« Michael Jordan reste Michael Jordan »

Dans The Last Dance, Michael Jordan est pris d’un fou rire en voyant les images de Gary Payton affirmant que sa défense lui posait problème. Une réaction qui n’a pas totalement supris « The Glove ».

« Oh tu sais, ça m’a un peu chauffé ! Je pensais à l’appeler quand j’ai vu les images ! Mais au final, tu sais quoi ? C’est ce que j’attendais de Mike, car j’aurais eu la même réaction. Je n’aurais rien admis, je n’aurais jamais admis que quelqu’un pouvait me poser des problèmes. Je vais toujours dire, qu’à n’importe quel moment de ma carrière, personne ne pouvait rien faire face à moi. Enfin sauf John Stockton pour moi. C’est comme ça. Je ne suis pas en colère par rapport à Mike, car il n’a pas eu beaucoup de matches où il a été réellement défendu. Il a toujours dominé. Mais je pense que Joe Dumars et moi, on a été un problème pour lui, je le pense vraiment. Je suis heureux de sa réponse car je n’attendais rien d’autre de sa part. Michael Jordan reste Michael Jordan. C’est pour ça qu’on parle de lui. C’est pour ça qu’il y a un documentaire de 10 semaines sur lui. On parle du meilleur joueur de l’histoire de ce sport, donc ça me va », a commenté Gary Payton pour The Opinionated Podcast

« Vivement retrouver les amis, l’ambiance, la compet' »

C’est avec une pointe d’impatience que Thibaut Julémont attend la prochaine saison.

Finalement, la TDM2 sera bien nationale, les instances dirigeantes décidant de revenir aux séries initales. « J’avoue que je m’en fiche un peu, tant qu’on joue au bassket!« , balance Thibaut Julémont. « Mais c’est vrai que la régionalisation des séries enlevait le charme de la division. Et puis, tout le monde semblait offusqué. Je suis donc satisfait pour le bien-être de chacun.« 

Avec une saison terminée bien plus tôt qu’à l’accoutumée, le manque commence à se faire ressentir chez de nombreux basketteurs. « Je me réjouis de retomber dans une dynamique basket, de retrouver les amis, l’ambiance, la compèt’… Ce début de saison aura en plus une saveur particulière avec l’arrivée d’un nouveau coach et de nouveaux joueurs. J’espère vivre une belle saison parsemée de réussites autant sportives que festives » conclut l’ailier pepin.

Crédit photo: Philippe Hanus

« Je préférais voir le verre à moitié plein »

Jordan Kaluanga est impatient de reprendre le chemin de la salle pour une saison où Esneux évoluera dans une série nationale avec un bel accent liégeois. Interview.

Jordan, es-tu content que, finalement, les séries de TDM2 soient nationales?

Honnêtement, que la série soit régionalisée ou non m’importait peu. Je préférais voir le verre à moitié plein en me disant qu’il y aurait juste plus de derbies et qu’il y aurait eu un club wallon en D2 la saison suivante. Mais je suis tout de même heureux de revenir aux séries initiales si cela peut permettre de remonter le niveau de la série.

Le basket commence-t-il à te manquer?

Oh oui, je suis plus qu’impatient de reprendre les entrainements! Je cours six ou sept kilomètres tous les jours pour garder la forme mais la balle orange me manque énormément! Je me réjouis de retrouver mes coéquipiers et de bosser avec eux pendant l’été, d’autant plus qu’il y a eu quelques changements dans l’effectif.

« Un club familial qui inculque des valeurs essentielles »

Pour Liège & Basketball, Emilie Hertay fait le bilan d’Alleur en R1 Dames. Interview.

Emilie, comment juges-tu votre saison?

Malgré les blessures, je trouve que notre saison fut assez bonne. Nous aurions pu prendre quelques victoires en plus mais ce n’était déjà pas si mal.

Cette sixième place finale est-elle celle que vous visiez initialement?

En début de saison, nous aspirions à jouer l’une des trois premières places mais nous avons dû revoir nos objectifs à la baisse, notamment suite à la blessure de Lola Paulus qui fut absente plusieurs semaines. Nous terminons sixièmes avec cet arrêt prématuré de la saison mais nous avions déjà joué deux fois les équipes du trio de tête. Si la saison avait été à son terme, nous aurions pu compter des victoires supplémentaires et remonter dans le classement.

Quelle est ton opinion concernant ce championnat?

La première régionale reste un très belle compétition féminine. Il y a de très bonnes équipes, notamment Profondeville qui a effectué un match exceptionnel contre nous au second tour. Pour moi, cette équipe était la meilleure de la série.

