« Ridicule de faire des poules »

Si Gael Colson est loin d’être convaincu par la nouvelle formule du championnat R1, son équipe de Liège devrait bien tenir la route.

La saison prochaine, la R1, qui comptera dix-huit ou dix-neuf équipes, proposera une formule totalement inédite. « Je trouve cela vraiment ridicule de faire des poules alors que nous sommes beaucoup de Liégeois et que nous n’auront peut-être pas la chance de tous nous rencontrer » vitupère Gael Colson.

Avec Liège, l’expérimenté ailier défiera Tilff, Verviers, Cointe, Andenne et Ciney. « Je suis impatient de rencontrer nos adversaires mais cela me semble absurde de pointer un favori. En jouant à peine quelques matchs comme ça, on va se croire en Playoffs où il faudra engranger un maximum de victoires » enchaine-t-il. « Je pense d’ailleurs que toutes les victoires vont compter double. »

Pour la prochaine campagne, la R1 de Liège présentera un visage neuf. « Tout est nouveau, il faudra que, dès le début, nous puissions nous trouver et nous entendre. Car l’entente est la base de tout » prévient Gael. « Nous avons réussi à attirer de bons joueurs et j’ai hâte que tout reprenne pour que nous puissions nous voir et avancer ensemble. Nous commencerons par essayer de gagner des matchs pour nous sauver et, après, nous verrons ce qu’il en sera. »

Avec Joseph De Sutter aux manettes et quelques bons renforts (Elias Bonni, Benjamin Liégeois, Jimmy Kamel, Valentin Weiler, Lucas De Sutter, Goran Milanovic, Henri Corbusier, Didi Kissenga notamment) nul doute que les Principautaires seront compétitifs.

« Ce n’est jamais « que » du basket »

Tout en remettant le basket à sa juste place, Jérôme Jacquemin évoque le prochain championnat de TDM2 que Sprimont abordera avec un effectif totalement remanié.

Après deux années sous la houlette de Vincent Degives pour gérer l’après Pascal Horrion, l’équipe fanion de Sprimont débutera un nouveau cycle avec les arrivées de Jérôme Jacquemin et de plusieurs joueurs de Liège Basket.

Avec un effectif totalement remanié, les Carriers disputeront un championnat de TDM2 qui aura un fameux accent liégeois! « Je me réjouis de compter autant de derbies. Nous espérons vraiment que Ninane viendra s’y ajouter. Apparemment, le niveau était relevé cette année et risque de l’être encore la saison prochaine » souligne le nouveau boss de Sprimont. « Ce qui est certain, c’est qu’avant de regarder les autres équipes, il faudra construire la nôtre. Avec un tout nouveau groupe, la préparation sera capitale. Or, à l’heure actuelle, personne ne sait comment va se dérouler la reprise. J’espère que la fédération nous laissera le temps nécessaire entre la reprise des entraînements et celle du championnat pour mettre un maximum de choses en place. » Et de conclure: « Cela dit, ça n’est jamais « que » du basket. En regard de la situation que nous vivons – et de ce qui risque de suivre- , tout ceci n’a qu’une importance très relative…« 

« Belleflamme aura un atout indéniable »

Jimmy Stas fait le point sur le prochain championnat remanié de R1 et sur les ambitions des Oursons d’Andenne. Entretien.

Jimmy, que penses-tu de votre futur poule en R1 où vous serez avec Cointe, Verviers, Tilff, Liège et Ciney?

C’est une poule assez fermée et avec beaucoup d’incertitudes. Cointe partira favori grâce à l’expérience des recrues et au savoir-faire de Cornet. Parmi les incertitudes, Ciney va-t-il reprendre sa marche en avant du début de championnat dernier ou montrer un visage plus pâle comme lors de la fin de la campagne 2019-2020? Liège et SFX sont des équipes en reconstruction. Même en construction pour Liège. Enfin, Liège, Waremme ou Sainte Walburge, je ne sais plus trop quels joueurs représentent quels clubs (rires).

Qui vois-tu comme favori du championnat?

C’est impossible à dire tant le système sera différent. Il faudra compter sur tout monde, se méfier de chaque équipe et avancer petit à petit pour voir se profiler les favoris. Sincèrement, je pense que Belleflamme a un atout indéniable en redescendant de D3. Les Haricots auront un avantage de rythme mais je suis persuadé que le championnat sera fortement ouvert et disputé.

Quelles seront vos ambitions?

Avec Andenne, nous sommes toujours en construction du projet. Cette année, nous avons prouvé que nous avions notre place et, la saison prochaine, il faudra faire mieux et montrer une évolution. Nous avons toujours la volonté de construire un projet avec des jeunes joueurs issus principalement du club et je pense qu’on pourra compter sur Andenne pour jouer les troubles-fêtes. En fin de saison, notre équipe avait trouvé un bon équilibre et les deux nouvelles recrues sont des choix judicieux de la part du comité et du coach. Nous serons complets et nous tenterons de gagner chaque match. Il est clair que l’objectif premier sera le maintien mais je n’ai pas trop d’inquiétudes là-dessus pour la saison à venir. J’ai confiance en notre équipe!

