« Je pense que James est déjà à part vis-à-vis de Kobe Bryant et Jordan parce qu’il a remporté des titres avec plusieurs organisations différentes, avec des coéquipiers et des coachs différents. Je pense que cette saison peut clôturer ce débat. Il l’a déjà fait deux fois, à Cleveland et Miami, et peut le faire une troisième fois, à Los Angeles, genre : ‘Peu importe qui est le coach, peu importe qui sont ses coéquipiers, je vais apporter un titre à la ville de Los Angeles.’ S’il fait ça maintenant, on va commencer à voir qu’il prend de l’avance sur Bryant et Jordan. Il y a une variable dont on ne parle jamais quand on aborde ce débat : Phil Jackson. Si vous l’enlevez de l’équation, combien de titres Jordan ou Bryant ont ? James est dans une situation unique, vu qu’il n’a pas Phil. Il a dû trouver des solutions lui-même avec plein de coachs différents, d’organisations et de systèmes différents. L’histoire est donc très différente de celles de Jordan et Kobe, parce que j’ai le sentiment qu’ils ont eu la chance d’avoir une structure créée par Jackson pendant une grosse partie de leur carrière pour les encadrer, et ils ont eu du succès avec lui » a ainsi développé Drew Gooden qui a joué aux Cavs avec LBJ.
Pour sa première saison en Champions League, l’Ostendais Shevon Thompson s’est illustré.
Avec des moyennes de 13,5 points et 10,1 rebonds, Shevon Thompson n’est pas étranger dans le succès des Côtiers en Champions League. Le pivot aurait également pu remporter le classement des double-doubles – il en a réalisé six en treize matchs, le meilleur pointe à huit – si une blessure n’était pas venue mettre un terme prématurément à sa saison.
Romain Nicaise – qui sera toujours Spadois la saison prochaine – fait le bilan des Bobelins en TDM2A.
Romain, comment juges-tu la saison qui vient de s’achever?
Je suis content de notre parcours. Nous avons à nouveau prouvé que nous méritions bien notre place dans la division alors que certains continuaient d’affirmer que nous sommes la plus faible équipe de la série…
Au contraire, vous avez terminé meilleure équipe wallonne.
Notre but était d’abord de nous maintenir dans cette série où nous ne connaissions pas certaines équipes. Le second objectif était de terminer premier Wallon et nous pouvons dire que c’est réussi grâce à la dernière série de victoires réalisée. Nous étions vraiment sur une bonne vague avant que le championnat ne s’arrête.
Qu’as-tu pensé de cette TDM2A?
Elle était encore une fois assez homogène même si Courtrai était au-dessus du lot.
Comment évalues-tu tes propres performances?
Je suis partiellement satisfait. J’étais présent au rebond, en défense et dans le collectif offensif mais il me manque parfois de la confiance pour prendre des options. Ce sera un point à travailler pendant les vacances.
Quels furent les moments marquants de ce championnat?
Pour le négatif, ce fut notre série de défaites pendant le mois de janvier! Et aussi la défaite sur le buzzer contre Louvain qui nous a laissés un goût amer. Pour le positif, un mot: Oostkamp. Cela rappelle les super trajets festifs ou le week-end à la mer. Et, chez nous, ce fut le match référence de toute l’équipe.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
Cette année encore, j’ai joué avec mes amis, je me suis amusé sur le terrain et en dehors. Avec ces gars-là, je ne m’ennuie jamais!
As-tu des regrets?
J’aurais aimé dire au revoir à certains coéquipiers et au « Capi »… Je regrette aussi de ne pas avoir disputé le match retour contre Louvain et de ne pas avoir fini la saison. Nous n’avons ainsi pas pu atteindre les quatorzes victoires qui devaient se traduire par un triple dégradé dans les cheveux de ce bon lieutenant qu’est Martin Wintgens (rires).
Entre passé, présent et avenir, Guillaume Henrard se confie sur Esneux.
