« Alain Voets a su exploiter les qualités des joueurs »

Du côté de la P3 de Sprimont, c’est le cœur lourd que s’est achevée cette saison.

« Cette saison me laisse un goût amer car nous n’avons pas pu la terminer et que je ne jouerai plus la saison prochaine » déplore Joe Rousselle. « Nos résultats furent le reflet de la gestion catastrophique du club de Sprimont – notamment avoir trouvé un entraineur à la va-vite – à l’heure actuelle. Je ne peux que regretter la gestion désastreuse de mon club de cœur par un comité incompétent. Je suis triste de voir ce que devient un club comme le nôtre.« 

Après un premier tour cahin-caha, les Carriers sont montés en régime jusqu’à ce que le Covid-19 ne les stoppent dans leur élan. « Une fois que nous avons été repris par Alain Voets, les victoires ont fait leur retour. Alain a su dynamiser l’équipe, la gérer et exploiter le potentiel des joueurs » poursuit le désormais ex-pivot sprimontois. « Je suis content de notre deuxième partie de saison et d’avoir pu constater que mon physique tenait encore la route. Notre place au classement ne reflète pas la qualité de notre team qui tenait tête ou a pu battre des cadors avec Alain Voets à la barre. »

Parmi ceux-ci, Grâce-Hollogne qui n’a jamais trouvé la parade face au Point Chaud. « Deux belles victoires et de très beaux matchs » souligne Joe. « J’ai aussi apprécié n’avoir qu’un entrainement par semaine (rire). Il faudra que je fasse du sport individuellement si je compte reprendre d’ici une ou deux saisons. » Rendez-vous est pris!

Hervelle reparti pour un tour ?

On prend les paris : l’« enfant du Paire » usera encore ses baskets sur le parquet du Dôme à la reprise ! Autre excellente nouvelle, on pourra revoir du basket en live à la télé dès le premier week-end de juin alors que Braine incorpore un authentique espoir européen. Il y a du basket, aussi, à Eupen… Ce sont les infos d’EMCE.

Axel laisse entendre qu’il pourrait rempiler en 2020/2021

Le Comblinois (photo) accorde, ce mercredi, un long entretien à la DH. On peut le comprendre, il espérait terminer carrière d’une toute autre manière. Raison sans doute pour laquelle, il laisse sous-entendre qu’il pourrait encadrer ses jeunes équipiers la saison prochaine, encore. Sûr qu’il ne serait de trop sur le terrain vu l’orientation nouvelle prise par le club carolo. Dont une non-participation européenne pour d’évidentes obligations financières. Et si ce n’était que reculer pour mieux sauter ? Le Principautaire Eric Schonbrodt et les siens s’y attèlent…

C’est fait : on rejouera en Allemagne dès le 6 juin prochain

Hier, le gouvernement de Bavière a donné son feu vert pour la tenue de la phase finale du championnat allemand à Munich. Dix équipes (sur dix-sept) ont accepté de relever ce véritable défi par les temps qui courent. Dont Bamberg où Paris Lee a signé son retour (photo). Les premières rencontres se disputeront le samedi 6 juin. Où quand le « jour le plus long » devient le « jour le plus beau »… Pour ne rien gâter, l’ensemble des duels seront retransmis en direct sur deux chaînes d’outre-Rhin. Mon carnet du week-end sera dès lors consacré aux Allemands venus joués chez nous et à cette « kolossale » organisation.

Dames : ça bouge encore du côté de Braine et Namur

« J’ai vécu ici deux mois formidables », confiait, en 2015, Ana Radovic (29 a, 1,90 m) au terme de sa pige à Braine. Si l’internationale serbe de 3X3 reste au Portugal, elle passe de Coïmbre (Coimbra, là-bas) à Benfica. La jeune Melisa Brcaninovic (20 a, 1,93 m), elle, découvrira le complexe Gaston Reiff. Elle arrive en droite ligne de Turin et porte les couleurs bosniennes. Sur les bords de la Meuse, les Namuroises auront un nouveau préparateur physique dès la reprise. C’est ainsi que Pierre-Yves Kaiser cède le relais à Alexis Heraly. Le basketteur d’Erpent est également un grand voyageur après des séjours prolongés en Suisse et aux Etats-Unis.

