« Qui seront les clubs qui voudront monter en TDM1? »

Pierrick Van Den Brule revient sur la « régionalisation » de la troisième nationale. Entretien.

Pierrick, que penses-tu de la décision de « régionaliser » la TDM2?

Beaucoup vont s’offusquer de jouer dans une R1++ mais, personnellement et cela n’engage que moi, cela ne me dérange absolument pas. Je suis content d’être avec tous les Liégeois et, concernant le reste des équipes, je trouve cela moins important.

Vous avez terminé quatrièmes derrière trois équipes flamandes cette saison. Ces nouvelles séries peuvent-elle vous servir pour revoir vos ambitions à la hausse?

Non, les objectifs doivent demeurer les mêmes. Aucune équipe ne semblait invincible dans la série initialement publiée et aucune ne l’est dans la nouvelle. Nous jouerons tous les matchs pour les gagner. Je ne connais pas bien Woluwe ni le Royal IV mais nous restons avec tous les Liégeois et c’est de cela dont je suis satisfait. Le jeu flamand est, en général, plus rigoureux, plus carré et mieux organisé. C’est un jeu qui nous correspond mieux et cela me pousse à dire que nous ne devons pas revoir nos objectifs à la hausse. Nous voulions, pour la prochaine saison et à la parution des séries initiales, terminer dans la première moitié du classement et nous le voulons toujours.

Par contre, une question te taraude.

En effet, je me demande quels seront les clubs de notre nouvelle série qui voudront monter en TDM1?

« Le fameux écart entre Flamands et Wallons risque de se creuser davantage »

Pour Liège & Basketball, Hugo Maréchal revient sur le chamboulement des séries de TDM2, sa décision de rester à Pepinster et les futures ambitions de sa formation.

Cette saison, Pepinster n’avait eu droit qu’à deux derbies et avait dû effectuer plusieurs longs trajets à la côte belge. Dans les première mouture des séries de TDM2, les Pepins se retrouvaient avec les clubs liégeois, limbourgeois et quelques autres. Mais, lundi, décision fut prise de remodeler les séries de D3 avec d’un côté les Flamands et de l’autre les Wallons et les Bruxellois. « Je trouve cela triste. Le choix entre Tongres et Hasselt ou Anderlecht et le Royal IV Brussels est vite fait » nous confie Hugo Maréchal. « Mais si la fédération a pris cette décision, c’est sûrement parce qu’il fallait qu’un wallon puissen enfin monter en TDM1. Comblain va devoir assumer son statut car c’est la seule équipe qui vise ouvertement la montée et peut-être que les autres formations auront une motivation supplémentaire lorsqu’elle affronteront le Mailleux.« 

Pour Pepinster, la possibilité d’engranger de bons résultats est réelle, même si le basket wallon n’en sortira peut-être pas totalement indemne. « Cette division linguistique des séries risque de creuser encore davantage le fameux écart entre Wallons et Flamands » avance le jeune intérieur. « Avec Pepinster, nous devrons lâcher moins de matchs serrés que lors de la défunte saison. Nous pourrions très bien nous retrouver troisièmes en faisant un super championnat, sans commettre trop d’erreurs. Mais nous pourrions aussi finir avant-derniers si nous jouons de la même manière que lors de du premier tour de la campagne 2019-2020.« 

Je vise le Top 4

Bien que courtisé par plusieurs clubs, Hugo a décidé de prolonger à Pepinster. « Je m’y plais vraiment bien. Le coach qui arrive est vraiment top et je ne suis pas du genre à partir dans un club pour un projet d’un an, sauf si celui-ci est irrefusable » nous précise-t-il.

La saison prochaine marquera le début d’un nouveau cycle chez les Pepins qui pourront toutefois tabler sur de solides bases. Pascal Horrion arrive au coaching et retrouvera Fred Delsaute en provenance d’Ans, Roosen fera ses premiers pas en nationale et Akinbodu sera en double affiliation avec Verviers. Hormis, Chickaoui (P2 SFX), Thelen (P2 Pepinster), Agapit (R1 SFX) et Habsch (D3 Sprimont), tous les acteurs de la dernière aventure repartent pour un tour. « Nous verrons si nous serons plus forts ou moins forts mais j’espère que nous ferons mieux que ce délicat exercice terminé » poursuit Hugo qui restera disponible pour aider la P2 locale en cas de mach pour la montée. « En tout sincérité, personnellement et avec notre équipe qui n’a pas presté à son niveau pour ses premiers pas en TDM2, je vise le Top 4. »

Après avoir décroché le titre en R1 avec SFX et la montée de R2 en R1 avec Ans, Fred Delsaute récoltera-t-il un troisième trophée en trois saisons?

