Qui de Crevecoeur ou de Bartecheky ?

Avec un budget diminué de 30 %, Gravelines se retrouve pourtant avec deux coaches sur le dos. Donc, un de trop : mais lequel ? A en juger par la composition de son « noyau dur », le BeNeLeague risque d’être fort peu francophone tandis que la photo-mystère d’hier permet d’effectuer un amusant voyage dans le temps. Ce sont les infos d’EMCE.

BeNeLeague : très modeste représentation francophone

La prochaine BeNeLeague se met peu à peu en place. Dans ce contexte, un « noyau dur » de 32 personnes est chargé de huiler les rouages de la future compétition transfrontalière : système de la compétition, volet arbitral, organisations financière et médiatique, etc… Quoi qu’il arrive, le but des promoteurs est d’entamer ce championnat dès la reprise de la saison 2021/2022. Force est de constater que, sur les 32 responsables, seuls 3 d’entre eux sont francophones. Soit, moins de 10 %. Une répartition linguistique qui ne peut qu’interpeller.

Serge Crevecoeur restera-t-il à Gravelines ? Pas si sûr que ça !

On le sait et il ne s’en cache pas, le Bruxellois n’a qu’une envie : prolonger son bail à Gravelines. Or, Eric Bartecheky, son prédécesseur, devrait contractuellement reprendre son poste le 1er juillet prochain. « L’Equipe » a fait le point sur la situation : « D’après son agent, Bartecheky a rencontré les dirigeants du club et les a informés qu’il souhait revêtir à nouveau le costume de coach… Serge Crevecoeur semble néanmoins toujours tenir la corde. Reste maintenant à voir si les « Maritimes », avec un budget en baisse de 30 %, auront les reins suffisamment solides pour se séparer de Bartecheky ? ». La décision définitive devrait être prise à la fin du mois.

Des conseils communaux au Paire et aux Bressaix

Vu les circonstances et voulant éviter les ennuis techniques parfois dus aux vidéoconférences, plusieurs communes ont ainsi opté pour l’organisation de leurs conseils communaux dans les halls omnisports. A ce propos, Stavelot et Pepinster sont à ranger parmi ces entités. Cap donc pour les politiciens du cru sur les Bressaix et le Paire. Petite confidence que vous ne répéterez pas : si tout s’est passé à merveille sur les rives de l’Amblève, on ne peut pas vraiment en dire de même sur les bords de la Hoëgne. Mais, cela fait sans doute partie d’un certain folklore local…

Terrains extérieurs : St-Louis, en Excellence, dans la cour

On ne vous fera pas l’injure de vous indiquer qu’il s’agissait de la cour de St-Louis. En revanche, les plus jeunes ignorent sans doute que, dans cette même cour, les « Collégiens » évoluèrent au début des années ’50 au plus haut niveau belge. Une « Excellence » qui était dominée par les clubs bruxellois du Royal IV et des Semailles (photo). Parmi les « Valeureux Liégeois », on retrouvait notamment Gérard Bertand (qui est resté longtemps attaché au club), Jean Maréchal, ou encore, André Lourtie. Un Spadois d’adoption qui s’illustra aussi bien en athlétisme, en ski, en rugby et, bien entendu, en basket. Faut-il préciser qu’il était prof de gym ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Musée de Manneken Pis

« Mon père est tellement anti-réseaux sociaux »

Peu de personnes sont mieux placées pour parler de Michael Jordan que sa fille, Jasmine.

« Quand il était dans son costume de père amusant et plein d’entrain, c’était avec la musique. Il adore la musique. Ça peut être du rap, du R&B, du hip-hop, n’importe quoi. Il n’a aucune barrière ou catégorie musicale spéciale. C’est là que vous voyez son côté le plus amusant. Je me souviens quand j’étais jeune, il avait l’habitude d’avoir les CD de tout le monde avant même qu’ils ne sortent. Je n’ai jamais compris pourquoi. Genre, pourquoi est-ce que tu écoutes l’album de Johnny Gill avant que tout le monde ne l’ait ? C’était ahurissant. La musique lui permet d’être lui-même et de se laisser aller » a raconté Jasmine Jordan a propos de son père. « Mon père est tellement anti-réseaux sociaux, mais vraiment anti-réseaux sociaux. Je ne l’imagine pas une seule seconde sur Twitter, Instagram ou quelque chose du genre. »

« Il peut marquer 20 points sur commande »

Andrew Wiggins continue de séduire à Golden State. De quoi envisager un avenir dans la baie?

