Une nationale très régionale

Les séries de TDM2 sont connues et vont offrir un fameux spectacle.

Contrairement à cette saison, toutes les équipes de notre Province seront versées dans la même série. Pepinster, Comblain, Esneux, Sprimont, Spa – et en attendat toujours Ninane – seront accompagnés de Tongres (les frères Hertay, Walravens, Hounanou, Macfly et Battochio), Hasselt, Belgrade (Maxime André), Gembloux, Giants Anvers B, Geel, Willebroek et Malines B. Seul bémol sans doute, l’absence de Neufchâteau, versé dans la série B.

Une série qui promet de belles batailles, du spectacle, des derbies, de la passion et des matchs contre des espoirs D1!

Où a été prise cette photo ?

Un cliché qui sent bon la campagne à quelques encablures du centre-ville tandis que les Gembloutois se demandent où ils joueront à la reprise ? Bavcevic, lui, coachera à Vevey et nous envoie un message. Il n’a jamais séjourné à Jevoumont au contraire d’une étonnante kyrielle de personnalités issus de tous les domaines. Ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du week-end

Ce week-end, les frères Bousmanne vous permettaient de mieux cerner le tempérament de Niksa Bavcevic. Pour rappel, les frangins proviennent de Jevoumont. Un village des hauteurs theutoises (295 m d’altitude) qui, outre le fait d’être remarquable, est tout aussi « insolite » par le nombre de personnalités y ayant habité ou y résidant toujours. Jugez plutôt… En basket, et au même moment que les Bousmanne, Julien Rahier (Huy 04/05, Pepinster 11/12) y vécut avec son papa ainsi que Jean-Marc Gilson (mon voisin), un électricien qui, après avoir fait clignoter le marquoir de Tilff, illumine de ses conseils les U18 de Sprimont. Sans oublier, Michel Goosse, pilier puis président de Vielsalm (4e nat). En foot, Pierre François (ex-boss du Standard et aujourd’hui patron de la Pro League) profite toujours de son manège (et de sa villa) en direction de Forestia. Au niveau artistique, Audrey Bonhomme, la directrice du centre culturel de Verviers, y coule des jours heureux. Ce qui était le cas de Roger Caro (un autre voisin), référence internationale en matière d’instruments anciens. Pas très loin de là, Vincent Taloche (l’aîné) loua une splendide « chaumière » un bon bout de temps. Même sur le plan religieux, c’est pas mal non plus avec les « apparitions » régulières de Michel Teheux (3e voisin, curé à Huy et organisateur des spectacles de Noël à la cathédrale) ainsi que d’Eric de Beukelaer, vicaire général de notre évêché et brillant chroniqueur à La Libre. Tout ce beau monde pour un patelin de… 200 âmes à tout casser.

Des remerciements en provenance de Vevey et de Bavcevic

Dans la foulée de ce « papier », nous avons reçu des remerciements tant de la part du club de Vevey Riviera que de Niksa Bavcevic, en personne. Si le cercle vaudois s’est empressé de relayer notre sujet sur sa page facebook, voici ce que le « gourou du Paire » nous expédiait lundi après-midi : « Bonjour, c’est Niksa. Un immense merci pour la parution de cet article. Il signifie beaucoup de choses pour moi. Portez-vous bien là-bas. » Illustration supplémentaire qu’il n’a pas changé : rien ne lui échappe… aujourd’hui encore.

Jouera-t-on encore à la Chapelle-Dieu (Gembloux) ?

La crise du coronavirus n’a rien à voir là-dedans : les autorités communales de Gembloux ont été contraintes de fermer momentanément ( ?) la salle de la Chapelle-Dieu. L’ensemble du complexe ne répond dorénavant plus à certaines normes techniques. Pourtant, il avait bénéficié d’une rénovation en profondeur en 2013. Du coup, d’aucuns se demandent si on y jouera encore au basket vu le coût (redouté) de la facture ? L’infrastructure accueille notamment la TDM2 (avec Yannick Moray) et la R2 du cercle « coutelier » ainsi qu’une partie des formations de l’AS Mazy-Spy.

Terrain extérieur : une campagne proche de la place St-Lambert

Qui dit début de semaine, dit petite escapade à l’écart de la Cité ardente. Et, ce mardi, on ne déroge pas à la règle, via un cliché-mystère pris à quelques bornes à peine de la place Saint-Lambert. Pourtant, on est déjà en pleine campagne. Quant à l’indice : si vous reconnaissez le « modèle » de la photo, vous aurez fait une bonne partie du chemin…

Michel CHRISTIANE

De belles confrontations en perspective

Les prochaines poules du futur championnat de R1 sont connues et laissent augurer de belles batailles.

