Le Big Cactus roi des Finals

N’en déplaise à Kobe, le roi des Lakers au début des années 200 était bien Shaquille O’Neal.

En quinze matchs de Finals lors du three-peat des Lakers, le pivot n’est descendu que deux fois sous la barre des 30 points comme le signale basketsession pour des moyennes de 35,9 points, 15,2 rebonds, 3,5 passes et 2,9 blocks à 60% de réussite aux tirs. Hallucinant!

« Ca va être une épopée brutale »

Le champion NBA de cette saison tronquée sera-t-il un vainqueur au rabais?

En 1999, année du premier lock-out, Phil Jackson avait assuré que le champion NBA devait être crédité d’une astérisque, le titre n’ayant pas la même valeur que lors d’une saison traditionnelle. Une opinion que partage Shaq concernant cette saison tronquée mais contre laquelle Steve Kerr s’insurge. « 

« La chose à laquelle je crois vraiment fort, c’est qu’un titre dans ces conditions va compter réellement » a-t-il expliqué à DRK957. « Les gens vont vouloir mettre un astérisque à côté de ce titre. Il n’y a pas d’astérisque. Dans mon esprit, ça va être une épopée brutale et difficile pour gagner ce titre.« 

« Rarement vu une équipe se reprendre comme Cointe l’a fait »

Arnaud Warnimont revient sur la première saison disputée avec Neuville en première régionale.

« Notre saison fut assez difficile mais pas tellement dans le sens que nous attendions. Nous nous attendions à devoir nous battre pour le maintien mais parce que le niveau de la R1 allait être tout autre que celui de la R2. Or, cette saison, c’est plutôt des difficultés internes qui nous ont impactés » nous précise Arnaud Warnimont. « Dès le début de saison, nous avons eu des blessés et de nombreuses absences aux entrainements. Durant la première partie de saison, les résultats étaient néanmoins plus positifs mais c’est devenu plus ardu à la reprise.« 

De quoi douter légitimement de la survie des Neuvillois au sein de l’élite régionale. « Ce qui est décevant avec l’arrêt du championnat – d’ailleurs, je trouve que les instances du basket ont très bien réagi à la situation de crise sanitaire et ce, avec rapidité, déclarant l’arrêt des compétitions avant les décisions de confinement du gouvernement fédéral -, c’est que nous n’avons pu montrer un autre visage pour nos derniers matchs et aller chercher par nous-mêmes notre maintien – chose qui ne s’avérait pas facile » poursuit le meneur du Rebond. « Nous avons toutefois la chance de reconduire notre bail en R1 pour une saison supplémentaire dans une ambiance qui s’annonce meilleure.« 

Comme de nombreuses équipes, la régularité ne fut pas vraiment au rendez-vous pour les troupes de Kevin Reyserhove. « Tout le monde pouvait battre tout le monde et beaucoup de formations ont eu des hauts et des bas. Ce fut le cas de Cointe, par exemple, qui n’a pas eu de chance en début d’exercice et qui s’est repris comme je l’ai rarement vu en remportant une multitude de victoires d’affilée » poursuit Arnaud. « L’un des moments marquants de notre saison et probablement notre meilleur match eut lieu le weekend où l’AWBB a décidé de remettre les matchs à cause de la tempête. Nous nous sommes retrouvés en équipes pour manger des pizzas. Les pivots ont adoré (rires). »

La saison prochaine, Arnaud sera toujours avec ses coéquipiers mais portera le maillot de Huy. « J’apprécie toujours autant retrouver mes coéquipiers/amis sur le terrain, cela m’a manqué de ne pas voir leurs têtes durant le confinement » nous confie-t-il. « Cette année, je pense avoir réalisé une belle première partie de saison en prenant beaucoup de plaisir sur et en dehors du terrain. A partir du mois de janvier, j’ai eu pas mal de soucis avec mes tendons et c’est devenu plus compliqué. J’ai raté pas mal d’entrainements pour les reposer en plus d’un projet à l’étranger avec le boulot qui m’en a fait rater d’autres. Je soigne mes tendons pour revenir en forme quand nous pourrons retrouver les terrains. »

« Pourvu que ça dure! »

Pour Liège & Basketball, Nicolas Franck revient sur la saison réussie des Bobelins. Interview.

Nicolas, que retenir de cette dernière saison?

