Où a été prise cette photo ?

A l’évidence, il y a de la friture sur la ligne entre l’AWBB et le Royal IV alors que, ce mardi, on vous parle d’un coach hyper actif, d’un ancien Spirou ne tenant pas en place et même du Tour d’Italie, via Vaux-sous-Chèvremont. Reste le cliché-mystère qui fait escale dans une région assez peu « basket ». Ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du mardi

Pour illustrer cette rubrique hebdomadaire, quelques chiffres qui ne laissent pas indifférents… 3, c’est le nombre de clubs que Matt Mobley (25 a, 1,90 m) aura fréquenté cette saison. A savoir, Charleroi, Istanbul et Francfort… où il ne restera d’ailleurs pas. 24, à 51 ans, Luka Pavicevic a pas mal bourlingué. Il a ainsi joué pour le compte de 16 formations professionnelles et en a coaché 8 autres. Mais, pas une seule belge ! 165.000, soit la quantité de billets déjà vendus pour le GP de F1 de Francorchamps qui se disputera à huis clos. Bon amusement pour les remboursements ou autres formules ! 19, il y a donc près de 20 ans – jour pour jour – que Rik Verbrugghe s’emparait du maillot rose au tour d’Italie. Le lendemain, la DH me demande d’aller recueillir les impressions de son épouse de fleuriste de l’époque. Par le plus grand des hasards, j’en parle dans la matinée à un policier ayant Vaux-sous-Chèvremont dans ses attributions. Et, quand j’arrive devant la boutique, deux panneaux d’interdiction de stationner se dressent devant la boutique avec cette mention : Réservé Presse. Merci, Christian…

Bras-de-fer entre le Royal IV et l’AWBB

On va tenter de faire court sans trop entrer dans les détails : Il faut savoir que le nouveau cadre de la R2 dames comporte 30 équipes. Or, il n’y en a (jusqu’à présent) que 29 retenues. Les dirigeants du Royal IV estiment que la place « vide » revient à leur phalange féminine. Ce qui n’est manifestement pas l’avis des responsables de l’AWBB. Du coup, le club de la capitale menace la fédération francophone de la poursuivre en justice s’il n’obtient pas gain de cause. Comme on dit en pareil cas : affaire à suivre.

Grand-Duché : proposition de D1 rejetée à 0,25 % près

Comme le soulignait Marc Schiltz, le basket luxo doit se remettre en question. A ce propos, les présidents de tous les clubs du pays se sont réunis samedi afin d’essayer de conférer une nouvelle impulsion à leur compétition. Trois propositions relatives à leur D1 étaient sur la table. Après moult discussions, on procéda au vote et le moins que l’on puisse écrire est qu’une d’entre elles loupa le coche d’un fifrelin. Alors que la moitié des suffrages étaient nécessaires, elle recueillit l’approbation de… 49,75 % des participants. On se reverra dès lors en juin. Pour info, elle prévoyait de ne rien changer avec une élite à 10 équipes. Les deux autres en désiraient 14 et même 20.

Terrains extérieurs : pas que le français en Principauté !

A imaginer vos moues circonspectes, la photo-mystère d’aujourd’hui n’est pas prête d’être découverte. A moins d’avoir joué avec cette sympathique équipe d’une ville où l’on ne vit sportivement que pour le foot et le handball. L’indice me parait assez révélateur : on ne parle pas que le français en province de Liège…

Michel CHRISTIANE

« Il veut jouer dur mais c’est un destructeur pour une équipe »

Si Rodman était relativement apprécié aux Bulls et aux Pistons, ce ne fut pas le cas partout.

Aux Pistons, Rodman était plutôt introverti et a remporté ses deux premières bagues. Aux Bulls, il était impressionnant en défense et au rebond, borderline hors des parquets mais relativement apprécié par ses coéquipiers avec qui il a réalisé le three-peat. Au Mavs et aux Lakers, le basket ne faisait déjà plus vraiment partie de ses priorités. Par contre, entre Detroit et Chicago, « The Worm » a fait un stop de deux ans à San Antonio. Une union presque contre nature entre le fameux énergumène qu’était Rodman et la franchise carrée du Texas.