Terrains extérieurs : au pays du foot, du hand et du carnaval

Pas facile pour le BC Eupen – puisque c’est de lui qu’il s’agissait – de se faire une place à l’ombre des clubs locaux de foot et de hand (D1 chacun). Le tout premier terrain du cru (en terre battue) se trouvait dans l’enceinte des « Câbleries ». Et ce souvenir de Christian Silvestre, l’ancien arbitre : « Au départ, l’équipe était surtout composée de handballeurs qui n’avaient pas percé. Or, dans ce sport, on peut faire trois pas avant de dribbler. Raison pour laquelle, on était obligé de leur siffler marcher sur marcher. Un calvaire pour les pauvres germanophones. » Ultime précision, vous retrouverez le prochain cliché vendredi. Ascension oblige…

Michel CHRISTIANE

Crédits photos : Spirou Charleroi et Brose Bamberg

« Le Capitaine sera donc bien à la barre »

Voici deux semaines, Milos Bojovic nous avait confié sa volonté de terminer sa carrière à Liège Basket. Le super scoreur continuera d’enflammer le Country Hall la saison prochaine.

Dans un long entretien qu’il nous avait accordé voici deux semaines, Milos Bojovic clamait son affection pour Liège Basket. « J’aimerais rester à Liège. Je suis persuadé que je peux bien performer si je reste et j’espère finir ma carrière dans la Cité ardente » nous avait-il confié.

Et bien, les souhaits du prodigieux scoreur viennent d’être exaucés. « VOO Liège Basket est heureux de pouvoir vous confirmer que Milos Bojovic disputera TOUTE la saison 2020-2021 sous nos couleurs. Nous souhaitons une nouvelle fois remercier Hubo Limburg United, Winde Blocken et son président Maarten Bostyn pour l’aide et la solidarité apportées à notre Club par ce prêt d’une saison. Le Capitaine sera donc bien à la barre de l’équipe de VOO Liège Basket pour une 4ème saison » annonce fièrement le club principautaire sur sa page Facebook.

Crédit photo: Philippe Collin

LeBron n’a toujours pas soigné sa melonite aiguë

Lebron aurait pu, selon lui, amener les Bulls « à un tout autre niveau« . Au passage, celui qui n’a gagné que 33% de ses NBA Finals en profite pour louer ses qualités et se lancer une belle gerbe de fleurs.

L’estime que LeBron James se porte est incommensurable. L’ex-joueur des « Super Team » de Cleveland et Miami avait déjà déclaré que sa victoire en Finals avec les Cavs contre les Warriors faisait de lui le GOAT. Inspiré par le visionnage de The Last Dance, LBJ n’a pu s’empêcher de ramener les choses à lui et de se tresser une couronne de louanges.

« Personnellement, avec la façon dont je joue, c’est-à-dire en pensant à l’équipe en premier, j’imagine que mes qualités auraient fonctionné à la perfection avec Mike. Mike est un assassin. Sur le terrain, on aurait pu combiner sa façon de marquer et ma capacité à lire le jeu en avance et à faire des passes. J’ai vu les choses que Pippen était capable de faire avec Mike. Je pense que ça aurait été à un tout autre niveau. Pip était l’un des mes joueurs favoris… Avec moi en tant que ‘point forward’, ça aurait été un tout autre niveau pendant les parcours de Chicago », a ainsi assuré LeBron James dans une vidéo diffusée sur Youtube.

Voilà, voilà…

« J’ai touché le fond »

Resté de longs mois sans club, Carmelo Anthony a touché le fond.

