« Nous avons trouvé des arrangements »

Après un passage mitigé à Harimalia, Errol Koçur viendra renforcer la raquette de l’US Awans la saison prochaine.

« Nico Baudouin m’a contacté quand il a appris que j’arrêtais à Hermalle car cela ne me convenait plus de jouer le samedi soir et que j’ai un projet personnel » nous informe Errol Koçur. « Nous avons trouvé des arrangements et j’ai donc signé à US Awans. Je reste ainsi en deuxième provinciale. »

Un nouveau départ pour l’ancien pivot d’Ans dont le passage à Harimalia ne restera pas dans les annales, Errol ne parvenant guère à trouver – à l’instar de sa formation – la bonne carburation. « Connaître Nicolas et avoir déjà joué avec lui a pesé dans ma décision, comme le fait que la salle d’Awans soit près de chez moi. Mais c’est surtout le fait de ne plus jouer le samedi soir qui m’a convaincu. En plus, il y a des gars que je connais à l’US » précise le pivot à la mèche argentée. « Mes envies sont de m’amuser, taper la balle et mettre mon expérience au service de l’équipe. Et puis, wait and see…« 

« L’apprentissage du néerlandais dans la cafèt »

Olivier Macfly fait le bilan de sa seconde saison à la tête de l’équipe fanion de Tongres. Interview.

Olivier, que retiens-tu de cette saison?

Ce fut une saison positive. Nous avions plusieurs objectifs: être compétitifs à chaque match, garder cette belle ambiance de travail et terminer dans le Top 3. Missions réussies!

Vous terminez effectivement sur la troisième marche du podium. Celle que vous méritiez?

J’aurais bien aimé terminé que nous terminions deuxièmes, Kontich étant vraiment intouchable. Nous avons joué trois fois contre Geel – deux fois en championnat et une fois en Coupe – et avons perdu les trois matchs, c’est donc logique que la deuxième place revienne à cette équipe.

Quelle est ton opinion concernant cette TDM2B?

C’était une série très relevée. Chaque weekend comportait son lot de surprises. La série de la prochaine saison s’annonce d’ailleurs aussi captivante.

Comment évalues-tu ton coaching cette saison?

Ce n’est pas à moi de juger mes prestations. J’essaie de me donner à cent pour cent dans mon coaching, de trouver les bonnes solutions durant le match, de gérer le groupe et de donner de bons entrainements. Et, surtout, de faire des choses simples.

Quel fut le moment marquant de cette campagne?

C’est bien évidemment la crise du Covid-19 qui a stoppé la compétition. Le basket et son ensemble manquent à tout le monde je crois.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Tous les déplacements avec Yo, Oli, Senna et Julien en voiture, les entrainements, les échanges avec mes joueurs, les moments après les matchs avec les supporters, l’apprentissage du néerlandais dans la cafétaria (rires). Tongres est un club gentleman, on s’y sent vraiment bien.

Nourris-tu certains regrets?

Aucun. Certes, nous avons perdu des matchs mais je pense qu’aucun joueur ne fait exprès de rater ou d’être moins bon. Il en va de même du coach et de l’assistant. Je ne suis pas le genre de gars à regretter, j’essaie de faire les choses pour un mieux.

« Mon shoot au buzzer pour arracher la prolongation »

Avant de rejoindre LAAJ, Jordan Vermierdt fait le bilan de la saison de Ninane en troisième provinciale.

« Nous avons passé une bonne saison. L’équipe a beaucoup évolué mais, malheureusement, il y a des matchs que nous devions prendre et que nous avons laissé passer. Néanmoins, nous nous sommes toujours battus pour faire de notre mieux » commence Jordan Vermierdt. « En début de saison, l’objectif premier n’était pas de monter mais, avant la coupure du championnat, nous étions vraiment motivés pour accrocher la deuxième place de la série et peut-être ainsi disputer les tours finaux. »