C’était une chouette saison à disputer, vraiment. Comme à notre habitude, nous avons réalisé l’un ou l’autre exploit. Mais nous avons aussi parfois rendu les armes trop vite lors de certaines rencontres abordables. Ce qui prédomine toutefois vraiment, c’est un sentiment d’inachevé et un petit goût de trop peu. Nous nous sommes arrêtés sur cinq victoires consécutives… Peut-être aurions-nous pu poursuivre cette belle série encore quelques matchs?

Avez-vous atteint vos objectif?

Nous terminons quatrièmes, une place au-delà de nos attentes en début de saison. Bien au-delà aussi des attentes de certains pseudos connaisseurs qui nous voient descendants pratiquement chaque saison. Nous abordons chaque saison avec humilité, nous voulons simplement rester au sein de cette TDM2. Une fois le maintien acquis, ce n’est que du bonus. Et cette année, cette quatrième place est un sacré bonus!

Qu’as-tu pensé de cette TDM2A?

C’était une série compétitive avec malgré tout de gros écarts. Courtrai était au-dessus du lot. Louvain, Anvers, Oostkamp et Nivelles étaient vraiment très solides. A l’invers, SFX était un cran en-dessous. Pour le reste, la série était assez homogène et le classement changeait pratiquement chaque semaine, rendant le championnat excitant et agréable.

Es-tu satisfait de tes prestations?

Ce fut sans doute ma meilleure saison en TDM2. J’étais en réussite offensivement et j’ai bénéficié de la confiance du coach et de mes coéquipiers. Pourvu que cela dure!

Quels furent les moments forts de cette campagne?

Positivement, notre victoire à Belgrade et contre Oostkamp resteront deux moments marquant. Nous nous étions vraiment sortis les tripes. Négativement, ce furent nos déroutes à Anvers et à Gand. Nous avons pris quarante points lors de ces deux sorties sans réagir durant la rencontre. Heureusement, nous avons ensuite à chaque fois relevé la tête pour ne pas sombrer dans une spirale négative.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

L’osmose, l’ambiance et l’état d’esprit de notre groupe, avec aussi les jeudis « tapas » de Dan qui récompense les victoires du weekend précédent. Je prends vraiment beaucoup de plaisir à Spa, c’est difficile d’isoler l’un ou l’autre moment.

Nourris-tu certains regrets?

J’en ai deux vrais. Le premier est de n’avoir pu aller jusqu’au terme de la saison et éventuellement poursuivre notre série de victoires. D’autant plus que Martin Wintgens aurait dû se résoudre à nous laisser lui faire une coupe de cheveux mystère si nous avions atteint quatorze victoires! Mais il faut savoir raison garder et ce n’est qu’un moindre mal par rapport à la situation actuelle. Le second est notre match à domicile face à Louvain. Nous avons fait une vaillante prestation, en étant devant pendant trente-neuf minutes. Et nous sommes battus au buzzer. Au décompte final cela peut paraître anecdotique mais quand on est des compétiteurs, cela reste en travers de la gorge!

« L’engouement autour du club est revenu »

Avec un seul revers, le gain de la Coupe provinciale et une montée en deuxième provinciale, Stavelot fut incontestablement l’équipe de l’année. Maxence Bonaventure revient sur la saison faste des Blancs-Moussis.

Maxence, que retenir de cette saison?

Malgré tout ce qui s’est passé, notre saison, notamment grâce à notre victoire en finale de la Coupe, a été exceptionnelle. Il nous restait un match pour devenir champions, la saison était pratiquement finie pour nous au moment où elle fut stoppée. Cela nous a évité une fin de championnat en roue libre avec moins de présences aux entrainements et un relâchement certain. Petit bémol toutefois, nous aurions pu profiter des derniers matchs pour intégrer nos jeunes sans leur mettre de pression.

Vous bouclez la saison à la première place de la P3A avec un seul revers. Le contrat est rempli?

Oui, nous terminons à la place visée. C’était l’objectif de début de saison: finir en tête de la série pour accéder à la P2.

D’ailleurs, qu’as-tu pensé de cette P3A?

Le championnat était globalement serré, tout le monde pouvait battre tout tout le monde avec une mention pour La Spéciale qui, en plus d’être redoutable au bar, s’est avérée surprenante un dimanche matin de lendemain de veille!

Comment juges-tu tes prestations?

Ma saison s’est montrée correcte. J’essayais de me mettre au service de l’équipe, d’essayer d’organiser l’attaque, de trouver l’homme en forme et de gérer les fins de matchs. Et lorsque Quentin Désert ratait quatre tentatives d’affilée, je devais prendre le relais au scoring (rires).

