« Certains arrivent à se tromper même quand il n’y a que deux files »

Pour leur retour en P1, les Blue Rabbits de Bellaire ont fait mieux que se défendre.

« Il ne faut pas oublier que cela faisait des années que Bellaire ne jouait plus en P1. Mon père y jouait à l’époque et j’avais joué contre lui à seize ans avec Pepinster, c’est un magnifique souvenir. Nos résultats, pour un retour dans l’élite provinciale, furent donc exceptionnels car nous avions conservé la même équipe qu’en P2 » rappelle Gael Colson. « Nous nous en sommes très bien sortis en terminant quatrièmes du général alors que nous avions commencé le championnat par quatre revers en cinq matchs. Nous ne visions rien d’extraordinaire, comme chaque club qui monte, notre objectif était de nous maintenir. Au fur et à mesure que les victoires s’enchainaient, nous lorgnions sur les Playoffs et, en fin de compte, nous étions en ordre utile pour les disputer. »

Seul regret: la Coupe. « Je l’ai répété à mes joueurs, c’est un beau trophée à remporter et, cette année, le finale se disputait au Hall du Paire où j’ai d’excellents souvenirs » concède le mentor des Blue Rabbits. « Par contre, cette année, j’ai été scotché de voir certains de mes joueurs faire des choses monstrueuses et se balader en P1 sans pourtant y avoir évolué par le passé. Le niveau de l’élite provinciale reste très correct et, lors de certains matchs, était identique à celui de R2. » Et d’ajouter: « Les jeunes du club sont aussi à féliciter car ils sont venus apporter de bonnes choses quand nous avions besoin d’eux. »

Plus que jamais, Gael s’épanouit dans sa fonction de coach. « Par rapport à tous les coachs actuels qui ne voient que le côté athlétique et technique chez les futurs stars, ce que j’apprécie c’est l’intelligence de jeu qui, malheureusement, à tendance à se perdre » nous confie « Coco ». « J’adore cet aspect-là. Je préfère mille fois un joueur malin qu’un gars qui sait dunker dans tous les sens mais qui ne parvient pas à se retrouver sur un terrain. C’est cela que j’essaie de travailler à l’entrainement avec mes joueurs même si – et ils vont rire car je sors cette phrase souvent – certains arrivent à se tromper de files alor qu’il n’y en a que deux et qu’ils sont ingénieurs (rires). »

« Je voulais continuer en R2 à Visé »

Bien que regrettant l’arrêt de Visé en R2, Simé Brajkovic a décidé de relever le challenge avec la P2 du matricule 1245. Interview.

Simé, que retenir de cette saison?

Je pense qu’il a fallut que nous trouvions des automatismes en début de saison suite aux arrivées de nouveaux joueurs et d’un nouvel entraineur. Au fur et à mesure du temps qui passait, tout se déroulait de mieux en mieux. Avant que le championnat ne soit stoppé par le confinement, nous avions une belle osmose dans l’équipe.

Vos résultats furent-ils conformes à vos attentes?

Nous aurions pu faire beaucoup mieux et gagner des matchs qui se sont joués sur une ou deux possessions. Notre début de saison a déterminé notre position au classement dans cette série où chaque équipe avait des ambitions élevées.

Comment juges-tu la deuxième régionale?

Je trouve ce championnat de plus en plus fort. Nous sommes tombés dans une série ou seulement peut-être deux ou trois équipes étaient un peu plus faibles.

Et tes prestations?

Mon retour de vacances de Croatie fut catastrophique. Je n’étais pas spécialement en jambes physiquement mais, heureusement, j’ai su retrouver tout cela au fur et à mesure des entrainements et des matchs. J’ai été performant lors de certaines rencontres et cela m’a redonné confiance en moi et aidé me sentir bien sur le terrain aux côtés de mes coéquipiers.

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

Le plus marquant fut lorsqu’on nous a annoncé que la R2 de Visé n’existerai plus. Je voulais continuer en R2 dans ce club mais cela n’est plus d’actualité. J’ai donc pris la décision – avec mon frère – de rester à Visé en P2 car le challenge est intéressant. Le second moment marquant fut notre victoire à Aubel juste avant le confinement. Toute l’équipe avait été au top!

