« Vivre une dernière saison à fond »

Thomas Villanucci revient sur la saison vécue par Dison en P3B et se projette vers son dernier défi.

« Nous avons commencé la saison 2019-2020 sans réel objectif et avec comme seule idée de prendre du plaisir tout en essayant d’être les plus compétitifs possible » rappelle Thomas Villanucci. « Le début de saison ne fut pas toujours simple. En perdant les frères Albert et Thom Rondoz, trois pions majeurs de notre cinq de base n’étaient plus là. Malgré un noyau élargi grâce à l’arrivée de plusieurs joueurs, il n’était pas simple pour le nouveau coach Jeff Fassin de trouver des automatismes. D’autant plus que les vacances et occupations des uns, le boulot des autres et des blessures survenues très rapidement ne nous permettaient que trop rarement d’être dix à l’entrainement.« 

De quoi complexifier la tâche des Disonnais qui, d’un match à l’autre, alignaient rarement le même noyau. « Notre premier déplacement de la saison à La Villersoise, à sept un dimanche, allait donner le ton. Nous ne nous inclinions que de trois maigres unités mais nous sentions bien que la saison allaient être compliquée même si, avec ce groupe, de bonnes choses pouvaient se produire » continue Thomas. « Dans notre série avec des équipes à la fois rugueuses et expérimentées – Verlaine, Flémalle, Villers – mais aussi jeunes et très – trop – rapides comme Bellaire, Saint-Louis et Ninane, nous avons sorti plusieurs matchs convaincants. »

Des jeunes qui méritent de gravir rapidement les échelons

Parmi ceux-ci, une courte défaite chez le solide champion Verlaine. « Et nous y étions en effectif réduit pour ce qui demeure mon seul « vrai bon » match » souligne Thomas. « La victoire après prolongation sur un buzzer depuis notre camp de Bastien Vieillevoye fut aussi un sacré bon moment. A contrario, nous sommes passés à côté de pas mal de rencontres, ne trouvant jamais nos jambes ou laissant filer les fins de partie.  » Et d’ajouter: « Mes les meilleurs moments restent toujours les après-matchs et après-entrainements, même s’ils furent plus rares cette année… Ce sont ces moments qui me poussent à continuer. »

L’ancien joueur de SFX a décidé de rempiler pour vivre une saison qu’il espère plus réussie. « A titre personnel, ce fut une saison spéciale mais frustrante. En plus de jouer avec une vraie bande de potes, trois jeunes que j’ai eu la chance de coacher pendant quatre ans dans mes différentes équipes de jeunes à Andrimont et Henri-Chapelle m’ont rejoint. C’est tellement satisfaisant même si j’espère qu’il ne resteront pas longtemps avec moi et graviront vite les échelons car ils le méritent vraiment » nous confie-t-il. « De mon côté, je n’ai pas livré une super saison. Manquant de rythme, jouant parfois pivot, souvent ailier et même meneur, cela ne fut pas toujours simple alors que j’ai pourtant toujours adoré jouer à toutes les position. Mes belles années sont derrière moi (rires) et je n’ai en plus pas pu disputer le second tour à cause d’une blessure au talon. »

La frustration de ne pouvoir retâter le cuir avec ses coéquipiers cette année fut un moteur décisionnel important pour Thomas. « J’ai décidé de repartir pour une saison de plus. Avec le retour de deux anciens de la maison, j’espère que nous aurons l’occasion de vivre une belle saison sur et en dehors des terrains car ce groupe, au complet, est aussi compétitif que festif » sourit-il. « Mais ce sera certainement ma dernière saison, le coaching me prenant pas mal de temps et mon corps n’étant plus tout jeune (rires). J’espère qu’avec cette team, nous aurons enfin la chance de jouer des derbies et, surtout, d’être épargnés par les blessures pour vivre une dernière saison à fond. »

« Ne pas apercevoir Renaud sur son tabouret laisse une vide »

Avant de rejoindre l’équipe B des Haricots qui évoluera en deuxième régionale, Tom Piron fait le bilan de la dernière saison de Belleflamme en TDM2.