« Cette saison s’est très bien déroulée pour nous, nous finissons première équipe liégeoise. Nous avons su jouer juste et tout le monde a trouvé sa place dans les rotations. Je crois que personne ne nous attendait à ce niveau » rappelle Guillaume Henrard. « Notre objectif était de nous maintenir plus rapidement que la saison dernière. Au fur et à mesure que la saison avançait, nous avons vu qu’il y avait un coup à jouer et nous avons réussi à nous sauver assez vite mais aussi à finir quatrièmes de cette très belle série. »
Comme le souligne très justement l’ailier-fort esneutois, la TDM2 s’est révélée extrêmement compétitive. « Elle était bien plus relevée que la saison précédente. A part Kontich et Belleflamme, toute les équipes se tenaient à cinq ou six victoires et j’avais l’impression que tout le monde pouvait battre tout le monde. Depuis que je joue en Hommes, je ne pense pas avoir connu cela » ajoute-t-il. « Chacune de nos victoires fut marquantes. Nous avons disputé presque la moitié de la saison sans être au complet et gagner, même sans certains de nos coéquipiers, nous a permis de terminer dans le Top 5.«
Une campagne marquée par de nombreux points positifs et quelques regrets. « J’ai particulièrement aimé la façon dont nous jouions défense cette année. Nous avons réussi à limiter plusieurs formations à moins de soixante-cinq points et il faut bien reconnaitre que cela aide à gagner des matchs. Hors du terrain, nous nous entendons tous bien et cela se ressent une fois dessus » continue Guillaume. « Je regrette évidemment de n’avoir pas pu finir la saison tout comme perdre certains coéquipiers pour la prochaine campagne. Je leur souhaite de réussir dans leurs futurs projets et je vois les points positifs: de bons renforts arrivent et je suis persuadé qu’ils vont vite s’intégrer au groupe. »
Avant de rejoindre Esneux pour prendre en main la P1 des Dragons, Eric Herben revient sur la première saison de l’US Awans en deuxième provinciale.
Eric, quel bilan fais-tu de cette saison en P2A?
Pour notre première saison en deuxième provinciale et avec un groupe quasi identique à la campagne précédente, notre bilan est satisfaisant. Nous avons démarré par un quatre sur quatre avant de vivre une période de démotivation marquée par des blessures de longues durées. Nous nous sommes repris lors des derniers matchs. Grâce au retour de Jonathan Bourgeois, notre équipe avait retrouvé sa hargne.
Vous terminez en fin de peloton même si seulement deux victoires vous séparaient de la sixième place. Est-ce conforme à vos ambitions initiales?
Notre objectif premier était le maintien, ce qui fut obtenu. Ensuite, nous voulions aussi jouer un rôle de perturbateur contre les équipes du top.
Qu’as-tu pensé de cette P2A?
Le niveau était élevé avec des joueurs redescendus de divisions ou des plus jeunes qui évoluaient également en R1 ou R2. Cela a évidemment entrainé des matchs différents en fonction des forces en présence. Les deux ténors étaient indéniablement l’Union et Saint-Louis, ces deux belles équipes ont dominé le championnat.
Comment évalues-tu ton coaching au cours de cette année?
Ce fut l’année la plus difficile. J’avais déjà annoncé mon départ au comité la saison précédente, mais la monté avait changé les plans. Je voulais évidemment confirmer notre montée et c’était naturel de rester. Désormais, je peux passer le flambeau en toute sérénité à Nico Baudouin qui disposera d’une belle équipe l’an prochain.
Quels furent les moments forts de ce championnat tronqué?
La victoire de quatre points arrachée à la Vaillante. J’ai conservé les vidéos (rires). Je ne peux pas oublier non plus nos deux victoires lors du derby contre notre voisin du BC Awans. Surtout la seconde, d’un point et sur un terrain neutre à Haneffe!
Qu’as-tu particulièrement apprécié?
La confiance de mon comité qui m’a toujours soutenu malgré les périodes de turbulences, en me questionnant souvent pour voir comment arriver à sauver notre équipe. Ce maintien revient donc à tout le club: les dirigeants, les joueurs, les supporters d’Awans et les autres équipes de l’US qui nous ont soutenus.
Nourris-tu certains regrets?
Evidemment, l’épidémie de Covid-19 qui a stoppé net notre championnat en plus de toucher des membres de ma famille. Nous étions alors dans une spirale positive et je crois que nous aurions gagné encore quelques matchs.
Avec l’Union Liège, Sébastien Dethioux a validé un projet longue durée matérialisée par une troisième montée en neuf ans afin d’accéder à l’élite provinciale.
La P2B semblait particulièrement ouverte cette saison. « De nombreuses équipes avaient annoncé vouloir jouer les premiers rôles. Cela a rendu ce championnat complètement dingue, avec un niveau de jeu incroyable et aucun match à prendre à la légère » contextualise Sébastien Dethioux.
