« L’expérience et le shoot redoutable de Cédric Skelton »

Après une saison marquée par les blessures, Dison-Andrimont et Arnaud Porcu repartiront au front avec un groupe pratiquement identique et renforcé par deux Pepins pour tenter de créer la surprise en troisième provinciale.

La saison:

« Nos résultats furent un peu décevants car nous avions un groupe solide et expérimenté bien renforcé par trois jeunes que nous avions transférés. Mais comme souvent, nous avons connu énormément de blessures. Par exemple, mon frère et Thomas Lahaye n’ont pratiquement pas joué de la saison et Thomas Villanucci s’est aligné blessé une grande partie de l’année. Au complet, nous pouvions rivaliser avec toutes les équipes mais n’étions souvent que sept – neuf maximum – alors que nous étions initialement un groupe de quinze joueurs. »

Le classement des Disonnais:

« Nous terminons à une place située en-deçà des attentes du coach et de la team. Chaque année, nous visons le Top 5 avec la volonté d’ennuyer les favoris. Mais nous n’y sommes pas parvenus cette fois. »

La P3B:

« Une belle série avec Verlaine en ultra-favori. Les jeunes de Bellaire m’ont impressionné et Flémalle est toujours aussi costaud. Ce championnat était agréable même si nous aurions préféré disputer davantage de derbies.« 

Ses performances:

« Je suis content d’avoir tenu une saison sans grosse blessure car mon travail de nuit, le coaching en jeunes et les matchs du soir sont parfois difficiles à enchainer. Mais pour mes prestations, j’étais en-dessous de ce que je peux amener à l’équipe. »

Les moments forts:

« Le match à Verlaine. Nous étions seulement sept mais nous avions mené une grande partie de la rencontre avant de malheureusement craquer dans les dernières minutes. Un autre moment fort fut le « buzzer beater » du milieu du terrain sur une interception de notre jeune joueur Bastien contre Blegny. Enfin, comme chaque année, c’est l’ambiance de la team qui est à retenir avec quelques fêtes-apéros d’après-match avec tous ceux qui nous suivent. D’ailleurs, avec cette fin de saison exceptionnelle, nous avons terminé avec un resto et toute la team pour encourager Stavelot et Ensival pour la finale de la Coupe.« 

Ses coups de cœur:

« Chaque année, j’adore retrouver cette belle bande d’amis. Même si on peut vite se prendre la tête en match, dès qu’il est fini, nous oublions tout. Les entrainements sont agréables et nous avons sortis quelques beaux matchs. C’est pourquoi nous gardons confiance en notre coach pour la prochaine saison et que le groupe reste pratiquement incomplet. »

Ses regrets:

« J’en nourris rarement, j’aurais seulement aimé voir plus souvent notre équipe au complet et je regrette que ce satané virus nous prive de deux mariages: ceux de Cédric Skelton et de Thomas Villanucci. Mais ce n’est que partie remise.« 

Le groupe:

« Nous avions perdu pas mal de joueurs et les nouveaux nous ont beaucoup apporté. Cédric Skelton a amené son expérience et son shoot redoutable. Les jeunes Renaud et Antoine ont tout donné pour une première saison en P3. Pour Renaud, le meilleure reste à venir. Enfin, Bastien qui nous a rejoint de l’autre P3 a fait un excellent boulot tandis que des gars comme Boulou, Bax, Khalid et Mike ont sorti de belles prestations après avoir repris après plusieurs années éloignés de terrains.« 

L’avenir:

« Nous conservons la même ossature. Je vais avoir la joie de rejouer avec mon pote et témoin de mariage qui vient nous rejoindre en provenance de Pepinster accompagné de Nabil Lebhar qui est vraiment une belle personne. Ils vont nous amener encore davantage d’expérience.« 

« Welcome to the Bubble »

Comment est la vie d’un joueur NBA dans la « bulle » d’Orlando ? La réponse en vidéo avec les trois premiers épisodes du « vlog » de Matisse Thybulle, le rookie des Sixers.