Une série dans laquelle Verlaine a rapidement tué tout suspens. « Cette équipe était vraiment au-dessus de tout le monde mais nos autres adversaires étaient prenables. Nous avons réussi à remporter plusieurs victoires sur le fil grâce à notre envie et notre esprit d’équipe » poursuit l’explosif meneur. « Cette série de matchs avec des prolongations nous a marqués. C’était une agréable sensation de voir l’équipe se jeter ainsi à corps perdu. Notre coach aurait toutefois préféré éviter ces over-time et gagner durant le temps règlementaire (rires).« 

Quitter Ninane en beauté

Et le frère de Julien s’est notamment illustré dans une fin de match au couteau. « Mon shoot à la dernière seconde pour décrocher la prolongation contre Harimalia – match que nous avons finalement remporté – restera un bon souvenir » continue-t-il. « Je n’ai cependant pas livré ma meilleure saison au scoring mais je donnais tout pour aider mon équipe à engranger de bons résultats.« 

Malgré l’arrêt inopiné de la saison, le futur Brasseur a vécu de bons moments avec ses coéquipiers. « J’ai vraiment apprécié l’entente de l’équipe cette année, l’envie que nous avions de vouloir tout donner à chaque match » souligne-t-il. « Nous avions aussi la chance d’avoir une entrainement avec les D3 et les joueurs de l’équipe fanion nous donnaient des conseils, c’était chouette, tout comme les furieuses troisièmes mi-temps. C’est dommage que le championnat se soit arrêté de la sorte, j’en suis triste car je voulais quitter Ninane en beauté.« 


« Le coach ne peut pas courir à la place de ses joueurs »

Avec franchise et lucidité, Olivier Lizin revient sur la saison vécue par Neuville ainsi que sur le prochain retour à Huy. Entretien.

Olivier, quelles sont tes impressions concernant cette saison qui s’est achevée prématurément?

J’ai une impression mitigée vis-à-vis de cette année sportive. Je pense sincèrement que notre équipe a joué en-dessous de son niveau. Après un bon départ dans la première partie de l’année, la deuxième partie de championnat fut difficile. Le potentiel de l’équipe est bien plus élevé que la position à laquelle nous terminons et, franchement, aucune équipe ne nous faisait peur en R1. Nous avons gagné contre les deuxièmes comme nous avons pu perdre contre des équipes de bas de classement. Je crois que notre principal adversaire était nous-mêmes.

Comment expliques-tu vos difficultés?

Il est difficile d’aller chercher des victoires lorsqu’on manque d’entrainement(s) et d’intensité. Kevin Reyserhove n’y était pour rien, il a – comme d’habitude – fait un super boulot. Un coach peut motiver son équiper et préparer ses entrainements, si les joueurs s’asbentent ou sont blessés, il ne peut pas courir à la place de ses joueurs.

Du positif peut tout de même ressortir de cette saison?

Bien sûr, un aspect très positif et qui constitue la force de cette équipe, c’est que, dans la victoire comme dans la défaite, le groupe reste positif et tente de trouver des solutions. Nous tentons toujours de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide et à tous nous pousser vers l’avant. Nous avons confiance en chacun d’entre-nous car nous nous connaissons très bien.

Selon toi, votre équipe arrive à une période charnière.

Oui, je pense qu’on arrive à une période charnière pour beaucoup d’entre nous. L’équipe, globalement, a une grande expérience au niveau régional et a vécu de nombreux championnats et Coupes en R1 ou R2. Nous avons encore tous le niveau pour jouer au sein d’une R1, j’en suis persuadé. Mais c’est vrai aussi qu’après vingt-cinq ans de basket, il arrive parfois que le corps lâche ou que, même si la passion du basket est présente, d’autres choses dans la vie prennent le pas sur un entrainement.

A titre personnel, tu a vécu une saison contrariée.

Je suis un peu frustré pour la fin de cette saison car je retrouvais clairement mes sensations, semaine après semaine, et je pouvais enfin presque jouer à mon niveau d’avant ma sévère blessure en fin d’année dernière. Ce n’est pas grave, je travaillerai dur pour revenir au top dès le début de la prochaine saison.