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

J’ai tout apprécié cette année mais particulièrement la rencontre avec mon nouveau coach Christophe Grégoire et mes nouveaux coéquipiers.

Quels sont tes plus grands regrets?

L’arrêt de Visé en R2. Je pense que nous avions notre place dans cette division mais, malheureusement, avec les départs de plusieurs joueurs, les arrêts d’autres et faute de gars guère désireux de venir à Visé, nous avons dû jeter l’éponge.

« Des mentors des pays de l’Est »

Pour Liège & Basketball, Yves Perugini – qui avait pris le relais de Pilou Henry après quelques semaines de championnat – revient sur la saison contrastée de la Vaillante Jupille en deuxième provinciale et se projette vers l’avenir.

La saison:

« Je juge notre saison en deux temps. D’abord le début avec une préparation excellente et puis une entame de championnat très compliquée. Nous avons intégré six nouveaux joueurs et vécu un changement de coach fin septembre. Nous n’étions pas dans un schéma de jeu qui collait à notre basket. Nous avons ensuite enchainé par un huit sur dix durant lequel, en tant que coach, j’ai pris mon pied grâce à notre défense de fer et une attaque libérée. Enfin, nous avons alterné le bon et le moins bon avec des défaites impossibles à mon sens. »

La dixième place ex-aequo avec Harimalia:

« On termine toujours là où l’on mérite de terminer. C’est cela le basket et la P2. Je pense que chacun sait désormais qu’aucun match ne se gagne en faisant simplement acte de présence. »

La P2B:

« Je trouve les séries de cette saison plus fortes que celles des dernières années et la montée de quelques P3 va encore renforcer cela. Nous avons un groupe plus fort que celui de la défunte saison et je crois que cet arrêt brutal combiné à un groupe quasi inchangé va nous aider à faire un truc de bien. »

Son coaching:

« J’ai eu la chance énorme d’avoir des mentors originaires des pays de l’Est qui m’ont enseigné le seul basket que j’aime: simple, avec une technique individuelle, de l’agressivité défensive et une attaque où le collectif se mélange avec de vrais shooteurs. C’est ce que j’aime dans le basket! Cette année, j’ai repris goût au coaching avec des gars qui connaissent le basket, ont des valeurs et savent aussi faire preuve d’humilité. Ces dernières années, j’ai privilégié ma famille et mes enfants – cela restera mon socle ainsi que la formation qui me manque. »

L’avenir:

« Je vais entamer ma deuxième saison à la Vaillante et ce groupe, je l’ai façonnné avec dix gars super dont un jeune que je vais polir comme un bijou et une surprise pour le mois d’août. Ensuite, j’espère regagner la possibilité de m’épanouir dans un projet en Flandre – je suis presque bilingue – ou en Wallonie où je pourrai transmettre mes connaissances basket. »

Ses coups de cœur:

« D’abord cette salle, ce club et Marc Deflandre qui a l’époque a eu les c******* de me faire confiance. J’ai aussi apprécié coacher Chris Henry, Xavier Hubert, Jean-Paul Husser et Sylvain Denoël. Retrouver Mike Petit et son frère ainsi que le mien ne m’a apporté que du positif. Faire connaissance avec Mister Lesoinne fut également une belle surprise, et pas qu’au bar (rires). »

Ses regrets:

« Je n’en ai jamais. Je ne suis pas du genre à pleurnicher sur des détails car un coach est un manager qui gère son groupe et doit aller là où il veut aller et choisit ses gars pour atteindre ce but. Mon seul regret est de ne pas avoir plus de temps pour me former ou aller voir Thibaut Petit, les Panthers, Ostende ou Anvers car il y a beaucoup à apprendre là-bas. »

« Des décisions excessivement difficiles »

A la fois joueur et dirigeant de Grâce-Hollogne, Julien Wéry revient sur la nouvelle saison réussie du matricule 2701 en P3C.

Julien, que retenir de cette saison?

