« Le choix du coeur »

Alexandre Bousmanne revient sur la saison d’Aubel en deuxième régionale. Entretien.

Alexandre, que retenir de cette saison?

Cette saison fut top à trois semaine près. Nous avons très bien démarré par un dix sur dix, nous plaçant immédiatement en bonne position dans la course au titre et aux Playoffs. Nos résultats sont mitigés car nous avons enchaîné quatre revers alors que nous pensions être bien partis pour terminer premiers et aborder les Playoffs en pôle position.

Au final, vous ratez de peu la montée.

L’objectif d’Aubel était d’abord de voir comment le groupe allait vivre tout en espérant terminer en place utile pour les Playoffs. Là, l’objectif est atteint.

Méritiez-vous mieux que cette troisième place?

Non. Je persiste et signe: à plein régime et n’en déplaise à Fred-le-Magnifique, nous avions la meilleure équipe du championnat. Flénu en a fait les frais en prenant vingt-et-un points au Green Temple. Mais pour terminer à la première place, il faut savoir gagner partout et afficher la même motivation chez le premier comme chez le dernier. Nous nous sommes relâchés quelques semaines et l’arrivée du Covid nous a coûté la montée.

Comment juges-tu ce championnat de deuxième régionale que tu découvrais?

La R2 était une inconnue pour moi… Si nous avons dominé le début des débats, nous avons perdu quelque fois quand même dont une fois chez la lanterne rouge. J’ai trouvé la série homogène avec de nombreuses équipes piégeuses. Ce n’était pas d’un niveau faiblard comme je l’ai régulièrement entendu.

Comment juges-tu tes prestations?

Je suis satisfait de mon rôle dans l’équipe. J’ai beaucoup joué et je pense avoir presté une saison correcte. A trente-cinq ans, il est évident que mon corps n’est plus celui de mes vingt ans et que mon mollet souffre de plus en plus. Je suis content de pouvoir encore jouer à ce niveau-là même si je ne serai plus un top scoreur comme par le passé.

Quels furent les moments forts de cette campagne?

La double victoire contre Flénu avec notamment seulement cinq mecs pour disputer le match aller.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette saison?

Découvrir encore plus Aubel, un club avec des gens simples, passionnés et avec le cœur sur la main. Venir au Green Temple était un choix du cœur et nous ne l’avons pas regretté. C’est la raison pour laquelle nous avons rapidement accepté de prolonger. Cette année était aussi celle du mariage de Raph Perin où nous étions tous en équipe. J’ai également apprécié retrouver Sacha et Thibaut, découvrir davantage Romain, Martin et les autres et prolonger le plaisir avec Raph et Adri.

Nourris-tu certains regrets?

Le seul regret que j’ai est de ne pas avoir gardé François Manset. Pour les résultats, c’est la vie et nous aurons notre revanche l’an prochain.

« Verlaine était venu mettre les choses au point »

Après un départ canon, les expérimentés joueurs de la P3 de La Villersoise sont quelque peu rentrés dans le rang.

Dès le lancement du défunt championnat, La Villersoise caracolait dans les plus hautes sphères du classement. Mais, après un départ canon, Michael Louis et ses partenaires sont quelque peu rentrés dans le rang pour conclure la saison à une honnête sixième place. « Nos résultats furent bons au premier tour, moins au second car nous avions des déplacements délicats et moins de pressions grâce à notre bonne première partie de saison » nous explique l’ancien Aubelois. « Nous ne visions pas une place particulière, nous souhaitions simplement nous mettre rapidement à l’abri. Nous terminons à une place qui nous correspond bien même si nous aurions pu – ou dû – boucler l’exercice un ou deux rangs au-dessus. »

En P3B, le voisin de Verlaine faisait régner sa loi. « A part les hommes de Jérôme Louwette, la série était assez homogène et chaque équipe pouvait neutraliser son adversaire. Dans l’ensemble, c’était moins fort que la saison précédente mais tout de même loin d’être dégueulasse » continue Michael. « Mes prestations furent mi-figue, mi-raisin. Je pouvais très bien faire un bon match puis passer à côté le week-end suivant.« 

Malgré une fin de saison tronquée, Michael gardera quelques bons souvenirs de cette campagne. « J’ai apprécié l’ambiance au sein de ma nouvelle équipe. Nous savions boire un verre et rigoler après une victoire comme après une défaite » ajoute-t-il. « Si je regrette nos deux courtes défaites contre Harimalia et Ninane alors que nous avions la situation bien en main, je fus surtout marqué par la venue de Verlaine à Villers. Nous étions tous les deux invaincus et les futurs montants ont mis les choses au point. »

Bayern : ça passe ou ça casse !