Quelles sont d’ailleurs tes envies pour ce prochain exercice où vous porterez à nouveau les couleurs de Huy après ces quelques années passées à Neuville?

Je suis ravi de pouvoir faire partie d’une structure qui va permettre à notre équipe de jouer encore tous ensemble et de pouvoir encore profiter de notre ambiance si « particulière » mais également de faire profiter de notre expérience à des jeunes qui montent en puissance et qui peuvent prendre goût à la division.

« Jouer en NBA reste ma meilleure expérience »

Parmi les plus illustres joueurs passés par Liège Basket, Larry Owens figure en bonne place. Ce polyvalent ailier a montré ses qualités d’un bout à l’autre de la planète, de la France au Mexique en passant par le Japon et la NBA.

Contrairement à Chandler Bing dans la mythique série « Friends », certains se plaisent à Tulsa dans l’Oklahoma. C’est le cas de Larry Owens, « High School varsity girls basketball head coach » à Daniel Webster High School. L’ancien joueur de Liège a eu une carrière bien remplie qui l’a mené de la France à la Belgique, en passant par le Mexique, le Japon, la D-League et la NBA.

Après des débuts au Stade Clermontois chez nos voisins d’outre-Quievrain, Larry débarque en Belgique, à Liège. « J’y adoré les petites sandwicheries et lorsque toute la ville était au rendez-vous à nos matchs pour nous soutenir » se remémore cet ailier polyvalent. « Le basket en Belgique se jouait à vive allure et avec d’excellents fondamentaux. La seule différence avec la France était la taille des intérieurs. »

Crédit photo: Benoit Bouchez

Avec les Principautaires, celui qui remporta ensuite plusieurs distinctions en D-League, s’est montré performant. « J’ai de très bons souvenirs de Larry. J’étais un des jeunes de l’équipe et il était un de ceux qui aimaient partager leurs connaissances avec les jeunes » se souvient Olivier Troisfontaines. « Sur un terrain, il savait tout faire. C’était un super défenseur, il savait shooter, attaquer l’anneau, avait une belle détente tout en dépassant les deux mètres. Je crois que c’est le rêve pour tous les coachs d’avoir un joueur comme ça. »

Après deux années à Liège – avec chaque fois une participation à un training camp NBA – durant lesquelles il ne cesse de progresser, Larry retraverse l’Atlantique pour rejoindre les Tulsa 66ers en D-League (l’ancêtre de la G-League). Ses performances ne passent pas inaperçues et lui valent de signer plusieurs « ten days contracts » avec des franchises NBA. « Il avait un profil intéressant, surtout en tant que rôle player mais je ne m’étais jamais dit, quand il jouait à Liège, qu’il arriverait à percer dans la grande ligue » nous confie « Oli 3F ». « C’est plus au fil du temps, après avoir vu son premier panier avec les Spurs, que je me suis dit qu’il pouvait y arriver. »

Spurs, Nuggets, Wizards, Nets, le sympathique forward visite plusieurs franchises sans jamais réellement parvenir à s’implanter durablement. « Jouer en NBA reste la meilleure expérience. J’ai pu affronter les gars les plus rapides et athlétiques du monde, les meilleurs, tout simplement » reconnait Larry. « J’ai été très impressionné par les voyages en NBA ainsi que par l’entrainement. »

New Jersey sera la dernière équipe NBA dans laquelle évoluera Larry. Par la suite, il jouera encore en D-League, en France et au Mexique avant de boucler la boucle au… Japon. « J’ai adoré pouvoir voyager à travers le monde et découvrir différentes cultures » sourit celui qui restera deux saison aux Pays du Soleil Levant.

Revenu à Tulsa, le natif dans l’Arizona se consacre déjà à transmettre son savoir. « Mon but est de devenir un super coach et de continuer à enseigner à la jeune génération » conclut-il.

Accent helléniste à Pepinster

Pepinster a engagé sa dernière recrue: une intérieure grecque du nom de Stella Fouraki.