Quels furent les moments forts vécus cette année?

Le moment le plus marquant fut notre victoire contre Welkenraedt en quart de finale de la Coupe de la Province. Le public était venu en nombre pour un mercredi. Cette victoire fut le déclic qui nous a permis de croire qu’il était possible de remporter la Coupe. Avant ce duel, nous n’avions pas vraiment eu un match référence pour nous situer. La demi-finale avec le déplacement en car et l’énorme fête fut mémorable tout comme la finale gagnée au Hall du Paire devant une foule incroyable et le weekend qui s’en est suivi.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Deux choses: l’ambiance dans l’équipe car malgré de gros caractères, nous arrivions pratiquement à chaque fois à faire abstraction une fois le match ou l’entrainement passé pour rester un groupe de potes qui s’amusent sans se prendre au sérieux; et l’engouement revenu autour du club avec des supporters de folies et les habitués vraiment du tonnerre. Le groupe de supporters qui s’est créé en est le parfait témoin.

Nourris-tu certains regrets?

Celui de ne pas avoir pu fêter la Coupe et la montée comme il se doit. Nous avions quelques évènements festifs de prévu qui n’ont malheureusement pas pu avoir lieu et cela me laisse un petit goût de trop peu.

« Un gros challenge à relever »

Cinquièmes de P4A après une championnat réussi, les troupes de Thibault Herpin-Akkermans se sont renforcées pour relever le défi de découvrir la troisième provinciale. Le coach de Pepinster fait le bilan de la saison écoulée et évoque l’avenir.

La saison:

« Pour une nouvelle équipe avec des joueurs ne se connaissant pas, la première partie de la saison fut intéressante. L’osmose fut présente dès le début et nous avions bouclé le premier tour à la quatrième place avec seulement trois défaites infligées uniquement par les équipes figurant sur le podium. Le deuxième tour fut plus difficile, notamment à cause de l’accumulation de blessures. Cela nous a par exemple obligé à déclarer forfait à Welkenraedt juste avant le confinement. Mais l’objectif premier de la saison – bien s’amuser ensemble – a largement été atteint. Niveau ambiance du groupe, il n’y a rien à redire (rires).« 

La cinquième place:

« Nous aurions pu conserver notre quatrième place mais les aléas de la saison en ont décidé autrement. Dans l’ensemble, les résultats sont toutefois plutôt satisfaisants. »

La P4A:

« Nous sommes tombés dans une série de quatrième provinciale très relevée avec trois grosse équipes – Welkenraedt, Eupen et Saint-Michel – qui étaient clairement au dessus du lot et trois ou quatre outsiders – Aubel, Ensival, Belleflamme – où l’expérience était bien présente. La hiérarchie était bien établie. Pour avoir vu et joué pas mal de matchs dans d’autres séries de P4, je peux affirmer que le niveau moyen de la P4A était très élevé. »

 Son expérience:

« Je pars du principe que l’on peut, et doit, toujours faire mieux. Tirer des leçons de ce qui fut positif et négatif et tenter de faire mieux la saison suivante.« 

Les moments forts:

« En premier lieu, c’est l’ambiance qui régnait dans l’équipe avant, pendant et après les entrainements et les matchs. C’est un vrai plaisir de travailler avec ce groupe. Certains matchs du premier tour lors desquels nous avions affiché un niveau de jeu très élevé m’ont ravi tout comme de voir, un dimanche matin, tous les joueurs blessés – six joueurs valides et six en civil sur le banc – présents. C’était très gratifiant. »

Ses coups de cœur:

« Avoir un groupe qui n’a rien lâché et est resté soudé malgré les difficultés. A tel point que l’entièreté du groupe repart pour une nouvelle saison.« 

Ses regrets:

« Comme tout le monde, que la saison se soit arrêté prématurément et de façon si brutale même si, évidemment, c’était totalement justifié et logique. Sur le plan purement sportif, je regrette de n’avoir pu accrocher à notre tableau de chasse une équipe du trio de tête. Nous ne sommes pas passés loin à Welkenraedt mes l’expérience des locaux avait fait la différence dans le quatrième quart. Dans les autres confrontations face aux équipes du top, nous n’avions pas eu droit au chapitre. »

Le futur:

« Pour être plus compétitifs, nous avons décidé d’étoffer le groupe, tant en quantité qu’en qualité. D’autant plus que nous aurons un autre gros challenge à relever la saison prochaine: la découverte de la troisième provinciale. »

« Une épreuve quand on vit, dort et mange basket »

Avant de rejoindre Verviers, Guillaume Reynders revient sur sa dernière saison avec Belleflamme.