Lorsque Andrew Wiggins est arrivé à Oakland en échange de DeAngelo Russell, nombreux étaient ceux qui pariaient sur un passage éclair de l’ancien Wolve chez les Warriors. Mais, au fil des semaines, l’ancien first pick de la draft a séduit ses dirigeants et ses coachs. Dernier en date? Ron Adams, spécialiste défense pour les triples champions.

« Je pense réellement qu’il a fait du bon boulot avec nous », développe-t-il à The Athletic. « Il n’a pas de limite. Il peut marquer 20 points sur commande. Il a montré qu’il pouvait être un joueur très complet. J’ai particulièrement apprécié sa défense, notamment sur le porteur de balle. Il a été bon dans ce domaine, contre les meilleurs joueurs de la ligue. De plus, ses pénétrations et ses passes ont été bonnes. J’étais ravi de le voir arriver chez nous et je pense que c’est une star. »

Néanmoins, Wiggins peut – doit? – progresser et sait comment axer son job. « Pas de doute, il peut mieux faire dans certains domaines. Au rebond par exemple. Il a un bon tir extérieur, mais il doit être plus en rythme et être plus régulier. Selon moi, il doit davantage utiliser ses jambes quand il tire. Quand il le fait, il manque rarement la cible. Sur ce point, il est irrégulier » conclut l’asssitant des Warriors.

« Je ne pensais jamais voir ça de mes propres yeux »

Gregg Popovich et la lutte contre le racisme.

Gregg Popovich n’a pas manqué de se faire entendre suite à la tragédie qui endeuille l’Amérique et amène une vague de protestations et manifestations. Le coach des Spurs veut lutter contre ce racisme qui gangrène les USA. « Bizarrement, le truc qui nous en apprend le plus sur cette tragédie, c’est le regard de l’officier de police [au moment où il tue George Floyd]. C’est important pour les blancs de voir à quel point il est nonchalant et détendu pendant toute la scène, sa main dans la poche, son genou sur la nuque d’un homme pour lui donner je ne sais quelle leçon, tout en pensant dans son esprit qu’il était dans son droit de faire ça et que c’était son devoir de policier. En tant que blanc, je suis embarrassé rien qu’en pensant que quelque chose comme ça puisse arriver. On a assisté à un lynchage. On a tous vu des livres où les noirs sont pendus aux arbres… et on est choqués. Et bien là, c’est pareil. Je ne pensais jamais voir ça de mes propres yeux. C’est comme les quartiers où l’on sait qu’il y a un coin dangereux et qu’il finirait par arriver un drame mais on ne fait rien. Puis un jour un gamin se fait tuer et on réclame que ça cesse. Et bien nous avons intérêt à vite dire stop parce que notre pays est en grandes difficultés et son premier problème est le racisme. C’est aux blancs de se responsabiliser et de mener le changement. Nous devons le faire. Les noirs portent cette pression sur les épaules depuis 400 ans. Les seuls progrès que nous avons faits [dans ce domaine] depuis sont dus à la patience, à la persistance et aux efforts des noirs. C’est à nous de dénoncer, quelle que soit les conséquences. On ne doit rien laisser passer » a-t-il ainsi déclaré. 

« La belle victoire en Coupe contre la D2 du Spirou »

Encore actif en R2 et D3, Gary Dupont se consacrera exclusivement à la D3 la saison prochaine avec Ninane.

« Cette saison fut compliquée pour nous à cause des nombreuses blessures qui touchèrent l’effectif. Malgré cela, nous terminons avec un bilan équilibré et dans le milieu du classement » nous explique Gary Dupont. « Nous avions une belle série avec plusieurs derbies et de grosses équipes. Chaque match était très disputé mais Kontich était incontestablement au-dessus du lot.« 

Le forward calidifontain a continué sa progression. « Il m’a fallu un petit temps d’adaptation avant de trouver mes marques et je regrette que la saison se soit terminée prématurément car je me sentais de mieux en mieux » continue l’auteur de quelques dunks retentissants. « La grave blessure de notre meilleur marqueur Jérémie Dedave fut également regrettable mais je retiens aussi notre belle victoire contre la D2 du Spirou en Coupe et la bonne ambiance qui régnait au sein de l’équipe et du club. »

« La victoire à Alleur en prolongation fut jouissive »

Virgile Materne fait le bilan de sa première saison à Hannut.

Virgile, quel bilan fais-tu de cette saison?