Où a été prise cette photo ?

Certains joueurs néerlandophones se réjouissent quand même d’éviter le sud du pays à la reprise alors que Julie Allemand a été confirmée à Indiana Fever. Serge Crevecoeur devrait rempiler à Gravelines et pourra compter sur un nouveau pivot américain. Photo-mystère : le terrain existe toujours, plus le club. Ce sont les infos d’EMCE ?

TDM2 : voix discordantes au nord et mise au point

Il est rare qu’une décision fasse autant l’unanimité contre elle. En effet, la scission de la TDM2 en séries linguistiques est rejetée tant du côté francophone que néerlandophone. A quelques exceptions près au nord du pays : « C’est positif car nous n’aurons plus de longs déplacements à effectuer », commente Ranzy Berquin (Oostkamp) sur « Basket360 », « En outre, l’ensemble des équipes flamandes conservent ainsi de gros derbies. A l’heure actuelle, il convient de respecter la volonté de la « Liga » qui nous permettra d’évoluer dans de bonnes conditions sanitaires. » Ou encore Bob Jansen (Geel) : « Il ne faut pas perdre de vue que quelques équipes wallonnes évoluent dans des salles fort délabrées et possèdent ainsi un réel avantage à domicile. En plus, il n’est jamais certain d’y disposer de douches chaudes. » Cette mise au point pour conclure le chapitre : hier, je n’ai jamais affirmé que les clubs flamands avaient été contactés. Merci dès lors à l’auteur de cette contre-vérité de s’abstenir à l’avenir.

Julie Allemand confirmée au sein d’Indiana Fever (WNBA)

Les franchises de WNBA avaient jusqu’en début de semaine pour confirmer leurs « rosters » en vue du prochain championnat. Si tout va bien ! Vu les circonstances, trois Françaises sont finalement restées sur le carreau : Marine Johannes, Olivia Epoupa et Valériane Ayway. Aucun souci, en revanche, pour « notre » Julie Allemand qui dirigera bel et bien la manœuvre au sein de la formation d’Indiana Fever. La connaissant, elle doit trépigner d’impatience. En attendant, les supporters du cru ont déjà pu découvrir la maman de l’Alleuroise à l’occasion de la fête des mères…

Selon la Voix du Nord : Serge Crevecoeur confirmé à Gravelines

« Avant de prendre la moindre décision, nous devons savoir à quel niveau nous jouerons la saison prochaine », ne cessaient de répéter les dirigeants de Gravelines. Mercredi en fin d’après-midi, ils apprenaient leur maintien en Jeep Elite (ex-Pro A). Dans la foulée, ils annonçaient l’engagement du pivot US, Chris Horton (25 a, 2,02 m), en provenance de Cholet. Quant à la Voix du Nord, elle confirme la prolongation du contrat de Serge Crevecoeur. Même si le club « maritime » n’officialisera la nouvelle qu’en fin du mois de juin.

Terrains extérieurs : sur une des hauteurs liégeoises

L’air de rien, le basket s’est pratiqué en pas mal d’endroits sur cette commune faisant partie de la périphérie liégeoise. Que ce soit dans une « enclave » polonaise qu’à l’ombre d’un important charbonnage. Pour l’indice, je vous préciserai que, si les panneaux et les lignes existent toujours, le club a disparu depuis belle lurette et ne termina même son existence là-bas…

Michel CHRISTIANE

Julie Allemand, seule Européenne d’Indiana

La meneuse liégeoise fera bel et bien partie du noyau de l’Indiana Fever.

A l’inverse de son ancienne coéquipière Marine Johannes qui ne jouera pas pour le New York Liberty cette saison, Julie Allemand portera bien les couleurs d’Indiana si la saison WNBA a lieu. En effet, la Liégeoise a bel et bien été conservée par la franchise avec laquelle elle s’était engagé récemment. Julie Allemand rejoint ainsi Emma Meesseman – qui évoluera toujours pour les Mystics – outre Atlantique.

Avec son style up-tempo tout en percussion, sa qualité de passe, sa brillante utilisation du pick-and-roll et son shoot en constante progression, nul doute que la meneuse des Belgian Cats a tous les atouts dans son jeu pour briller sur la scène américaine. Reste à savoir désormais quand la saison pourra avoir lieu.

Bonus: l’excellent article de Swish sur l’arrivée de Julie Allemand en WNBA à découvrir ici.