Nous partageons ici les trois premiers épisodes du « vlog » de Matisse Thybulles: « Welcome to the Bubble ».

« Beaucoup appris grâce aux anciens de Belleflamme et Ninane »

Les exceptionnelles années à Sprimont, les anciens de Belleflamme et Ninane, les énormes talents que sont Flagothier, Donnay et Hertay, un retour aux valeurs d’antan et l’humour de Gilles Vrancken : Fred Delsaute se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Fred, quels furent tes adversaires les plus coriaces depuis que tu effraies les défenses des différentes divisions nationales et régionales ?

Collectivement, à l’époque de la D2, Gembo et Waregem étaient très solides chaque saison. Individuellement, Van de Vondel, Souveryns, Loubry, les frères Foucart, Hendricks étaient impressionnants. Je pourrais en citer bien plus, la liste est longue (rires).

Parmi les nombreux joueurs que tu as cotoyé dans tes différentes équipes, lequel était le plus fort ?

Là aussi, il y a énormément de joueurs que je pourrais citer. J’ai beaucoup appris grâce aux anciens de Belleflamme, notamment Pluys, Breugelmans, Hornaerts, et ceux de Ninane : Hawley, Kurtzweg, Offerman, Tihon et Kalut. Il m’est vraiment difficile de faire un choix. A l’heure actuelle, je suis obligé de mentionner Gaëtan Hertay, Jérôme Flagothier et Greg Donnay avec qui j’ai passé mes meilleures saisons et qui ont vraiment un énorme talent.

Et le plus drôle ?

Gilles Vrancken. Ce gars a toujours un mot à dire, que cela soit à l’entrainement ou en match.

Quels coachs ont tes faveurs ?

Je remercie tous les coachs que j’ai pu côtoyer car tous m’ont apporté des choses différentes. Les plus marquants resteront Bernard Deplus grâce à qui j’ai débuté en seniors, Yvan Fassotte qui m’a permis de jouer en division deux, et, évidemment, Pascal Horrion grâce à qui les années à Sprimont furent exceptionnelles.

Quelle est ta salle favorite ?

Celles de Sprimont et de Spa même si je garde de très bons souvenirs de celle de Ninane.

Et celle où tu redoutais le plus de te rendre ?

C’était certainement l’ancienne salle de Neufchâteau. Dans notre Province, c’est celle de Comblain.

Quels souhaits désires-tu formuler pour le basket liégeois ?

Ce n’est pas propre au basket liégeois mais plus au basket belge en général. Ce serait bien de retrouver les valeurs d’antan avec, notamment, des montées et des descentes logiques selon les résultats de la saison. Je crois que pas mal de choses mériteraient d’être repensées même si cela n’est pas du tout évident.


Un jeudi très allemand

On vous propose aujourd’hui un crochet par Bamberg où il ne fait pas bon d’être anversois avant de poser ses valises à Cologne avec une assistant-coach à nulle autre pareille. A Neufchâtel, Daniel Goethals perd le meilleur pivot du championnat helvète tandis qu’un ancien Côtier passe d’Unicaja Malaga à Belgrade. Ce sont les infos d’EMCE.

Sale temps pour les Anversois de Bamberg : Lee viré à son tour

Quelques jours après le limogeage de Roel Moors, c’est l’Américain, Paris Lee (25, 1,83 m) qui subit cette fois le même sort à Brose Bamberg. Il faut bien avouer que l’ailier US n’a pas eu le même impact sur le jeu outre-Rhin que dans la cité portuaire. Et s’il pointait le bout de ses sneakers à… Göttingen ? Autre ex-renfort étranger de notre championnat, Marko Simonovic (34 a, 2,03 m, Ostende 2006) quitte Unicaja Malaga et s’apprête à défendre les intérêts de l’Etoile Rouge de Belgrade.

Va et vient chez les Unionistes de Daniel Goethals

S’il a vu son staff technique renforcé, Big Dan perd un joueur précieux. Explications : le coach français, Arnaud Ricaux, débarque ainsi à Neufchâtel et s’occupera plus spécifiquement du centre de formation. Amusant, il a drivé, en 2017, le Spart Bertrange (G-D) à la place de notre compatriote, Philippe Giberti. En revanche, James Padgett (28 a, 2,03 m), élu meilleur pivot du dernier championnat suisse en date, quitte les Unionistes pour le Maccabi Rahanana (D2 israélienne).