Celle-ci mesure 188 centimètres nous apprend le club pepin et est membre de l’équipe nationale de son pays. Passée par le Sporting d’Athènes et l’Olympakios, elle évoluait la saison dernière à Edimbourg où elle compilait plus de treize points et dix rebonds.

Gand à la sauce liégeoise

Les brèves d’aujourd’hui ont des fourmis dans les baskets : vous irez ainsi de Gand (et ses cadres wallons) au Mexique (y retrouver de vieilles connaissances) en passant par Modave qui jouera désormais en stéréo. Mais, je vous conseille tout spécialement le détour par une Cour Jacquet pour le moins atypique : ce sont les infos d’EMCE.

Laurent Lhôte et Boris Penninck prolongent à Gand (TDM1)

Lorsque vous prenez l’avis des coaches de TDM1, ils citent à l’unanimité Gand (photo) parmi les futurs grands favoris de la série. C’est que les dirigeants des « Hawks » (photo) se sont donné les moyens de leurs ambitions, via une très active politique de recrutements. Prudents et désirant néanmoins assurer leurs arrières, ils ont aussi resigné les cadres de leur formation. Voilà pourquoi, Boris Penninck (Liège Basket de 14 à 18, n°13) et Laurent Lhôte (n°12) prolongeront d’une année leur séjour au Tolhuis flandrien. Pour rappel, le capitaine (spadois) des Gantois affiche quand même 36 printemps au compteur. Solide, l’Ardennais !

A Modave, on aura dorénavant deux clubs pour le prix d’un

Pas vraiment sur la même longueur d’onde, les basketteurs du cru ont décidé de créer deux entités séparées nous apprend L’avenir. D’un côté, le Condroz-Modave (François Bens) misera, en priorité, sur la formation. Et, désormais, il faudra également compter sur « Modave 2.0 » sous l’impulsion de Mattieu Charlier détaille L’Avenir. Une équipe qui reprendra au plus bas niveau et qui s’appuiera sur une majorité d’éléments de l’ancienne P3 locale. Quant aux jeunes, des partenariats ont été trouvé avec Huy et La Villersoise. Décidément, ça bouge dans tous les sens en région condruzienne.

Quand Anderson (ex-Liège) croise Williams (ex-Pepin) au Mexique

Il y a de ces hasards… Souvenez-vous, Jeremine Anderson (30 a, 1,88 m) a longtemps « squatté » notre championnat : du Paire (12/13) à Charleroi (18/19) en transitant par Liège (14/15), Alost et Limburg. Il disputait alors une grosse partie de cet exercice pour le compte de Fuerza Regia (Monterrey), au Mexique. Et, en janvier passé, il y était rejoint par Darell Williams (30 a, 2,03 m), une « baraque » qui avait défendu les intérêts pepins, en 15/16. Ils ne sont déjà plus ensemble car Anderson vient de signer à Jalisco (Mex) tandis que Williams s’est blessé aux ligaments.

Terrain extérieur : une vraie « cour des miracles » liégeoise

Depuis l’entame de cette rubrique (janvier), la dernière photo-mystère en date n’avait suscité autant de commentaires. En voici le résumé : c’est dans la Cour Jacquet, donc, que Zacharia Bakkali, l’Anderlechtois, tapa dans ses premiers ballons. Le réalisateur Lucas Belvaux y tourna une partie de « La raison du plus faible », film présenté au festival de Cannes en 2006. Le joueur le plus « physique » du cru (doux euphémisme), Ghislain Carlens, devint le principal figurant du clip « No Comment » de Serge Gainsbourg. C’est là-bas qu’évoluait une phalange bressoutoise tenue à bout de bras par Armand Wuidar (le papy de Jérôme). Voici comment « Liège Basket Magazine » décrivait les lieux en ’83 : « Le cadre : un vieux terrain dans une cour anonyme, des panneaux qui ne conviendraient même plus pour une planche à repasser convenable. Les joueurs : pas vraiment jeunes ayant l’air de tout sauf de basketteurs. Vous mélangez l’ensemble et vous obtenez l’US Bressoux. » Qu’ajouter de plus ?