« Tout démarre à New York où je participe au All-Star Game en tournant à 22, 23 points par match dans la conférence Est, en gérant tout ce que j’ai à gérer en-dehors du terrain, en termes d’organisation » raconte Carmelo. « Je suis échangé à Oklahoma City la veille du « media day ». De OKC, où j’ai vraiment aimé aller mais où ça n’a pas fonctionné pour je ne sais quelle raison, pour aller à Houston l’année suivante pour jouer neuf matches. C’est la première fois que je sors du banc en 15 ans, la toute première fois. C’était un ajustement pour moi et ça a conduit à une année sans jouer.« 

Une année compliquée pour Melo qui ne comprenait pas les critiques dont il faisait l’objet et l’absence de propositions. Heureusement, en novembre, Portland se décide à l’engager et l’ailier démontre alors qu’il peut toujours être utile. « Je crois que personne ne comprendra ce que j’ai vécu émotionnellement pour être là où j’en suis aujourd’hui. Je parle de douter de moi-même, de vouloir abandonner mentalement. S’éloigner du jeu pour revenir, personne ne l’a fait hormis MJ. J’ai touché le fond sur le plan émotionnel. J’ai dû me reconstruire, essentiellement par moi-même, pour pouvoir raconter cette histoire » conclut-il.

« Tongres, Comblain et Anvers seront au top »

Quentin Vanoost espère bien pouvoir rééditer les exploits des Dragons la saison prochaine.

Maintenant que les séries de TDM2 sont connues, les joueurs peuvent e projeter vers le prochain championnat. « Nous héritons d’une très belle série, nous jouerons contre tous les Liégeois, que demander de plus? », s’interroge Quentin Vanoost. « Tongres, Comblain et Anvers devraient être au top mais, comme chaque année, des surprises auront lieu. Quand à nous, il nous reste encore trois mois pour nous retrouver et définir nos objectifs mais j’espère que nous pourrons reproduire nos résultats de cette saison. »

« Les bénévoles travaillent d’arrache-pied »

Pour Liège & Basketball, Thibaut Marien revient sur la saison des Comblinois en TDM2B.

Thibaut, comment juges-tu votre saison?

De septembre à février, nous avons disputé une saison correcte sans qu’elle soit extraordinaire. Nous avons tous eu des hauts et des bas, individuellement et collectivement, et nous terminons à une responsable cinquième place. Mais je pense que l’arrivée du virus nous a privé d’une possible meilleure position au classement.

Du coup, tu estimes que vous méritiez mieux que cette cinquième place?

Nous nous sommes battus contre nous-mêmes durant toute la saison. Nous pouvions vaincre des équipes du top et nous incliner contre celles qui étaient derrière nous au classement. Nous avons manqué de régularité. Nous avions repris du poil de la bête après notre victoire contre Sprimont mais les circonstances de la saison nous ont empêché d’en profiter.

Qu’as-tu pensé de la série cette année?

La saison précédente était surprenante car tout le monde pouvait gagner contre tout le monde et un match suffisait pour dépasser plusieurs adversaires. Cette saison était encore davantage serrée et nous pouvions perdre un match et nous retrouver huitièmes ou en gagner un et nous emparer de la quatrième place.

Comment juges-tu tes prestations?

Je pense avoir été à l’image de l’équipe: avec des hauts et des bas mais en essayant toujours de régulariser mon jeu. J’ai un peu changé depuis mon arrivée à Comblain, un petit laisser aller s’est fait ressentir sans que cela n’affecte réellement mon jeu. Mais le confinement est arrivé au bon moment pour rectifier tout ça et revenir au top et plus fort pour la future saison.

Au final, quel bilan fais-tu de cette année?