Nous avons respecté notre tableau de marche en étant leaders à mi-championnat. A la reprise du second tour, nous avons calé aux mêmes endroits mais je reste persuadé que nous aurions pu repasser devant en disputant les derniers matchs. Au final, nous étions clairement dans la course au titre mais le Covid est arrivé dix jours trop tôt. Nous ne connaîtrons jamais le vrai vainqueur de notre série. Quoi qu’il en soit, Alleur sera plus que certainement le meilleur représentant de notre série à l’échelon supérieur.

Cette place sur le podium est-elle celle que vous méritiez?

Il m’est difficile de répondre à cette question. Nous n’avons pas pu nous défendre et, au final, la saison s’est arrêtée au pire moment pour nous. L’objectif était de faire mieux que la saison précédente. Nous n’avons pas fait moins bien mais, malheureusement, pas mieux non plus.

Cette P3C semblait très attractive.

Cette série était agréable et très disputée. Chaque équipe nous a donné du fil à retordre, la pièce est très souvent tombée de notre côté. Je pense que nous avons un des pires averages pour une équipe presque leader. Les fin de matchs furent souvent gérées de main de maître et, parfois, nous nous demandions même comment nous étions parvenus à l’emporter.

Comment juges-tu tes prestations?

Je fus moins prolifique au scoring que lors de la précédente campagne mais je suis globalement satisfait. C’est dommage pour les mauvais jours mais la prestation collective demeure le plus important. Et de ce point de vue là, nous nous sommes améliorés par rapport à la saison précédente.

Quels furent les moments forts de ce championnat?

Au niveau sportif, ce furent les nombreuses victoires sur le fil et les raclées contre Sprimont qui ont marqué notre saison. Du point de vue « dirigeant », il y a eu des décisions excessivement compliquées à prendre et c’est un aspect de gestion qui m’a considérablement marqué cette année.

Qu’as-tu particulièrement apprécié?

Outre que je suis convaincu que j’aurai apprécié jouer les cinq derniers matchs, je serai davantage heureux de revoir sur les terrains mon coéquipier Nicolas Lemaire, lui qui se bat actuellement contre une satanée maladie.

Quels regrets nourris-tu?

La rencontre pour laquelle nous pouvons avoir le plus de regrets est celle à Sprimont. Nous nous y sommes faits avoir de la même manière qu’au match aller. Nous le savions et l’avons pourtant reproduit. Nous reviendrons la saison prochaine pour faire encore de notre mieux.




« Les flèches, le buzzer de Meinhold et l’escapade chez Cadet »

Avant de troquer son jersey pour le traditionnel polo de coach, Michel Derouaux revient sur la première saison de Herve-Battice en troisième provinciale.

La saison:

« Une nouvelle saison agréable à Battice, avec une superbe ambiance, ce qui fait un peu le charme de cette équipe et de ce club. Nous n’avions pas vraiment un objectif de résultats cette année, nous avons un peu manqué de motivation et étions rarement au complet. Nous avons toutefois montré au second tour qu’avec envie et motivation, nous pouvions battre tout le monde. »

La P3B:

« J’ai trouvé la série très agréable! C’était sympa de nous retrouver avec Bellaire et Harimalia – avec qui les troisièmes mi-temps furent de nouveau sympathiques – qui étaient nos compagnons lors du tour final P4. Beaucoup de bonnes équipes se trouvaient dans cette série au niveau homogène, cela rendait les rencontres intéressantes. Verlaine était toutefois un peu au-dessous, félicitations aux troupes de Jérôme Louwette pour leur montée. »

Ses prestations:

« A titre personnel, je suis assez satisfait de mes prestations. Etre entouré de bons shooteurs me facilite clairement la tâche sous l’anneau. Cela m’a aidé à scorer plusieurs fois cette saison et je prends beaucoup de plaisir à jouer avec mes teammates. »

Les moments forts:

« Sur le terrain, sans hésiter, ce fut notre victoire au buzzer contre Blegny. Deux pions importants avaient pourtant été exclus, certains autres avaient cinq fautes mais notre banc a su arracher cette victoire grâce à un tir décisif de Meinhold. C’était dingue! Notre remontada contre Andrimont avec un Mercenier en feu me revient aussi en mémoire. Hors du terrain, il y a eu beaucoup trop de moments marquants avec cette équipe! C’est un livre et non un article qu’il faudrait y consacrer (rires). Je retiens l’escapade chez Cadet à Ninane et la troisième mi-temps avec Pitou à Harimalia. Coucou Bodson (rires)!« 