Crédit photo: Alexandra Milanovic Photographe

Belgrade se démasque

Sûr que les Brainoises ne seront plus seules sur leur piédestal à la reprise de la D1 dames. Pour preuve, Namur s’attache, aussi, les services d’une internationale russe alors que l’Etoile Rouge a repris le collier. Vous découvrirez également le parcours singulier d’ancien Hoëgnard tout faisant étape par Wihogne : ce sont les infos d’EMCE.

L’Etoile Rouge (Baron et Punter) a repris l’entraînement

Mardi matin, l’Etoile Rouge de Belgrade a repris l’entraînement. Celui-ci se déroulait cependant à l’extérieur (photo) et concernait une douzaine de joueurs ainsi que l’ensemble du staff technique. Deux des Américains de l’équipe serbe connaissent bien nos parquets. En effet, il s’agit de Billy Baron (Charleroi 15/16) et de Kevin Punter qui avait terminé l’exercice 16/17 avec Anvers. Ils n’étaient toutefois pas présents, hier, dans la capitale serbe. Seul étranger sur place, le Nigérian Michael Ojo. Deux jours auparavant, un office orthodoxe s’était tenu dans les installations du cru. On n’est jamais assez prudent…

Du lourd à Namur avec l’internationale russe, Kamilla Ogun

Et ça continue en D1 dames ! C’est ainsi que les Namuroises poursuivent un impressionnant recrutement. Cette fois, les responsables mosans ont signé l’internationale russe, Kamilla Ogun (21 a, 1,81 m). Un poste 3, 4 en provenance du Spartak Moscou. Auparavant, elle avait été élue meilleure marqueuse de l’Euro U16, en 2015, au Portugal. Outre d’indéniables qualités sportives, elle possèderait un tempérament bien trempé. A Malines, les Kangoeroes ont prolongé d’un an le contrat de l’ancienne internationale polonaise, Agnieszka Skobel (31 a, 1,80 m).

Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui, Carldell Johnson

Accusant 37 printemps au compteur, Carldell Johnson (1,78 m) a disputé la saison 06/07 pour le compte de Pepinster. Sans vraiment y briller. Autrement dit, plus grand-monde ne doit encore se souvenir du garçon. Il tenta ensuite sa chance à diverses reprises en NBA. Sans résultat. On le retrouve à Charleroi en 2012. Pour l’heure, il est assistant-coach au Memphis Hustle College. Il n’en demeure pas moins que la principale caractéristique de l’ancien Wegnolais est d’avoir été le premier Américain à évoluer dans le championnat de… Mongolie. C’était, en 2014, au sein de la formation de Valvoline Oulan-Bator.

Terrains extérieurs : Wihogne, grâce la Confrérie de l’Ortie

L’histoire est jolie : les formations hommes et dames du BC Wihogne ont longtemps évolué au sein des plus modestes divisions provinciales. D’abord, pour le plaisir. Puis, le terrain de la rue Dewonck fut laissé en plan. A l’abandon, la Confrérie de l’Ortie s’attacha, au printemps 2013, de le doter à nouveau de panneaux dignes de ce nom. Touché par cet élan citoyen, l’échevin des sports de Juprelle décida alors de le faire réasphlater par les services de la commune. Restait dès lors à lui trouver un parrain et Raphaël Allemand accepta d’emblée la proposition.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Crvena Zvezda

« Pourquoi ne pas espérer la montée? »

Avec Waremme en R1, Tom Malempré devrait disputer la première place de sa poule à Belleflamme.

« A première vue, notre poule a l’air assez compétitive avec, notamment, Belleflamme qui descend de D3 et un beau derby contre Huy » souligne Tom Malempré. « Nous visons le plus haut possible, donc pourquoi ne pas espérer une montée? Nous donnerons tout chaque weekend pour mettre toutes les chances de notre côté. »

« Une Ferrari de couleur différente tous les jours de la semaine »

Grand amateur du bolide italien, Michael Jordan s’en servait aussi pour titiller ses adversaires. A l’occasion, il pouvait aussi s’attacher à une Mercedes, comme celle qu’il avait subtilisée à Jamal Crawford après avoir remporté un pari.

Michael Jordan appréciait Ferrari: il possédait une belle collection et a même collaboré avec la marque italienne pour le design d’une basket. Mais MJ s’en servait aussi pour titiller ses adversaires.