Crédit photo: FIBA

« Le but de la nationale est quand même de se confronter aux Flamands »

Routinier de la D3, Thomas Waonry évoluera la saison prochaine dans une sorte de « super régionale ».

Finalement, les entités flamandes et wallonnes seront scindées la saison prochaine. « Je trouve cela vraiment dommage » nous confie Thomas Waonry. « Nous trouvons cela chouette d’avoir autant de derbies en TDM2 mais le but de la nationale est quand même de se confronter aux Flamands. »

Les conséquences – positives ou négatives – pourraient être multiples pour nos représentants. « Je ne sais pas quel impact cette décision aura sur les ambitions de notre club ou de l’équipe » ajoute le nouvel intérieur de Ninane. « Je me réjouis juste de fouler à nouveau les parquets. »

« Nous viserons le Top 3, Comblain sera favori »

Avec Belgrade, Maxime André sera ambitieux. Le scoreur namurois analyse les nouvelles séries de TDM2. Interview.

Maxime, que penses-tu de cette désision de scinder la TDM2 en deux séries linguistiques?

Je suis déçu. Je pense que cette décision n’est pas bonne pour la basket wallon – même si ce ne sera normalement que pour une saison. Affronter les équipes du Nord du pays améliore le niveau de la compétition. Ce n’est pas pour rien qu’il n’y a pas beaucoup d’équipes wallonnes en TDM1…

Quels conséquences cela a-t-il pour ton club de Belgrade?

Cela entrainera évidemment moins de déplacements mais quand on joue en nationale, on sait que normalement il y en aura. Apparemment, ce n’est pas le cas de Neuchâteau. C’est sûrement encore Nicolas Sturam qui s’est plaint (rires).

Cela peut-il vous permettre de revoir à la hausse vos ambitions?

Avec les néerlandophones, la série aurait été plus relevée. Désormais, il y aura moins d’équipes ambitieuses comme pouvaient l’être Anvers, Geel où Tongres. Nous devrons viser le Top 3. Cela sera une série très ouverte et, même si cela reste jeune, Comblain sera favori.

« Un pas en arrière pour la Wallonie »

Du côté des Tongrois Olivier Macfly et Julien Walravens, les réactions aux nouvelles séries de TDM2 sont assez mitigées, entre enthousiasme, dépit et inquiétudes globales.

« C’est une décision complètement absurde!« , s’emporte Julien Walravens. « Nous sommes en nationale, les clubs qui râlent pour les déplacements n’ont qu’à descendre de division(s). Nous sommes un tout petit pays et nous arrivons encore à râler parce que nous devons faire deux heures ou deux heure trente de route pour disputer un match! C’est honteux.« 

La saison prochaine, Tongres n’affrontera ainsi que des formations flamandes. « Cette série sera bien plus forte que la série wallonne – c’est une évidence – mais cela ne me dérange pas du tout. De plus, nous pourrons jouer contre des équipes contre qui nous n’avons pas l’habitude de jouer: c’est top » avance l’ancien Carrier. « Mais je regrette quand même de ne pouvoir jouer quelques matchs contre les Liégeois. Cela fait toujours plaisir d’affronter des adversaires que l’on connaît.« 

Le côté festif et chaleureux va me manquer

Pour l’éternel optimiste qu’est Olivier Macfly, il y a du positif mais aussi de réelles inquiétudes concernant l’avenir à moyen terme. « Cela va faire quelques arrêts pompes et plusieurs weekends à la mer » prédit, à l’instar de Yoann Hertay, le coach de Tongres. « Cela reste une décision assez surprenante. J’ai reçu plusieurs sms et coups de fil de joueurs et coachs wallons assez surpris et déçu. »

Si certaines ambiances vont manquer au mentor des Limbourgeois, c’est surtout pour l’avenir du basket en général que les inquiétudes sont de mises. « Pour la Wallonie, on va vers une « super régionale », ce n’est pas très excitant. Il y aura plus de derbies et d’ambiance du côté de Liège, c’est un fait certain et ce côté festif et chaleureux va me manquer. C’était toujours un réel plaisir d’accueillir nos amis liégeois à Tongres » souligne Macfly. « Mais sportivement parlant, c’est clairement un pas en arrière pour la Wallonie. Le niveau dans le nord du pays est beaucoup plus relevé et jouer des matchs contre des équipes très compétitives aide sans aucun doute à progresser. » Et de conclure: « Notre série s’annonce ultra-compétitive, je me réjouis déjà.« 

« D’énormes tacticiens et des playbooks assez étoffés »

La crise sanitaire et le confinement, Obradoiro et la Liga Endensa, le championnat belge et le projet de BeNeLeague, les Lions et Dario Gjergja: autant de sujets abordés par Maxime De Zeeuw pour Liège & Basketball. Entretien.