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

« De nombreuses choses comme l’ambiance de notre groupe, du club et les victoires à l’arraché. Mais aussi nos après-entrainements du jeudi soir – qui duraient souvent plus longtemps que nos entrainements (rires) – avec Deno (ndlr: Alain Denoël), nos petits blindtests nocturnes, notre nouvelle passion pour les flèches. C’était également cool de voir arriver Gus (ndlr: Christophe Hauglustaine) à Battice, nous avons passé de bons jeudis!« 

Ses regrets:

« J’ai malheureusement manqué plusieurs matchs et j’étais triste que la saison s’achève ainsi car c’était sans doute ma dernière saison. J’aurais aimé en profiter davantage et vivre un vrai dernier match. Je coacherai cette équipe la saison prochaine et j’en suis impatient. »


« Un bien fou, je n’étais pas trop rouillé »

Ce mardi, Justin Kohajda et Tom Malempré retrouvaient leurs coéquipiers au Pôle Ballons de Waremme pour un premier entrainement avec Liège Basket.

« L’entrainement s’est super bien passé. Cela fait déjà trois semaines que j’ai repris les entrainements tous les jours au CrossFit Caserne et chez Corodo pour le basket, je n’étais donc pas trop rouillé » rigole Justin Kohajda. « Je me sentais même plutôt bien.« 

Pour Tom Malempré, c’est le début de la grande aventure avec les « pros ». « L’objectif de cette première séance était surtout de retoucher le ballon et d’être tout ensemble. Nous n’avons pas fait de travail d’opposition, juste des exercices en un contre zéro ou deux contre zéro ainsi qu’un peu de renforcement musculaire » nous précise le néo-Liégeois. « Je me réjouis de plus en plus que la saison commence. Cela va être vraiment bien, je le sens!« 

Le mot de la fin revient au combatif pivot des Principautaires. « Cela fait un bien fou de retrouver ses marques, ses collèges, le staff et les sensations sur le terrain. C’était vraiment chouette » conclut Justin.

https://www.youtube.com/watch?v=1IrG9O2mumg&feature=youtu.be&fbclid=IwAR1M0cJkLvTVy4V2YLWDgkC6sEwwxgN3nafkTQey33wH7Gt9pNWcv7hZSVQ

Crédit photo: Philippe Collin

Crédit vidéo: Liège Basket

Où a été prise cette photo ?

On peut vous le confirmer : le déconfinement se passe très, très bien pour un ancien locataire du Paire… Dans la foulée, je vous propose d’aller à la rencontre du Lions le plus méconnu de l’histoire alors que le basket belge vient de perdre, avec Herman Van den Broeck, un de ses incontournables personnages. Ce sont les infos d’EMCE.

A Moscou, Shengelia (ex-Pepin) touchera le pactole de 4,5 millions d’€

On vient peut-être d’assister au transfert international de l’année. En effet, Tornike Shengelia (29 a, 2,08 m) a officialisé, hier, son passage – pour trois saisons – de Vitoria (Esp) au CSKA Moscou, dernier vainqueur en date de l’Euroligue. Difficile de faire mieux. Pour cerner le niveau de la transaction, deux précisions laissant rêveur : le club russe affiche un budget de plus de 40 millions d’euros alors que le flegmatique Géorgien touchera au total quelques 4,5 millions d’euros. Et dire que (presque) tout a commencé pour Tornike au hall du Paire en 2010/2011. Juste à côté de la friterie du Postay…

Les insolites du mardi

Cette semaine, j’ai décidé de vous faire découvrir un trio d’inconnus célèbres. Honneur aux dames : savez-vous qui est Kathleen Broeckx ? C’est la première femme qui arbitra en D1 masculine et son « maiden match » au sein de la Ligue fut… Pepinster – Willebroek (95-88, octobre ’14). Après une saison, elle stoppait les frais. Officiellement pour raisons professionnelles. Sûr que Ben Janssens (23 a, 1,95 m) ne doit faire partie de vos proches. L’Anversois (ex-Kangoeroes) est pourtant pro depuis trois saisons et rempile du côté d’Avila (splendides remparts), 2e en D3 espagnole. Le rival de Stavelot en « AWBB » sera donc Loyers B. Il faut savoir que les Namurois sont drivés par Julien Pirlot, sans conteste le Belgian Lions (de 2005 à 2008) le plus méconnu de l’histoire. Il a aussi été pro au Spirou, au Brussels, au Portel, à Nyon, en Turquie avant de porter les maillots de Fleurus, Zwevezele, ou encore, de Carnières. Comme quoi, nul n’est prophète en son pays.