Toutefois, après avoir disputé plus de 75% du championnat, c’est bien l’Union Liège qu’il faut féliciter. Avec dix-sept victoires en vingt-et-une rencontres, les Unionistes ont dominé la P2B et reçu le précieux sésame pour rejoindre l’élite provinciale. « Comment ne pas être tout simplement heureux quand nous atteignons notre objectif?« , s’interroge le coach local. « Tout ne fut pourtant pas parfait, loin de là. Après un magnifique début de championnat matérialisé par sept victoires consécutives, nous avons connu des défaites embarrassantes. Nous nous sommes sortis plusieurs de matchs aux scenarii hitchcockiens – Vaillante et Saint-Louis après avoir été menés de plus de vingt points. Notre niveau de jeu n’a pas toujours été au rendez-vous et il nous reste donc une marge de progression qu’il faudra combler si nous ne voulons pas faire de la figuration à l’échelon supérieur. »
Un basket d’une rare justesse
Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir, la campagne des Unionistes fut remarquable. « Cette saison au coaching est la plus gratifiante puisqu’elle ponctue un cycle débuté il y a neuf ans et tout cela contre des adversaires d’un excellent niveau » sourit Sébastien. « Nos secondes mi-temps contre la Vaillante et à Saint-Louis – nous permettant d’opérer des remontadas incroyables – resteront dans ma mémoire tout comme notre première mi-temps contre Alleur. Nous y avions développé un basket d’une rare justesse. Et notre victoire contre Wanze au mois de mars a ponctué idéalement notre parcours.«
Et si l’Union évoluera en première provinciale la prochaine saison, ce n’est pas un hasard tant son entraineur est perfectionniste. « Il y a toujours des regrets durant une saison. Un match en particulier est venu ternir quelque peu notre saison. A l’exception d’un joueur, nous étions passés au travers » concède Sébastien. « Mais le point positif, c’est que nous nous sommes relevés de cette contre-performance pour réussir cette incroyable saison. C’est juste dommage de n’avoir pu fêter le championnat et de fêter ce titre et cette montée avec le groupe. »
Au début des années 2000, les Lakers faisaient la loi en NBA. Mais qui était l’adversaire le plus coriace des Purple and Gold?
« Les Blazers 2000. Probablement la meilleure équipe que j’ai affronté dans ma vie » répond Robert Horry, l’homme aux sept bagues. « C’était l’équipe la plus dure à affronter. Et ils étaient les seuls à ne pas avoir peur de nous » ajoute Shaq.
Bruce Lee, une source d’inspiration pour certains joueurs NBA.
« Bruce Lee était l’une des personnes les plus petites, fortes, rapides et confiantes dans son sport. Dans son sport, il était comme Kobe (Bryant). Il avait cette concentration là. Les gens me demandent ‘Pourquoi Bruce Lee particulièrement ? Pourquoi pas Tom Brady ou quelque chose comme ça ?’. C’est Bruce Lee parce que… toutes les choses qu’il faisait, ça fait ressortir un certain état d’esprit qui te permet d’exploiter au mieux tes capacités » explique Jamal Murray. « C’est un état d’esprit, une mentalité. Lors de ma présentation, j’ai parlé du fait de réussir à se calmer. Chaque situation va être différente, chaque émotion va être différente et avoir une valeur différente. Mais il y a toujours une bonne manière de gérer quelque chose. Il y a toujours une meilleure manière de gérer quelque chose. J’applique ça à mon jeu, à ma vie. Quand je ne jouerai plus au basket, je ne veux pas me dire ‘Man, j’aurais pu travailler plus’ ou ‘J’aurais pu faire plus d’ajustements plus tôt, j’aurais pu en faire plus’. L’important c’est d’être dans l’instant présent. Quand je suis sur le terrain et que je rate un tir, est-ce que je peux changer mon ‘body language’ ? Est-ce que je peux davantage parler ? Est-ce que je peux changer quelque chose pour mieux impacter le match ? Il faut être dans le présent, faire des ajustements plus vite et être efficace. Que tu sois le plus petit ou le plus grand n’a pas d’importance. Mon père est plus petit que moi, et il me botte le c** parfois. Le calme dont Bruce Lee faisait preuve, ça représente beaucoup pour moi.«
Kareem Abdul-Jabbar était un grand ami de l’expert en arts martiaux. « Cette amitié a commencé quand j’étais à UCLA, juste avant le début de ma troisième année. J’ai choisi de continuer à étudier les arts martiaux orientaux. Je suis retourné à Los Angeles et je connaissais quelqu’un qui m’a recommandé de m’entrainer avec Bruce Lee. Je suis allé chez lui, et il m’a demandé ce que j’avais commencé à apprendre, comment je m’entraînais, ce que j’avais fait… Et il m’a dit de frapper un punching-ball. Il était derrière le sac, le tenait et me demandait de donner des coups de poing et des coups de pied. Ensuite, sa femme Linda est arrivée, et il m’a demandé de tenir le sac pendant qu’elle frappait dedans. Je me suis dit : “OK, pas de problème.” Mais quand elle a frappé, la force qu’elle a mise dans son coup m’a fait reculer de plusieurs pas. Linda ne pesait pas beaucoup plus de 55 kilos et pouvait frapper aussi fort que ça… J’ai tout de suite voulu m’entraîner avec lui après ça. Ce qu’on a fait pendant les quatre années suivantes. Je me suis plutôt bien débrouillé. J’étais capable de me défendre, et c’était le but » raconte l’ancien pivot des Lakers.