Attention, les Munichois pourraient perdre leur titre dès aujourd’hui et, qui plus est, sur leur terrain. En péninsule ibérique, Van Rossom et Valence ont d’emblée répondu à l’attente alors que Lecomte et Gran Canaria souffraient devant le Real. Plus près de chez nous, connaissez-vous le « plancher des vaches » ? Ce sont les infos d’EMCE.

Fase Finale (Esp) : mieux pour Van Rossom que pour Lecomte

La journée de jeudi débutait par la victoire aisée (90-74) de Valence (Van Rossom 10) sur Andorre. Dans la foulée, le Real ne laissait aucune chance (91-73) à Gran Canaria (Cook 3, Lecomte 5 et photo). « Madrid a mis directement une pression énorme sur nos distributeurs et nous avons été en problème », constate le coach ilien. Dans la soirée, Burgos imposait ses vues (92-86) à Saragosse. Aujourd’hui, on suivra de près le choc opposant, à 18 h 30, Malaga au Barça. C’est tout simplement la première place du groupe qui sera mise en pâture.

Final 10 (All) : Göttingen out, Bamberg en ballotage défavorable

Sans aucun doute, le match de trop pour Göttingen (Ruoff 8, Kok 10) qui n’a rien pu (68-93 après 40-81, à la 30e) face à l’Alba Berlin. Ce n’était guère mieux engagé (33-45, au repos) pour Bamberg (Lee 7, Obasohan 10) contre Oldenburg, mais tout restait cependant possible au coup de sifflet final : 81-86. « Le danger venait de partout, mais nous avons limité la casse et pouvons encore nous qualifier samedi », prévient Roel Moors. Ce vendredi (20 h 30), Ulm finira la boulot aux dépens de Francfort tandis qu’auparavant, le Bayern Munich sera en grand danger (4 longueurs à remonter) devant Ludwigsburg. Esquisse de réponse à partir de 16 h 30.

Baron (ex-Spirou) et Punter (ex-Anvers) désertent l’Etoile Rouge

Une certitude, ces deux-là ne prolongeront pas leur séjour (mouvementé) à Belgrade. Kevin Punter (26 a, 1,93 m, Anvers ’17) défendra désormais les intérêts de l’Olimpia Milan (Série A). Quant à Billy Baron (29 a, 1,88 m, Charleroi 15/16… avec son frère), il serait en négociation plus qu’avancée avec Bologne. Reste Kyan Anderson (28 a, 1,80 m, Alost 15/16 puis Pau avec Crevecoeur) qui fait ses valises à Göttingen pour le Falco Szombathely (D1 hongroise).

Terrains extérieurs : dans la cour de la ferme de… Fayenbois

Fayenbois est le quartier le plus campagnard de Jupille. Sur les hauteurs de la commune, on trouvait la ferme du même nom et c’est dans sa cour que fut érigé – de bric et de broc – le tout premier terrain du club. Grâce en soit rendue à Jean Lucas, l’instituteur du coin. On était au sortir de la seconde guerre mondiale (’44) et le site était dénommé le « Plancher des Vaches ». Peu de temps après, les « Vert en Blanc » trouvaient refuge sur ce qui allait devenir les courts couverts du tennis de Fayenbois cher à André Stein. Pour l’heure, l’appellation officielle du cercle mosan est Liège Atlas Athénée Jupille.

La télé crève l’écran

Il y a bien longtemps qu’un week-end n’avait plus proposé un menu télévisuel aussi fourni… Vendredi : Malaga – Barcelone (18 h 30, Stéphane Druart) et Vitoria – Ténériffe (21 h 30, Pierre Vandersmissen) ; samedi : Burgos – Real (15 h 30, S.D.) et Valence – Saragosse (21 h 30, P.V.) ; dimanche : Ténériffe – Bilbao (15 h 30, S.D.) et Barcelone – Vitoria (21 h 30, P.V.). Le tout sur VOOsport World 3.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Gran Canaria Basket

 » Tellement de matchs avec de mauvais shoots »

George Karl analyse l’évolution du jeu NBA et la perte d’influence des pivots.

