MJ et Phil Jackson liés pour toujours

Les plus grands succès de Michael Jordan furent conquis avec le Zen Master aux commandes.

Jeudi, Michael Jordan était l’invité de l’émission Good Morning America jeudi dernier et en a profité pour revenir sur la dernière saison des Bulls et sa relation exclusive avec Phil Jackson.

« C’était une année éprouvante. On a tous essayé de profiter parce qu’on savait que la fin arrivait. Au début de la saison, Jerry Krause a dit à Phil Jackson que même s’il finissait la saison avec 82 victoires, il n’y avait aucune chance qu’il revienne la saison suivante. En apprenant ça, je me suis marié à Phil Jackson, évidemment. Si ce n’était plus lui le coach, c’était clair que je ne jouerais plus. Donc Phil a commencé cette saison en nous disant : ‘c’est la dernière danse’. Du coup, on a joué comme tel. Cette notion que c’était la fin est venue plusieurs fois nous frapper pendant la saison. Mais ça nous a aussi permis de nous concentrer sur le fait de terminer de la bonne manière » a-t-il raconté sur le plateau de télévision.

« Cela a l’air prometteur: le coach connait la Bob Team »

Les Neuvillois de Huy connaissent leur nouvel entraineur.

Comme l’annonçait Bernard Watrin en primeur pour La Meuse samedi, le nouveau coach de Huy est connu: il s’agit de Philippe Gasia, passé par Fauxl-les-tombes, Dinant, Ciney et Masy. « Nous sommes ravis d’avoir enfin un coach » souffle Nicolas Paulus. « Nous sommes donc parés pour la saison prochaine si nous arrivons à signer le meneur avec qui nous sommes en contacts avancés. »

Un sacré changement tout de même pour un groupe habitué à évoluer sous lé férule de Kevin Reyserhove. « Aucun d’entre-nous ne connait vraiment notre nouvel entraineur » reconnait le nouvel ailier de Huy. « Mais cela a l’air prometteur puisque lui nous connait, connait la Bob Team. Nous partons sur de bonnes bases avec un coach qui comprend l’esprit particulier de notre équipe.« 

« Je voulais évoluer plus haut que la P3 »

Après deux belles saisons à Ninane, Jordan Vermierdt prendra la direction de LAAJ.

C’est à LAAJ que se dessine le futur de Jordan Vermierdt. « Le projet proposé par les Brasseurs est intéressant » nous confie le meneur de poche aux jambes de feu. « Je voulais évoluer plus haut que la P3 et les Brasseurs possèdent une P2 et une R2. J’aspire à évoluer autant que possible, être à 100% et gagner un maximum de matchs avec mon nouveau club. »

Le frère de Julien – qui a livré une belle saison sous les couleurs de Tilff – ne laissera que des bons souvenirs chez les Calidifontains où sa hargne et son culot avaient le don de débloquer des situations compliquées. « J’ai passé deux belles saisons à Ninanes, mes coéquipiers sont devenus des potes et les parents donnaient tout pour le club » souligne Jordan. « Nous avons tout de même été champions AWBB et avons joué la finale nationale contre Ostende. Je suis évidemment déçu que la saison se soit arrêtée, j’aurais aimé finir le championnat avec mes coéquipiers et les coachs que je remercie pour leurs conseils avisés et les deux belles années passées ensemble.« 

Où a été prise cette photo ?

Fulvio Bastianini a failli être rejoint par Giovanni Bozzi à la Garenne tandis que l’on note un nouveau désistement en 2e Régionale. A l’époque, José Waitman ne laissait personne indifférent avec ses coups de génie mais aussi ses frasques. Et, pour conclure, une photo-mystère prise en périphérie liégeoise. Ce sont les infos d’EMCE.