Es-tu satisfaite de tes prestations?

Je trouve que je n’ai pas réalisé une saison assez constante, je reste sur ma faim.

Quels furent les évènements marquants de cette campagne?

Le premier fut la blessure de Marine Minguet et le second celle de Lola Paulus. Enfin, il y eut l’annonce de notre coach qui décidé de ne pas poursuivre avec nous la saison prochaine.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Que nous restions un groupe d’amies qui adorent partager des moments ensemble. Nous avons la chance de pouvoir évoluer dans un club très familial qui inculque des valeurs essentielles à une équipe.

Nourris-tu certains regrets?

Oui, j’en ai quelques uns, notamment notre manque de régularité durant les matchs mais surtout notre difficulté à former un noyau complémentaire et solide sur le terrain – tant en attaque qu’en défense – car je suis la première à défendre qu’un match se gagne surtout en défense.

« Mon frère est un gros renfort »

Rémy Beaujean revient sur la saison réussie d’Ans, l’arrivée de son frère Théo et la promotion pour la première régionale.

La saison:

« Dans l’ensemble, nous avons livré une belle saison. C’est dommage qu’elle se soit finie prématurément. J’aurais aimé jouer les Playoffs car ce sont pour ces moments-là que nous jouons au basket. Le Covid en a décidé autrement. »

Le classement « final » d’Ans:

« Nous visions les Playoffs, l’objectif était de toute façon atteint. Méritions-nous cette place? Selon moi, le mérite n’est pas quelques chose qui rentre en compte dans un classement. Chaque équipe mérite sa place et, en ce qui nous concerne, nous avons battu tous nos adversaires – sauf Mons que nous devions encore recevoir – au moins une fois, nous n’avons donc pas volé notre place. Mais j’aurais préféré monter à la suite d’une belle bataille en Playoffs. »

La deuxième régionale:

« Le niveau de la R2 est de plus en plus relevé. La plus grosse difficulté réside dans les différents styles de jeu des équipe. Un adversaire peut convenir à une équipe et non à une autre. Cela a entrainé par mal de surprises tout au long du championnat. »

La montée en R1:

« Ma première année à Ans, nous étions en première régionale. Je suis très content d’y retourner et très motivé pour y obtenir de meilleurs résultats qu’il y a trois ans (rires). Le club est également très content pour nous. »

Les moments clés de la saison:

« La victoire à Flénu – peut-être notre meilleur match collectif – et la victoire contre Aubel à domicile. C’est en grande partie grâce à ces victoires que nous serons en R1 la saison prochaine. »

Ses coups de cœur:

« L’ambiance dans l’équipe, sans hésitation. »

Ses regrets:

« Ne pas avoir pu fêter dignement notre montée ainsi que le départ de Fred Delsaute, même si je ne lui en veux pas (rires). »

L’arrivée de son frère:

« Je pensais jouer un jour avec Théo mais peut-être pas aussi tôt. J’ai hâte de voir ce que cela va donner et je pense sincèrement qu’il est un gros renfort pour nous. En tout cas, il sait que je compte sur lui pour faire de gros matchs – je lui mets déjà la pression (rires). »

« Changer de coach fut une décision difficile à prendre »

Au sein de l’atypique équipe de Prayon, François Sgobba – qui envisage d’arrêter de jouer – faisait le ménage dans la raquette tout en plantant quelques banderilles de loin et en partageant son expérience.

Pour sa première saison en deuxième provinciale, la jeune équipe de Prayon pouvait compter sur deux intérieurs-shooteurs expérimentés: Xavier Selicki et François Sgobba. « Ce fut une saison plus que moyenne, je m’attendais à de meilleurs résultats. Le maintien est assuré, c’est le plus important mais nous aurions dû finir au milieu du classement si nous avions été plus réguliers » avoue ce dernier. « La P2A était une belle série, le niveau y était très bon pour deux deuxième provinciales et offrait de belles rencontres. Aucun match n’était facile. »

Comme trop souvent ces dernières années, l’ancien Calidifontain n’a pu être à cent pour cent de ses capacités. « A cause de mon opération, je n’ai participé qu’à une demi-saison mais j’étais loin d’apporter suffisamment et j’en reste un peu déçu » regrette-t-il. « C’est aussi dommage de n’avoir pas obtenu davantage de victoires. Moi je joue pour gagner. »

Néanmoins, bien investi dans le club où il officie aussi en tant que coach de l’équipe Dames – avec qui les victoires furent bien plus nombreuses -, François a apprécié l’année écoulée. « Le changement de coach fut une décision difficile car c’est une personne très bien mais qui ne convenait pas à notre groupe que j’ai découvert la saison passée en tant que joueur. Mes coéquipiers m’ont très bien accueilli avec toujours une bonne ambiance après les entrainements et les matchs. Ce fut bien sympa de partager cela avec une bonne bande de jeunse gars » conclut celui qui envisage d’arrêter de jouer.