« C’est un gars compliqué. Je pense qu’en raison de ses antécédents, il ne savait pas toujours comment s’exprimer. Il est facile à aimer parce qu’il a un grand cœur » se souvient David Robinson. « Il veut jouer dur, gagner des titres, mais pour l’équilibre d’une équipe, c’est un destructeur. Il n’y avait rien à faire pour le sortir de sa zone de confort. »

« Une situation bizarre »

Après quatre belles années à l’Etoile et avant de prendre la direction d’Henri-Chapelle, Peter Tandler revient sur la dernière saison de Jupille. Interview.

Peter, comment juges-tu cette dernière saison avec l’Etoile?

Après quatre ans ensemble, nous avons encore récolté d’excellents résultats et montré quelle équipe nous sommes et quelle mentalité nous avons. Même si, il faut le reconnaitre, niveau entrainement(s) nous étions ric-rac et avons eu de blessés durant toute la saison.

Cette première place ex-aequo avec Ensival est-elle celle que vous visiez et que vous méritiez?

L’année passée, le club ne voulait pas monter ni disputer les Playoffs au risque de devoir rejoindre la R2. Mich’ (ndlr: Michel Nihon) nous avait dit que c’était trop tôt et que nous devions attendre la saison suivante. Du coup, nous étions très chauds pour cette saison! Beaucoup de joueurs ont sacrifié des vacances, des congés, des mariages et des fêtes de famille pour être présents aux matchs et obtenir de bons résultats. Je pense que ce serait malhonnête de dénigrer nos victoires et nos sacrifices. Je crois que cette première place est méritée.

Quelle est ton opinion sur le championnat P1 de cette année?

La P1 était séparée en deux parties: une moitié qui pouvait jouer le top et l’autre moitié qui jouait la descente.

Malgré quelques belles performances, ce ne fut pas ta meilleures saison.

Non, personnellement j’ai joué en-dessous de mes capacités. Heureusement, nous étions une équipe dans laquelle chacun pouvait planter vingt pions et travaillait pour ses coéquipiers.

Quels furent les moments marquant de cette campagne 2019-2020?

Les soirées que nous avons passées ensemble comme le barbecue chez Marc Jacot ou le team building à la soirée Val-Dieu. Et je me réjouis déjà du futur barbecue chez Vincent Theek après le confinement (rires)!

Qu’as-tu tout particulièrement apprécié cette année?

J’ai apprécié toutes les années passées à l’Etoile avec une équipe incroyable, un comité familial, des supporters, des sponsors et tous ceux qui nous ont suivis pendant toutes ces saisons.

Que regrettes-tu?

Le seul regret que j’ai après toutes ces années à Jupille, c’est le dernier mois. Etre en lice pour jouer le titre mais avec un comité qui ne veut pas monter a créé une situation bizarre.

« Bobby et Yvette font tout pour nous »

Avant de prendre la direction de Tongres, Gaëtan Hertay revient sur son second passage à Sprimont.

Difficile d’évaluer la saison de Sprimont en TDM2 entre coups d’éclat et sorties de route. « Cette saison fut mitigée. Nous avons fait un premier tour convenable alors que le début du deuxième fut moins bon. Vu celui-ci, nous finissons à la place que nous méritons même si je crois que nous aurions pu faire beaucoup mieux et terminer première équipe liégeoise » confirme Gaetan Hertay. « Le niveau de la série, cette année, était très élevé. Kontich était au-dessus du lot avec ensuite Geel, Esneux et Tongres. Voir Belleflamme terminer dernier est la preuve que le niveau était conséquent. Quant à moi, je pense avoir livré une saison honorable malgré quelques soucis physique mais j’aurais pu toutefois apporter beaucoup plus.« 