Michel CHRISTIANE

Jerry Krause a-t-il vraiment détruit les Bulls?

Jerry Krause a-t-il vraiment fait exploser les Bulls?

Comme dans tout bon programme, il fallait un méchant et c’est Jerry Krause qui a endossé ce costume dans The Last Dance. Ce qui lui est reproché? Tout simplement d’avoir démantelé la meilleure équipe de l’Histoire. Mais la vérité est peut-être plus nuancée.

« En 98, Krause a dit en début de saison que même si Phil Jackson faisait 82-0, il ne serait plus le coach de cette équipe l’année d’après. Quand Phil a dit que c’était la dernière danse, c’était la dernière danse. Nous savions qu’ils ne voulaient pas garder l’équipe. Mais pourquoi dire ça en début de saison ? » s’interroge Jordan dans The Last Dance. « Si vous demandiez à tous les champions de 98, Steve Kerr, Dennis Rodman etc, s’ils auraient signé un an pour tenter le septième titre ? Oui, ils l’auraient fait. Est-ce que j’aurais prolongé un an ? Oui. J’avais déjà signé des contrats d’un an avant ça. Phil l’aurait-il fait ? Oui. Pour Pippen, il aurait fallu utiliser plus d’arguments pour le convaincre. Mais si Phil était resté, si Dennis était resté, si MJ était resté, Pip n’aurait pas voulu rater ça. »

KC Johnson, journaliste, a eu accès à une partie des Mémoires de l’ancien GM des Bulls. Il a pu y découvrir une autre version de la situation.

« Nous avions le meilleur coach de la ligue avec Phil. Ce que le public ne savait pas, c’est qu’il ne voulait pas coacher une équipe en reconstruction. Il nous avait informé avant le début de la saison qu’il voulait partir pour le Montana (son état natal, NDLR) et prendre au moins une année sabbatique.  […] Nous avons tenu une réunion où nous avions demandé à Chip Schaefer de nous soumettre un rapport sur la condition physique des joueurs. Phil avait déjà pris la décision de partir 8 mois avant cette réunion. J’ai demandé ce que l’on pouvait tirer des joueurs. Luc Longley, qui allait être free agent, avait des problèmes aux chevilles et les docs nous ont dit qu’il serait fini assez rapidement.  Trois ans plus tard, il était en retraite dans son Australie natale… Dennis Rodman ? Tout le monde dans la pièce était inquiet que les problèmes de Dennis en dehors du terrain l’aient rattrapé. Donc on n’aurait eu ni poste 4, ni pivot, avec peu de cap space pour les remplacer. Qui aurait défendu dans la raquette ? Qui aurait pris les rebonds, même si Jordan et Pippen étaient restés ? Rodman a joué 35 matches après son départ des Bulls, sans jamais réussir à retrouver sa meilleure forme. Est-ce que Scottie Pippen, qui voulait à juste titre être payé comme une superstar, valait le risque, sans intérieurs et avec l’obligation pour Michael et lui de porter l’équipe sur leurs épaules avec un nouveau coach ? J’en doutais sérieusement. Michael pouvait-il être toujours aussi grand sans pivot, poste 4, ni même peut-être Pippen ? […] Michael avait dit publiquement qu’il ne jouerait pas pour un autre coach et là Phil nous avait annoncé qu’il allait arrêter ». 

D’autant plus que, toujours selon Krause, MJ n’aurait sans doute pas pu disputer la saison suivante. « Les choses ont empiré. Michael Jordan s’est ouvert le doigt avec un coupe-cigare et il aurait été dans l’incapacité de jouer pendant la totalité de la saison. A son crédit, il aurait pu nous flouer et signer un énorme contrat. Il a été honnête et nous a tenu informés de la situation. Il ne voulait pas jouer dans une équipe en reconstruction et il a tenu parole. Pour les fans et la presse, avec Michael Jordan nous pouvions surmonter n’importe quoi. Jouer sans intérieurs dans une équipe sans cap space, ni flexibilité, mais quand même faire gagner l’équipe à lui tout seul… » détaillait l’architecte des Bulls.

