« Mes prestations n’ont pas été à la hauteur »

Avant de migrer de quelques kilomètres vers la salle du Collège Saint-Michel, Philippe Agapit revient sur la première saison chahutée de Pepinster en TD2M.

« Ce fut une saison assez « remuante » pour nous mais nous avons agrippé le maintien, ce qui était notre objectif. Toutefois, nous avons laissé passer quelques matchs que nous aurions pu remporter afin de terminer plus haut mais nous nous sommes battus pour rester dans cette division la saison prochaine » souligne Philippe Agapit. « C’était une série de haut niveau! Les équipes de la première moitié de tableau sont d’un tout autre calibre. »

Parfois étincelant en R1, l’explosif arrière a moins brillé lors de cette campagne. « Mes prestations n’ont pas été à la hauteur. Ce n’est même pas discutable. J’ai fait quelques bons matchs mais j’étais trop inconstant » reconnait-il avec humilité. « Le départ de Mourad Chikhaoui et puis celui de Pascal Mossay m’ont marqué. Comme les autres années, j’ai apprécié notre équipe et le public. Ces deux éléments me manqueront… Mais je ne serai pas loin non plus (rires). Je passerai de temps en temps voir les Pepins, c’est certain. »

En effet, la saison prochaine, l’ailier français portera les couleurs du BC Verviers. « Pepinster est un club avec des gens géniaux et j’ai pris beaucoup de plaisir avec tous mes coéquipiers pendant ces trois dernières années. Merci à eux tous » conclut Philippe.

« Retour aux choses simples de la vie, sans tout le tralala »

Alors que la phase 1 du déconfinement débute, Gino fortuna nous livre ses conseils pour tenir le coup à la maison.

Gino, quelles activités préconises-tu en cette période si particulière?

La course à pied et la marche balisée. Et remplir son caddy comme si c’était la fin du monde comme ceux qui n’avaient pas compris (rires).

Quels films nous conseilles-tu?

Contagion, un bon petit film qui cadre avec l’actu. Je suis une légende, dans la même veine et Into the wild pour un retour aux choses simples de la vie, sans tout le tralala.

Et quelles séries?

The Walking dead car c’est un peu apocalyptique. La Casa del Papel qui donne des idées (rires) et The Boys, une série totalement décalée avec des Super Héros qui ne sont pas si super que ça.

Quelles lectures conseilles-tu?

Pour les magazines, les Stranges et autres séries du style ainsi que les enquêtes non-élucidées car je trouve délirant que certains criminels passent au travers des filets de la police. Un sombre secret est un bouquin basé sur un fait réel touchant et reflet immonde de la société actuelle.

Quels jeux de société ont tes faveurs?

Monopoly qui reste le jeu où tu veux tout acheter et mettre à mal tes amis. Le Mâche-mot où tu baves énormément (rires) mais qui est une franche tranche du rigolade dans l’état actuel des choses. Et puis un bon bac de 421 avec un pari de resto ou un autre enjeu pour quand tout sera terminé.

Tu est réputé pour être un vrai gastronome. Quelles recettes nous conseilles-tu?

Du pain perdu avec des pommes caramélisées: une tuerie. Un plat de pâtes, peu importe la façon, c’est toujours top. Et une bonne côte à l’os sur le grill avec des frites maison.

Deux belles montées

Quentin Pincemail et Tariq Bouchaouir ont tous les deux décroché la montée avec leur équipe.

Si la saison n’est pas allée à son terme à cause de ce satané virus, un système de montées et de descentes a finalement été approuvé au terme d’une interminable longue saga. Parmi les équipes récompensées figuraient Tilff et Sainte Walburge.

Les Porais, qui avaient créé la surprise en s’imposant à Waremme au premier tour accompagnent ainsi les Wawas en première régionale. Une belle récompense pour cette équipe à très faible budget et pour l’ensemble du club.