La saison prochaine, la première régionale comptera dix-huit équipes – ou dix-neuf si Ninane n’obtient pas sa licence – et présentera un nouveau format: un premier tour avec trois poules de six équipes et un second tour avec deux poules de neuf.

La constitution des groupes pour le premier tour est connue. La poule A verra s’affronter Saint-Louis, Sainte Waburge, Ans, Loyers, Vieux Campinaire, le CFWB et Ninane si les Calidifontains n’obtiennent pas leur licence TDM2.

Dans la poule B, Waremme et Belleflamme batailleront pour la première place et défieront également Huy, Waterloo, Flénu et Quaregnon. Enfin, dans la poule C, Cointe, Verviers, Liège, Tilff, Andenne et Ciney croiseront le fer.

De belles joutes en perspective pour cette nouvelle formule.

« Je ne demandais pas dix victoires, juste une »

Mayron Wilkin revient sur la saison difficile vécue par Verviers en TDM2A.

Mayron, comment juges-tu votre première saison en TDM2?

Ce fut une saison difficile et ne pas avoir pu la terminer est encore plus difficile. Personnellement, je suis content de pas mal de nos résultats mais un peu déçu du mois de janvier lors duquel nous connu un véritable « trou ».

Comme le craignaient les observateurs, vous avez terminé à la dernière place.

Nous ne visions pas cette dernière place mais c’est celle que nous méritons. Ce que nous ne méritions pas, par contre, c’est de terminer avec zéro victoire.

Qu’as-tu pensé de cette TDM2A?

Le niveau de la D3 n’est pas un cran au dessus de la R1 mais bien deux ou trois. Le niveau et le professionalisme des clubs flamands augmentent la difficulté d’évoluer à cet échelon.

Comment qualifies-tu tes performances?

Il m’a fallu un temps d’adaptation. J’ai haussé mon niveau de jeu en deuxième partie de championnat mais le collectif demeure le plus important et une bonne saison collective est plus importante qu’une bonne saison personnelle.

Quel fut le moment marquant de cette campagne?

Il n’est pas positif: c’est l’accident de voiture de nos coéquipiers. A ce moment-là, l’équipe a changé et nous avons joué à fond pour nos coéquipiers blessés les trois ou quatre matchs de la première partie de saison.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

J’ai vraiment apprécié évoluer sous le coaching d’Antoine Braibant. C’est un avis personnel mais il est humain et il a fait de très bonnes choses avec nous cette année. Je lui souhaite le meilleur pour la suite.

Nourris-tu des regrets?

Oui, de n’avoir gagné aucun match. Je ne demandais pas dix victoires mais juste une histoire de faire une fête.


« L’âge ne peut pas être une excuse pour tout »

Pour sa première expérience en régionale, le Haut-Pré a souffert. Gael Laffalize revient sur la campagne compliquée d’Ougrée en R2.

« Au mois d’août, lors de la préparation à onze, je me disais bien que nous ne jouerions pas le haut du tableau mais le maintien me semblait envisageable. L’énergie et la volonté du groupe y étaient » nous avoue Gael Laffalize. Mais le Haut-Pré passait trop souvent à côté de son sujet et se retrouvait relégué dans les tréfonds du classement. « Nos résultats respectent totalement la logique vu le déroulement de notre saison et de la mentalité affichée. Nous terminons à la place que nous méritions. »

Habitués à jouer les premiers rôles au sein de l’élite provinciale, les joueurs du Haut-Pré furent moins à la fête à l’échelon régional. « Les principales différences entre la P1 et la R2 résident dans le physique et l’intensité. C’est comme jouer des Playoffs chaque semaine. Et jouer des Playoffs quand on s’entraine à quatre ou cinq, c’est compliqué… Même les équipes du bas de classement avaient conscience de joueur leur survie, contrairement à nous » soupire l’expérimenté Aqualien. « Ma saison fut en demi-teinte. Je n’étais pas en ordre physiquement. L’envie et la mentalité étaient par contre présentes, je me battais derrière mais les ressources nécessaires à un apport offensif m’ont manqué. Cela laisse un sentiment de frustration et l’âge ne peut pas être une excuse pour tout.« 

« Volonté globale du club de redescendre en P1 »