La NBA évolue, le jeu aussi ainsi que les postes et les qualités des joueurs. Fini ou presque le jeu au poste, la nouvelle arme de destruction massive est le tir à trois points dont certaines équipes ont fait leur fonds de commerce. « Je n’avais jamais imaginé qu’un si grand nombre de 3-points soient pris par match. Je pense qu’il faut un équilibre. J’aime le bons 3-points. Je n’aime pas les mauvais 3-points et trop souvent on prend de mauvais 3-points en pensant que ça ne pose pas de problème. Je crois vraiment que la sélection est extrêmement importante. Que les gars qui prennent les shoots devraient savoir quels shoots nos voulons et quels shoots nous ne voulons pas. Dans le jeu d’aujourd’hui, il y a tellement de matchs avec de mauvais shoots, une mauvaise sélections de shoots. Ça donne l’impression que le jeu est un peu hors de contrôle » explique George Karl. « Ce qu’on disait c’était ‘Aime le cercle autant que le 3-points’. On a toujours insisté sur le fait que quand tu avais le choix entre un 3-points ouvert un chemin vers le cercle ouvert, tu prenais le cercle. Ils jouent tous vite aujourd’hui, mais pas toujours vite et de façon intelligente.« 

Forcément, les qualités recherchées chez les joueurs ne sont plus les mêmes. Alors que presque toutes les bonnes équipes des nineties se basaient sur un pivot dominant, ce n’est désormais plus le cas. « Je ne suis pas anti-pivot parce que je pense qu’on a besoin d’un big guy au basket. Mais ce que j’ai appris c’est que quand ton pivot est le meilleur joueur sur le terrain, c’est difficile d’élever (dans le sens porter plus haut, ndlr) ton équipe. Je me souviens de matchs où DeMarcus était le meilleur joueur sur le terrain mais nous n’arrivions pas à gagner. Quand tu as le meilleur gars sur le terrain, j’ai toujours eu le sentiment que tu avais une chance de gagner, et que tu devais gagner » ajoute l’ancien coach des Sonics, des Kings et des Nuggets. « Je l’ai dit à propos d’Aldridge, KAT ou AD, les joueurs qui ont le pouvoir de contrôle le résultat d’un match. Le besoin d’avoir un big qui joue bien est toujours là. Dans le même temps, les arrières, le rythme de jeu et le shoot à 3-points, participent à élever davantage les autres compartiments du jeu. »

« Je vais aider les jeunes en P4 »

Arnaud Munten revient sur la dernière belle saison réussie par la P2 d’Hannut.

« Nous avons presté une très bonne saison malgré certaines absences pour les études ou à cause de blessures. Nous avons tout de même vaincu de grosses équipes pour finir là où nous le voulions. Nous souhaitions faire mieux que la saison précédente, ce que nous avons réussi même si deux ou trois défaites auraient pu être évitées » nous confie Arnaud Munten. « Le niveau de la série m’a paru bon, tout le monde pouvait battre tout le monde. Atlas Jupille, qui termine dernier, a perdu beaucoup de matchs de peu de points: chaque match était difficile. »

Cette saison fut particulière pour Arnaud. « Je suis papa depuis le six octobre 2019, cela compte aussi dans une saison. Le boulot, le bébé, et être présent aux entrainements et aux matchs – en sachant que je coache deux équipes et suis aussi arbitre – n’était pas simple mais j’ai toujours été là » nous explique-t-il. « J’ai bien démarré la saison mais je suis un peu déçu de mes dernières prestations. Dans l’ensemble, c’est toutefois plus positif que négatif. »

Comme chaque année, le groupe a bien vécu. « L’entente dans l’équipe et les troisièmes mi-temps sont remarquables. Notre équipe est vraiment soudée et cela se voit sur le terrain, notamment lors d’un moment de la saison où nous enchainions les victoires. La saison prochaine, le groupe fera encore mieux et pourrait jouer les trois premières places. »

Cela se fera sans le shooteur hesbignon. « Je redescends en P4 pour aider les jeunes d’Hannut qui vont faire leurs premiers pas en seniors. Le club a l’ambition de faire monter une P4 en P3 dans les deux ans » conclut le jeune papa.

« Pas l’habitude que les adversaires restent faire la fête »

Maxime André revient sur la saison de Belgrade en TDM2A. Interview.