« Notre saison fut décevante. Au premier tour, nous avons perdu plusieurs matchs importants de quelques points. Si nous les avions gagnés, la dynamique et notre saison auraient pu être différentes. Après, nous avons enchainé les défaites et chaque match semblait de plus en plus difficile à prendre. Nous avons finalement terminé sur une bonne note avec notre victoire lors du dernier match contre Malines » résume Tom Piron. « Nous visions clairement le maintien mais nous méritons cette dernière place: nous n’avons pas su gérer les fins de matchs en nous inclinant au moins cinq ou six fois dans les deux dernières minutes.« 

Des détails qui valaient leur pesant de cacahuètes dans un championnat compétitif. « La série était homogène, hormis Kontich et nous. Je suis par contre déçu de mes prestations, je ne prenais plus de plaisir sur le terrain et je ne me retrouvais plus » nous confie Tom. « Néanmoins, comme chaque année depuis que je suis dans ce groupe, les bons moments furent nombreux. Nous sommes bien plus que des coéquipiers et avons passé du bon temps ensemble. »

Mais tout à une fin, comme l’a rappelé la disparition d’une figure emblématique du matricule 1058. « Le décès de notre barman Renaud fut le moment tragique de la saison. C’était vraiment un gars bien que nous avions appris à apprécier après toutes ces années. Entrer dans la salle et ne pas l’apercevoir sur son tabouret, cela laisse un vide » soupire Tom. « Quitter ce groupe sur une descente et sans pouvoir « fêter » mon dernier match avec mes coéquipiers est regrettable: l’arrêt brutal de la saison nous ayant tous surpris. Mais je reste fidèle à Belleflamme et serai toujours dans le coin la saison prochaine. »

« Les derniers matchs aux côtés de mon frère »

Tom Ventat fait le bilan de sa saison avec son Collège Saint-Louis et ses Dragons d’Esneux. Entretien.

Tom, quel bilan fais-tu de ta saison?

Avec Esneux, notre saison fut exceptionnelle collectivement! Finir à la troisième place – et être la meilleur équipe francophone – d’un tel championnat, c’est magnifique! Avec Saint-Louis, nos résultats nous confirment et nous nous plaisons toujours autant dans une division qui s’annonce encore plus liégeoise et palpitante.

Avez-vous atteints vos objectifs?

En TDM2, évidemment, nous sommes bien au-delà de la place visée. Mais plus nous avancions et plus nous visions cette place sur le podium que, selon moi et en toute humilité, nous méritons. En R1, nous étions sur une pente ascendante et nous pouvions encore revendiquer un Top 3. Cette cinquième place n’est injuste du tout.

Qu’as-tu pensé de votre série?

C’était une belle série avec beaucoup de bons matchs. Nous regrettons quand même parfois le manque de monde dans les salles, surtout lors des derbies. Espérons que cela soit plus rempli l’an prochain!

Comment juges-tu tes prestations?

En R1, tout va pour le mieux et j’ai eu de plus en plus de confiance offensivement – Dominique Jacobs nous laisse libres et n’y met aucune pression. Par contre, c’est vrai qu’en TDM2, je dois encore franchir un palier et je sens que continuer à évoluer en R1 m’y aidera.

Quels furent les moments marquants cette saison?

Quel moment n’a pas été marquant cette saison? Franchement, je pense ne jamais revivre une saison pareille. Dès le quatre juillet et l’appel du Collège – sur la route des vacances! – annonçant la fermeture de la salle pour travaux, je me demandais si nous allions nous en sortir… Cela fut un énorme coup dur! Ensuite, entre notre premier tour à l’extérieur, la fin de parcours avec Joseph De Sutter, le mois de janvier à Liers et la fin précipitée du championnat, nous avons tout vécu (rires).