La saison:

« Une saison compliquée pour nous et même carrément décevante de mon point de vue. L’équipe possédait un gros, gros potentiel mais nous n’avons que trop rarement réussi à faire des matchs complets, en particulier face à nos concurrents directs. »

La descente:

« Nous avions annoncé viser avant tout le maintien et nous étions encore en position de le décrocher avant l’arrêt du championnat. Mais, dans le groupe, en début de saison, nous nous étions tous convaincus que nous voulions atteindre au minimum le milieu du classement. Nous sommes forcément déçus. »

La première provinciale:

« La P1 liégeoise reste la meilleure P1. C’est toujours très compétitifs avec d’anciens ou actuels joueurs de R1 ou D3 – et même venus de plus haut – dans presque chaque équipe. Cette année particulièrement, le niveau était vraiment très homogène et cela a amené des surprises toutes les semaines. Selon moi, les Ensivalois étaient vraiment au dessus du lot et méritent à 100% leur montée. »

Ses prestations:

« Je suis clairement passé à côté de ma saison. J’ai commencé l’année par une préparation perturbée par des inflammations au genou droit – après un an d’arrêt pour une rupture des croisés et déchirure du ménisque – et cela ne m’a pas aidé à me mettre dedans et à retrouver du rythme. Je n’ai finalement jamais trouvé mon rôle lors des matchs. Combiné aux défaites, cela a donné une saison plus que frustrante. »

Les moments forts:

« Mon retour au jeu contre Cointe en août. Pour quelqu’un qui vit, mange et dort basket comme moi, un an loin des parquets fut une véritable épreuve. Rentrer au jeu pour la première fois – qui plus est contre une R1 dans laquelle j’ai pas mal de potes – était un sentiment incroyables… Même si cela s’est clairement remarqué que je n’avais plus joué depuis un an (rires). »

Ses coups de cœur:

« Retrouver petit à petit toutes mes sensations au fur et à mesure de l’année. »

Ses regrets:

« Chaque défaite fut un énorme regret ainsi que, plus globalement, ne pas avoir pu apporter à l’équipe ce que je pouvais. Quitter la P1 est aussi un regret mais tempéré par le niveau incroyable de notre futur série de P2. »

Bienvenido a Valencia

Après l’Allemagne, le basket reprend ses droits en Espagne… pour la plus grande joie de téléspectateurs en manque. Dans le Hainaut, le CEP Fleurus vole au secours d’une US Lambusart en voie de disparition. Et l’on terminera cette rubrique quotidienne pratiquement par une « Spéciale Pierre Vandersmissen », actualité oblige. Ce sont les infos d’EMCE.

Deux semaines dans l’arène andalouse pour un titre ibérique

Tout arrive : on va enfin revoir du basket à la télé (voir ci-dessous). Et ce, grâce à la phase finale du championnat espagnol dont les douze meilleures formations s’apprêtent à prendre possession du parquet de Valence. C’est ainsi qu’en début de compétition, trois matches seront quotidiennement au programme. Les équipes ont été réparties en deux groupes de six pour aboutir à une finale (directe) pour le titre ibérique fixée au mardi 30 juin prochain. Si les Gillet (Fuenlabrada), Tumba (Murcie) et autre De Zeeuw (Obradoiro) n’auront pas droit au chapitre, pas mal d’autres Belges ou « Belgicains » seront néanmoins de la partie. A savoir, Sam Van Rossum (Valence, donc à domicile), Manu Lecomte, Omar Cook (ex-Mons, Gran Canaria), Marko Simonovic (ex-Ostende, Malaga), Quentin Serron, Tyler Haws (Belgo-Américain, Bilbao) et bien entendu Tornike Shengelia (ex-Pepin, Vitoria). Toujours en quarantaine, Sala Mejri (ex-Anvers) ne pourra prêter main forte au Real Madrid. « Si je suis à Bilbao c’est en grande partie grâce aux recommandations d’Axel Hervelle », confie Serron (photo). Et ça commence dès 15 h 30, avec le derby catalan opposant Barcelone à Badalone.