Le retour à Sprimont de Gaetan fut de courte durée et sera parsemé de bons souvenirs et de regrets. « Notre victoire en prolongation contre Esneux et le beau succès contre Tongres furent de grands moments. J’ai apprécié pouvoir rejouer avec d’anciens coéquipiers et en rencontrer de nouveaux. Et j’ai adoré notre stage qui restera, pour moi, le meilleur moment de l’année » rapporte l’intérieur-scoreur. « Je remercie Vincent Degives pour son implication ainsi que Bobby et Yvette qui font tout pour nous. Je regrette que la saison se soit achevée de la sorte, je voulais engranger quelques victoires supplémentaires pour remonter dans le classement et surtout pouvoir fêter la fin de carrière de notre Capitaine Romain Delhaye. »

« On ne me changera plus »

Deuxièmes de P2A et finalistes de la Coupe de la Province en ébullition, Glenn Valenduc – qui fera un pas de côté – et Ensival ont livré une saison remarquable.

Pour la dernière saison de Christian Randaxhe, Ensival B a livré une saison remarquable sur deux fronts: le championnat et la Coupe. « Pourtant nous avons eu un début de saison compliqué avec une défense en dents-de-scie – clin d’oeil à notre dentiste – et des défaites dont nous aurions facilement pu nous passer et sans lesquelles nous aurions été mieux positionnés sur la ligne d’arrivée » précise Glenn Valenduc. « Nous avions entamé cette saison sans réelles ambitions de classement. Tilff possédait une bien belle équipe, nous aurions voulu l’accrocher davantage mais les Porais – que nous félicitons – furent plus réguliers sur l’ensemble de l’exercie et nous n’aurions finalement pas pu revendiquer mieux que la seconde place à laquelle nous finissons et qui n’est pas une place montante.« 

De l’avis général, la P2A a offert de splendides confrontations. « Notre série m’a paru extrêmement forte et équilibrée cette année avec en son sein de nombreux candidats potentiels au titre et énormément d’équipes capables de surprendre n’importe qui sur un match. Il me semble que plusieurs d’entre-elles tireraient leur épingle du jeu à l’étage supérieur » confirme l’intérieur verviétois. « Ne ne devons rien regretter de cette campagne si ce n’est peut-être de ne pas avoir été davantage concentrés au démarrage et de n’avoir pu disputer certains des derniers derbies – contre notre amis theutois et pepins – qui s’annonçaient engagés et festifs. »

Un Hall du Paire ramené à la vie

Si les Ensivalois ont brillé en championnat, que dire de leur parcours en Coupe de la Province où ils se sont hissés jusqu’à une finale disputée dans le mythique Hall du Paire. « Nous nous sommes transcendés dans un Hall du Paire ramené à la vie par les supporters stavelotains. Un match que chaque joueur rêve de jouer » sourit Glenn. « Notre cohésion sur le terrain, notre esprit d’équipe, notre sens de la fête et notre polyvalence furent nos plus grandes forces. Nous pouvons réellement affirmer que nous jouons « en famille », ce qui demeure le plus important à notre niveau. »

En vue lors de la finale de Coupe, Glenn a livré une saison dans la droite ligne de celle accomplie par sa formation. « Mon début de saison fut assez difficile avec un retour au jeu après une blessure assez importante l’an passé » reconnait-il. « Ensuite, j’ai senti une nette progression et un retour de mes sensations. Mais avec toujours autant de mal à trouver la concentration nécessaire dans les matchs à faible enjeu. On ne me changera plus (rires). »

Pour la prochaine saison, Thomas Buscicchio s’en va, Maxime Erkenne arrive et Christian Randaxhe cède sa place à Jérémy Delsemme, Glenn fera de même avec François Banneux. « J’arrête faute de temps pour m’entrainer. Mais, à mon avis, mon arrêt sera de courte durée. Je ne voulais pas risquer d’handicaper l’équipe par un manque d’implication aux entrainements donc j’ai sauté sur l’occasion quand François m’a confié qu’il envisageait de recommencer. Mais je reste disponible pour pallier aux blessés » conclut le pivot ensivalois.