Maxime as-tu vécu cette situation inédite et ce confinement?

Il m’a fallu énormément de temps pour comprendre la gravité de la situation. Je me souviens être, à l’époque, en train de regarder les news et me dire que ce qui se produisait en Chine n’arriverait jamais chez nous. C’était également très difficile d’expliquer la situation à mes enfants et, surtout, qu’ils prennent réellement conscience de ce qu’il se passait. Le vingt avril, après plus de six semaines de confinement strict, la ligue espagnole décidait de jouer la fin de la saison sans notre club – et d’autres. J’ai donc pris la décision de rentrer en Belgique en voiture le plus vite possible. Nous sommes depuis le vingt-trois avril à la maison et la vérité est que nous sommes bien mieux ici. Nos vivons très bien ce confinement. Nous sommes fort occupés à la maison, nous faisons aussi des balades et du sport.

Selon un récent sondage, la majorité des joueurs du championnat espagnol sont contre la reprise à huis-clos du championnat. Quelle est ta position sur le sujet?

Je suis contre. J’ai récemment regardé la reprise de la Bundesliga et je trouve ridicule de devoir jouer dans des stades vides, sans les fans. Faire plaisir aux gens et provoquer des émotions, c’est la base du sport. En tant que sportif professionnel, tu as besoin de ce soutien en match.

Avec une quatorzième place au général au moment où le championnat fut stoppé par le Covid-19, quel bilan peux-tu déjà dresser de ta saison avec Obradoiro?

Nous étions certes dans le bas du classement mais nous étions aussi fort proches des Playoffs. Les clubs se tenaient dans un mouchoir de poche et cela montre à nouveau le niveau de la Liga Endensa. Mais pour faire un vrai bilan, il aurait fallu finir la saison.

Et au niveau personnel et de tes prestations, comment juges-tu ta saison?

Je suis un peu déçu de mon temps de jeu. Suite à mes blessures de la saison précédente, le club avait recruté durant l’été en pensant que je n’allais pas revenir à 100%. Mais après avoir bossé dur durant la période estivale, je suis revenu à 100%… Je ne peux pas expliquer mon faible temps de jeu, surtout que j’étais performant à l’entrainement et lors des matchs où je jouais beaucoup.

Sous le soleil espagnol, Max peut voir la vie en rose.

Tu évolues dans la deuxième meilleure ligue du monde. Quelles sont les spécificités de la Liga Endensa selon toi et quelles différences as-tu pu noter avec les championnats belge et allemand?

Le niveau de chaque rencontre est élevé. Il n’y a pas un seul match où tu peux te dire que cela va être facile. Tout le monde peut battre tout le monde et tous les joueurs sont plus techniques qu’en Allemagne ou en Belgique. Chaque erreur se paie cash. De plus, les coachs sont tous d’énormes tacticiens et les playbooks sont généralement assez étoffés.

Tu as, par le passé, joué plusieurs années dans le championnat belge. Quelle est ton opinion sur l’évolution de la ligue?

Je regarde encore assez souvent des matchs de la ligue belge et force est de constater que la ligue est un peu malade. Les budgets continuent de diminuer chaque année, les spectateurs désertent les salles… Cela reste malgré tout une très bonne ligue et nous avons la chance d’y avoir de très bons joueurs.

Es-tu favorable à une BeNeLeague?

J’y suis favorable car cela apporterai un vent de fraicheur. Cela pourrait permettre d’augmenter le niveau du championnat, attirer plus de sponsors et de bons joueurs.

Quels sont tes projets et tes envies pour la prochaine saison?

J’aimerais pouvoir continuer de jouer à l’étranger pendant encore deux ou trois ans. Je verrai pendant l’été ce qui viendra car il est trop tôt pour se projeter, surtout après cette crise sanitaire qui aura forcément fait beaucoup de mal aux clubs partout en Europe.

Tu es un membre important des Lions. Qu’est-ce que l’arrivée de Dario Gjergja a pu changer et peut changer pour notre équipe nationale?

