« Persuadé que nous aurions pu nous sauver »

Ayant repris Grivegnée en cours de route, John Vanoost n’a pu empêcher les Sang et Or de faire la bascule en troisième provinciale.

« J’ai repris un groupe en proie au doute, qui ne comptait qu’une seule victoire et peu de présences aux entrainements » rappelle John Vanoost. « Je n’étais pas vraiment habitué à cela. J’ai directement apposé ma griffe et remotivé les troupes. Les résultats ont suivi: des défaites de peu contre des ténors et puis les victoires sont arrivées à la reprise de janvier. »

Néanmoins, ce fut insuffisant pour les Sang et Or qui évolueront en troisième provinciale la saison prochaine. « J’aurais préféré davantage de victoires car les courtes défaites font toujours mal au moral. Je visais le maintien qui aurait été mérité et logique si nous avions été au terme de la saison. Notre série était assez ouverte malgré trois grosses écuries mais chaque équipe était prenable, comme nous l’avons démontré à plusieurs reprises » approfondi le coach. « Je regrette l’arrêt inopiné de la saison car je suis persuadé que nous aurions réussi à nous sauver ainsi que le manque de confiance en mon travail de certaines personnes.« 

Toutefois, ce passionné a apprécié son aventure à la RJS. « J’ai apprécié l’engouement autour du basket, le bel intérêt de Grivegnée à mon égard et de pouvoir à nouveau coacher en seniors » nous confie John.  » Le coaching me procure la satisfaction de pouvoir reproduire en match le travail fourni à l’entrainement. J’aime le moment de rentrer sur le terrain, l’envie de gagner et de tout donner pour mon équipe. »

Certains moments resteront gravés dans la mémoire de ce passionné. « Le match contre Angleur où joue le plus jeune de mes fils dont je suis séparé depuis bien trop longtemps. J’ai ressenti énormément d’émotions lors de ce match intense. Malheureusement, nous nous sommes inclinés de très peu mais mon petit dernier avait réussi une grosse prestation et j’en était très fier » souligne-t-il. « L’arrêt brutal du championnat m’a également marqué. Cela nous a poussé en P3 alors que nous étions dans une énorme dynamique. »

« Valentin Hucorne, le rookie de l’année »

Arnaud Otte dresse le bilan de Beez en deuxième régionale.

La saison:

« Il y a eu du positif et du négatif. Ce que je retiens de positif, c’est que nous terminons dans le top au niveau de notre attaque. Nous savons que lorsque nous sommes très agressifs offensivement, nous étions l’une des équipes les plus redoutables à domicile – nous n’avons perdu qu’une seule fois chez nous. Mais nous aurions pu éviter quelques revers à l’extérieur, des défaites généralement imputables à nos troisièmes quart-temps qui ne nous réussissaient pas du tout. »

Le classement:

« Objectivement, nous aurions pu terminer un peu plus haut. Peut-être pas en ordre utile pour les Playoffs mais peut-être dans le Top 5. Avec le second tour que nous réalisions, nous pouvions espérer une meilleure position si nous avions pu disputer les derniers matchs. Mais pour le coup, c’est le Covid qui a été le plus fort!« 

La deuxième régionale:

« J’ai particulièrement aimé cette série de R2 car aucun match n’était joué avant le coup d’envoi. Tout le monde pouvait battre tout le monde! Waremme était au dessus mais pas invincible. C’est d’ailleurs vraiment cette équipe que je voulais affronter chez nous. »

Les blessures:

« Nous avons dû faire face à deux forfaits – Geubel en début de saison et puis Borlon en milieu de championnat, les deux pour une blessure aux croisés. Je suis confiant pour la prochaine saison car nous récupérerons ces deux gars-là et avons réussi à former un bon groupe. »

Ses prestations:

« Globalement, j’ai réalisé une bonne saison. J’ai été assez régulier et n’ai pas eu trop de bobos à déplorer. C’est très positif. Nous avions un groupe rajeuni et le rythme de nos matchs était très différent de celui des saisons précédentes. Ce n’était pas plus mal et cela m’a permis de mieux me remettre en jambes. »

Les moments forts:

« Notre victoire en effectif réduit contre Morlanwelz. Un succès qui a fait énormément de bien à notre moral à un moment important de la saison. Ce fut vraiment une grosse victoire lors de laquelle tout le monde s’était illustré. L’autre fait marquant, c’est que notre « Segment » – Florentin Hucorne – a remporté le trophée de rookie de l’année. Encore félicitations à lui, c’est mérité. Parmi les aspects plus négatifs, ce sont les blessures de nos gars. Mais ils reviendront plus forts pour la prochaine saison. »

« Magique pour un club qui jouait encore sur des pavés il y a vingt ans »

François Genet fait le bilan d’Ensival qui découvrira la R2 la saison prochaine. Entretien.

François, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler et que penses-tu de vos résultats?

Nos résultats furent très convaincants. Le mélange anciens/jeunes a porté ses fruits. Chaque joueur a mis ses qualité au profit du collectif, ce qui nous a aidé à mettre, la plupart du temps, nos adversaire en difficulté. Malgré quelques off-days, notre saison est réussie.

Cette première place, vous la désiriez dès l’entame des hostilités?

Nous étions conscients que nous pourrions jouer un rôle important dans cette série. Dès le début, nous avions des ambitions de Playoffs. Après notre premier tour, il était logique de viser le titre.

Qu’as-tu pensé de l’élite provinciale cette saison?

Malgré l’important écart de points entre certaines équipes, aucun match ne pouvait être pris à la légère. Chaque groupe était capable du meilleur comme du pire. La série était très compétitive avec la présence de nombreux joueurs ayant auparavant évolué dans des divisions supérieures. De plus, le championnat était bien plus équilibré que la saison précédente.

Es-tu satisfait de tes prestations?

Malgré plusieurs douleurs persistantes durant plusieurs mois, j’ai réussi à rater le moins d’entrainements possible. Je suis assez satisfait de mes prestations même s’il me reste énormément de choses à améliorer. Durant cette saison, le travail du coach m’a permis de bosser sur mes points faibles et d’ainsi varier un peu plus mes options en match. Je suis très heureux que les « moins jeunes » de l’équipe aient décider de rempiler pour une année supplémentaire, cela me permettra d’abuser encore un peu de leur expérience basket!

Quels furent les moments marquants de cette saison?

Notre parcours en Coupe AWBB reprend beaucoup de moments marquants. Je vais en retenir trois. Tout d’abord la victoire à sept en déplacement à Loyers où nous avions livré une superbe prestation collective et surtout défensive. Ensuite, le match à domicile contre Flénu lors duquel nous sommes allés chercher la victoire grâce à notre jusqu’au-boutisme et devant une salle en feu avec de nombreux supporters présents. Enfin, la victoire en demi-finale de la Coupe AWBB de nos U12 et la nôtre grâce aux nombreux supporters ensivalois.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette saison?

Que le mélange entre anciens et jeunes se soit si bien passé, tant sur le terrain qu’en dehors. Nous avons différents joueurs d’expérience qui sont toujours complaisants à l’idée de partager leurs acquis. L’ambiance dans le vestiaire est exceptionnelle, la gourdasse n’y est sans doute pas pour rien! Je pense que tout le monde se sent bien dans le groupe et c’est ce qui a construit notre collectif et notre force sur le terrain. Nos parcours en championnat et en Coupe AWBB sont magiques pour un club qui jouait encore en extérieur sur une cour en pavés il y a vingt-ans.

Nourris-tu certains regrets?

Concernant le championnat, je regrette de n’avoir pu décrocher le titre sur le terrain même si la décision de suspendre les matchs était tout à fait logique. Mon plus grand regret reste de n’avoir pu disputer la finale de la Coupe AWBB. Peu importe le résultat, l’ambiance aurait été phénoménale. Après notre parcours, c’est dommage de n’avoir pas pu aller chercher la cerise sur le gâteau.

Des derbies d’entrée de jeu

Les calendriers provinciaux sont sortis.

Après les séries, ce sont désormais les calendriers provinciaux qui sont sortis. S’ils ne sont pas encore disponibles par club, il est possible de voir toutes les rencontres, journée par journée. Pour cela, il suffit d’aller sur le site du CP Liège, cliquer sur « les seniors » et puis « le calendrier ».

Ainsi, de beaux derbies ouvriront la saison avec, notamment, un duel des meilleurs ennemis entre l’Etoile Jupille et Saint Louis le dimanche d’ouverture ou un savoureux Bellaire contre Union Liège première provinciale. En P2A, le derby de l’Ourthe-Amblève aura lieu d’entrée avec le court déplacement de Comblain au 4A.

« A quoi ça va servir de déclarer forfait »

Un ancien All Star NBA s’interroge sur la volonté de Kyrie Irving et de militer pour que la saison ne reprenne pas.

« Si vous plaider une cause et montrer que vous vous battez, il faut passer à la télé. Les réseaux sociaux, c’est une très bonne plateforme, mais la télévision est bien plus importante. Reprendre la saison va aider la cause. Ce que plaide Kyrie Irving est valable. Mais ne pas rejouer ? Je ne suis pas d’accord. Franchement, à quoi ça va servir de déclarer forfait et de boycotter ? », s’interroge Shawn Marion.