Elle ne s’est pas trop mal déroulée. Malgré quelques blessures et absences lors de certains matchs, nous avons réussi à développer du bon jeu pour aller chercher de belles victoires dans une série de P1 composée de belles équipes.

Justement, qu’as-tu pensé du niveau de l’élite provinciale cette année?

La compétition faisait rage, il fallait se battre à chaque match pour arracher la victoire. Nous n’avons d’ailleurs pas eu beaucoup de victoires « écrasantes », nous avons rarement gagné de plus de quinze points. Et les équipes venant de P2 comme Esneux, Welkenraedt ou encore Bellaire avaient toutes leur place en P1!

Vous terminez sur le podium…

Une assez belle place. Ensival a fait une super saison et est une belle équipe et l’Etoile possède des joueurs offensifs incroyables et est toujours difficile à vaincre aux Argilières.

Comment juges-tu ta première saison à Hannut?

J’ai été très content de mon début de saison. Ensuite, j’ai continué à développer mon jeu et à apporter à l’équipe mais pas autant que je l’aurais souhaité. Je profite donc du confinement pour continuer à travailler pour revenir au niveau souhaité !

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

Notre victoire à domicile contre Ensival qui était alors toujours invaincu. Une victoire d’une toute petite unité qui nous a fait beaucoup de bien et a un peu relancé la course au titre. Plus personnellement, le match contre mon ancienne équipe d’Alleur – où nous avons gagné après prolongation – fut jouissif!

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Le club dans lequel je suis arrivé et l’équipe dans laquelle je suis. C’est très rare de faire autant de belles connaissances, de pouvoir s’amuser autant, que cela dans la victoire, dans la défaite ou même après chaque entraînement!

Des regrets?

Les seuls que nous pouvons avoir concerne la Coupe et notre défaite en quarts de finale. Vu l’audience de la finale, cela aurait plu à tout le monde de jouer dans une salle bondée comme ça. Mais, au final, ce n’est pas si grave.

Montegnée, un montant convaincant

Jean-Louis Pire revient sur la belle saison de Montegnée qui finit au pied du podium en P3C.

« C’est dommage que la saison se soit terminée de cette façon mais tout le monde sait que nous n’avons pas eu le choix et que la vie des personnes est bien plus importante que lancer une balle dans un anneau. J’ai d’ailleurs une pensée pour Alain Colette que j’ai côtoyé durant une saison » contextualise immédiatement Jean-Louis Pire.

Le coach de la Renaissance se penche ensuite sur le bilan de sa formation. « Nous étions des montants et notre objectif était de nous maintenir et de faire du mieux possible » rappelle-t-il. « Nous sommes tombés dans la P3C et je pense ne pas être le seul à affirmer qu’il s’agissait de la série la plus relevée de troisième provinciale! Malgré la présence de sacrées équipes, nous terminons quatrièmes derrière Alleur, Grâce-Hollogne et Union Liège. Si on m’avait dit cela en début de saison, j’aurais signé à deux mains. »

Régulier et constants, les soldats de Montegnée ont impressionné. « La seule équipe nous avoir battu deux fois, c’est Grâce-Hollogne. Mais nous nous sommes imposés à Union Liège et notre dernier match de la saison s’est soldé par une victoire de dix points contre Alleur, le futur montant » souligne Jean-Louis. « Je suis très fier de mon équipe. Nous avons réalisé de belles prestations et montré que nos adversaires devaient se méfier de la Renaissance. Nous terminons avec la deuxième meilleure attaque et la troisième meilleure défense, c’est la preuve que nous méritons notre quatrième place. Et sans deux ou trois « bêtes » défaites, nous aurions pu revendiquer le Top 3. » Et de conclure: « Nous pouvons considérer que nous avons réalisé une très belle première saison en troisième provinciale.« 

« Une division pimentée »

Kevin Snakers revient sur sa première saison avec les Sang et Marine en première régionale.

« Nos résultats furent un peu décevants. Nous n’avons pas réussi à être constants et à proposer notre meilleur basket par rapport à l’effectif que nous avions. Nous visions les Playoffs en début de saison mais à cause de nos résultats en dents-de-scie, nous avons perdu beaucoup trop de points contre les équipes moins bien classées et étions finalement trop loin des strapontins playoffables » regrette Kevin Snakers. « Mais nous sommes à notre place vu le niveau de jeu que nous avons proposé. Nous finissions à quelques encablures des Playoffs avec quelques belles victoires dans notre besace. Mais nous ne méritions pas mieux vu nos piètres prestations contre les équipes de seconde partie de tableau. »