Tom Poppe aux Spirou Ladies où Gio Bozzi était cité

Suite aux recommandations de leur nouveau conseiller sportif, Fulvio Bastianini (ex-Liège Basket), les décideurs carolos ont opté pour Tom Poppe. Le Gantois quitte donc Laarne pour les Spirou Ladies, toujours en D1 dames. En revanche, on ignore si le coach flandrien (ex-Fleurus) cumulera avec la « D3 » masculine de Gembloux (avec Yannick Moray). Selon le manager de la Garenne, Giovanni Bozzi figurait en bonne place, mais ses occupations professionnelles laissaient planer un doute « et il n’y avait pas de temps à perdre. »

Une place de plus en R2 : Frameries y renonce

Il y a quelques jours, j’évoquais l’engagement de Guillaume Barbieux (ex-Blegny et Welkenraedt) à la JSLB Frameries. Et ce, afin de relever le défi en 2e Régionale. Le challenge aura été de (très) courte durée car les Borains ont décidé de redescendre au sein de la plus basse division hennuyère. « On s’est vite rendu compte que l’effectif serait beaucoup trop léger pour le niveau régional », dixit Barbieux. Moralité : une place supplémentaire se libère en R2. A noter que le club est un « récidiviste » du fait car, en 2018, il avait déjà renoncé à incorporer cette série.

Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui, le « stupéfiant » Waitman

A propos de José Waitman (48 a, 2,04 m), on peut parler d’un véritable phénomène. Hyper doué, il n’était cependant pas un modèle de professionnalisme. Très loin s’en faut. Il a ainsi écumé une kyrielle de clubs belges et étrangers : Malines, Houthalen, Namur, Brussels mais, aussi, Pau, Toulouse, Den Helder ainsi qu’en Israël, Uruguay et Argentine. Voici comment « Le Soir » le présentait à l’aube de l’exercice 96/97 : « Mis à part son épicurisme souvent limite, le gaillard est un basketteur ultra spectaculaire. Sans employeur, il reçoit dans la capitale sa dernière chance. » Dont le coach était Chico Kebsi, le père de Nikkel. Quant à Waitman, il décédait d’un AVC le 17 avril 2013. Il y a donc très exactement sept ans.

Terrains extérieurs : sa fête est fixée au 1er décembre

Si, avant-hier, nous faisions étape sur les hauteurs d’Andrimont (Verviers), cette fois place à un cliché-mystère se rapprochant de la place Saint-Lambert. Même si la ceinture verte de la Cité ardente n’est pas très éloignée. Et, pour conclure, l’indice du week-end : ce club a aujourd’hui disparu, mais un autre subsiste dans cette entité depuis des temps immémoriaux…

Michel CHRISTIANE

Un shooteur pour Saint-Trond?

Saint-Trond recherche un shooteur pour son équipe de L1.

« Je cherche un joueur évoluant sur le poste 3 ou 4, de préférence avec un tir extérieur, pour la régionale 1 » nous informe Bart Bomans, le coach de Saint-Trond.

Tout joueur libre correspondant à ce profil pour joindre le coach trudonnaire au 0478/246107.

N.B. : photo prétexte (ici Seb Maio, l’un des meilleurs shooteurs de la Province depuis plus de 20 ans).

« Je pense avoir franchi un cap »

Jérôme Wuidar, qui portera toujours les couleurs de Sprimont la saison prochaine – tire le bilan des Carriers en TDM2. Interview.

Jérôme, quel bilan tires-tu de cette campagne 2019-2020?

Ce fut une saison assez particulière pour nous, avec des hauts et des bas. Nous avons eu de bonnes passes mais aussi des moments où nous étions dans le dur. C’est là qu’on apprend…

Terminez-vous à une place conforme à vos ambitions?

Nous visions clairement le haut du classement donc non, nous terminons pas à la place que souhations. Nous avons connu trop de matchs « sans » pour pouvoir affirmer que nous méritons mieux.

Qu’as-tu pensé du niveau de la TDM2B?

Il était assez élevé, il fallait se battre pour chaque victoire.

A titre personnel, comment juges-tu tes prestations?

A l’image de l’équipe, j’ai eu de bonnes et de moins bonnes périodes. Sur ces deux saisons passées avec ce groupe, je pense quand même avoir franchi un cap.

Quels moments forts ont émaillé cette saison?