Si le personnage est ambivalent et n’était guère apprécié par Phil Jackson et les joueurs de Chicago, tous reconnaissent son talent de GM. A commencer par son « pire ennemi », Scottie Pippen. « On ne peut lui taper dessus, il faut lui donner du crédit. Et il le mérite parce qu’il a été le GM de ces équipes. J’ai eu tout un tas de bonnes personnes dans ma vie et c’est pour ça que le succès est arrivé. J’ai joué avec Phil Jackson, le meilleur coach de l’histoire. J’ai joué avec Michael Jordan, le meilleur joueur de tous les temps. Jerry Krause, évidemment, le meilleur GM de l’histoire » affirme Pip’ dans The Last Dance.

Thomas Van Ousem quitte Bourg pour Bordeaux

L’ancien Templier évoluera NM1.

Avec les Espoirs de la JL Bourg-en-Bresse, Thomas Van Ousem a réussi une saison remarquable et compilé d’excellentes statistiques: 15 points à 55,3% de réussite aux tirs, 6,8 rebonds et 2,1 passes décisives pour 17,8 d’évaluation. Avec son profil d’ailier-fort moderne adroit de loin, l’ancien Templier faisait partie des meilleurs à son poste dans la compétition. Pourtant, plutôt que d’espérer des minutes en Jeep Elite, le Belge a décidé de quitter Bourg pour rejoindre Bordeaux en NM. Une étape supplémentaire pour Thomas qui découvrira un championnat compétitif – Parker, Diaw et Turiaf, Diot y ont notamment fait leurs armes.

La JSA Bordeau est notamment connue pour les liens étroits qui l’ont unie avec Boris Diaw. L’ancien capitaine de l’équipe de France aidant financièrement à plusieurs reprises le club girondin, lui évitant ainsi la dissolution. Une association qui s’était mal terminée, « Babac » s’estimant grugé par certaines personnes en place à l’époque.

« Je me sens vraiment bien sur le poste 2 »

Jordan Maucourant revient sur la saison des Pepins en TDM2A.

Jordan, que penses-tu de ce que vous avez accompli cette saison?

J’ai trouvé notre saison assez bonne dans l’ensemble pour une équipe montante de R1. Nous avons clairement perdu des machs abordables mais nous avons su, a contrario, battre des équipes mieux classées que nous ou, alors, les accrocher tout le match.

Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés?

Notre objectif était le maintien. Avec l’arrêt du championnat, c’est réussi. Mais je suis persuadé que nous aurions su nous maintenir en disputant l’intégralité du championnat.

Justement, quelle est ton opinion sur cette TDM2A que vous avez découverte?

Sa compétitivité était bien sûr très forte, surtout pour notre équipe car, en visant le maintien, nous ne pouvions pas aborder les matchs en étant trop laxistes.

Comment juges-tu tes propres prestations?

Je suis content de certaines choses et moins content d’autres. Je travaille sur ce que je peux améliorer pour aider l’équipe. Je me sens vraiment bien sur le poste 2 même si, de temps en temps, je passe sur le poste 1 pour épauler James Deblond.

Quels furent les moments marquants de ce retour en troisième division?

Tout d’abord, notre grosse victoire à Anvers alors que nous étions dans une mauvaise passe. C’est un match qui nous a réellement fait du bien au classement et qui nous a permis de terminer 2019 sur une bonne note. Ensuite, évidemment, le changement de coach a été un tournant dans notre saison.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Que tous les matchs devaient se jouer à fond. Que cela soit contre les premiers ou les derniers, l’intensité devait être au rendez-vous sinon c’était compliqué. L’ambiance dans le groupe était également au top. J’ai apprécié les retours – longs et moins longs – avec Thibaut Julémont, John Habsch et Romain Pirson avec qui c’est assez festif, surtout après une belle victoire que nous pouvions fêter au Canadian Burger (rires).

Nourris-tu certains regrets?

Outre les petits matchs perdus de peu, mon seul regret est ma blessure qui m’a tenu éloigné du terrain pendant un bon gros mois.