« Nous étions à Chicago, dans le gymnase de l’entraîneur Tim Grover. Là, Antoine Walker débarque dans une Ferrari, et il était fier parce qu’il venait juste de l’acheter » raconte Jared Jeffries. « Michael lui a dit : « Tu sais quoi ? Je vais venir avec une Ferrari de couleur différente tous les jours de la semaine, et j’aurai aussi un survêtement Jordan assorti. » Et il est arrivé les 5 jours suivants en Ferrari avec un ensemble Jordan assorti. C’est le genre d’attitude qu’il avait.« 

MJ savait apprécier aussi la rigueur allemande comme la fois où il est reparti avec la Mercedes de Jamaal Crawford – rookie à l’époque – après avoir gagné un pari lors d’un concours à trois points.

« Comblain perd clairement un super gars! »

Rebondeur émérite, Corentin Rondoz ne fut pas pour rien dans les bons résultats de Comblain en TDM2. Interview.

Corentin, quel bilan fais-tu de votre saison?

Je pense que nous sommes à notre place malgré un début de championnat compliqué. S nous voulions faire partie du top, nous aurions dû gagner des matchs à notre portée, ce que nous n’avons pas fait souvent. Depuis que Comblain est D3, l’équipe termine toujours dans le Top 6. C’est donc une saison réussie.

D’autant que la série s’est révélée particulièrement compétitive.

Oui, nous avions une série très dense. Hormis Kontich, chaque équipe était prenable. La majorité des équipes se tiennent à deux ou trois victoires, cela prouve bien que ce championnat fut compétitif.

Comment juges-tu tes prestations?

Ce fut clairement ma meilleure saison. Je vais entamer ma quatrième année dans ce club, les deux premières furent perturbées par les blessures et ma vie scolaire ainsi que mon boulot. Lors de ma deuxième saison, je n’avais même pas cumulé une vingtaine d’entrainements. Mais cette saison fut différente, je me suis entrainé, j’avais du rythme et cela se voyait sur le terrain.

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Selon moi, ce fut le déplacement à Belleflamme en début de saison. Nous n’étions pas bien, nous avions besoin de victoires et nous savions très bien que Comblain a du mal à jouer Belleflamme. L’équipe a su élever son niveau de jeu pour gagner de trente-cinq points et ainsi effacer notre zéro sur trois du début de saison.

Qu’as-tu apprécié cette année?

Comme chaque année: les matchs à domicile. C’est vraiment spécial de jouer pour Comblain et personne ne peut le comprendre avoir défendu les couleurs du Mailleux.

As-tu des regrets?

Mon plus gros regret est, évidemment, de ne pas terminer la saison en compagnie de Thomas Waonry. C’est vraiment quelqu’un que j’apprécie et j’adore jouer avec lui. Comblain perd clairement un super gars! On ne peut que souhaiter le meilleur à un typer pareil, bon vent à lui.


Une saison historique pour Gembloux

Solide leader de première régionale, Gembloux a également caracolé en tête des classements en P1 et en P3. Un fameux tiercé gagnant.

La saison de Gembloux restera gravé dans les annales. En R1, la formation drivée la majeure partie de la saison par Bruno Rowet (avant que celui-ci ne soit remplacé par Tom Poppe) a dominé le championnat de la tête et des épaules et accède à la TDM2. « Nous avons réalisé, dans l’ensemble, une bonne saison. Les objectifs du club – être en bonne place pour les Playoffs – furent atteints même si, dans le vestiaire, nous ne cachions pas notre volonté d’être champions » nous avait confié Charly Bernard. « Je pense que nous méritons de terminer à cette première place. Nous ne la volons à personne, nous y sommes depuis le premier match de la saison et avons su enchaîner. Heureusement d’ailleurs car avant que la saison ne débute, j’avais dit aux journalistes que nous serions champions si nous étions épargnés par les blessures… (rires). »

Mais, en P1 et en P3 aussi les Gembloutois se sont distingués. La P1 locale composée de jeunes du cru est promue en R2 tandis que la P3 remporte sa série de P3C et accède à la P2.

Une saison historique sur laquelle revient canalzoom.

« C’était le bon moment pour redescendre en D2 »

Cette saison, Boris Penninck avait quitté la D1 pour s’engager avec Gand, en TDM1. L’ancien intérieur de Liège revient sur la saison faste vécue avec son nouveau club.

Boris, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler?

Nous n’avions pas super bien commencé le championnat mais nous nous sommes bien rattrapés par la suite. Il fallait intégrer Anthony Chada et moi-même dans l’équipe mais, au fur et à mesure, nous sommes montés en puissance même si nous aurions pu éviter quelques défaites.

Vous terminez sur le podium et dauphin d’Ypres. Est-ce la place que vous méritez?