Cette saison se révéla tout à fait spéciale pour Ougrée. « Les arrêts successifs de plusieurs ainsi que les quelques défaites de plus de quarante points furent des points négatifs. Quand tu es un compétiteur, cela laisse des traces. Nos deux victoires contre des équipes de la première partie de tableau furent par contre positives, tout comme l’ambiance au sein du groupe qui est toujours restée bonne » énumère le rebondeur-shooteur du Haut-Pré. « Des regrets, forcément, il y en a. On se dit qu’on peut toujours faire mieux. Dans notre cas, je pense que nous aurions pu engranger davantage de victoires si nous avions compensé nos lacunes techniques et physiques par un fighting spirit et une autre mentalité. Nous avons également appris très tôt dans la saison que la volonté globale du club était de redescendre en P1. Même si cette rétrogradation est plus que probablement une bonne chose, c’était d’autant plus compliqué de trouver les ressources personnelles et collectives pour le gain des matchs. » Et de conclure: « Je tiens à souhaiter bonne route aux gars qui vont jouer ailleurs ainsi qu’à Phil en espérant pour lui que ce nouveau challenge à Visé lui apporte – enfin – pleine satisfaction.« 

« Nous aurions gagné la Coupe AWBB nationale »

Avant de prendre la direction de Saint-Louis, Pierre Lejeune fait le bilan de son aventure à Sprimont.

« Dans notre série de P2, nous visions de meilleur résultats mais, malheureusement, nous avons livré une saison en dents-de-scie. Il faut dire que nous avons connu beaucoup de blessures… Mais malgré cela, nous aurions pu faire mieux, notamment lors de tous nos matchs contre les leaders où nous menions toujours largement à la pause » analyse Pierre Lejeune. « Le niveau de la P2A était vraiment relevé et cela parce que de nombreuses équipes visaient la montée. Si la saison était allée à son terme, je pense que Tilff et Pepinster – via un test-match – seraient passés à l’échelon supérieur. »

Cette saison, Pierre s’est illustré avec quelques cartons et plusieurs belles apparitions en TDM2. « Je pense voir évolué cette saison. Le travail effectué par Vincent Degives et Simon Doneux m’a beaucoup fait progresser. Leur confiance ainsi que celle de mes coéquipiers me donnaient envie de me surpasser » nous confie-t-il. « Je retiendrai les différents coups de chaud que j’ai pu avoir ainsi qu’un match D3 arrêté à Woluwé. »

L’ailier qui rejoindre Saint-Louis conservera de bons souvenirs de son passage chez les Carriers mais aussi quelques regrets. « Le club de Sprimont m’a accueilli de façon extraordinaire! Et j’ai adoré faire la fête avec les copains de la D3 et de la P2 » s’enthousiasme le futur Collégien. « Je regrette de ne pas avoir pu disputer la finale de Coupe AWBB nationale que nous aurions bien évidemment gagnée. Nous n’avons pas non plus eu l’occasion de fêter les fins de saison de nos coachs ainsi que la fin de carrière de Romain Delhaye. En bref, nous n’avons pas pu encore nous dire au revoir proprement. » Et de conclure: « Nos escapades improvisées d’après entrainements ou matchs avec Jérôme Wuidar vont me manquer. Jérôme, si tu lis ceci, ça n’a pas intérêt à changer!« 


« La mentalité et la pédagogie de Jeannot Dethier »

Ayant connu l’élite avec Pepinster, Marius Huynen fait depuis quatre ans les beaux jours de Landen avec qui il vient de décrocher la montée en L2. Entretien.

Marius, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket avant mes trois ans à Blegny où j’ai joué durant dix années. L’équipe dans laquelle je jouais depuis toujours s’est dispersée et je suis alors parti à Herve-Battice. J’y suis resté trois saisons jusqu’à ce que Benjamin Vieillevoye parle de moi à Serge Polet qui était entraineur de la R1 Dames de Herve ainsi que des jeunes et de la D3 de Pepinster avec Christian Lemaire. J’ai donc pris la direction de Pepinsper pour évoluer en cadets régionaux, en espoirs et enfin en D3.

Tu y feras même quelques apparitions en D1!

C’est exact, je m’entrainais aussi avec la D1. J’ai ensuite voulu faire des études universitaires et je n’ai plus joué qu’en D3 pendant une saison. Je me suis redirigé vers la Haute Ecole après cette année universitaire et j’ai donc voulu reprendre les entrainements avec la division un ainsi qu’en D3 mais je me suis malheureusement blessé dès le premier entrainement de la saison.

C’est alors que commence ton exode de l’autre côté de la frontière linguistique.

J’ai rejoint Bilzen, en L2 avec Zeca comme coach/joueur puis Nicolas Gerads en cours de saison. Et, grâce à un coéquipier de l’époque, j’ai été en contact avec Landen où je viens d’achever ma quatrième saison.