Du côté des Sang et Marine, pour sa première saison à la tête de la P4 locale, c’est un coup de maître qu’a réussi Tariq Bouchaouir. Sa jeune formation est récompensée de son excellente saison par une promotion en troisième provinciale.

« Une série de matchs à 30 points dans un club qui a une histoire »

Nathan Stevens revient sur la saison mouvementée vécue par Grivegnée en P2A.

« Notre série était particulièrement relevée » souligne très justement Nathan Stevens. « C’était notre deuxième saison en P2 et nous avons vu la différence de niveau par rapport à la première. Nous « terminons » à une place (ndlr: avan-dernier de P2A) que nous méritons au vu de la saison écoulée mais en inadéquation avec la qualité du groupe. Nous avons vécu beaucoup d’évènements qui sont venus compliquer notre saison mais le groupe en lui-même avait la possibilité de figurer plus haut dans le classement.« 

En route pour effectuer un run, les Sang et Or auront vu le Covid puis le vote des clubs avoir raison de leur velléités de maintien. « Notre deuxième partie de saison était meilleure et c’est pour cela que nous gardions l’espoir de nous maintenir » rappelle l’ailier. « Je reste d’ailleurs un peu sur ma faim car j’étais sur une belle série de matchs à plus de 30 points avant que le championnat ne soit brutalement stoppé. Mais nous avons payé notre début de saison compliqué, l’équipe ne tournait alors pas, il y avait peu de présences aux entrainements. Cela ne m’a pas aidé à entrer dans ma saison. J’ai depuis perdu pas mal de poids – ce qui fait du bien – et je me réjouis déjà de reprendre la nouvelle saison.« 

« Un club qui a une histoire »

Forcément, cette campagne 2019-2020 chahutée restera dans les mémoires à Grivegnée. « Le changement de coach est toujours un bouleversement pour un groupe et les arrêts successifs de joueurs ne furent pas agréables » reconnait Nathan. « Notre défaite d’un point à la dernière seconde contre le MOSA fut également très compliquée à gérer. Mais j’ai davantage envie de retenir les quelques victoires engrangées et le bonheur qui se lisait alors sur les visages des personnes qui nous suivent depuis des années. »

Une structure du club que le fils de Jean-Jacques met en avant. « Les gens du club qui le font tourner sont toujours présents et se battent pour que nous puissions continuer de jouer à Grivegnée, dans un club qui a une histoire! Et cela n’a pas de prix » remercie-t-il. « Je n’ai pas l’habitude de vivre avec des regrets mais si je dois en avoir un, c’est de ne pas avoir pu nous battre sportivement jusqu’au bout pour défendre, sur le terrain, nos chances de maintien. Mais nous reviendrons en P3 avec des intentions victorieuses et de lutte pour la montée. »

« Tout a foutu le camp et le coeur n’y est plus. C’était mieux avant »

Pour Liège & Basketball, Renaud Marganne revient sur la saison vécue avec Sainte Walburge et sa décision de raccrocher ses sneakers après de nombreuses années à arpenter les parquets. Entretien.

Renaud, comment juges-tu votre saison?

Honnêtement, je la juge décevante. Nous pouvions clairement tirer notre épingle du jeu mais l’esprit collectif n’a, hélas, pas souvent été à son apogée. C’est dommage car, selon moi, nous avions indéniablement les armes pour faire mieux.

Vous terminez dans le ventre mou. La place que vous visiez?

Je crois qu’une place en Playoffs n’était pas un objectif déraisonnable. Malheureusement, avoir un statut de favori ne veut pas dire « ne pas respecter l’adversaire ». Et comme nos défaites ont principalement eu lieu contre des équipes de la deuxième moitié de classement, je crois qu’il y a des leçon à tirer.

Comment se présentait cette série de première régionale?

C’était une belle série. Il y avait beaucoup d’équipes intéressantes, beaucoup de styles différents et de mentalités différents. C’était sympa. Il y avait très peu d’équipes que je n’aimais pas.