Maxime, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?

Il me reste un goût de trop peu, évidemment. Notre saison fut plutôt positive hormis notre début de second tour qui fut médiocre au niveau des résultats.

Avez-vous rempli vos objectifs?

Vu notre calendrier de fin de saison, je pense que nous allions nous battre pour la cinquième place qui allait se jouer entre nous, Spa et Nivelles que nous devions encore affronter. Même si nous étions dans une année de transition, notre objectif était le même: le Top 6.

Qu’as-tu pensé de cette TDM2A?

C’était une série où tout le monde – excepté SFX – pouvait gagner contre tout le monde. Chaque weekend, il fallait se battre pour la victoire. Mais j’ai connu des séries plus relevées lors de précédentes saisons.

Es-tu satisfait de tes prestations?

Je suis passé à côté de deux ou trois matchs mais je pense avoir fourni de bonnes prestations en général. De plus, je n’ai pas été blessé, c’est assez positif.

Quels furent les moments forts de cette campagne?

La victoire contre Anvers fut un moment marquant positivement. A contrario, la défaite contre Anderlecht en demi-finale de la Coupe AWBB nationale fut négative. Nous voulions défendre notre titre mais, au final, il est toujours à nous vu la fin de saison prématurée (rires).

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Les troisièmes mi-temps avec Pepinster et Spa chez nous. Nous n’avons pas l’habitude que l’adversaire reste faire la fête après les matchs (rires).

As-tu des regret?

Le seul est de ne pas avoir gagné cette demi-finale car en finale, j’aurais pu affronter mon beau-frère Boxus et mes amis Steve Lenglois et Gaëtan Hertay. Mais comme tout a été annulé…


« Rejouer pour le coach avec qui j’avais gagné des titres en jeunes »

Valentin Leduc revient sur les prouesses réalisées par les P1 et P2 d’Alleur.

« Avec les deux équipes, nous avons réalisé un premier tour irréprochable auquel personne ne s’attendait. Malheureusement, en P1, nous avons perdu Adrien Lozina dès le début du second tour. Or, c’était un élément majeur de notre équipe. Avec la P2, nous avons connu une période moins faste durant laquelle les victoires n’arrivaient plus. Mais, globalement, je suis assez fier des deux équipes » nous résume Valentin Leduc. « En P1, l’objectif était de nous sauver aussi vite que possible. Notre effectif était très jeune et nous étions beaucoup de nouveaux. Toutefois, a posteriori, je crois que nous aurions pu terminer plus haut dans le classement. En P2, après notre premier tour bouclé dans le Top 4, nous voulions y conserver notre place. Mais c’était notre première saison dans la division.« 

Les troupes de Vincent Aldenhoff n’ont pas à rougir de leur bilan pour une première à cet échelon. « La compétition en P2 est vraiment intéressante, les équipes se valent et de grosses surprises ne manquent pas de survenir » souligne le jeune pivot qui a rejoint ses coéquipiers assez tard. « A cause de ma blessure, ma saison n’a vraiment commencé qu’au mois de décembre. Il m’a fallu m’adapter à mes nouvelles équipes et retrouver mes sensations. J’ai sorti deux ou trois belles prestations mais je ne m’estime pas encore prêt comme je voudrais l’être. »

Alors que la prochaine saison devrait se dérouler normalement ou presque, Valentin jette un œil dans le rétro. « Notre super parcours en Coupe contre différentes R2 a marqué cette saison, tout comme la perte de Lozina que j’aurais voulu éviter » continue-t-il. « Mes matchs en équipe première me resteront en mémoire car je me rappelle que tout petit, j’allais tous les samedi voir la R1/D4 coaché par mon beau-père (ndlr: Vincent Trinon) et depuis lors, mon objectif était de jouer en équipe première. »

Comme tout bon rookie, Valentin a découvert l’envers du décor. « Les après-entrainements et après-matchs étaient bien arrosés » rigole-t-il. « C’était chouette aussi – même si pas facile tous les jours (rires) – de rejouer pour mon « vieux » coach que j’avais eu à Liège en jeunes et avec qui j’avais remporté différents titres. J’espère en gagner un autre avec lui et pour mon club de coeur la saison prochaine. »

« Des cheveux blancs supplémentaires pour « Herbi » »

Greg Hubert revient sur la première saison de l’US Awans en deuxième provinciale.