Qu’apprécies-tu dans ce sport?

Si je ne dois mentionner qu’un aspect, ce serait la compétition, l’esprit de compétition qui entoure ce sport.

Quel genre de joueur es-tu?

Je suis meneur/ailier. J’aime avoir le ballon en main et créer des shoots pour mes coéquipiers ou moi-même.

Quels sont tes forces et les points sur lesquels tu peux t’améliorer?

Je crée énormément de jeu, j’aime pénétrer. J’ai aussi un bon shoot à mi-distance après dribble. Je me suis un peu laissé aller ces derniers temps, je dois retravailler ma condition physique (rires). Le confinement tombe plutôt bien à ce niveau-là (rires). Et je ne suis pas un très bon shooteur à trois points.

Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu taquines la balle orange?

J’en ai beaucoup, notamment les tournois internationaux en jeunes, dont celui à Strasbourg avec Blegny, ainsi que la mentalité et la pédagogie de Jeannot Dethier et l’expérience avec les professionnels en D1. J’ai également marqué en D1 contre Alost, cela reste un magnifique souvenir. Je garde aussi en mémoire la mentalité et la vision de jeu de Zecevic ainsi qu’un match à cinquante points et deux « buzzers » pour arracher la prolongation puis la victoire avec Landen il y a deux ou trois ans. Et, plus récemment, les gros derbies avec Landen contre Tienen pour le titre.

« Cela ne râle pas comme à Liège »

Qu’aimes-tu dans ton club de Landen?

C’est un club familial où règne une grosse ambiance. Nous avons, dès le départ, été super bien accueillis. Le comité, les supporters, tous mettent une ambiance agréable et sereine au sein du club.

Comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler?

Nous avons, collectivement, réussi une grosse saison. Nous fûmes plus réguliers que les saisons précédentes. Nous avons démarré fort par un neuf sur neuf dont une grosse victoire à Forrest, l’un de nos rivaux. Malheureusement, nous ne finissons pas champions comme nous l’avions espéré mais la montée est quand même acquise. Nous sommes heureux d’avoir décroché notre ticket pour la division supérieure. Personnellement, par contre, ce fut plus difficile pour moi car j’ai commencé avec une gêne dès le début de la saison et j’ai été arrêté dès le mois de décembre. J’ai pas mal de temps désormais pour me préparer pour la prochaine saison.

Un prochain championnat que tu disputeras encore sous les couleurs de Landen.

Oui, j’ai choisi de rester à Landen car je m’y sens vraiment bien. En plus, nous montons, ce qui était l’objectif affiché en début d’exercice.

Quelles sont tes ambitions pour la prochaine saison?

Dans un premier temps, nous espérons bien nous maintenir. Mais après, on ne sait jamais… Individuellement, j’espère retrouver rapidement mes sensations pour revenir au top.

Quelles sont les différences notables entre le basket en Flandre et en Wallonie?

Les salles sont globalement beaucoup mieux en Flandre qu’en Wallonie (rires). Les structures sont mieux organisées en Flandre et les gens sont beaucoup moins râleurs que chez nous à Liège (rires). Cela nous vaut d’ailleurs – avec Xavier Pennenman et Mike Diet notamment – une sacrée réputation (rires).

Que penses-tu de niveau de jeu pratiqué dans le Brabant Flamand?

Le jeu est moins technique mais beaucoup plus physique. Cela joue dur, parfois très dur même pour un gars qui, comme moi, aime pénétrer.

Limbourg et Allemagne à la carte

Suite (et pas fin) d’une carrière exemplaire pour Patrick Delsaux désormais aux manettes de la seconde phalange de Limburg alors qu’Emmanuella Mayombo continuera de distribuer les cartes à Keltern. Toujours au rayon féminin, on va vers un championnat belge enfin plus passionnant. Pas difficile ajouteront certains. Ce sont les infos d’EMCE.

Le Spadois, Titi Delsaux, coach d’Ajay Mitchell à Limburg United

Après avoir propulsé Stevoort en R1 flandrienne, Patrick « Titi » Delsaux (photo, en noir à droite) sera désormais aux commandes de la TDM1 de Limburg en compagnie de Raymond Westphal, le grand ami de Sacha Massot. L’ancien distributeur de Grivegnée, mentor d’Awans (de R2 en R1) et papa de Hoa, aura donc à sa disposition l’autre Principautaire qu’est cette véritable pépite d’Ajay Mitchell (18 a, 1,92 m). Décidément, le basket liégeois s’avère un excellent produit d’exportation en province de Limbourg… après Tongres et Landen. Entre autres.