A titre personnel, comment juges-tu tes prestations?

Dans l’absolu, à titre personnel, je suis relativement content. Je regrette mes petits pépins physiques un peu trop à répétition qui ont fait que je me suis vraiment trop peu entrainé cette année et que j’ai raté quelques matchs.

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Nos victoires convaincantes contre Saint-Louis et Liège Basket, à domicile, furent pour moi les victoires références de la saison car nous avions tous joué collectivement pendant quarante minutes. C’est cela qui rend une victoire belle dans un sport collectif.

« De super rookies »

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Les petits jeunes. A une époque où la majorité des jeunes estiment qu’un gros temps de jeu en seniors est un dû, les nôtres ont su montrer une très belle mentalité. Ils ont joué leur rôle de rookie sur et en dehors du terrain comme je l’ai très – trop même – rarement vu que pour le souligner. Je leur souhaite sincèrement le meilleur. J’ai également adoré ma rencontre avec Kevin Snakers que je ne connaissais pas auparavant. C’est une très belle personne et un très bon joueur. C’est dommage qu’il ait connu cette blessure en début de saison. Les moments passés avec Alija Kabangu et Christian Camus – que j’ai la chance de pouvoir appeler mes amis – furent toujours quelque chose qui me plaisait beaucoup, évidemment.

Quels regrets nourris-tu?

J’en ai quelques uns, je dois l’avouer. Je ne pensais déjà pas probablement finir ma carrière sur une saison s’arrêtant en mars. Les blessures à répétition, les faillites collectives et certaines défaites furent aussi très frustrantes, mais c’est ainsi. Cela fait partie du jeu et c’est quelque chose qu’il faut accepter.

« Paradoxalement, je ne me considère pas comme un sportif »

N’es-tu pas trop triste de raccrocher?

Non, je ne suis pas triste. Quand je constate que certaines personnes sont en manque de basket durant ce confinement, ce n’est clairement pas mon cas. Cela faisait déjà deux saisons que je pensais arrêter. Je n’ai plus la flamme qui caractérisait mon jeu. Un joueur qui joue au coeur et qui n’a justement plus le coeur à ça, c’est qu’il est temps de passer à autre.

Qu’est-ce qui te manquera le plus?

Ce qui me manquera le plus, si je ne fais pas d’activités physiques par la suite, c’est le fait de pouvoir éliminer mes excès en dehors du terrain (rires). Je suis trop jeune pour enfler (rires)! Paradoxalement, si j’ai énormément joué au basket dans ma vie – au niveau du temps que j’y ai consacré -, je ne me considère en revanche pas du tout comme un sportif. Je déteste courir. Je vois les gens faire leurs programmes sportifs à la maison sans que cela ne me fasse ni chaud, ni froid. Le basket avait le mérite de m’empêcher de m’empâter.

Quels souvenirs garderas-tu de toutes ces années à arpenter les parquets?

Mes meilleurs souvenirs, ce sont les années 1990-2000, et cela pour diverses raisons. Mes années jeunes étaient riches en amusement et en résultats sportif que cela soit en benjamins avec Michel Blascetta ou en cadets avec David Beck. Je garde probablement mes meilleurs souvenirs de ces équipes de jeunes. Les années 1990-2000 offraient aussi un jeu qui me correspondait davantage: plus dur, plus collectif, des séries plus homogènes et compétitives. La P1 de l’époque, c’était une R1 ou une top R2 aujourd’hui et je pense même ne pas exagérer en affirmant cela. Et, enfin, les années 1990-2000 étaient les dernières vraies années. Nous jouions pour monter, il y avait de vraies ambiances de club, des gradins remplis dans toutes les salles, un vrai sentiment d’appartenance… Tout cela a, selon moi, foutu le camp et c’est peut-être pour cela que le coeur n’y est plus. C’était mieux avant.

Delahaye, l’homme aux diverses vies

Les Carnets du basketteur, saison 3! Pour cette chronique, focus sur une personnage haut en couleurs et un savoureux cross-over entre ballon rond, petite balle jaune et ballon orange.

