Après avoir longtemps tourné autour, Greg Kesikidis et la « Bien Belle Equipe » d’Alleur ont enfin et logiquement décroché leur ticket pour la deuxième provinciale.
Depuis plusieurs saisons, la « Bien Belle Equipe » d’Alleur échouait d’un cheveu dans sa quête de montée. Cette fois, malgré l’arrêt prématuré du championnat, la première place des All Blacks en P3 leur ouvre les portes de la division supérieure. « Notre objectif était de faire mieux que l’année dernière – quatre défaites – et nous pouvons être satisfaits. Nous avons bouclé quatre-cinquième du championnat et nous étions en tête. La satisfaction est générale et notre objectif atteint! Sans oublier notre superbe victoire en Coupe en début de saison où nous avions éliminé Ensival, le ténor de la P1 » s’extasie Greg Kesikidis. « Comme souvent, le championnat de P3 fut divisé en deux groupe. Une groupe de tête assez homogène et un deuxième groupe luttant pour le maintien. Cela nous a donné des matchs très intéressants et d’autres moins. Au-delà de ça, j’ai trouvé toutes les équipes accrocheuses cette année, même celles qui étaient menées continuaient de se battre. J’ai un profond respect pour cette combativité permanente. Quant au Top 4, c’était costaud!«
Au sein d’un noyau pléthorique et (très) expérimenté, Greg fait encore et toujours figure de totem malgré une certaine irrégularité. « Difficile se savoir ce que je peux attendre de moi, même à quarante-deux ans » reconnait-il. « J’ai le scoring dans mon ADN, j’essaie donc d’apporter quelques points à l’équipe et d’être utile au groupe. »
Cette saison restera quoi qu’il arrive dans les annales. « L’arrêt du championnat à cause de la pandémie nous a tous marqué. Jamais nous n’aurions imaginé un tel scénario. En trente-cinq ans de basket, je n’avais jamais vu ça!« , concède celui qui ne dédaigne pas allumer la mèche à huit mètres. « La blessure d’Axel Schoonbroodt début janvier nous a aussi marqués. A nos âges, on ne sait jamais si cela signifie « the end » ou pas… Mais notre meneur va revenir. Il sera prêt pour la P2. »
Une deuxième provinciale qui accueillera des Alleurois motivés et ambitieux. « J’apprécie toujours autant la compétition, les après-entrainements, le goût de la victoire, l’ambiance, la camaraderie… Cela me pousse à continuer encore et encore » assume celui qui a tout appris cette figure émérite des bombardiers du matricule 1466. « Mon plus grand regret reste que nous n’ayons pas pu être sacrés officiellement champions sur le terrain et ne pas avoir pu célébrer notre montée comme il se devait! Ce sera pour la saison prochaine lorsque nous décrocherons le titre en P2 (rires). C’est de l’humour, bien entendu. » Et de conclure: « J’ai déjà hâte de retrouver la bonne odeur puante des salles et les diverses ambiances basket que nous pouvons connaître. » Amen!