Excepté notre irrégularité en match, je ne voudrais rien changer de Comblain: les joueurs, le coach, le manager, le Président. Tout était nickel. Je souhaite aussi remercier les bénévoles de Comblain qui travaillent d’arrache-pied pour que nous puissions jouer dans de bonnes conditons. Les seuls regrets que j’ai sont de ne pas avoir pu disputer nos derniers matchs à fond et terminer la saison en beauté pour les trois départs – Chapelle, Waonry et Bodson – de notre équipe. Je me réjouis de retoucher un peu le ballon à la fin du confinement et me préparer pour le projet Humblet/Fernez de la prochaine saison.

« Pour obtenir des résultats, il faut s’en donner les moyens »

La dernière saison d’Antoine Massart à Spa fut ardue, les Bobelins soufflant le chaud et le froid en première provinciale.

Avec un effectif presqu’entièrement renouvelé, les Spadois ont souffert d’un cruel manque de régularité, se retrouvant à batailler pour assurer leur survie au sein de l’élite provinciale. « La saison fut compliqué et je m’y attendais » nous affirme Antoine Massart. « Après avoir perdu neuf joueurs la saison dernière, nous savions que nous allions vivre une année de reconstruction et de transition. Nous sommes à notre place, il aurait été difficile de voir plus haut et nous ne méritions certainement pas mieux vu les présences aux entrainements.« 

Un manque d’assiduité qui a considérablement nuit aux Bobelins. « Nous étions, en moyenne, cinq aux entrainements, surtout après le mois de janvier. C’était donc compliqué de construire quelque chose » déplore le coach spadois. « Blessures, boulot, études, vacances: nous avons eu la totale. Pour évoluer et monter des choses en P1, il faut s’entrainer un minimum, ce que nous n’avons pas su faire. Pour obtenir des résultats, il faut s’en donner les moyens. Mais je n’en veux pas aux joueurs, 90% du temps, ces excuses étaient valables. »

Une belle rampe de lancement vers la TDM2

Cependant, Spa a tout de même eu quelques fulgurances pour assurer l’essentiel. « Sportivement, c’était compliqué. Collectivement, nous avons avancé beaucoup trop lentement. Je pense néanmoins que nous avons fait preuve de caractère dans les moments compliqués. Nous avons pu nous serrer les coudes dans les matchs clés que nous savions déterminants pour notre survie » souligne Antoine. « Même si, malheureusement, le championnat n’a pas pu aller jusqu’à son terme et que beaucoup de choses restaient à faire, je suis heureux que Spa conserve une équipe au sein de l’élite provinciale. C’est une belle rampe de lancement vers la TDM2 et certains jeunes méritent d’avoir leur chance. »

Après plus d’une décennie dans la Cité thermale, l’ancien Sprimontois rejoindra Pepinster pour y devenir l’assistant-coach de Pascal Horrion. « J’aurais évidemment préféré quitter Spa après treize ans dans un autre contexte » regrette celui qui, durant le confinement, a sacrifié sa chevelure pour occuper ses enfants. « J’aurais voulu décrocher officiellement notre maintien sur le terrain, faire la fête encore quelques fois mais je pense que dans le contexte actuel, je n’ai vraiment pas à me plaindre de quoi que ce soit. » Hormis la coupe de cheveux particulière arborée pendant quelques semaines, bien sûr…

« Content de pratiquer mon sport favori »

Avec son esprit positif et avant de rejoindre Henri-Chapelle où il retrouvera son frère, Arnaud Delhaes revient sur cette dernière saison partagée avec ses coéquipiers de Theux.