Peut-être avez-vous pris connaissance de la démission de Pierre Delahaye, le secrétaire général de l’aile francophone de la fédération de tennis (AFT) ? « Et ce, pour raisons personnelles à un an de sa mise à la retraite », précise le communiqué officiel.

Voilà qui nous écarte des parquets, rétorquerez-vous. Pas tant que cela car il faut savoir que le Condruzien (64 ans) a connu un cheminement professionnel pour le moins tortueux. Celui-ci le vit même séjourner – très momentanément – dans les bureaux de la salle du Country Hall. Retour sur une carrière qui n’a laissé personne indifférent…

D’emblée, je dois vous avouer que j’ai toujours eu d’excellents contacts avec lui. Vous vous en rendrez compte plus avant. Je l’ai d’abord fréquenté sur les hauteurs de Rocourt au moment où le vénérable Matricule 4 commençait à battre de l’aile. On est donc en ’94 et je me souviens d’un long entretien que nous avions eu au célèbre « Chalet » bordant le vélodrome. Le directeur administratif du RFC Liégeois m’y confiait : « J’ai connu ici une période fantastique au cours de laquelle, nous avons atteint à deux reprises des quarts de finale européens. Tout en eu ayant la chance de fréquenter des entraîneurs d’exception comme Robert Waseige et Eric Gerets. Malheureusement, la situation du club se dégrade rapidement. » On sait ce qu’il en advint avec un stade mythique devenant une simple « Marchandise » pour des promoteurs ne tardant pas à faire leur… cinéma.

Au grand dam des supporters « Sang et Marine », mon interlocuteur ne tardait pas à rebondir au Standard, l’ennemi juré de la vallée. Dont il devenait le directeur général de 1995 à 2000. A ce moment, je couvre le Standard pour la DH et La Libre. Un 15 août, j’apprends que les « Rouches » s’apprêtent à signer un transfert d’importance. Coup de fil à mon ami Pierre qui m’enjoint de le rejoindre illico à sa villa. Direction Villers-le-Temple où nous avons passé un très agréable après-midi d’Assomption. Au terme duquel, je pouvais annoncer, en exclusivité, le prochain Standardman…

Bye-bye peu après les rives enfumées de la Meuse – non sans avoir essuyé un procès où il bénéficiait d’une suspension du prononcé – et bonjour le « trois pièces » clinquant de consultant. Né rusé, il comprenait vite l’intérêt de se spécialiser dans les droits TV. Qui plus est de la Bundesliga. Tant qu’à faire ! Et on en arrive au printemps 2003. A la surprise générale, il est recruté par Jean Joly afin de devenir le directeur financier du BC Liège. « Je t’avoue que mes connaissances basketballistiques sont assez limitées, mais je suis d’abord là pour faire rentrer de l’argent dans les caisses », concède-t-il. Après avoir vécu sa première rencontre (avec le Doc Maréchal et Lucien Levaux), il m’indique : « Les accros de foot prétendent que les ambiances « basket » sont artificielles. Au contraire, j’ai trouvé l’atmosphère fort familiale et où il y avait autant de femmes que d’hommes. C’est plutôt bon signe. » L’histoire tournera cependant (très) court car il quittait le Sart Tilman fin août de la même année. Soit, trois mois qui ne resteront pas marqués dans les annales du club. Ni dans les siennes, d’ailleurs.

Dans la foulée, soit le 1er janvier 2004, il s’empressait de signer à l’AFT afin d’y assumer les fonctions de secrétaire général. Pendant seize ans, il allait former un duo particulièrement complémentaire avec André Stein. Un président (liégeois) dont les premières amours avaient non pas le profil d’une petite balle jaune, mais d’un gros ballon orange. A Saint-Louis, pour être précis.