La saison:

« Nous avons pris un super départ et cela nous a peut-être trop mis en confiance. Par la suite, nous avons enchainé les défaites avec une équipe rarement au complet. Les absences, notamment en dessous, furent assez handicapantes et cela nous a empêché de continuer sur notre lancée. Nous ne pouvons donc pas être satisfaits de cette campagne, surtout au vu de notre départ en boulet de canon. »

La position d’Awans au classement:

« Nous terminons dans le bas de classement avec le maintien en poche. Dans une série très compacte, je pense que nous aurions pu mieux faire en jouant mieux ensemble et en étant plus souvent au complet.« 

La P2B:

« Le niveau de cette série était assez élevé avec des équipes très complètes et des joueurs de renom. Toutes les équipes étaient susceptibles de l’emporter à chaque match ce qui a valu quelques changements considérables dans le classement au cours de la saison.« 

Ses prestations:

« J’ai plutôt bien démarré la saison avant de me casser le doigt. Je suis plutôt bien revenu dans le coup par la suite, notamment lors de notre visite à Jupille – sur et en dehors du terrain où seul Kéké Lesoinne a tenu le coup – avant que le Covid ne mette fin à la saison. »

Les éléments marquants:

« Notre très bon départ, la blessure de notre Président du syndicat Jonathan Bourgeois qui nous a énormément posé problème et la fin de saison plus stressante dans la course au maintien. »

Ses coups de cœur:

« Malgré les résultats plus compliqués après quelques matchs, l’ambiance dans le groupe est resté bonne et nous avons encore partagé d’excellents moments cette saison. Croiser de nouveau beaucoup de tête connues – elles se reconnaitront (rires) – dans les équipes adverses fut également un vrai plaisir.« 

Ses regrets:

« Notre classement final reste un échec pour l’équipe. Malgré les blessures, nous aurions dû gagner plus de matchs et nous rassurer bien plus tôt en mettant en place les directives du coach. J’ai une petite pensé pour « Herbi » (ndlr: Eric Herben) qui a dû avoir quelques cheveux blancs supplémentaires cette saison. »

« La branlée à Sprimont: comme si nous avions perdu un pari »

Thomas Broset revient sur la première saison disputée sous les couleurs de Prayon en deuxième provinciale.

Thomas es-tu satisfait de ta première saison à Prayon?

Globalement, nous pouvons être contents même si je pense que nous aurions pu mieux faire. Avec plus de jugeote lors des deux ou trois matchs perdus d’un ou deux points, nous aurions pu finir plus haut. Même si certains avaient déjà évolué dans cette division, il ne faut pas oublier que l’équipe était montante et démarrait avec un nouvel entraineur.

Terminez-vous à votre place?

Oui au moment où la saison s’est arrêté mais nous aurions sans doute pu grimper dans la hierarchie, surtout qu’hormis pour le Top 3 et le dernier, tout le monde tenait dans un mouchoir de poche. De plus, suite au changement de coach au début du deuxième tour, notre jeu avait changé et plusieurs joueurs – dont moi – avions de moins en moins de cours du soir et d’horaires de travail compliqués, ce qui nous permettait d’être plus réguliers aux entrainements et donc plus performants. Je pense que nous serions remontés au classement même si l’objectif était surtout d’être tranquilles.

Qu’as-tu pensé de ce championnat de deuxième provinciale?

La P2A était assez homogène, tout le monde pouvait rivaliser avec tout le monde. Il fallait faire preuve de régularité pour espérer quelque chose et ce sont les Porais qui le furent le plus. Félicitations à eux.

Comment juges-tu tes prestations?

Ma saison fut moyenne. J’ai réussi certaines bonnes prestations mais je n’ai pas assez apporté à mes nouveaux coéquipiers en tant que distributeur. Je retiens surtout le match à Ensival où j’ai perdu deux ballons dans les derniers instants alors que nous étions plus ou moins à égalité. Cela, mes coéquipiers vont me le rappeler (rires).

Quels furent les moments marquants de ce championnat?

Les deux victoires face à Comblain et celle contre Visé sont un peu nos matchs références. Il faudra s’en servir pour l’année prochaine. Nous avons su aussi rivaliser avec Pepinster et Tilff, c’est positif.

Qu’as-tu particulièrement apprécié pour cette première saison à Prayon?