Les victoires à domicile contre Esneux et contre Tongres, incontestablement, ainsi que l’ambiance du groupe sur le terrain et en dehors. Nous avons eu quelques soucis pendant la saison mais nous sommes restés soudés et la bonne humeur était toujours présente.

Nourris-tu des regrets?

Oui, la fin de saison prématurée qui nous a empêchés de fêter comme il se doit la fin de carrière de notre capitaine.

« Des QI basket impressionnants »

Cette saison encore, Waremme était bien parti pour décrocher le titre. Hervé Piedboeuf revient sur la campagne des Wawas. Entretien.

Hervé, comment juges-tu votre saison?

Ce fut une très belle saison avec seulement quatre défaites: trois en championnat et une en coupe. Nous avons eu beaucoup d’imprévus durant l’année mais nous avons su rester soudés pour atteindre l’objectif de départ: le titre.

Vous terminez à la place que vous visiez. Est-ce mérité?

L’objectif était la première place et nous sommes effectivement premiers. Nous méritons cette place et avons travaillé pour cela aussi.

Qu’as-tu pensé de votre série de R2?

Le niveau de notre série était pas mal du tout. Les équipes du top étaient très fortes, cela a donné de beaux matchs. Néanmoins, nous avons dû rester concentrés contre toutes les équipes car chacune était dangereuse.

Comment juges-tu tes propres performances?

Je pense avoir réalisé une bonne saison. Certains joueurs de notre équipe attiraient beaucoup plus les regards, cela m’a permis d’être libéré.

Quels furent les moments marquants de cette saison?

Les matchs – et il y en a plusieurs – disputés à six ou sept joueurs car nous avons dû être soudés pour gagner. Le match à Tilff pour la première place était un super match de basket. La montée en R1 est aussi marquante, même si nous n’avons pas pu la fêter.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

J’ai beaucoup apprécié jouer dans cette équipe qui avait de l’expérience, de la jeunesse, de la vitesse, des joueurs connus et d’un niveau bien plus élevé mais aussi avec un QI basket impressionnant.

Nourris-tu des regrets?

De ne pas avoir pu fêter le titre (rires).

Que représente pour toi et pour le club cette montée en R1?

Pour moi, c’est top de vivre une saison en atteignant l’objectif demandé. Cette montée est importante pour le club et le projet à long terme.

« Dommage de ne pas avoir organisé une AG dès le départ »

Pour la première saison du club, les White Tigers ont survolé la P3 Dames et décroché – au terme d’une épique saga – la montée à l’échelon supérieur. Avec un effectif encore renforcé, les troupes de Terence Gabriel seront à nouveau très ambitieuses la saison prochaine.

Pour la première saison du club, les White Tigers ont survolé la P3 Dames et décroché – après le vote des clubs – une montée amplement méritée. « Je suis très content de cette montée à l’échelon supérieur car c’est plus que mérité pour les filles » s’exclame Terence Gabriel. « Cela aurait été « difficile » de refaire une saison en P3, tant pour nous que pour nos adversaires. »

Les Tigers ont pourtant longtemps cru ne pas être autorisées à monter lors d’une saga dont le basket liégeois se serait bien passé. Au point de se rassembler avec d’autres clubs pour contester la première décision du CP Liège. « C’est dommage de ne pas avoir organisé l’AG dès le départ vu la grosse majorité de voix qui ont plébiscité le système de montées/descentes » regrette le coach des Theutoises. « Je tiens à remercier les clubs qui se sont mouillés pour cette action, sans cela nous n’en serions pas là. »

Tout est – heureusement – bien qui finit bien. « Nos ambitions sont claires depuis le début: nous souhaitons être en P1 dans les deux ans » rappelle Terence. « Nous allons donc essayer de jouer la tête dès la saison prochaine. »

Pour y arriver, les Tigers présenteront un effectif presque identique et toujours ultra compétitif. « Nous enregistrons aussi les arrivées de Clémentine Martin de la TDW1 de Pepinster, de la jeune Tiffany Agro de Pepinster et d’Alande Pauluis en provenance de la P1 de Bellaire. Par contre, nous perdons Alexiane Moray qui s’en va à Tilff rejoindre la nouvelle P2 du club » conclut celui qui drivera également la R2 du matricule 97.