Michel CHRISTIANE

A quoi faut-il s’attendre selon Jean-Pierre Delchef

En quête d’un coiffeur et d’un barbier, le président de l’AWBB a fait le point sur la situation actuelle et à venir du basket francophone. Et ce, sur Canal C où il était interviewé par mon excellent confrère, Philippe Bughin.

« Optimistes de nature, nous avons prévu la reprise du championnat pour le week-end du 6 septembre. Ceci dit, nous avons aussi en réserve un plan B avec début de nos compétitions durant le premier week-end d’octobre. Nous avons même envisagé un plan C éventuel qui nous reporterait au tout début de l’année prochaine. Dans ce cas, il faudra prévoir une refonte totale des calendriers », indique d’emblée Jean-Pierre Delchef.

Coupe AWBB : en éliminations directes ?

Il aborde ensuite le chapitre de la Coupe AWBB : « Vu que nous serons sans doute pris par le temps, on pourrait s’orienter vers des matches en éliminations directes et non plus des poules qualificatives qui ne feraient que retarder l’échéance. Bref, à situation exceptionnelle, solution exceptionnelle. » Dans ce contexte, on apprenait encore que les finales « AWBB » 2021 se disputeraient dans les installations namuroises de Beez. Là-même où elles étaient programmées en mars passé.

De manière plus générale, le Bruxellois rejette d’un revers de la main une hypothèse évoquée par d’aucuns : « Il est hors de question de faire disputer les matches dont nous avons la responsabilité à huis-clos. Cette option dénaturerait tout simplement notre sport amateur qui a besoin de convivialité et des buvettes pour vivre. »

Les séries de R2 : une « fake news » !

Il revient alors sur les diverses formules envisagées : « On aura donc droit à une 1ère Régionale à 18 équipes. Ce nombre record résulte du fait qu’au moment de l’arrêt de la compétition, nous avions des ex-aequo en tête de deux séries masculines de R2. Il était impossible de les départager et nous avons jugé plus éthique de faire monter ces quatre phalanges (au lieu de deux) à l’étage supérieur. Cette composition avec autant de participants ne sera pas pérenne et ne sera dès lors d’actualité qu’en 2020/2021. D’autre part, les différentes séries de 2e Régionale (dames et hommes) sont parues dans la presse la semaine passée et étaient annoncées comme officielles. Ce n’est pas du tout le cas. On peut même affirmer que c’est une « fake news ». Il s’agit de supputations, voire d’espoirs, émis par quelques-uns. »

Et de conclure : « Si certains de nos clubs en TDM2 se voyaient refuser leur licence pour cette division, ce serait d’abord une catastrophe pour le basket francophone. Ceux-ci se retrouveraient donc automatiquement renvoyés dans une R1 qui compterait ainsi encore plus de participants. Il nous appartiendrait dès lors d’envisager une formule sur laquelle, je ne peux vous en dire davantage aujourd’hui. »

On l’aura compris, les semaines à venir s’avèreront plus que déterminantes pour le futur de « notre » basket.

Michel CHRISTIANE

« Quand les filles jettent leurs sous-vêtements sur scène… »

Charles Barkley et Draymond Green ne passeront pas leurs vacances ensemble. L’ancien joueur de Phoenix a sévèrement remis à sa place le forward des Warriors.

Charles Barkley et Draymond Green ne passeront pas leurs vacances ensemble. Durant ce confinement – et bien avant -, les deux postes 4 se sont envoyés des piques via les médias et les réseaux sociaux. Récemment, Charles Barkley a tenu à réagir et à remettre Draymond Green à sa place.