Fin du suspense : 3 ans de plus à Keltern pour Manu Mayombo

Voici une dizaine de jours, Emmanuella Mayombo (28 a, 1,72) avait laissé planer une certaine hésitation quant à la suite (ou non) de son séjour outre-Rhin. Dimanche après-midi, son club de Keltern mettait fin au suspense en officialisant la prolongation du contrat de notre compatriote pour trois exercices supplémentaires. « La meneuse belge constituait notre priorité absolue en vue de la saison à venir car elle est notre patronne sur le terrain », indiquent les dirigeants allemands. Qu’ajouter de plus ?

Dames : le « triple saut » des Kangoeroes de Malines

Quelque chose me dit que le futur championnat féminin de D1 sera bien plus disputé qu’auparavant. En cause, des recrutements pour le moins prometteur de part et d’autre. Cette fois, ce sont les Kangoeroes malinoises qui ont frappé fort en s’appropriant les services de trois étrangères. A savoir, la Hongroise, Laura Biczo (20 a, 1,86 m), en provenance de Cegledi ainsi que le duo slovène composé de Tina Jakovina (29 a, 1,84 m, internationale ayant évolué à Wasserburg) et d’Aleksandra Kroselj (21 a, 1,70 m, ex-Celje). Pour leur part, Phantoms Boom a jeté son dévolu sur l’Anglaise, Evelyn Adebayo (24 a, 1,85 m).

La télé crève l’écran

Vous aurez donc passé une partie de votre confinement avec Michael Jordan. Ce lundi, Netflix proposera la suite d’une série accusant quelques longueurs pour les moins accros au « cuir orange ». Ce qui n’empêche pas qu’elle cartonne notamment aux Etats-Unis puisque les deux premiers épisodes ont drainé là-bas plus de 6 millions de téléspectateurs.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Stevoort Basket

« Juste pour la télévision, comme au bon vieux temps »

Donald Trump a évoqué la reprise des compétitions sportives avec une formule qui a de quoi surprendre.

Donal Trump est un boulimique de télévision. Certaines sources à la Maison Blanche affirment que l’actuel président des Etats-Unis passe plus de temps devan Fox News – et sur les terrains de golf – que dans le bureau ovale.

Récemment, le magnat de l’immobilier a évoqué une reprise des compétitions sportives. « Beaucoup d’entre elles vont reprendre sans les fans, juste pour la télévision, comme au bon vieux temps. Ça ira dans ce sens puis les fans commenceront à revenir. Ils seront d’abord peut être séparés de deux sièges, puis le but ultime sera d’avoir des salles remplies » a-t-il annoncé.

Le Dr Fauci – à qui nous avons consacré un article – a précisé la pensée de Trump. « Je pense que nous serons en mesure d’organiser des événements sportifs. Par contre, je ne suis pas sûr qu’on puisse le faire de manière uniforme » a-t-il nuancé.

« Le charme de la P1 »

Un peu juste pour briguer le top mais trop fort pour être concerné par la descente, Welkenraedt a vécu une première saison tranquille en première provinciale tout en s’offrant le scalp des cadors du championnat.

Comme Bellaire et Esneux, Welkenraedt a brillé pour une première saison en P1. « Cette saison fut bien courte » rigole Gilles Fyon. « Nos résultats sont mitigés, nous avons gagné contre de « meilleurs » que nous et perdu contre des équipes plus « faibles » que nous. Mais nous ne visions pas une place précise, notre seul objectif était de nous sauver le plus vite possible. Le reste n’était que du bonus. »

Un objectif rapidement atteint pour les troupes de Thierry Carton qui se sont immédiatement adaptées à la division. « Pour une première à cet échelon, j’ai vraiment adoré. Tout le monde peut gagner contre tout le monde, c’est un peu ça qui fait le charme de la P1 » nous confie Gilles qui reconnait avoir livré de bonnes comme de mauvaises prestations. « Le tout est de mettre le doigt sur ce qu’il faut améliorer.« 

Certains matchs des « Noirs » furent épiques, comme lors de la réception de Jupille. « Cette victoire chez nous contre l’Etoile ainsi que celle contre Ensival nous ont fait extrêmement plaisir » confirme l’ailier-fort qui aura vaincu, avec sa formation, les deux cadors de la série.

Pour la saison prochaine, Welkenraedt conserve une large partie de son noyau mais perdra Roosen – dont le statut de meilleur marqueur de la division lui ont valu en engagement à Pepinster en TDM2 – et Thierry Carton. Le coach sera remplacé par Gino Fortuna qui emmène Lejeune, Delrez et Touette dans ses valises.