« Deux des meilleurs joueurs de l’histoire dans notre équipe »

Daryl Morey a confiance dans ses Rockets pour aller chercher le titre.

« C’est de la pression mais de la pression basket. On voit de la vraie pression dans le monde actuellement, heureusement il semble qu’on se dirige vers des changements importants, et que chacun se regarde dans le miroir. Mais concernant la pression liée au basket oui il y en a beaucoup mais encore une fois, avec deux des meilleurs joueurs de l’histoire dans notre équipe, on devrait gagner (le titre, ‘this thing’) » a déclaré Daryl Morey. Ce fan des stats avancées reste toutefois à l’affût pour renforcer son roster.

Va y avoir du sport!

Le calendrier des Coupes provinciales seniors et jeunes est sorti!

Et il va y avoir du sport avec d’emblée un Vaillante (P2) contre Spa (P1) qui pourrait déboucher sur une surprise avec le renfort des deux anciens Bobelins que sont Lhote et Moray pour densifier encore un peu plus le solide effectif jupillois. La P1 de Tilff devra se méfier de l’ambitieuse P2 de Verlaine tandis que l’Etoile et Saint-Louis croiseront le fer pour la deuxième fois après s’être rencontrés en ouverture de championnat. Ces trente-deuxièmes de finale auront lieu le weekend des 31 octobre et 1er novembre.

La « clutchitude » de Robert Horry dévoilée

Multi-titré, Robert Horry avait aussi la réputation d’être un joueur sacrément clutch. Comment faisait-il pour rentrer autant de paniers décisifs.

Avec les Rockets, les Lakers et les Spurs, Robert Horry a conquis plusieurs titres. Sept au total. Et le stretch four avant que ce poste n’existe réellement a également converti un paquet de shoots clutchs. Comment faisait-il? Son coéquipier à San Antonio, Tim Duncan, livre une tentative d’explication.

« Rob se la coule douce pendant tout le match. Et pendant toute la saison aussi, en fait. Il ne fait rien. Il n’a pas envie de jouer et se pointe de temps en temps. Puis vous le mettez sur le terrain dans le 4e quart-temps d’un grand match, que ce soit en saison régulière ou pendant les playoffs et d’un coup il dit : ‘OK, c’est le moment de jouer maintenant. Je me la suis coulée douce toute la saison, mais là, c’est l’heure’.Et il appuie sur le bouton, c’est tout. Aussi bizarre que ça puisse paraître, c’est très exactement ce qu’il fait (rires) » explique la légende de San Antonio.

« Il me reste un peu d’essence dans le réservoir »

Stop ou encore pour Andrew Bogut?

Si le pandémie mondiale n’avait pas interrompu la saison, Andrew Bogut serait revenu en NBA disputer les Playoffs. « J’avais des offres en provenance de NBA avant que la pandémie n’arrête tout, je devais potentiellement y aller après la fin de la saison NB » confie-t-il à SBS. « J’étais en pourparlers avec plusieurs équipes, qui voulaient que je fasse le voyage. »

Le Covid-19 est venu mettre à mal les plans de l’Australien qui s’apprêtait aussi à disputer les JO de Tokyo. Dès lors, l’ancien champion NBA hésite sur la marche à suivre. « Je me sens bien, je suis content de ma carrière si elle doit s’arrêter maintenant Mais je pense qu’il me reste un peu d’essence dans le réservoir » assure-t-il. L’idéal pour lui? Signer pour une grosse franchise à la sortie de l’hiver avant de se rendre au Japon avec les Boomers.

« Intensité, envie et culture basket dans le basket féminin »

Avec la P1 Dames de Spa, Quentin Desert a vécu une saison faste.

« Avec les Dames de Spa, j’ai vécu une saison géniale et je leur dois énormément » souligne Quentin Desert. « Elle m’ont permis d’évoluer dans mon coaching et de vivre des moments géniaux.« 

Devenu le prochain entraineur de la R1 Hommes de SFX, Quentin ne prolonge pas l’aventure dans la cité thermale. « Je suis vraiment triste de devoir quitter mes joueuses et j’espère vraiment rester en contact avec elles car j’ai passé avec ce groupe ma plus belle saison de coaching » ajoute-t-il. « Contrairement à ce que certains disent, il y a de l’intensité et de l’envie dans le basket féminin, de la culture basket aussi. » Et de terminer par un appel du pied: « S’il y a des intéressés pour coacher ces filles, qu’ils n’hésitent pas car elles recherchent toujours quelqu’un de motivé. »