Où a été prise cette photo ?

Qui a dit que l’air du bassin sidérurgique liégeois était pollué ? Après avoir presté à Flémalle, une Tchèque est toujours présente sur les parquets à 50 piges. Tom Johnson fait également de vieux os sous nos latitudes alors que le cliché-mystère est consacré à un des terrains les mieux conservés de la province. Ce sont les infos d’EMCE.

A Flémalle en 2002, Jandova joue encore en Allemagne à… 50 ans

A l’aube de l’an 2000, notre Principauté comptait trois clubs féminins au sein de l’élite : Esneux, ISC Flémalle et Grivegnée. Deux saisons plus tard, il n’y en avait plus qu’un seul : l’Alliance Flémalle. Le mercredi 24 octobre 2002, Pierrot Henkin me déclarait pour la « DH » : « Avec la Tchèque Jandova et l’Américaine Roseberry, je peux m’appuyer sur deux étrangères qui ne comptent pas leurs efforts. Elles sont des exemples pour leurs équipières belges. » Et, après quelques recherches (merci internet !), j’ai découvert que Gabriela (Gaby) Jandova est toujours reprise dans le « roster » de l’ASC Mainz (Mayence), en 1 Regionaliga allemande. Aujourd’hui, l’ancien renfort mosan comptabilise un demi-siècle au compteur.

Toujours en Belgique, Tom Johnson coachera Houthalen (dames)

Véritable gentleman des parquets, Tom Johnson (52 ans) s’est merveilleusement bien intégré à la vie en Belgique, en génénéral, et au Limbourg, en particulier. Celui qui driva Liège Basket de 2007 à 2009 excelle pour l’heure en D1 dames néerlandophone. Après avoir fait monter Dessel-Retie dans cette série, il prendra en charge la phalange féminine d’Houthalen (au même niveau) où il exerce la profession de coach personnel. On l’oublie souvent, notre homme n’est pas étatsunien mais canadien tout en possédant un passeport irlandais.

Tournoi final à Munich : en voiture Simone !

C’est samedi après-midi (16 h 30) que commencera le tournoi devant déterminer le champion d’Allemagne. A Munich, la première rencontre opposera Crailsheim à Göttingen (et ses Belges). Amusant, les deux clubs ont pris une initiative identique. C’est ainsi que les supporteurs des deux camps pourront suivre, sur d’immenses parkings, le match en direct et sur écran géant. A condition de rester dans leurs voitures et à quatre maximum par véhicule. Il sera toutefois permis de klaxonner. Ouf ! Plein feu demain sur cette compétition de reprise sur le Vieux Continent…

Terrains extérieurs : athlé et foot juste derrière

Après un crochet aux confins des Pays-Bas, retour dans la banlieue verdoyante – certains diront huppées – de la Cité ardente. Comme vous le constatez, l’aire de jeu du jour est toujours en excellent état. Pour le plus grand bonheur des élèves d’une école toute proche. Ceci dit, l’indice éclairera sans doute davantage votre lanterne : juste derrière, on trouve une piste d’athlétisme et un terrain de football mais pas de… mouton. Merci, enfin, à notre nouvelle recrue photographique !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Justine Galler

Yves Dehousse, le passionné

Yves Dehousse fête aujourd’hui son anniversaire, l’occasion de mieux découvrir ce passionné de basketball.

Yves Dehousse fête aujourd’hui son anniversaire, l’occasion de mieux découvrir ce passionné de basketball au travers d’extraits d’interviews que le coach victorieux des Playoffs de première provinciale a accordé à Liège & Basketball ces trois dernières années.

