fer?

Il y en a plusieurs… Vanhove d’Hasselt était un joueur vraiment très dur à défendre et impressionnant. Le grand Piette de Neufchâteau était simplement inarrêtable et Sturam est un joueur imprévisible et redoutable.

Lequel de tes coéquipiers t’impressionnait le plus?

Ircylle Makengo, sans hésitation. C’est un marsupilami ce mec! Il sait tout faire, il faut constamment faire attention pour éviter une perte de balle, il va tout le temps au rebond offensif. C’est vraiment le meilleur gars avec qui j’ai joué.

Et celui qui te faisait le plus rigoler?

C’est compliqué de déterminer le plus drôle… Quand j’allais jouer avec la P1, Pierre Lejeune me faisait beaucoup rire. Et Julien Mottard aussi est drôle même si, parfois, ses blagues laissent à désirer (rires).

Quel fut ton coach favori?

Mon père, sans hésitation! Il n’y a pas meilleur pour moi! Roland Renaville, que j’ai eu en sélection était aussi excellent.

Quelle est ta salle préférée?

Celle de Belleflamme. Après vingt-deux ans, j’en connais tous les recoins (rires).

Et celle que tu redoutes le plus?

Aller à Comblain est toujours compliqué. L’ambiance, la petite salle et l’aspect derby sont particuliers à gérer.

Quels souhaits formules-tu pour le basket liégeois?

Je n’en ai pas spécialement. J’espère simplement que les Liégeois vont réaliser une bonne saison et concurrencer les Flamands – comme Comblain va essayer de le faire.