Avant de rejoindre Esneux, Ircylle Makengo fait le bilan de la dernière saison de Belleflamme en TDM2.
« Ce fut une saison compliquée pour nous. Nous étions moins forts sur papier que la saison précédente avec deux joueurs importants – Johnson Matumuini et Romain Peremans – en moins. Nous n’avons pas réussi une bonne saison car nous n’avons décroché que deux victoires » reconnait Ircylle Makengo. « Nous visions le maintien. Nous savions qu’il y avait énormément d’équipes de qualité mais aussi que nous pouvions battre n’importe qui. Malgré cela, nous avons fini derniers alors que nous aurions pu faire mieux, notamment lors rencontres perdues de moins de cinq points et que nous aurions dû gagner. »
Auteur de quelques belles prestations en étant intronisé leader offensif des Haricots, l’ailier évoluera toujours en TDM2 la saison prochaine, mais avec Esneux. « C’est vraiment un championnat excitant et cela pousse à travailler davantage à l’entrainement. J’ai livré une bonne saison même si elle fut plus difficile. J’étais plus attendu que l’année passée, c’était plus difficile de scorer. Il m’a fallu développer mon jeu et bosser sur d’autres aspects de mon arsenal offensif » nous explique le futur Dragon.
Cette campagne 2019-2020 fut particulière. « Je regrette de ne pas avoir mis deux ou trois équipes derrière nous et de ne pas avoir bouclé, à titre individuel, une saison parfaite. Mais j’ai apprécié la combativité de mon équipe. Malgré les défaites qui s’enchainaient, nous sommes restés unis » nous confie le désormais ex-Haricot. « La fin de saison prématurée à cause du coronavirus restera le fait marquant de cette saison, suivis par l’annonce du coach Vincent Clavier de prendre sa « retraite » et par mon transfert. »
Le spectaculaire Maxime Halkin fait le bilan de la première saison de Pepinster en TDM2. Entretien.
Max, que retenir de cette saison?
Ce fut une saison un peu compliquée avec tous ces matchs que nous avons perdus sur le fil. Je pense que nous méritions de figurer plus haut dans le classement. Nous avons prouvé notre capacité à poser des problèmes aux cadors de la série avec, notamment, un excellent premier match contre Courtrai, une superbe victoire à domicile contre Anvers et une partie perdue de très peu à Louvain. Nos défaites de quelques points nous ont coûté cher. Toutefois, notre objectif qui était le maintien est respecté, c’est le principal.
Qu’as-tu pensé de cette TDM2A?
Cette série rendait les matchs à l’extérieur parfois compliqués à cause de la longueur des déplacements. Mais les longs trajets furent toujours effectués ensemble en van, toujours dans une bonne ambiance, même dans la défaite. Au niveau sportif, hormis SFX qui était un cran en-dessous – mais les Collégiens n’ont jamais baissé les bras et ont montré de belles choses face à toutes les équipes -, toutes les équipes se valaient. C’était agréable de savoir que tout le monde pouvait battre tout le monde.
Comment juges-tu tes prestations?
Je pense avoir encore franchi un palier et m’être imposé un peu plus dans la division. Dès le début, Pascal Mossay m’a fait confiance et j’ai essayé d’en être digne. J’ai également pu vivre enfin une saison sans blessure: ça fait du bien! J’ai pu réaliser de très belles prestations, comme des moins bonnes, mais j’ai toujours tout donné pour l’équipe.
Quels furent les moments forts de cette saison?
Le départ du coach à mi-saison a permis à certains joueurs de se libérer. Personnellement, je n’avais aucun problème avec notre entraineur mais c’est vrai que l’ambiance était parfois un peu bizarre dans le groupe et avec certains joueurs. Cela fut finalement bénéfique pour le groupe avec deux victoires – et non des moindres! – de rang avec Bernard Schoonbroodt qui a fait de l’excellent travail avec nous et Fred Carton qui ne nous a jamais lâché. L’autre moment marquant fut, évidemment, la crise sanitaire qui a interrompu le championnat. C’était assez frustrant de ne pouvoir finir la saison alors que nous étions dans une bonne spirale mais la santé passe avant tout.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
Nous avons démarré la saison avec un groupe presque identique à la saison précédente. Les nouveaux se sont facilement intégrés et nous avons toujours été soudés. Rejouer avec Hugo Maréchal – avec qui j’ai passé la plupart de mes années en jeunes – fut un réel plaisir.
As-tu certains regrets?
Tout l’équipe a toujours tout donné sur le terrain, nous n’avons donc pas vraiments des regrets mais plus des déceptions. Notre seul regret pourrait être de ne pas avoir terminé la saison.