« Frustré de ne pas avoir pu disputer notre « March Madness »! »

Malgré un agenda bien rempli, Olivier Crutzen a contribué à la bien belle saison de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur qui décroche enfin son précieux sésame pour la deuxième provinciale. Entretien.

Olivier, quelle saison!

En effet, ce fut indéniablement une saison particulière! Jamais, en trente ans de basket, je n’avais connu un championnat stoppé net avant la fin. Cela nous a laissé sur notre faim mais c’était un mal nécessaire. Ensuite, ce fut l’ascenseur émotionnel quand, dans un premier temps, le CP décidait qu’il n’y aurait aucune montée et puis quand, au final, nous fûmes désignés mathématiquement comme premiers de notre série, ce qui était synonyme d’accession en P2.

Cela faisait plusieurs saisons que la « Bien Belle Equipe » tournait autour de cette montée. Cette première place est-elle celle que vous visiez?

Oui, nous avons terminé à la position que nous visions. Avec les excellents renforts arrivés cet été dans un effectif déjà très compétitif, nous nourrissions de grandes ambitions après les déceptions des deux saisons précédentes.

Qu’as-tu pensé de votre P3C?

C’était une série très relevée! Elle comprenait les trois équipes – Alleur, Grâce-Hollogne et Villers – ayant joué le tour final la saison précédente et des équipes comme Montegnée ou Union Liège qui nous ont donné du fil à retordre.

Comment juges-tu tes prestations?

Devant jongler avec deux boulots, une vie de famille, mon équipe « corpo » de Comblain et mes trente-huit ans (!), il m’était quasi impossible de m’entrainer avec Alleur car je devais récupérer physiquement. Il m’a donc fallu du temps pour être efficace dans ce championnat. Mais depuis la trêve de Noël, je pense avoir retrouvé mes sensations et la confiance nécessaire pour avoir un impact positif sur le terrain. Désormais, avec notre montée en P2, je vais réduire un peu mes autres activités pour me permettre de m’entrainer régulièrement et être performant dès l’entame du championnat.

Quels furent les moments marquants qui ont émaillé cette campagne réussie?

Le positif fut notre belle victoire contre la P1 d’Ensival en Coupe et, évidemment, notre montée en P2 que nous avons fêté virtuellement avec mes coéquipiers. Le négatif fut la blessure d’Axel Schoonbroodt qui nous a privé de sa combativité et de son intelligence de jeu.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

La bonne entente dans l’équipe, sur le terrain et en dehors. Nous nous connaissons, pour la plupart, depuis de nombreuses années et c’est vraiment un plaisir de retrouver ces gars-là toutes les semaines. Depuis le début du confinement, nous gardons contact via notre groupe WhatsApp en attendant avec impatience le moment où nous pourrons de nouveau taper la balle orange ensemble.

Nourris-tu quelques regrets?

Début janvier, quand j’ai jeté un coup d’œil sur le calendrier du deuxième tour, j’ai constaté que nous devions rencontrer trois équipes du Top 4 au mois de mars. Nous savions que cette période serait la plus importante de notre saison. Je l’avais même surnommée la « March Madness ». Quand on est un compétiteur, on aime se confronter aux meilleurs et monter en P2 sans avoir pu prouver sur le terrain que c’est mérité me laisse un goût amer. Surtout que nous avions à cœur de prendre notre revanche sur Grâce-Hollogne et Villers qui nous avaient battus au match aller.

« Un groupe assez jeune qui a envie de progresser »

La saison prochaine, Nathan Gabriel troquera sa plaquette pour ses baskets, quittera le banc de Blegny pour aller prêter main forte à ses joueurs qui seront dirigés par Hervé Odeurs.