Après avoir découvert la première régionale avec Pepinster, Kevin fait désormais partie des joueurs confirmés de la division. « J’adore la R1. Il y a beaucoup de derbies, un bon niveau, pas de trop longs déplacements et un championnat qui comporte plus d’équipes et donc plus de matchs. Je suis ravi d’évoluer dans cette division » souligne-t-il. « Ce qui est chouette, c’est qu’aucun match n’est joué d’avance. Beaucoup de ténors se font surprendre par des outsiders ou par des équipes à la lutte pour la descentes car ce sont justement ces formations qui se battent et peuvent parfois offrir du beau basket, déjouant ainsi les pronostics. Cette division donne lieu à des surprises chaque weekend, c’est génial et cela donne du piment tout au long de la saison.« 

Les premiers pas de l’ailier avec les Sang et Marine furent gâchés par une blessure dès la préparation. « Je reste un peu sur ma faim car j’ai perdu une demi-saison à cause de blessures qui eurent lieu dès les matchs de Coupe AWBB. Il a fallu attendre la trêve de mi-saison pour pouvoir recommencer à jouer sans douleur » déplore Kevin. « Une première partie de saison blessé, dans une toute nouvelle équipe, dans un nouveau club et avec un nouveau coach: c’était difficile et je n’ai pas réalisé beaucoup de bonnes prestations. Le début du second tour fut mieux de ma part mais le virus y a mis fin prématurément. »

Une fin de saison brutale qui a contrecarré les plans de tous les basketteurs. « Tous ne peuvent que regretter de ne pas avoir pu aller au bout de ce championnat » confirme l’ailier des Sang et Marine. « Néanmoins, nous n’avions plus l’occasion prétendre aux Playoffs – c’était mathématiquement encore possible mais très difficile vu nos résultats – et nous étions sauvés. Cette fin prématurée n’a donc pas changé grand chose pour nous, contrairement à d’autres équipes. » Et de conclure, optimiste: « Je tourne la page et je suis impatient de démarrer la prochaine saison. » Avec Sainte Walburge, cela va sans dire.

« La vérité: une longue quête qui doit animer chaque coach »

Pour Liège & Basketball, Pascal Vanderoost analyse l’évolution de la section féminine de LAAJ, la saison de ses ouailles en R2 et son évolution au coaching. Entretien.

Pascal, quel bilan dresses-tu de la saison écoulée?

Partir de rien avec un groupe jeune et inexpérimenté pour arriver aux portes des Playoffs deux saisons plus tard est évidemment positif! Nous avons toutefois vécu une saison à deux vitesses. Après une préparation estivale remarquable, notre premier tour le fut tout autant. L’approche de la trêve hivernale fut par contre mal gérée: un match en six semaines et de multiples absences – blessures et examens – sont venus perturber notre dynamique qu’il fut difficile de recréer ensuite. Il faut aussi souligner la qualification de nos U19 – en partenariat avec Alleur – dans le nouveau championnat national.

Es-tu satisfait de votre position finale?

Nous terminons sixièmes, la place que nous méritons. Quelques équipes habituées aux Playoffs figurent derrière nous. Pour ambitionner davantage, nous avons besoin d’un vécu plus important et certaines joueuses doivent évidemment continuer de hausser leur niveau individuel. Comme j’aime à le rappeler, créer une nouvelle section féminine avec un groupe de jeunes joueuses qui n’avaient au départ aucun réflexe collectif est tout sauf évident! Notre ambition est de progresser chaque saison et l’évolution cette année est énorme vu que l’équipe s’était maintenue lors du dernier match la saison précédente.

Qu’as-tu pensé de votre série de R2 et de la compétitivité de ce championnat?

 C’était une série homogène, un bon mix entre jeunesse et expérience. Le trio de tête était difficile à atteindre car composé de groupes de joueuses qui vivent ensemble depuis tant d’années et ont des réflexes collectifs bien plus performants que les autres. De mon côté, je travaille chaque semaine pour donner à mes filles les outils nécessaire afin de réduire cet écart. Mais encore faut-il qu’elles s’en servent!

A titre personnel, que penses-tu de ton évolution comme entraîneur?