Herman Van den Broeck, disparation d’un vrai passionné

« Alost vient de perdre sa véritable icône », c’est en ces termes que Brad Dean a ponctué le décès suite à un cancer d’Herman Van den Broeck (67 ans). Outre un passionné de « cuir orange », le longiligne Flandrien était un vrai gentil. Parmi tous les hommages qui lui sont rendus, le plus beau est celui de Serge Crevecoeur : « On sentait ton amour pour Alost mais je crois que tu as contribué à rendre ta maîtresse Bruxelles heureuse ». Effectivement, Herman était viscéralement attaché à la cité des Oignons. Raison de plus pour verser une larme à sa mémoire.

ASVEL : attention, un Parker peut en cacher un autre !

L’histoire était cousue de fil blanc et le secret de polichinelle. TJ Parker (36 ans), le petit frère de « qui-vous-savez », devient ainsi le nouveau coach de l’ASVEL pour les trois prochains exercices. Il aura pour adjoint Frédéric Fauthoux dont les conseils lui seront sans doute plus que précieux.

Faut-il rappeler que Parker Jr avait succédé, début ’18, à JD Jackson sur le petit banc rhodanien et qu’à l’époque, les résultats ne s’avérèrent pas des plus mirobolants ? Doux euphémisme.

Final 10 (All) : les quarts de finale avec Bamberg (Moors et Lee)

Le dernier verdict est tombé hier soir, via la précieuse victoire (97-89) de Berlin sur Ludwigsburg. Auparavant, Bamberg avait pris la mesure (100-82) de Vechta. Place aux quarts de finale avec : mercredi, Bamberg – Oldenburg (16 h 30) et Munich – Ludwigsburg (20 h 30) ; jeudi : Göttingen – Berlin et Ulm – Francfort (20 h 30). Aujourd’hui (20 h 30), Vechta et Crailsheim lutteront ( ?) pour l’obtention de la 9e place.

Terrains extérieurs : sur une place récemment relookée

Comme souvent en début de semaine, le cliché-mystère part s’oxygéner dans nos campagnes. Il en ira donc encore de même en ce mardi sur une place récemment rénovée. L’indice n’aura rien de la croix, ni de la bannière : outre sa passion pour l’opéra, le bourgmestre du cru a été arbitre de foot.

Michel CHRISTIANE

« Reprendre le contrôle sur l’alimentation de Luka »

Comme certains joueurs amateurs, Luka Doncic a du mal à garder la forme pendant le confinement et sa balance le lui a rappelé.

Comme beaucoup de sportifs amateurs, le confinement a eu un impact sur le physique de Luka Doncic. « Voilà trois semaines que l’on travaille ensemble. […] La plupart des joueurs ont eu du mal à rester en forme et Luka ne fait pas exception. […] Il n’est pas dans sa meilleure forme physique, mais c’est normal. Il y a assez de temps d’ici juillet pour l’aider à retrouver la condition » détaille le coach particulier du prodige slovène. « On a dû reprendre le contrôle sur l’alimentation de Luka. Il y a un cuisinier qui lui prépare ses repas selon mes instructions. Il ne mange quasiment rien d’autre que ce qu’on lui prépare. » Tous égaux devant la balance.

« Voir Perin et Gerarts se chamailler à l’entrainement »

Sacha Gorlé fait le bilan de la deuxième saison d’Aubel en R2.