Gaël Hulsen avait une assistant-coach pas comme les autres

Faut-il rappeler que Gaël Hulsen et les Rhein Stars se sont ouvert les portes de la Pro B allemande ? A Cologne, le Liégeois disposait d’une assistant-coach vraiment pas comme les autres. Pour preuve, Katharina Arnold (32 ans) peut s’enorgueillir d’un CV sortant de l’ordinaire. Après avoir été joueuse, le Rhénane a été arbitre de 2012 à 2015, a rallié un important bureau d’agent de joueurs durant 3 mois mais a, surtout, été la responsable événementielle des… Philadelphia 76ers lors de l’exercice 13/14. Rien que ça !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BBL

« Dieu nous a tellement gâtés »

Classe ! Jrue Holiday va verser 5,3 millions de dollars à des associations oeuvrant pour davantage de justice sociale.

En disputant la fin de saison dans la « bulle » d’Orlando, Jrue Holiday percevra 5,3 millions de dollars. Mais cette somme – colossale pour le commun des mortels – n’ira pas garnir la cassette personnelle de l’arrière des Pélicans. Non, le plus fort de la fratrie Holiday a décidé de reverser l’intégralité des 5,3 millions de dollars à des organisations à but non lucratif œuvrant pour davantage de justice sociale. « Franchement, ma femme et moi parlions ensemble de ce que nous pouvions faire pour favoriser ce mouvement, son avancée et pouvoir aider notre communauté et simplement aider de manière généraleNous étions simplement à la maison, au lit, à y réfléchir, et ma femme a dit : « Je pense que tu devrais le faire, et le faire avec le restant de ton salaire.’ C’est une excellente idée. Parce que nous voulons avoir un impact. Dieu nous a tellement gâtés. Nous savons que deux choses sont importantes : le temps et l’argent, et en ce moment, nous avons les deux. Il s’agit de pouvoir donner notre argent pour aider à poursuivre ce mouvement et aider les entreprises dirigés par des noirs qui ont souffert de la crise du Covid-19. Pour nous, cela semblait être le moment et l’opportunité parfaite » a déclaré Jrue Holiday à ESPN. « Ce n’est pas uniquement de l’argent pour ma famille et moiC’est l’élément important. Ce n’est pas à mon sujet. Ce n’est pas uniquement de l’argent. Je veux que les gens le comprennent. En venant ici à Orlando et en jouant ces matches, donner cet argent est important pour aider les autres. Pour soutenir les autres dans ces moments difficiles. Nous avons la chance d’avoir un travail. On est très bien payé pour le faire. Ma femme et moi estimions que c’était très important de le faire.« 

« Il n’arrête pas de bouger »

Même pour ses coéquipiers, Steph Curry est perturbant.

Avec ses dribbles chaloupés et son tir meurtrier, Steph Curry est un poison pour toutes les défenses. Mais, en plus, le meneur est constamment en mouvement, comme pouvait l’être à l’époque Reggie Miller. De quoi énerver ses adversaires mais aussi perturber ses coéquipiers.

« Il n’arrête pas de bouger. C’est même un peu fou, comme si tu le voyais en mouvement encore et encore. C’est perturbant parce que tu n’es pas habitué à ça, surtout quand tu es rookie. Mais à force de jouer avec lui, tu commence à comprendre où il va. J’ai l’impression que j’ai fini par comprendre et voir ce que c’est de jouer avec lui et c’est très fun » a ainsi explique Eric Paschall, la bonne surprise de la saison à Golden State.

« On dirait bien que les Lakers ont besoin d’un meneur »

Toc, toc… Un ancien pointe le bout de son nez.