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Après tout ce que nous avions imaginé en pré-saison et les inquiétudes que nous avons eues, avoir pu simplement jouer était appréciable. C’est bien cela le plus important.

Nourris-tu certains regrets?

Sportivement, le seul regret que j’allais avoir était la défaite en demi-finale ASEUS. C’était un match exceptionnel avec un petit Country Hall rempli comme nous ne pouvions pas l’imaginer. Mais comme tout sportif, la défaite à la fin gâche un peu la fête. Savoir que la finale n’aura pas lieu me fait dire que ce n’est que partie remise et que nous serons encore plus motivés l’an prochain. Humainement, c’est dommage d’avoir vécu les derniers matchs aux côtés de mon frère ainsi. C’était sa dernière saison et elle s’est arrêtée trop brutalement. Dans un autre contexte, c’est le même regret de quitter Clément Matisse – avec qui Romain Hamaide et moi jouions depuis plus dix ans – comme cela mais avec lui, nous nous retrouverons.

Crédit photo: PP Photography Amateur

Quelle reprise en D1 dames !

Le week-end du 20 septembre, Courtrai (emmené par Lara Gaspar) viendra défier les Panthers tandis que Pepinster offrira l’hospitalité aux Spirou Ladies et à sa nouvelle Danoise. Vivement la reprise ! Quelques belles affiches d’emblée en Coupe AWBB aussi alors que Bakio gagnera moins avec plus de kilos. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe AWBB : place à un tour préliminaire

Comme nous l’annoncions depuis plusieurs semaines, la Coupe AWBB 20/21 se disputera par éliminations directes. On aura ainsi droit à un tour préliminaire chez les hommes. Au menu : Union Liège – Tilff (R1), Bastogne (R2) – Aubel (R2), Arlon (P1) – Ste-Walburge (R1), Etoile Jupille – Brainois (R2), St-Louis (P1) – Belleflamme (R2) et Stavelot – Loyers B (R2). A jouer avant le 20 septembre. En dames, on passera d’emblée au 1er tour avec, en têtes d’affiche, Blegny (R2) – Herve/Battice (R1) et Cointe (R2) – Huy (R2). A jouer avant le 27 septembre.

Dames : Courtrai (et Gaspar) à Liège, Spirou (et Bottriaux) à Pepinster

La formation carolo s’est à nouveau distinguée sur le marché des transferts. Cette fois, c’est l’internationale danoise, Sofie Tryggedson (22 a, 1,83 m) qui rejoint la Garenne. Elle vient de terminer son cycle universitaire en NCAA au sein des Pacific Tigers. Les Spirou Ladies reprendront le championnat, le dimanche 20 septembre prochain (15 h), à Pepinster. Faut-il rappeler que Sophie Bottriaux est passée de Pepin à Charleroi voici peu et que les dirigeants du Pays Noir se sont déclarés très intéressés par un certain… Giovanni Bozzi ? Toujours le même week-end, les Panthers frapperont les trois coups contre Courtrai dont le fer de lance n’est autre que la Spadoise, Lara Gaspar (ex-Sprimont, photo).

Mais où s’arrêtera un Okapi Alost renaissant de ses cendres ?

Première info : le club alostois retrouve sa dénomination emblématique. Soit, l’Okapi. Deuxième info : grâce à un consortium d’entrepreneurs régionaux, les Flandriens sont parvenus à doper leur budget. Troisième info : outre de nombreuses reconductions, Pape Badji (ex-Willebroek), Nathan Kuta (ex-Limburg), Cameron McGriff (ex-Oklahoma St. University) et Bogic Vujosevic (ex-D1 autrichienne) débarquent dans la cité carnavalesque. M’étonnerait pas que le Forum ne redevienne un « enfer pour adversaires »…

