John Collard revient sur la saison livrée par Oupeye en troisième provinciale et évoque les renforts du groupe qui sera sans nul doute très ambitieux pour le nouveau championnat qui se profile à l’horizon. Entretien.
John, quel bilan fais-tu de votre saison?
Elle fut bonne sans être extraordinaire. Nous avons eu trop de blessures et d’absences pour faire mieux. Nous avons terminé au milieu du classement et, au vu des circonstances, nous sommes à notre place. Au complet toute la saison, nous aurions sans doute terminé dans le Top 3.
Qu’as-tu pensé de cette P3C?
La série était très relevée, sans doute la plus forte des trois de P3. Quand je vois qu’une équipe comme Harimalia a terminé dans le haut du classement (ndlr: dans la P3B) alors que nous avions gagné de presque vingt points en étant incomplets, je me dis que nous aurions pu faire mieux dans une autre série. Des équipes comme Alleur ou Union Liège étaient clairement au-dessus de nous cette année et méritaient de monter. Ce sera le cas pour Alleur, dommage que ce ne soit pas le cas pour la formation de Sébastien Dethioux, une équipe qui ne nous a clairement pas convenu.
Tu as signé quelques cartons. Es-tu satisfait de tes prestations pour ton retour sur les parquets?
Je préfère davantage mettre en avant nos performances collectives, surtout lorsque nous n’étions que six ou sept pour défendre nos chances. Nos victoires à Hamoir et contre Sprimont furent acquises au caractères, elles faisaient plaisir. Mais si je dois retenir un match, c’est celui contre Sprimont lors duquel, à presque 37 ans, je me suis surpris physiquement et au niveau de mon jeu en scorant 37 pions malgré une grosse défense de Lionel Dechêne qui m’avait bien ennuyé (rires).
Quels furent les moments marquants de cette campagne?
Les cinquièmes quart-temps et la formidable ambiance qui règne à Oupeye. Nous gagnions ou nous perdions mais nous le faisions en équipe. Nous étions toujours ensemble, peu importe le résultat. Nous tirions tous dans le même sens et il n’y a jamais eu d’embrouille. J’ai adoré cet esprit d’équipe.
Qu’as-tu particulièrement apprécié?
La manière dont j’ai été accueilli. Je ne connaissais que trois joueurs de l’équipe – Pachen, Denis et Bei – et le coach mais tout le monde m’a de suite mis à l’aise. Je débarquais après un an d’arrêt et mes prestations ne furent pas transcendantes au départ mais tout le groupe a continué à m’encourager et mes sensations sont revenues petit à petit.
Nourris-tu certains regrets?
Oui, j’en ai plusieurs. Tout d’abord tous ces matchs disputés sans jamais être au complet. Cela a clairement nui à nos résultats. Nos défaites contre Alleur – alors que nous menions de vingt points après le premier quart avant de nous écrouler – ainsi qu’à Montegnée – à quatre pour nous échauffer – et à Grâce-Hollogne – un revers sur le fil avec une mauvaise gestion des derniers instants – demeurent difficile à accepter. Cela reste toutefois du basket mais, quand on a des ambitions en début d’exercice, c’est difficile à avaler.
En parlant d’ambitions, vous serez sacrément renforcés pour débuter la saison 2020-2021.
En effet, le club s’est donné les moyens de ses ambitions. Nous serons six rescapés du la saison qui vient de s’achever: Denis Collette, Michael Pachen, Michael Denis, Quentin Soyeur, Régis Demoulin qui nous reviendra après une saison quasi blanche et moi. Greg Bastings revient au club après un an d’arrêt et Mbaye Sarr arrive en provenance de la P1 d’Andrimont. Nous attendons également la réponse d’un meneur d’expérience. Nous viserons le haut du classement. .
Vous aurez également un nouvel entraineur.
Thierry Carton, qui coachait la P1 de Welkenraedt et qui est une personne que j’apprécie énormément sera en effet notre nouvel entraineur. J’avais vraiment envie de rejouer sous ses ordres. Je l’ai eu deux ans à Welkenraedt et ce furent mes deux plus belles saisons au niveau basket.