« Je ne suis jaloux de personne. J’aime déconner avec lui et je pense que c’est un bon joueur. J’aime sa personnalité, mais ça m’énerve de voir ces joueurs qui ont directement gagné beaucoup d’argent dire qu’ils ont réussi » a-t-il commencé en faisant allusion à la pique du forward des Warriors expliquant qu’il avait gagné plus d’argent que lui. « Draymond, c’est un peu le plus mauvais membre d’un boys band qui ne réalise pas qu’il est à côté de Justin Timberlake. Quand les filles jettent leurs sous-vêtements sur scène, il va en recevoir quelques uns dans la tête, mais en vérité ils sont tous destinés à Timberlake. Draymond est un bon petit joueur. Mais sans Kevin Durant, Klay Thompson ou Stephen Curry, il est juste un bon petit joueur. » Et de conclure: « Il y a plein de gars qui ont gagné des titres parce qu’ils ont joué avec Magic Johnson ou Larry Bird. Pourtant, on ne les voit pas partout en train de dire qu’ils sont de grands joueurs. Ils vous disent qu’ils sont chanceux d’avoir pu jouer avec Larry et Magic ».

Le « Général » prolonge

Ostende alignera la même paire de distributeurs la saison prochaine.

Cette année, Ostende alignait un duo complémentaire sur le poste 1 avec le (très) expérimenté Dusan Djordjevic et le (très) jeune espoir hollandais Keye Van der Vuurst. Le premier jouait parfois à l’économie – mais était toujours capable de prendre le match en mains lorsque la situation l’exigeait – et le second était capable d’alterner coup d’éclat – notamment offensivement – et erreurs de débutant – notamment au niveau des balles perdues – au cours d’une même rencontre. Cette paire offrait certaines garanties à Dario Gjergja. Le coach des Belgian Lions pourra à nouveau compter sur sa doublette pour la prochaine saison. En effet, le prodige batave a signé pour trois saisons supplémentaires tandis que le « Général » a décidé de prolonger d’une année sa riche carrière. Une excellente nouvelle tant il aurait été dommage de voir prendre sa retraite dans ces conditions un tel monument du basket belge.

« Un temps d’adaptation plus long qu’imaginé »

Annoncé comme l’un des favoris de la P2A, Angleur n’a pas totalement honoré ce statut. Armand Kabeya revient sur la saison vécue par le MOSA. Interview.

Armand, comment juges-tu votre saison?

Ce fut une saison en dents de scie pour nous. Nous avions des attentes assez élevées avec ma venue dans le groupe mais nous avons évolué en-dessous de nos capacités tout le premier tour. Nous visions le top pour jouer la montée, nous n’avons clairement pas atteint notre objectif. Le côté positif de cette saison fut que les absences et blessures ont permis à nos jeunes – Tom Nicolas, Tommy Sumkay et Ethan Vanoost – de se montrer. C’est encourageant pour la saison prochaine.

Qu’as-tu pensé de cette P2A?

J’ai trouvé notre série très équilibrée. C’est assez dingue de constater que même avec six défaites nous pouvions encore mathématiquement jouer la troisième voire la deuxième place.

Comment juges-tu tes prestations?

Comme le reste du groupe, j’ai connu un premier tour mitigé avec un temps d’adaptation plus long que je ne l’imaginais et des matchs – trop peut-être – ratés. Je me suis adapté au deuxième tour et j’ai tout de suite été meilleur, comme le reste de l’équipe. Nous avons alors trouvé notre jeu et su aller aller chercher quelques belles victoires.

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Je retiens deux moments. D’abord notre victoire à domicile contre Pepinster pour ce qui fut, je pense, l’un de nos matchs les plus complets de la saison. Ensuite, le premier match de nos jeunes qui nous ont montré de très belles choses, au-dessus des attentes et qui ont alors directement rejoint à part entière le groupe.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette saison?

J’ai beaucoup apprécié de revenir à la maison, de jouer dans la Province et de revoir les gens qui m’ont vu grandir dans le basket. J’ai aussi – et surtout – beaucoup apprécié partager mes connaissances avec l’équipe et les jeunes. Je m’investirai davantage dans cet aspect là la saison prochaine.

Nourris-tu des regrets?

Mon unique regret est de ne pas avoir performé au niveau dont je suis capable. Il n’y a pas d’excuse mais je ne ferai pas la même erreur deux fois.