Transferts : de Lyon à Willebroek en passant par Mons

Parmi les innombrables mouvements du week-end, on épinglera le départ de Lennard Freeman (25 a, 2,03 m) de Mons/Hainaut en direction de Haïfa, promu en D1 israélienne. A noter encore que Willebroek (TDM2 avec les Liégeois) a recruté trois francophones : Alexandre Gielen (ex-Lambusart), Ritchi Rudende (ex-Woluwé, Royal IV) et Ghango Shako (Braine Castors). Quant à Ismaël Bako (25 a, 2,08 m), il prolonge son bail à Lyon d’une année… tout en acceptant de « maigrir » son salaire et de grossir de 7 kilos. Drôles de vases communicants !

Enorme engouement international pour le « Final » espagnol

Après l’Allemagne (lire ci-dessous), l’Espagne connaitra son champion à l’issue du tournoi se déroulant, du 17 au 30 juin prochain, à Valence. Et ce, au rythme de trois rencontres par jour. Les chaînes du monde entier s’arrachent les droits d’une compétition ibérique qui sera retransmise dans 125 pays. Dont la Belgique avec Eleven Sports. Grand absent de ce rendez-vous, le Tunisien, Salah Mejri (33 a, 2,18 m), toujours mis en quarantaine. Via Eddy Casteels, l’actuel géant du Real a porté les couleurs d’Anvers de 2010 à 2012 ?

Final 10 (All) : Göttingen est qualifié, Bamberg presque…

On termine le mini-championnat qualificatif ces dimanche et lundi. Dans le groupe A, Ulm signe un impeccable 4 sur 4 après son succès (89-66) sur Göttingen. Les troupes de Johan Rooijakkers (ex-Houthalen) finissent néanmoins en 4e position et seront opposées, en ¼ de finale, au 1er de la poule voisine. Aujourd’hui (16 h 30), Bamberg et Roel Moors peuvent en faire de même en cas de victoire (probable) sur Vechta (0/3). A 20 h 30, match au sommet entre l’Alba Berlin et Ludwigsburg.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Basket Féminin

« Un duo d’enfer en défense avec Simon Afano

Taulier de la R2 de Ninane, Brice Masy revient sur la saison réalisée par les Calidifontains.

« Comme tout le monde, je juge cette saison trop courte » commence Brice Masy. « Nous concernant, nous avons connu trop de hauts et de bas et notre manque d’expérience nous a coûté quelques victoires. »

Longtemps, les Ninanais furent concernés par le maintien. « Les résultats sont là et ne mentent pas. Nous sommes à notre place mais nous savions que cela allait être difficile avec la jeune équipe dont nous disposions » assure le vaillant intérieur. « Le championnat fut disputé. Le top de la série était très fort et c’est face à ces équipes que nous constations notre manque d’expérience, surtout dans le money time. Mais, à chaque match, tout était possible. »

Comme toujours, Brice a fait le ménage nnside. « Je suis toutefois passé à côté de quelques matchs et je vais devoir travailler davantage offensivement pour apporter plus à l’équipe » assume-t-il. « Si je regrette la blessure de mon pote Franck Renna en début d’exercice, j’ai adoré jouer au poste bas avec mon ami Simon Afano. Nous formons un duo d’enfer en défense. »

« Une équipe exceptionnelle et un entraineur dévoué »

Plus jeune joueur de l’effectif des Porais, Alexandre Henrard a contribué à la saison historique de Tilff. Interview.

Alexandre, que retiens-tu de cette saison?

Nous avons réalisé une excellente saison. C’est dommage qu’elle se soit arrêtée de la sorte mais je suis convaincu que nous aurions continué à faire de bons résultats. Nous pouvons être fiers de nous.

Cette montée était-elle votre objectif initial?

Notre but premier était d’atteindre les Playoffs. Nous nous sommes battus pour être dans le top, cette montée est méritée.

Quelle est ton opinion sur cette R2 que vous quittez haut la main?