L’US Lambusart disparait et est repris par le CEP Fleurus

On assiste à un petit séisme en province du Hainaut. En proie à d’inextricables soucis financiers, l’US Lambusart est contrainte de mettre la clé sous le paillasson. Qu’on se rassure : l’ensemble des équipes d’âge du cru passe désormais sous le pavillon d’un CEP Fleurus désirant créer un important centre de formation régional. L’ensemble des supporteurs seront mis au courant, demain (19 h), à la buvette de Lambusart.

Terrain extérieur : crochet par Wanze et sa place communale

Hier, on était bel et bien à Wanze où l’on titille l’anneau depuis des temps quasi immémoriaux. C’est, en effet, dès 1938 que les « Sucriers » s’inscrivent à la fédé ouvrière de Liège et évoluent à Huy. En ’42, affiliation à la fédération officielle et arrivée sur la place communale de l’entité. En ’58, les Mosans accèdent aux ¼ de finale de la coupe de Belgique (au Brabo Anvers). Fin ’70, les Américains Doktor, Carpenter et Jones porteront les couleurs du cru. En 81/82, le club joue en 4e nationale sous les ordres de Pierre Vandersmissen : « Après plusieurs années comme assistant à Andenne, c’était ma première expérience de head coach et nous nous étions maintenus… sans trop de problèmes. Nous avions vécu ensemble une superbe aventure humaine, joyeuse et sportive à la fois. » Qu’ajouter de plus ?

La télé crève l’écran : olé, olé !

Pierre Vandersmissen (décidément) et Stéphane Druart sont dans les starting-blocks. Ils se relayeront pour vous commenter pratiquement l’ensemble des rencontres de Valence. Avec d’entrée de jeu, Barcelone – Badalone (15 h 30) et un explosif Vitoria – Bilbao (21 h 30), chaque fois sur VOOsport 3. Seul Ténérife – Malaga (18 h 30) ne sera pas retransmis sur cette chaîne. A noter que le duel de l’après-midi sera agrémenté d’une interview de Sam Van Rossom et celui du soir d’un entretien avec Manu Lecomte. Ma zapette en trépigne d’impatience…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Bilbao Basket

« Il pourrait devenir un bon joueur pro »

Michael Jordan était un joueur fantastique mais avait parfois un peu de mal à juger le talent de certains prospects. Ce fut le cas avec… LeBron James.

A Washington, Michael Jordan s’était totalement planté en choisissant Kwame Brown avec le premier pick des Wizards. MJ avait parfois certaines difficultés à juger le potentiel de prospects, comme notamment LeBron James.  « Il pense peut-être qu’il est déjà assez fort pour jouer à ce niveau dès maintenant. Mais quand il sera là et qu’il jouera contre des gars vraiment bons, il se rendra compte qu’il y a une énorme différence avec ses adversaires lycéens qui mesure 1,80 m » avait-il avancé alors que LBJ était encore au lycée. « Je pense qu’il est talentueux pour un joueur de 18 ans. Mais une fois qu’il sera là, je ne pense pas qu’il sera parmi les meilleurs arrières et ailiers. Je pense qu’il sera plutôt dans le fond du panier au début. Parce qu’il y a tellement d’aspects du jeu auxquels il va devoir s’adapter. Il a un potentiel incroyable. Je pense que c’est ça qui fait rêver tout le monde. Mais il n’a jamais affronté une vraie opposition comme c’est le cas en NCAA ou chez les pros. Il joue contre des lycéens… Quand on se concentre sur son niveau technique et sa maturité pour son âge, c’est clair qu’il a assez de talent. Quel joueur d’ici cinq ans ? S’il est déterminé à devenir le meilleur basketteur possible, s’il continue à progresser, s’il accepte les challenges et ne se contente pas de ce qui lui ait donné, alors il pourrait devenir un bon joueur pro.« 

« Stupide de mesurer les grands joueurs au nombre de bagues »

Pour Robert Horry, ne retenir que les titres pour juger d’un joueur est stupide.

« Tous ces idiots qui n’ont jamais joué au basket, quand ils disent que l’on juge la grandeur d’un joueur à son nombre de titres… ils sont idiots. C’est le truc sur lequel les gens sont vraiment stupides. Mesurer les grands joueurs en fonction de leur nombre de bagues. Stupide. Ça revient à dire que Karl Malone, Charles Barkley ou Patrick Ewing n’étaient pas des grands joueurs » confie l’intéressé à TMZ Sports. Rappelons que « Big Shot Rob » compte sept titres avec trois franchises différentes.