Je n’ai passé que dix jours avec lui pendant la dernière trêve et j’ai été très agréablement surpris par l’homme. C’est un vrai plus de pouvoir compter sur un coach pareil. C’est un véritable meneur d’hommes qui est extrêmement motivé et passionné, un coach droit qui implique tout le monde. Cela apporte un renouveau chez les Lions qui fait plaisir à voir.

Finalement, qu’est-ce qui t’a marqué cette saison?

L’ampleur de cette crise, sans hésitation. Cela va complètement changer notre manière de vivre dans les mois et les années à venir. C’est très difficile de se projeter et c’est frustrant. Mais il faut l’accepter et essayer d’en tirer le maximum de positif. J’ai pu passer énormément de temps avec ma famille et cela m’a aidé à penser à autre chose, à relativiser et à réaliser ce qui compte réellement dans la vie.

Un véritable stretch four.

Crédit photo: ACB et Obradoiro


« Un gin made in Belgium et en édition limitée

Deux basketteurs liégeois lancent leur propre Gin. Genèse d’un succès annoncé.

« Cela fait maintenant quelques années qu’avec mon meilleur ami Marvin Lizein – qui viendra me rejoindre à Aubel la saison prochaine – nous nous disions que ce serait top de bosser ensemble sur un projet » commence Fred Perin. « Un soir de novembre 2019, alors que nous prenions l’apéro, l’idée de créer notre propre breuvage apéritif nous est venue. Nous étions déjà amateurs de bon gin à ce moment-là, nous avons donc mixé ces deux idées. »

L’idée fait son chemin et Fred et Marvin planchent sérieusement sur la question. « Il a d’abord fallu creuser petit à petit les renseignements et cela nous a pris pas mal de temps. Nous avons vraiment démarré de zéro » nous précise l’homme aux 62 points. « Nous nous sommes renseignés dans plusieurs distilleries et près d’autres fournisseurs (bouteille, bouchons, étiquettes) pour pouvoir faire nos choix. Huit mois plus tard, tout était peaufiné et notre gin sortira mi-juin. »

Très frais pour déguster au soleil

Une production dont les deux compères peuvent être fiers. « Nous ne voulions pas sortir un simple gin, nous voulions un concept derrière la boisson » ajoute Fred. « Nous avons choisi de produire un gin entièrement made in Belgium, aux arômes naturels et, surtout, en édition limitée. Voilà pourquoi nous avons choisi d’appeler notre marque « Hundred » car ces éditions limitées seront produites uniquement par centaines d’exemplaires. Chaque bouteille aura son propre numéro gravé dessus et la première recette sort à trois cents exemplaires. »

Une première version qui se vend comme… des petits pains! « Nous avons eu beaucoup de succès ces derniers jours, il reste moins de septante bouteilles disponibles » sourit l’Aubelois. « Par ordre de prédominance, notre première recette est aux arômes de vanille, pastèque, zeste de citron et concombre. C’est très frais pour déguster au soleil l’été. »

Les deux comparses ont de la suite dans les idées. « Notre deuxième recette sortira dans quelques mois, toujours en édition limitée. Mais nous prévoyons aussi de sortir un gin à édition illimitée pour pouvoir en profiter à n’importe quel moment de l’année » conclut Fred.

Toutes les informations complémentaires se trouvent sur la page Facebook « Hundred Gin » et les commandes se font via le site internet www.hundredgin.be. Dans la mesure du possible et en fonction des kilomètres, les deux jeunes entrepreneurs offrent la livraison pour le commencement.

Un front commun des Wallons?

A Neufchâteau, la décision de scinder la TDM2 ne plaît guère.

Mercredi, Marc Hawley réagissait à la décision de scinder la TDM2 entre Flamands et Wallons pour la prochaine saison. « Je trouve ça triste. Pourquoi les deux côtés linguistiques devraient-ils être scindés? Nous n’avons jamais fonctionné ainsi. Pourquoi maintenantC’est le début de la fin » nous confiait le mentor des Chestrolais.

Une opinion partagée par Alexandre Billot, intérieur emblématique – passé par le Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas – de Neuchâteau et désormais directeur technique du cercle luxembourgeois. Dans un excellent article de La DH/Les Sports+, l’ancien intérieur des chestrolais réfute totalement l’hypothèse que cette solution était prônée par le BCCA et affirme avec force que Neufchâteau ne souhaite nullement un championnat « régionalisé ». Alexandre Billot en appelle à un front commun de tous les clubs wallons afin d’avoir suffisamment de poids pour contester les nouvelles séries de TDM2. Une réunion devrait vraisemblablement avoir lieu ce jeudi soir.

Le sujet est également développé par TVLux sur ce lien.