C’était une série composée d’équipes assez physiques, ce n’était pas toujours simple pour nous mais nous avons abordé les matchs les uns après les autres en jouant vite et à notre niveau et cela a payé. Nous n’avons sous-estimé aucun de nos adversaires et nous avons montré que nous étions capables de battre Waremme d’une dizaine de points tout en ne venant à bout de Huy que de quelques unités. Cela démontre que peu importe le classement de l’adversaire, il fallait rester concentrés jusqu’au bout.

Comment juges-tu tes prestations?

Je pense m’être donné à fond quand je rentrais sur le terrain et avoir apporté à mon équipe. J’ai encore du boulot à fournir – notamment défensivement – mais c’est une bonne expérience pour moi d’évoluer avec des gars qui ont plus de bagages que moi.

Quels furent les moments forts de cette campagne?

La victoire à Waremme car elle était inattendue pour beaucoup. Et notre première défaite. Nous sommes restés un bon petit moment invaincus, cela nous a donc forcément fait bizarre de perdre la première fois. L’annonce de notre montée en R1 restera aussi en mémoire même si nous n’avons pas pu la fêter comme nous l’aurions voulue (rires). Peu de jeunes ont la chance de voir leur équipe monter en première régionale, je suis donc super content.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

De jouer à un bon niveau avec une équipe aussi exceptionnelle que la mienne et d’avoir enchainé les victoires dès le début.

Finalement, que représente cette montée à l’échelon supérieur?

C’est le fruit du travail fourni tout au long de la saison avec une équipe motivée et un entraineur dévoué.



« Intéressant que des joueurs de D3 et R1 viennent compléter les équipes de P1 »

Avec Ensival, Jimmy Walraff était sur les bases d’une saison historique.

Avec Ensival, Jimmy Walraff était sur les bases d’une saison historique. Outre le titre qui se rapprochait et dont seule l’Etoile Jupille – mais qui ne souhaitait pas monter – pouvait priver les Ensivalois, ceux-ci avaient également l’opportunité de faire main basse sur la Coupe AWBB. « Nous avons réussi un premier tour presque parfait, personne ne s’attendait à ce que nous enregistrions de tels résultats. Le deuxième tour fut plus compliqué – notamment à cause des blessures – mais globalement je suis fier de mon équipe et de ce que nous avons montré sur le terrain, particulièrement en défense » sourit le polyvalent forward. « Nous ne visions pas la première place mais bien la montée. Nous jouions chaque match à fond et plus la saison avançait, plus le titre semblait accessible et devenait inconsciemment un objectif. Cette première place est méritée. Si notre élimination en Coupe de la Province demeure un regret, nous avons su nous rattraper en Coupe AWBB. C’est d’ailleurs dommage de ne pas avoir pu en disputer la finale et de ne pas avoir pu fêter notre montée sur le terrain. Ce ne sera que partie remise pour la prochaine saison. »

En finale de la Coupe AWBB, Ensival avait toutes ses chances. « Nous avons su nous hisser jusqu’à la dernière marche et sans démériter. Nous n’avions pas hérité d’un tirage facile et avons tout de même réussi à forger des exploits pour arriver jusqu’en finale » rappelle Jimmy qui, avec ses coéquipiers, quittera l’élite provinciale pour découvrir la R2. « Le niveau de la P1 est fort homogène et tous les matchs sont à jouer. Même si cela fausse le championnat, je trouve hyper intéressant que des joueurs de D3 et R1 viennent compléter les équipes. Cela offre davantage de challenges pour un jeune joueur comme moi. »

Individuellement, l’ancien Pepin a brillé mais c’est toute son équipe qui a ipressionné. « J’ai pu confirmer mon niveau P1 cette année. Avec le changement de coach, j’ai pu améliorer ma défense qui était mon point faible lors de ma première saison. J’ai essayé de donner le maximum pour l’équipe afin d’être le plus efficace possible » analyse-t-il. « Cette saison, le mix entre jeunes et… moins jeunes (rires) fonctionnait à merveille. Comparé à la précédente saison où c’était principalement François Genet qui se chargeait d’alimenter la marque, cette fois tous les gars étaient dangereux et pouvaient scorer. Et posséder des joueurs expérimentés capables de nous aider et de nous conseiller fut un avantage conséquent. »

Avec un groupe similaire, Ensival se lancera à l’assaut de la régionale et, avec sa défense de fer et son collectif, pourrait bien devenir le poil à gratter de la division.