J’ai vraiment apprécié la manière dont j’ai été accueilli et la combativité de l’équipe. Même si nous sommes un peu « fous fous », personne ne lâche jamais rien dans cette équipe et cela nous a aidé à réaliser quelques « remontadas ». L’ambiance et la solidarité du groupe sur le terrain et en dehors étaient chouettes.

Nourris-tu certains regrets?

Surtout celui de n’avoir pas été présent suffisamment aux entrainement lors du premier tour et de, peut-être, n’avoir pas assez rendu la confiance à mes coéquipiers qui sont vraiment géniaux. Et je regrette aussi la branlée prise à Sprimont. Nous aurions dit que nous avions perdu un pari et que nous devions montrer que nous ne savions pas jouer au basket.

Où a été prise cette photo ?

Une reprise de compétition sous forme de retrouvailles expresses pour les locataires du Country Hall alors qu’on aura droit à un « jeudi des Belges » à l’Audi-Dôme de Munich. Deux autres de nos compatriotes seront aussi sur le gril à Valence tandis que la photo-mystère évoque un endroit sentant bon le terroir. Ce sont les infos d’EMCE.

Massot déjà de retour à Liège pour la 1ère journée

Le hasard ( ?) fait parfois bien les choses. La Ligue a révélé le calendrier 20/21 d’un championnat redémarrant le vendredi 2 octobre. Et, surprise, les Liégeois entameront les débats face aux Limbourgeois d’un certain Sacha Massot. Dès le 6, les Mosans prendront la direction de Mons avant de rendre visite, le samedi 6, aux Louvanistes. A la télé, vous pourrez d’abord suivre Charleroi – Anvers (02/10) puis Limburg – Mons (09/10). Ca sent la reprise à plein nez…

Que se passe-t-il outre-Rhin…

On l’avait un peu perdu de vue, mais on débutait mercredi les quarts de finale de la compétition allemande. Invaincu jusque-là, Ulm partait favori face à Francfort (Rahon 8) et confirmait la tendance à 101-68. Dans la soirée, nouveau couac du Bayern qui mordait la poussière (83-87) des œuvres de Ludwigsburg. Aujourd’hui, on aura droit à la « journée des Belges », via Göttingen – Alba Berlin (16 h 30) et Bamberg – Oldenburg. « Après un départ compliqué, nous montons en puissance mais devons gagner en constance », dixit Roel Moors. Important : ces ¼ de finales se disputent en deux manches, le vainqueur l’emportant à la différence de points. Autrement dit, Munich est obligé de l’emporter, demain, avec 5 unités d’avance. Suspense garanti !

… et de l’autre côté des Pyrénées ?

En Espagne, Barcelone n’a jamais pu baisser sa garde (96-92) face à un surprenant Badalone. Peu après, Malaga survolait les débats (83-70) aux dépens de Ténériffe alors que Bilbao (Serron 4, légèrement blessé) tombait trop court (87-64) face à Vitoria (Shengelia 7). Jeudi, entrée en lice de deux Belges : Van Rossom avec Valence contre Andorre (15 h 30) et Lecomte avec Gran Canaria contre le Real (18 h 30). Saragosse et Burgos clôtureront la 2e journée sur le coup de 21 h 30. On retiendra encore l’observation de Jaume Ponsaruau, le coach andalou : « Avec Van Rossom, je peux compter sur un joueur possédant un des plus gros QI de l’Endesa Liga. » Explicite.

Terrains extérieurs : même passion du basket qu’à Awans

Vous avez sous les yeux un véritable document. Seuls quelques rares (anciens) habitants du quartier doivent être à même d’identifier un endroit champêtre en bordure de cité Ardente. Dans ces conditions, l’inévitable indice a plus que jamais sa raison d’être : à l’instar d’Awans, cette entité possédait, elle aussi, une kyrielle de clubs de basket…

La télé crève l’écran

Tout comme pour la journée inaugurale, VOOsport World 3 vous permettra de suivre deux des trois rencontres de ce jeudi. A savoir, Andorre – Valence, à 15 h 30 (Stéphane Druart au micro et seconde partie de l’interview de Sam Van Rossom) ainsi que Real Madrid – Gran Canaria, à 18 h 30 (Pierre Vandersmissen au micro, seconde partie de l’interview de Manu Lecomte).

Michel Christiane