A la tête des Miniers qu’il a mené de P4 en P3 voici un an, Nathan Gabriel a décidé de reprendre du service – il avait toutefois disputé quelques matchs avec l’autre équipe de Blegny en P3A – et de troquer sa plaquette pour des baskets. Pour le remplacer, le génial Hervé Odeurs débarque auréolé de trois saisons consécutives réussies à Grâce-Hollogne.

« J’ai accepté de reprendre cette équipe car c’est un groupe assez jeune qui a envie de progresser après une première saison difficile en P3 à cause du nombre important de blessures qui ont parasité cette campagne » nous explique Hervé. « De plus, pour une fois, c’est tout près de chez moi.« 

Un Belge de plus en Jeep Elite

Hans Vanwijn s’est engagé avec la JDA Dijon.

Depuis qu’Oli Troisfontaines et Boukichou sont rentrés en Belgique et que Pierre-Antoine Gillet évolue sous le soleil espagnol, le contingent belge en Jeep Elite était réduit à la portion congrue avec Serron et Tabu. La saison prochaine, notre beau pays comptera un représentant supplémentaire dans le championnat français. En effet, Hans Vanwijn s’est engagé avec la JDA Dijon.

«  Je suis Hans Vanwijn, belge de 25 ans qui évolue aux postes 4 et 3. Je suis très content d’annoncer que je vais rejoindre Dijon. J’apprends le français et j’espère le parler couramment d’ici 2-3 mois. Pendant la saison passée, j’ai eu une conversation avec le coach et je pense qu’il comprend parfaitement mes qualités sur le terrain et que mon style de jeu est adapté à celui du club. Dijon a aussi fait une bonne saison en France et en Champions League : c’est une des raisons de ma signature ici. J’ai hâte de commencer la nouvelle saison et j’espère que nous obtiendrons les mêmes résultats que cette année » déclare le désormais ex-Anversois sur le site du club cher à Jacques Monclar.

« Hans est un joueur que je suis depuis 2 ans maintenant. Pour l’avoir rencontré en Champions League lors de la saison 2018/2019 avec Anvers, ce joueur – capable de jouer sur le poste 4 mais aussi sur le poste 3 – a démontré un fort potentiel. Potentiel qui s’est confirmé lors de la saison dernière, à la fois en BCL et en championnat belge, où il a terminé joueur de l’année. Ses capacités athlétiques ainsi que techniques seront – je l’espère – compatible à la fois à ma philosophie, mais également à la Jeep Élite. À maintenant 25 ans, il a souhaité continuer sa progression dans un championnat plus relevé et après avoir échangé avec lui, nous lui donnons l’opportunité de montrer tout son talent l’année prochaine » confie Laurent Legname, le futur entraineur du Belgian Lion, sur le site internet du club dijonnais.

Crédit photo: JDA Dijon

Trahan-Davis : cap sur l’Espagne !

Cet automne, on espère que la figure emblématique des Castors ne se trompera pas de vestiaire tandis que Bamberg est confronté à un énorme crash financier suite au départ de son principal sponsor. Alors qu’en Israël, il ne faudra pas confondre les Coleman, Verlaine signe un doublé mémorable. Ce sont les infos d’EMCE.

L’ex-star de Braine rejoint Jana Raman à Valence

On le savait depuis la semaine passée, Celeste Trahan-Davis (34 a, 1,86 m) ne sera plus brainoise la saison prochaine. Il ne faisait aucun doute que l’Américaine – en passe de naturalisation – ne tarderait pas à trouver un nouvel employeur. C’est chose faite puisqu’elle rejoindra Jana Raman à Valence, top 4 du championnat ibérique. A noter que les Espagnoles doivent encore rencontrer les Brabançonnes en quarts de finale de l’Eurocup. Duel fixé à l’automne et qui verrait ainsi Trahan-Davis en découdre avec ses… récentes équipières.