« Cette saison s’est malheureusement terminée trop tôt » soupire Arnaud Delhaes qui regrette également les quelques matchs perdu de peu que les Theutois auraient pu gagner. « Nous étions bien au moment où le championnat s’est stoppé et je crois que nous aurions pu remonter d’une ou deux places dans le classement mais la situation est exceptionnelle et la santé avant tout, je suis bien placé pour le savoir.« 

Avec un effectif de qualité, Theux a livré une saison correcte, conforme aux attentes. « Nous sommes là où le coach ambitionnait d’être » confirme l’expérimenté meneur. « Notre série était bonne et se renforce chaque année pour le plaisir des joueurs et des spectateurs. Les matchs sont presque tous accrochés, ce qui est particulièrement plaisant. »

Si Arnaud n’est plus l’explosif point guard qui découpait les défenses, il reste un meneur performant au leadership assumé. « Mes prestations furent un peu en dessous de ce que j’attendais mais je sais que j’en demande beaucoup à mon corps vu ce qui m’est arrivé. Mais c’est la vie et je suis déjà content d’être sur le terrain pour pratiquer mon sport favori et de boire une bonne mousse après les matchs » philosophe celui qui a du combattre un vilain crabe. « La blessure de Said El Ajjaji a marqué notre saison. Avec lui et sa vitesse, nous aurions à coup sûr pu viser plus haut. Mais j’ai apprécié les rencontres serrées et, comme d’habitude, la bonne ambiance d’après-match avec mes coéquipiers.« 

La saison prochaine, Arnaud retrouvera son frère Roland à Henri-Chapelle dans une équipe qui devrait être, en toute logique, ambitieuse.

« Une motivation énorme pour atteindre le haut niveau »

Entre ses premières minutes en R2 et des victoires sur le fil, la saison de Sam Winkin fut riche en émotions. Entretien.

Sam, que retiendras-tu de cette saison?

La saison qui vient de s’écouler fut riche en émotions. Entre mes premières minutes sur le parquet avec la R2 et les deux ou trois matchs d’affilée gagnés dans la dernière minute avec la P3, les bons souvenirs sont nombreux. De plus, notre équipe est presque la même depuis notre enfance et chaque nouveau joueur arrivant au sein de celle-ci s’acclimate à merveille, ce qui facilite considérablement notre jeu collectif. Grâce à cela et à l’excellent travail de nos entraineurs et de nos dirigeants, nous avons pu réaliser de belles actions tout au long de la saison.

En P3B, vous terminez à la cinquième place. Es-tu satisfait?

Je ne vais pas cacher qu’il y a un peu de déception concernant nos résultats en P3. Certains matchs étaient à prendre et nous les avons laissés filer, ce qui nous a coûté cher. Malgré ces matchs ratés, il était toujours possible d’envisager une place dans les tours finaux ainsi qu’une éventuelle montée si ce virus et le confinement qui en a découlé n’avaient pas fait leur apparition. Là réside ma plus grande frustration.

Quelle est ton opinion concernant votre série?

Nous avons hérité d’un groupe « jouable » et, même si les jeunes équipes y étaient peu nombreuses, nous avons tout de même réussi à jouer notre basket lors de plusieurs belles rencontres.

Comment juges-tu tes prestations?

J’en suis satisfait même si je sais que j’ai encore beaucoup de points de mon jeu à améliorer et que je dois faire preuve de davantage de régularité. Ma motivation pour la prochaine saison est intacte et énorme car mon souhait est d’atteindre le haut niveau.

Tu évoquais une série de matchs victorieux dans les derniers instants. Ce sont ces moments là qui ont marqué votre saison?

Oui, ces hold-up pour lesquels chaque membre de l’équipe fut important et le suspens au rendez-vous. Un peu de stress ne fait pas de mal (rires).

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Les premières minutes avec la R2 qui sont arrivées grâce à la confiance que Nicolas André m’a donnée. Cette confiance et ce jeu en R2 ne m’ont fait que du bien et ont boosté mon envie d’atteindre mon maximum. De plus, j’ai eu la chance d’être aux côtés des joueurs de D3 lors d’entrainements auxquels Yvans Fassotte et Nicolas André m’ont convié. Je les en remercie.

Nourris-tu certains regrets?

Pas vraiment. Hormis certains résultats et cette fin de saison inachevée, je conserve de bons souvenirs avec mes coachs Matthias et Nico qui font tout pour nous tirer vers le haut.