« Peeters, Boutet, Godin: des gars avec beaucoup de talent »

Si cette saison fut plus courte qu’à l’accoutumée pour tous les basketteurs, elle fut particulièrement succincte pour Anthony Termini. Dès septembre, une blessure au tendon d’Achille empêcha le jeune Aqualien d’aider ses coéquipiers du 4A Aywaille.

« Cette saison fut très compliquée au niveau personnel » nous confie Anthony Termini. « Suite à une blessure au tendue d’Achille survenue début septembre, j’ai dû m’écarter des parquets pour le reste de la saison. En effet, étant étudiant en Sciences de la Motricité j’ai préféré me focaliser sur le sport à l’université afin d’éviter toutes complications. »

Les Aqualiens nourrissaient de véritables ambitions en début d’exercice. « L’objectif de l’équipe était clair: viser la montée » nous confirme le jeune ailier. « Mais suite à un début de saison difficile marqué par plusieurs défaites consécutives, nous avons dû revoir nos objectifs à la baisse. D’autant plus que le niveau de cette P2 était très homogène, aucune équipe ne pouvait être sous-estimée.« 

Néanmoins, avec un bilan équilibré, Aywaille a su tirer son épingle du jeu. « Ce que je retiens de cette année, c’est d’avoir eu le privilège de côtoyer cette équipe dont les qualités humaines ne sont pas à déplorer ainsi que d’avoir la chance de jouer avec des gars talentueux comme Peeters, Boutet et Godin, même si cela fut très court (rires). Le 4A est un club très familial et très impliqué, surtout lors des troisièmes mi-temps (rires). Je regrette d’ailleurs que mon implication fut aussi brève cette année et qu’il me fut impossible de montrer de quoi j’étais réellement capable » ajoute Anthony. « A l’heure actuelle, j’ignore si le basket reprendra. Pour ma part, au vu de ma saison blanche, c’est à méditer. »

Du spectacle!

Les projets de séries provinciales sont sortis et promettent du spectacle.

La P2A verra de beaux derbies entre Pepinster, Stavelot, Theux, Henri-Chapelle et Verviers qui se profile comme le favori. En P2B, les deux clubs d’Awans pourront à nouveau croiser le fer.

Toutes les séries sont ici.

Nos « Reines du Shooting » (2/2)

Les Carnets du basketteur, saison 3! Seconde partie d’une chronique dédiée à nos plus illustres représentantes.

Même si cette chronique réclame pas mal de recherches – et donc de temps -, les chouettes réactions qu’elle a suscité m’incitent à mettre les bouchées doubles en vue de cette seconde partie…

Nous sommes donc en septembre 1990 et notre Principauté traverse un été indien exceptionnel. Qu’on en juge : les disparitions de l’ISC Flémalle et du Fémina sont largement compensées par la présence de quatre phalanges principautaires en D1. A savoir, par ordre alphabétique, Esneux, Flémalle (Alliance), Grivegnée et Waremme. A l’étage inférieur, les demoiselles de Bellaire jouent les terreurs dans leur inimitable chaudron.

JS Grivegnée : la référence belge en 1990

A ce moment, les sociétaires de l’Alfa goûtent à nouveau au gratin national. Après une culbute en N3. Pour Luc Namèche et les fidèles partisans condruziens, les sujets de satisfaction sont nombreux : la sélection nationale de Muriel François, l’éclosion de la Spadoise, Valérie « Bambi » Gillon, ou encore, la construction de… vestiaires en dur. Bref, la salle actuelle prend plus que jamais forme.