La saison passée, Mario Chalmers a remporté la Champions League avec Bologne et s’est récemment engagé avec l’AEK Athènes. Mais le vétéran garde un œil sur l’Oncle Sam et n’a pas manqué de remarquer que les « Purple and Gold » allaient devoir se priver de Rajon Rondo pendant plusieurs semaines. « On dirait bien que les Lakers ont besoin d’un autre meneur… J’attends patiemment et je continue de bosser » a lâché le double champion sur Insta. Espérons que LeBron n’ait pas vu ses derniers commentaires

« Clore ma carrière en nationale/régionale sur le terrain plutôt que confiné »

Avant d’aller renforcer la P2 de Pepinster, Jérôme Thelen revient sur l’année du retour en nationale du matricule 46.

Le retour de Pepinster en D3 nous aura laissé sur notre faim. « Globalement, nos résultats furent en-deçà de nos capacités réelles. Nous sommes sauvés, c’était l’objectif poursuivi, mais je pense que la valeur du groupe aurait pu lui permettre de figurer plus haut dans le classement. De manière générale, nous avions espéré mieux » confirme Jérôme Thelen. « Le niveau de cette TDM2A était assez élevé, surtout en tête du classement. Cela nous a obligé à sortir quelques grosses prestations contre Anvers ou Courtrai – au match aller bien sûr (rires) – notamment. Le jeu en D3 est très différent de la R2, plus rapide et physique. C’est un super niveau où il y a vraiment moyen de s’épanouir en jouant un basket physique mais propre. »

La saison prochaine, Jérôme ira renforcer la P2 pepine. « De manière générale, je suis plutôt déçu de mes prestations cette année. Je n’ai pas toujours eu ma chance – en tout cas pas comme je l’aurais voulu – et je n’ai pas toujours la saisir comme il le fallait non plus » regrette-t-il. « En outre, nous aurions préféré terminer la saison et, me concernant, clore ma carrière en régionale/nationale sur le terrain plutôt que confiné.« 

Si les résultats furent mitigés, l’ambiance était toutefois au rendez-vous au Hall Jean Simon. « J’ai vraiment apprécié ce groupe et l’atmosphère » reconnait Jérôme. « La victoire contre Anvers juste avant la trêve restera aussi un bon souvenir. Ce fut l’une de nos prestations les plus abouties, avec un effectif réduit en plus. » Et de conclure: « On se retrouve tous sur les parquets la saison prochaine. »


« Shaker de protéines à la place des cocktails au soleil »

Alors que le Covid-19 a perturbé ses plans estivaux, Franck Renna « tape dedans » pour être au taquet à la reprise. Interview.

Franck, comment vas-tu ?

Physiquement, j’ai pu continuer à travailler mon corps malgré l’opération que j’ai subie il y a deux mois. J’ai fait beaucoup de musculation et je suis maintenant une « diet » pour être prêt lors de la reprise car je suis devenu lourd (rires).

Que fais-tu pour bosser ton jeu et ton physique ?

J’ai stoppé la muscu et je vais quatre fois par semaine à la piscine. Je m’étire tous les jours et je vais aussi shooter une heure et demie quotidiennement. Je bosse également avec le kiné chaque jour en plus des soins. Dès que je recevrai le feu vert du chirurgien, je retournerai courir car pour l’instant, je ne fais que du vélo et de la piscine.

Le Covid a-t-il modifié tes plans estivaux ?

Oui, cela a modifié mes vacances car j’avais prévu de partir au soleil boire des cocktails mais ce fut annulé. Pour le moment, c’est plutôt shaker de protéines sur la terrasse de la salle de fitness kineo (rires).

Comptes-tu tout de même un peu partir ?

Oui, mais je ne sais pas encore où. Je compte partir une semaine pour me dépayser et m’aérer l’esprit.

« Quand tu penses pouvoir le bouger, c’est toi qui recules »

Après une rupture totale du tendon d’Achille, Rémy Porignaux a profité de la dernière campagne pour retrouver ses sensations et débutera cette seconde saison en deuxième provinciale avec la ferme intention de démontrer que l’âge n’a pas d’emprise sur lui. Entretien.