Bières et clopes à la mi-temps pour les Bulls

Finalement, Michael Jordan et les Bulls n’étaient pas si différents de certains joueurs amateurs.

« The Last Dance », le docu sur la dernière saison de Jordan aux Bulls sera prochainement sur Netflix et fait saliver tous les amateurs de basket. MJ a peur que les téléspectateurs le trouvent « horrible ». « Quand les gens vont voir ces images, je ne suis pas sûr qu’ils seront capables de comprendre pourquoi j’étais aussi intense, pourquoi j’ai fait ces choses-là, pourquoi j’ai agi comme ça et pourquoi j’ai dit ces choses-là » a avoué « His Hairness » à The Athletic. Faisant référence à une discussion avec Scotty Burrell, Jordan continue. « Quand vous verrez ces images, vous allez penser que je suis un gars horrible. Mais il faut vous rendre compte que si je le traitais comme ça, c’est parce que j’avais besoin qu’il soit dur au moment des playoffs quand on allait affronter des équipes comme Indiana, Miami, New York… Je devais savoir que je pouvais compter sur lui. »

Dans le documentaire dont les premiers épisodes sortiront le 20 avril, on peut découvrir MJ déclarer que : « gagner, ça a un prix. Le leadership a un prix. Donc j’ai bousculé des gens qui ne voulaient pas l’être. J’ai défié des gens qui ne voulaient pas être défiés. J’ai gagné ce droit parce que les coéquipiers qui sont arrivés après moi n’ont pas enduré c que j’ai enduré. Une fois que tu rejoignais cette équipe, il fallait jouer selon le standard de mon jeu. Je n’allais pas accepter moins. Si cela voulait dire que je devais te bouger un peu le cul, je le faisais. Demandez à tous mes coéquipiers. Michael Jordan ne leur a jamais demandé de faire quelque chose que lui ne faisait pas. »

D’autres passages ont également fuité, notamment une scène plus cocasse dans l’intimité des vestiaires que décrit Jonathan Abrams de Bleacher Report, qui a pu voir accès à l’épisode 6 du documentaire. Un échange à découvrir ci-dessous:

« Une caméra filme à l’intérieur du vestiaire, alors que Michael Jordan est perché sur une table et ouvre une bouteille de bière Miller Lite après la 60e victoire de Chicago cette saison ».

« Après une dure journée de travail, je choisirais du Gatorade, mais là, je ne crois pas ».

Scottie Pippen s’en mêle.

« On ne pensait qu’à ça pendant tout le quatrième quart-temps, à de la bière fraîche ».

Pippen se rend alors compte qu’il y a une caméra.

« Je ne sais pas pourquoi vous nous filmez. On ne veut pas que vous nous filmiez quand on ne boit pas ». 

Au fond du vestiaire, Ron Harper a un point de vue différent.

« Je me fous de ce que vous filmez ». 

Michael Jordan rigole.

« S’ils étaient venus filmer il y a 10 ans, ils auraient vu moitié des gars en train de boire un pack à la mi-temps. Quand je suis arrivé dans cette équipe, les mecs buvaient et fumaient une clope à la pause. Et vous savez quoi ? Ce sont les coaches qui leur filaient les clopes putain ! ».

Draymond Green aussi gros compétiteur que MJ?

Selon Steve Kerr, Draymond Green aurait un vrai point commun avec Michael Jordan.

Steve Kerr a bien connu Michael Jordan pour avoir été son coéquipier aux Bulls. Le coach de Golden State voit même un point commun avec MJ: son esprit de compétition. « Son instinct de compétiteur féroce, c’est ça qui le démarque. Que ce soit avec Michael ou avec Draymond, en tant que coéquipier ou en tant que coach, vous le sentez tous les jours à l’entraînement. Vous l’entendez. Michael arrivait mieux à contrôler ses émotions pendant les matches. Il ne voulait pas que tout le monde sache quand il perdait son sang-froid. Mais ils ont tous les deux cette mentalité où chaque jour compte  » a déclaré Kerr.