Sur sa philosophie offensive:

« J’ai toujours été un fervent adepte de marquer deux points de plus que l’adversaire, même s’il ne faut pas négliger la défense. »

Sur sa consommation frénétique de basket en streaming:

« Je regarde des matchs de partout. Australie, Corée et beaucoup de rencontres de NCAA dont je m’inspire d’ailleurs pour mes systèmes. »

Sur Liège Basket:

« Je ne vais pas régulièrement voir Liège mais toujours avec plaisir. Cela permet de croiser des anciens joueurs que j’ai coachés, comme François Lhoest. C’est toujours agréable de les revoir, de discuter un peu avec eux. Et cela reste une petite fierté. »

Sur la finale des Playoffs de P1:

« Une grande fête du basket avec des salles bien remplies et des supporters bien en voix qui nous ont encore portés vers la victoire. »

Sur sa rencontre avec Muresan et un match NBA disputé à Londres:

« Muresan est super sympa et parle bien français. C’était super. Il y avait beaucoup d’étrangers, presque toute l’équipe P4 d’Aubel et pas mal d’autres belges. »

Sur sa décision à l’époque de quitter le Haut-Pré:

« Je quitte le Haut-Pré parce que l’équipe est arrivée à la fin d’un cycle. Il faut du renouveau pour remotiver et redynamiser le groupe. »

Sur ses meilleurs souvenirs avec le Haut-Pré:

« Il y en a de nombreux comme le fait de participer aux Playoffs deux années de suite avec une équipe qui, la saison précédente et avec un seul changement (Herman pour Stevens), ne s’était sauvée qu’à deux matchs de la fin. Je garde aussi en mémoire certaines de nos grosses prestations et les victoires contre les champions ainsi que les matchs de fous de plusieurs joueurs. »

Sur sa dernière expérience à Sainte Walburge:

« J’arrête la P1 car je ne trouve pas de solution pour rendre cette équipe performante alors que la qualités de joueurs est bien présente, mais ils ne parviennent pas à la démontrer en match. Pour moi, l’aventure en seniors se termine par un échec donc autant passer la main.« 

L’aventure « corpo » d’Yves est à découvrir ici.

« C’est juste invraisemblable »

Il fallait bien que ce jour arrive: Vince Carter devrait prendre sa retraite.

Si la NBA reprendra ses droits dans quelques semaines, les Hawks ne sont pas concernés, ne faisant pas partie des vingt-deux équipes qui lutteront pour une place en Playoffs. Une information anecdotique? Pas tellement pour Vince Carter. L’un des plus grands dunkeurs de tous les temps tire ainsi sa révérence en catimini. « J’aurais voulu que ce jour n’arrive jamais. Jouer pendant 22 ans au plus haut niveau qui soit, c’est juste invraisemblable, mais tu l’as fait. Tous ces souvenirs et ces discussions dans le vestiaire resteront en moi à jamais. Merci ! » a ainsi twetté Trae Young.

Bien que n’ayant jamais remporté un titre, Carter a fait partie d’équipes compétitives, a été élu de nombreuses fois au ASG et dans des All NBA Teams, a remporté le concours de dunks, réalisé quelques cartons mémorables tout en disputant vingt-deux saison dans la grande ligue. Chapeau l’artiste!

« Il n’y aurait pas de Air Jordan aujourd’hui »

Les Bulls réagissent à The Last Dance.

Horace Grant n’a guère apprécié The Last Dance. Il en remet une couche concernant la rumeur qui veut que MJ l’ait privé de repas dans l’avion de la franchise. « Que ce soit bien clair au sujet de cette histoire de nourriture. S’il m’avait pris ma bouffe, je lui aurais cassé la gueule, les gars. Il n’y aurait pas de Air Jordan aujourd’hui. Pas de palmarès avec 6 titres. Je vous le garantis » affirme « Google Man ». « On ne le voit pas dans le documentaire, mais la moitié des gars sur lesquels il y allait fort lui répondaient. Moi, vous savez très bien que je lui répondais. MJ n’étais pas vraiment difficile. Si tu savais te défendre et que tu n’étais pas Will Perdue ou Steve Kerr… Je n’étais pas là pour le deuxième Three-peat, mais je sais très bien que si tu traitais un mec comme Ron Harper de s***** et de p***, il n’allait pas se laisser faire. Je pense qu’ils ont coupé beaucoup de choses… »

Un avis partagé par Ron Harper, justement. « Michael savait à qui il pouvait mal parler et qui il pouvait pousser. Il marchait à l’exemple. Mais il ne pouvait pas s’attendre à me parler mal sans que je lui fasse la même chose en retour. Ça marchait avec Scott Burrell parce qu’il n’était pas assez viril pour se défendre. Mais il ne fallait clairement pas déconner comme ça avec moi » enchaine l’ancien meneur des Bulls avant de livrer son verdict sur le docu diffusé par Netflix. « J’ai le sentiment que ça aurait pu être un peu plus centré sur ce que l’équipe et les joueurs ont fait. Mais je comprends que c’est Michael Jordan qui avait les droits d’images, donc ça ressemble à du ‘Come Fly With Me, partie 2’, mais c’était quand même très bien. »