Juger mon évolution est compliqué car un entraineur n’a jamais terminé d’apprendre, que cela soit en étudiant, en observant, en tirant des leçons… J’ai la prétention de fournir un gros travail pour continuer à évoluer personnellement et pour aider mes joueuses. C’est ce travail qui me donne la légitimité de demander à mes filles de bosser quotidiennement. La notion de partage est également essentielle pour moi et m’apporte beaucoup depuis toujours, tant avec les nombreux coachs d’exception que j’ai pu rencontrer qu’avec tout un chacun. Je pense ainsi avoir évolué depuis mes débuts. Mais si certains pensent détenir la vérité, je crois surtout que la rechercher est une longue quête qui doit animer un coach – tout en sachant qu’il ne l’atteindra jamais.

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

Avec le groupe de joueuses que j’ai, des moments marquants, il y en a à la pelle! Pêle-mêle: un mois d’août remarquable dans le travail, quelques grosses victoires, des moments extra-sportifs agréables, voir des filles s’épanouir chez nous, envahir le Quick de Namur…

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

L’évolution sportive collective et individuelle de mes filles est à mettre en avant. Je suis aussi très satisfait en voyant mes joueuses s’impliquer dans notre club et en montrer une belle image. Pour couronner le tout, j’espère encore pouvoir fêter la réussite scolaire en rhéto de deux joueuses de l’école que nous accompagnons depuis deux ans.

Nourris-tu certains regrets?

Après un non-match inexcusable lors du dernier weekend avant l’arrêt de la compétition, le dernier entrainement fut certainement le pire que mes filles ont connu. J’aurais aimé terminer différemment (rires). Pour le reste, je n’ai pas l’habitude de nourrir des regrets.

Où a été prise cette photo ?

Hier, vous avez fait connaissance avec la « James Gulley » des Wawas dans les années ’90. Quand Sam recrute Sam pour le plus grand bonheur des Spirou de Charleroi alors que les troupes de Roel Moors n’ont plus droit à l’erreur du côté de Munich. Reste le cliché-mystère qui est un vrai cadeau pour la fête des pères. Ce sont les infos d’EMCE.

L’Américaine mystère d’hier : Louise Greenwood (ex-Waremme)

Je vous l’accorde, il n’était guère aisé d’identifier l’Américaine en question. Surtout… 30 ans après son passage chez nous. Il s’agissait de la très sympathique Louise Greenwood (1,90 mètres, 93 kilos). C’est donc au début des années ’90 qu’elle vint défendre les intérêts des Waremmiennes (D1). C’est par l’intermédiaire de Jean-Pierre Fransquet, le coach des Wawas, qu’elle découvrit la Hesbaye. Il l’a décrivait comme suit dans les colonnes du « Soir » : « C’est une terreur des raquettes qui est, en quelque sorte, une James Gulley au féminin. » Pour info, Gulley était le taulier et mastodonte du Paire (2,05 m, 125 kg) à la fin du… siècle dernier. Et, dès ce week-end, on se retrouve pour la seconde partie des « Reines Shooting ».

Sam Rotsaert est passé par là : Sam Lambrecht à Charleroi

Le constat est de Rik Samaey, en personne : « A Ostende, tout le monde prétend que Sam Lambrecht est un futur crack. Mais, ce n’est en le laissant éternellement sur le banc qu’il va progresser. » Dario pourquoi tu tousses ? Cette fois, le jeune Côtier (20 a, 1,97 m) a jugé que sa patience avait assez duré et s’est donc mis d’accord avec les responsables des Spirou. On est persuadé que ceux-ci réalisent une excellente affaire… à laquelle, Sam Rotsaert ne doit pas être totalement étranger. Loin s’en faut.

Final 10 (All) : Göttingen à la rue, Bamberg au pied du mur

Rien ne va plus à Göttingen qui n’a résisté qu’une mi-temps avant de s’écrouler à la reprise (80-62) devant Oldenburg. Peu après, Ulm vole de succès en victoire. Cette fois, les riverains du Danube ont disposé (92-80) de Crailsheim, pas au mieux non plus. Aujourd’hui, Bamberg (0/2) n’a d’autre solution que de l’emporter. Pour rappel, seul les derniers des deux groupes qualificatifs seront éliminés. Ca passe ou ça casse donc pour les ouailles de Roel Moors face à Ludwigsburg (20 h 30). A 16 h 30, Francfort se lancera à l’assaut de Vechta.

Terrain extérieur : un grand classique « outdoor » du genre

La photo-mystère de ce jeudi est un véritable cadeau en vue de la fête des pères de dimanche. Inutile d’avoir usé ses baskets dans cette cour pour l’identifier. C’est tellement simple que je vous formulerai un indice sous forme de clin d’œil : avec les derniers clichés en date, on a sans doute été plus souvent à l’école que certains profs et élèves…

Michel CHRISTIANE