Rémy, quel bilan fais-tu de cette dernière saison sous la houlette d’Eric Herben ?

Ce fut une saison typique de P2 : une série de bonne qualité, aucun match facile à gagner, du physique, plus de précision chez les adversaires et la preuve qu’un match dure quarante minutes. Par contre, l’arbitrage fut à deux vitesses : soit bien meilleur qu’en P3, soit très folkorique.

Es-tu satisfait de vos résultats pour cette première saison en P2 ?

Nous espérions finir une place plus haut – dans le ventre mou – afin de ne pas nous faire peur jusqu’au bout de la saison. Notre objectif est manqué malgré notre départ en boulet de canon. Ce départ nous a finalement sûrement handicapé, nous nous sommes peut-être vu trop beaux, trop vite. Et quand le vrai niveau de la deuxième provinciale nous a éclaté au visage, nous n’avons pas eu le mental nécessaire pour nous rendre compte que nous pouvions nous mettre à ce niveau et très bien jouer, surtout avec un groupe qui se connaissait très bien. La peur et le manque de caractère ont alors pris le dessus… Faire l’ascenseur aurait été injuste mais vu notre niveau global, nous finissons à la place que nous méritons.

Comment juges-tu tes prestations ?

Revenant d’une blessure redoutée par tous les basketteurs (une rupture totale du tendon d’Achille), j’ai eu besoin de temps pour reprendre confiance dans mes jambes, d’abord, et ensuite dans mes capacités. Mes coéquipiers furent merveilleux car ils m’ont constamment encouragé. Malheureusement, mon besoin de retrouver des sensations est tombé lors d’une saison durant laquelle « Herbi » n’avait pas l’occasion de me donner du temps de jeu. C’était très frustrant et moralement compliqué à encaisser. Je me suis demandé toute la saison si je n’aurais pas dû arrêter après ma blessure car je suis passé d’un temps de jeu moyen de vingt-cinq à trente minutes par match à cinq ou dix minutes maximum… Toutefois, la rencontre à Cointe lors de laquelle j’ai joué plus de dix minutes m’a prouvé que j’ai encore des jambes et quelques chose à faire sur un terrain. Mais ce fut la seule fois. A moi de prouver lors de cette nouvelle saison que je peux aider l’équipe et que mes futurs trente-six ans ressemblent plus à trente ans qu’à quarante (rires).

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne ?

Nos quatre premiers matchs incroyables avec une ambiance de feu lors du premier derby que nous avons écrasé tel un rouleau compresseur. L’ambiance post-match -même si je ne suis pas présent longtemps en général – avec un grand Greg en animateur post-victoire qui ne fait que donner envie de gagner la suivante pour entendre son fameux : « Messieurs, levons nos verres pour cette victoire, etc. » La victoire à Jupille en fin de saison fut aussi très excitante.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?

Avoir pu jouer avec Matt Collings et Jona Lalou ainsi que m’entrainer avec Alex Brassine qui est un jeune avec un fort potentiel. J’ai aussi adoré m’entraîner « plus physique » avec Matt, Alex et J-F, en sachant que Matt est plus costaud que certains pivots quand il pousse ou joue des coudes (rires). J-F, et bien c’est J-F: quand tu penses pouvoir le bouger, c’est toi qui recules (rires). J’ai également apprécié rejouer avec Chris Leblond, un meneur rapide, très juste dans ses choix, incroyablement athlétique et qui shoote maintenant du parking. Enfin, j’ai aimé voir Jona devenir papa. C’est le premier qui le devient pendant que nous disputons une saison ensemble.

Nourris-tu certains regrets ?

Oui, le gros trou d’air après notre quatrième match ainsi que la blessure handicapante de Jona Bourgeois. C’est notre métronome, il est très régulier et possède un jeu compliqué pour ses adversaires directs. Je regrette aussi d’avoir vu un gars comme Olivier Monteforte rechuter après une grave blessure. Je ne le souhaite à personne… Qu’on se le dise: 2020-2021 sera la saison du come-back de « Monte » ! Nous le verrons à nouveau passer par le chas de l’aiguille.