Une certaine tradition flémalloise ne se perd pas en bord de Meuse. Elle est faite d’abnégation, de grinta et d’un jusqu’auboutisme à toute épreuve. A l’image de son équipe, le bouillant Pierrot Henkin est aux manettes de la plus jeune formation de la série : 19 ans de moyenne. N’importe quel adversaire sait d’avance qu’il sera expédié dans les cordes du hall Louis Melin. L’Alliance peut notamment compter sur deux véritables piles électriques que sont Anne Levoz (la sœur de Jean, policière à Liège) et Johanne Detry qui louera ses services en France (Calais, Dunkerque) avant de… conduire les bus dans le Nord.

En 90, le club de référence sur l’échiquier « tricolore » est tout simplement la JS Grivegnée. Le cercle du président Lanni est ainsi le seul à être présent en D2 hommes et D1 dames. Dans un premier temps, les « Rouge et Jaune » s’ouvrent les portes de l’antichambre en 83 avant de franchir le grand pas. Au total, le team des Genot, père et filles (photo, sabine n°4 et Pascale n°14), y demeureront sept saisons : six plus une (deux ans plus tard) avant de se retirer. Outre une kyrielle d’éléments du cru, les banlieusardes liégeoises virent entre autres défiler la Russe Faitchova, les Etatsuniennes Lawrence et Hateway ainsi que la joviale Gantoise, Pascale De Roo (toujours dans le sillage de nos Cats).

Waremme : avec Madame Joly, tu verras du pays !

Reste le cas le plus étonnant. Voire extravagant. Peu se souviennent que Waremme posséda une phalange ayant disputé, à deux reprises, les demi-finales des playoffs pour le titre : en 91 et 92. A chaque fois, contre St-Servais. En fait, Madame Joly créa une section féminine à Stockay. Section qui devait évoluer « indoor » suite à sa montée en D3. Cap dès lors sur Waremme où, en 90, les Hesbignonnes gagnent le droit d’en découdre avec le top « noir-jaune-rouge ». La même dirigeante juge qu’il n’y a pas assez de public au « Leburton » et décide d’aller jouer à Haneffe. Le brave président Docteur suit le mouvement ainsi que les Fuger, Georis et autre Renard. Au printemps 92, Jean-Pierre Fransquet drive les « Wawas » et l’équipe belge. Il emmène tout son monde en stage aux USA. Au retour, la moitié des « Templières » d’adoption sont blessées. Madame Joly, toujours elle, avale de travers et stoppe les frais peu après.

On effectue un bond dans le temps pour se retrouver en 2005. Les Sprimontoises de Michel Borremans s’invitent, elles aussi, dans la cour des grandes. Dès l’exercice suivant, le Hutois cède le relais à Bernard Schoonbroodt qui insiste sur la formation de ses protégées. Dont Julie Allemand, Nina Crelot et Manon Grzesinski. La belle aventure « carrière » se poursuit jusqu’au terme de la campagne 13/14 quand les responsables du cru scratchent leurs formations de pointe. Il en faut davantage pour décourager le duo Cornia-Grandry qui rejoint le Sart Tilman pour porter les Panthers sur les fonts baptismaux. Depuis, les Angleuroises forcent le respect aux quatre coins du Royaume… en compagnie de Pepines remontées en 2017.

Hors province, l’élite féminine comporta pas mal d’entités « exotiques » comme Blankenberge, Diest, ou encore, Coxyde. Des Côtières qui furent championnes de Belgique sous la houlette de Werner Rotsaert. Sans oublier le Junior Arlonais (Françoise Métivier, l’US Cathy Croll) qui prolongea son bail au plus haut niveau de 79 à 84. Grâce à un Jacquie Lemmer débutant le coaching aux commandes de la P1 dames de… Hamoir.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : RJS Grivegnée