En début d’exercice, Aubel pointait parmi les favoris et malgré un effectif un peu étriqué enchainait les victoires. « Notre saison fut très bonne, surtout vu les conditions dans lesquelles nous avons joué, c’est-à-dire en effectif réduit une bonne partie du championnat, jusqu’à ce que nous perdions quatre rencontres d’affilée et que la saison soit stoppée » souligne Sacha Gorlé. « Après avoir commencé par dix victoires consécutives et mené presque tout le championnat, nous ne pouvions viser que la première place. Cet objectif n’est pas atteint et l’équipe qui a terminé en tête de la série – dont le niveau était sensiblement le même que la saison précédente – est celle qui a gagné le plus de matchs, tout simplement. »

Dans son rôle de scoreur-rebondeur, l’intérieur aubelois fut précieux. « J’ai bien progressé cette année en étant davantage régulier. J’espère pouvoir poursuivre dans cette voie » nous confie Sacha. « J’ai adoré regarder mes équipiers Raphael Perin et Adrien Gerarts se chamailler à l’entrainement parce que ce dernier réclame trop de fautes (rires).« 

Les Aubelois ont réalisé quelques coups d’éclat et les Playoffs s’annonçaient passionnants. « Notre victoire à cinq à Flénu et celle écrasante chez nous lors du matchs retour resteront deux moments forts de cette campagne » ajoute l’intérieur d’Aubel. « Toute l’équipe regrette notre baisse de régime de fin de saison qui nous a privés de la montée. C’est dommage de ne pas avoir pu aller en Playoffs mais cela nous permettra de revivre une saison ambitieuse l’année prochaine et la possibilité de pouvoir fêter une montée à l’issue de Playoffs plutôt que sur tapis vers, comme cela aurait été le cas cette saison sans ce « craquage » de fin de saison. »

« Tout est paré pour la prochaine saison »

Après un an et demi éloigné des parquets, Bastian Stassen a contribué a faire de Wanze la belle surprise de la P2B. Interview.

Bastien, quel bilan fais-tu de cette saison?

Elle est plus que positive avec cette belle troisième place malgré un nouveau coach et trois nouveaux joueurs à intégrer. Tout est paré pour lancer la prochaine saison de la meilleure des façons, ce qui était le but de celle-ci.

Le podium constituait votre objectif?

Ne connaissant pas spécialement la série ni le niveau réel de notre équipe avec les nouvelles recrues et le coach, nous voulions être « playoffables ». Au final, nous méritons à 100% notre troisième place et je suis convaincu que sur quelques détails, nous aurions pu aller chercher une des deux premières places. Il faut rappeler que beaucoup d’équipe n’attendaient pas Wanze à cette place en début de championnat.

Qu’as-tu pensé de votre série de P2?

A mon grand étonnement, ce fut une bonne surprise cette année tant l’homogénéité de notre série que le niveau proposé par nos adversaires. C’est rare de vivre une saison lors de laquelle quatre ou cinq équipes peuvent prétendre au titre. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le style de jeu d’Alleur.

Commes juges-tu tes prestations?

Je suis difficile avec moi-même, ce qui me pousse à adopter deux points de vue. Le premier, c’est que je n’ai pas été assez bon, surtout assez constant. J’ai eu quelques belles « pointes », quelques moments chauds mais je n’ai pas réussi à reproduire cela match après match. Le second point de vue se base sur le fait que je n’avais plus joué du tout depuis un an et demi. Malgré cela, j’étais quand même au niveau de la P2. C’est déjà pas mal pour recommencer (rires).

Quels furent les moments forts de cette campagne?

Sans aucun doute notre série de sept ou huit matchs sans défaite après avoir commencé par un zéro sur trois. Nos confrontations face à la Vaillante étaient sympas aussi.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

L’ambiance générale du groupe, sans hésitation. Je ne sais pas s’il existe un groupe tel que le nôtre, que cela soit sur le terrains ou en dehors. Les verres après les entrainements – on veut plus de salé de la part de la buvette (rires)! – , les soupers chez le coach, Noël et nos résultats, bien sûr, restent de super souvenirs.

As-tu certains regrets?

Non, zéro! Il faut regarder devant soi. Nous avons beaucoup progressé en tant qu’équipe et je sais que nous pouvons passer un cap. En tout cas, il faudra compter sur nous la saison prochaine pour aller titiller les premières places.