Oui, je pense que nous méritons cette deuxième place tant Ypres a joué à un superbe niveau et n’a pas commis de faux-pas. De plus, nous nous sommes hissés en finale de la Coupe des Flandres et nous avons livré une superbe prestation contre Charleroi en Coupe de Belgique.

Après plusieurs années en D1, te voilà en TDM1. Qu’as-tu pensé de cette division?

La division deux est d’un bon niveau. Il y a de très bons joueurs et, surtout, beaucoup de Belges qui sont libres de jouer comme ils le veulent et sans pression. Au niveau de la compétitivité du championnat, tout le monde pouvait battre tout le monde, il n’y avait aucun match où nous pouvions nous relâcher, ce qui nous a d’ailleurs coûté quelques victoires.

Es-tu satisfait de tes prestations?

Oui, à titre personnel, je suis content de ma saison. Je pense avoir trouvé ma place et su m’intégrer à notre collectif. Je pense être un joueur d’équipe avant tout. J’ai eu un petit creux en décembre à la suite du décès de mon papa, cela m’a coupé dans mon élan, mais mes coéquipiers, le staff et la direction ont tout fait pour me soutenir dans ce moment très difficile.

« Un plus grand rôle dans l’équipe »

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Notre match contre Charleroi où nous ne passons pas loin d’une victoire qui aurait eu, pour moi, une saveur toute particulière. Je me souviendrai aussi de notre match à Waregem – un des grands rivaux de Gand – avec une prestation parfaite et une victoire de 48 points. Je ne crois pas que cela ait souvent eu lieu contre une grosse écurie.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

J’ai particulièrement apprécié l’accueil qui m’a été réservé à Gand. Que cela soit mes coéquipiers, le staff ou la direction, ils ont tout fait pour me donner la confiance nécessaire et m’intégrer au mieux.

Qu’est-ce qui a changé pour toi en redescendant d’une division?

C’est beaucoup moins de pression, nous jouons plus libérés. Le rythme est complètement différent, me permet de profiter davantage de ma famille et je joue aussi un rôle bien plus important dans l’équipe.

Lorgnes-tu sur un retour en D1 ou as-tu plutôt évacué cela de ton esprit?

Non, je suis content de mon choix d’évoluer en D2. La D1 a de plus en plus de mal à survivre et c’était peut-être le meilleur moment pour redescendre en TDM1. C’était un choix mûrement réfléchi, qui me permet d’avoir un rythme différent et d’avoir trouvé un boulot chez Unilever à Anderlecht.

Crédit photo: Philippe Collin

« La guerre et puis la fête chaque weekend »

Julien Lemaire revient sur la saison faste de Pepinster en P2A.

Sur la saison:

« C’était une belle saison, très disputée, avec des matchs engagés tous les weekends. Concernant nos résultats, je suis évidemment déçu de nos six défaites car nous n’avons jamais pris de trempe, sauf à Angleur où nous n’avons jamais eu voix au chapitre. Cela aurait pu tomber pour nous mais le basket est un jeu de détails et c’est là que résidait le souci. Néanmoins, nous avons bien progressé au fil de la saison. »

Sur la place sur le podium des Pepins:

« Je ne vais pas mentir et dire que cette troisième place me va… Nous visions la première. Mais au vu des confrontations directes avec Tilff et Ensival, nous méritons cette troisième place. Les leaders furent bien plus réguliers. »

Sur la P2A:

« Nous avions une belle série homogène. Elle avait, selon moi, un niveau plus élevé qu’une simple P2. Plusieurs des équipes qui la composaient pourraient jouer les outisders en P1. Et au niveau « compèt », nous nous cognions bien sur le terrain avec un peu de trash talk mais après c’était cool et nous pouvions discuter et boire des verres. C’était vraiment super de, chaque weekend, pouvoir faire la guerre puis la fête. »

Sur ses propres prestations:

« J’ai mis du temps à me remettre dedans… L’année dernière, je n’ai plus rien fait à partir de janvier: ni entrainement, ni match à cause d’une blessure au pied. Ce n’est vraiment qu’à partir d’octobre que j’ai commencé à bien me trouver dans l’équipe. Mais bon, on peut toujours faire mieux. »

Sur les moments marquants de la saison:

« La demi-finale, même perdue, fut cool: du peuple, une cafétaria et un derby. Mes vrais souvenirs furent arrêtés par le Covid-19. Nous devions jouer Ensival et Angleur, les deux fois chez nous. Cela allait être des finales à chaque fois. »

Sur ce qu’il a particulièrement apprécié cette année:

« Le groupe que nous avons réussi à former avec les jeunes. Et notre progression au fil de la saison. Ce ne fut pas parfait mais tant qu’on ne recule pas, c’est déjà top. »

Sur ses regrets:

« Je n’en ai pas. Cela ne sert à rien de regarder en arrière. Donc je reste positif et je regarde vers l’avenir. »