Enorme tuile pour Bamberg, Roel Moors et les autres Belges

Depuis des années, Bamberg peut compter sur un « major sponsor » aussi puissant que bienveillant. A savoir, Brose – rien à voir avec les magasins de jouets – qui est spécialisé dans l’automobile. La firme a vu ses activités fortement diminuer suite aux circonstances actuelles. C’est donc la mort dans l’âme que son boss – qui est aussi le président du club – a annoncé le retrait de sa marque aux côtés des basketteurs du cru. Cette saison, le budget de Bamberg (Moors, De Rycke, Obasohan, Lee) se chiffrait à 20 millions d’euros et avait déjà été réduit de 40% par rapport à l’exercice précédent. A titre comparatif, l’enveloppe de Liège Basket dépasse à peine le… million d’euros.

Un futur championnat israélien très « colemanien »

Cette brève pourrait aisément figurer dans la rubrique des « Insolites » du mardi. Lisez plutôt… Ce week-end, la plupart des clubs israéliens se sont montrés particulièrement actifs sur le marché des transferts. Avec, souvent, un dénominateur commun. C’est ainsi que l’Hapoel Holon a recruté Shavon Coleman (28 a, 1,96) en provenance des Kangoeroes Malines. Le Maccabi Ashod, pour sa part, a jeté son dévolu sur Al’Lonzo Coleman (31 a, 2,03 m) qui évoluait à Ramat Gan. Reste Galil Gilboa qui s’est renforcé avec la venue de Tim… Coleman, bien évidemment, un ailier (25 a, 1,96 m) ayant transité par l’Etzella Ettelbrück. Ca ne s’invente pas !

Splendide coup double pour Verlaine

Double coup de booste pour le cercle hesbignon. En effet, la phalange masculine du cru prépare, depuis un certain temps déjà, son accession à la P2. Rebelote pour les dames qui ont été averties, les jours derniers, qu’une place se libérait en 2e Provinciale, aussi. Proposition de suite acceptée par les protégées de Jérôme Louwette. Autrement dit, c’est la bagatelle de six équipes qui s’ouvrent les portes de l’étage supérieur à ce niveau : White Tigers, Vaillante Jupille, Tilff (championnes), Cointe, Henri-Chapelle et, donc, Verlaine (2e).

La télé crève l’écran

Comme chaque lundi, Netflix se met en mode « NBA ». En cause, une série où l’on se rend compte d’épisode en épisode que Michael Jordan n’est pas si sympa que ça. Et il risque d’en aller de même aujourd’hui encore…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Castors Braine

« Prêt à se battre avec toi si tu t’entraînais pas dur »

Paul Pierce voit un point commun entre Kevin Garnett et Michael Jordan.

Ce n’est pas leur bague de champion ou leur titre de MVP ou de Defensive Player of the Year mais bien leur mentalité qui rapproche, selon Pierce, le « Big Ticket » et « His Hairness ».

« Je ne sais pas si quelqu’un l’était plus que lui, mais je crois que j’ai joué avec le joueur le plus compétitif. Je pense qu’il était au même niveau que Jordan sur ce point. Et ce joueur, c’est Kevin Garnett. Il s’entraînait tous les jours comme s’il jouait un match. Et certains trucs que j’ai vu dans The Last Dance, la façon dont Michael Jordan poussait ses partenaires, comment il parlait, Kevin avait la même manière de faire. Il était prêt à se battre avec toi si tu t’entraînais pas dur. Et il montrait aussi cela en match. J’ai vraiment apprécié d’avoir quelqu’un qui m’a poussé à atteindre le niveau supérieur. J’aurais aimé l’avoir plus tôt dans ma carrière avec moi. En tout cas, sur cet aspect précis, je le mets au même niveau que Michael Jordan », a assuré Paul Pierce pour ESPN.