« L’horrible playlist du coach pour les échauffements »

Avant de prendre la direction de Ninane, Benjamin Herman dresse le bilan de la première saison du Haut-Pré en deuxième régionale.

« Ce fut une saison assez bizarre car elle fut assez courte et je ne peux qu’être déçu par rapport à l’objectif qui était de se stabiliser quand on voyait la motivation de certains gars de l’équipe ainsi que les plus « jeunes » qui n’ont pas assez apporté » avoue Benjamin Herman. « Nous terminons à une juste place, nous ne pouvions pas espérer mieux mieux au regard de nos résultats et de la motivation affichée.« 

Cette première à l’échelon régional fut difficile pour le Haut-Pré. « Le niveau y est un peu plus élevé qu’en P1: cela court davantage, la balle circule bien plus vite, les équipes jouent très bien collectivement » reconnait le futur joueur de Ninane. « Je pense avoir fait mon travail de l’ombre même si j’ai été trop irrégulier et que je n’ai tout de même pas suffisamment apporté. »

Si Benja regrette de n’être pas parvenu à décrocher le maintien, il souligne que malgré les défaites, le groupe a su rester soudé. « Perdre de quarante points à Flénu et à Neufchâteau furent des moments marquants, tout comme l’horrible playlist musicale du coach pour les échauffements lors des matchs à domicile » conclut-il dans un grand éclat de rire.

« Quand il shoote, il frotte les lampes de la salle »

Coach à Tongres, Olivier Macfly s’est aussi occupé de cadenasser la raquette du Esneux d’Hubert Gillotay cette saison.

« Nous étions en ordre utile pour jouer les Playoffs, ce qui est plus qu’honorable et pas mal au vu des circonstances de la saison » rappelle Olivier. « Nous terminons à la place que nous méritons, nous étions très peu réguliers aux entrainements, ce qui n’était pas des conditions idéales pour le coach. Si l’équipe avait été régulière toute la saison, nous aurions joué pour être champions, j’en ai la certitude.« 

Comme joueur, « Mac » a bourlingué dans plusieurs divisions. « La P1, ça joue au basket. Des équipes comme Ensival, l’Etoile, Hannut étaient très agréables à jouer » constate-t-il. « Et nous avons bien constaté que nous pouvions perdre aussi lorsque nous ne respections pas les plus petites. »

Forcément, la double casquette du DJ aux casquettes s’est révélée parfois complexes à gérer. « Jongler avec Tongres et Esneux – pour les matchs et les entrainements – n’était pas facile, mais c’était le deal avec le coach, j’avais été honnête dès le départ » reconnait Olivier. « Je pense toujours me donner à 100% quand je joue, ma saison fut donc bonne. L’arrêt brutal du championnat m’a marqué – la santé prévaut sur le reste, bien entendu – et le basket me manque.« 

Cette saison marque aussi la fin d’un cycle chez les Dragons. « C’était super de jouer le dimanche à 14 heures, juste avant les amis de la TDM2. Nous avons fait de belles troisièmes mi-temps » sourit « Macfly ». « Je regrette de ne pas avoir pu fêter notre coach Hubert Gillotay avec qui j’ai passé trois belles saisons. Sa moustache et ses expressions légendaires – telles que « il ne sait pas dribbler mais ça ne veut pas dire charette » ou « quand il shoote, il frotte les lampes de la salle – vont me manquer. C’est une belle personne. »

« Heureusement, nous ne partageons pas encore nos femmes »

Nicolas Letesson a décidé de quitter Aywaille et de rejoindre son pote et associé Jérôme Piret. Interview du nouveau renfort de la P1 des Porais.

Nicolas, tu as décidé de quitter la P2 du 4A Aywaille pour rejoindre la P1 de Tilff. Qu’est-ce qui a motivé cette décision?

Plusieurs raisons m’ont effectivement poussé à rejoindre Tilff. Tout d’abord et principalement car je recherchais une équipe où tous les joueurs ne font qu’un entrainement. A Aywaille, cela n’était pas évident pour moi, pour le reste de l’équipe et pour le coach. J’aurais été le seul à ne faire qu’un entrainement, je ne voulais pas prendre du temps de jeu à des jeunes motivés qui se seraient davantage entrainés. Je rejoins également Tilff car je me suis toujours dit que je rejouerai un jour avec Jérôme Piret qui est devenu mon associé au boulot depuis un an. Tous les deux géomètres, nous avons créé la société LPmétris. Nous ne nous sommes pratiquement jamais quitté à l’école, aux études et dans le sport. Heureusement, nous ne partageons pas encore nos femmes (rires).

Vous avez évolué ensemble plusieurs saisons dans le passé.

Oui, c’est exact, nous avons disputé plusieurs saisons ensemble à Aywaille, en R1, en P1 et en P2. Nous nous connaissons fort bien et je ne doute pas que nous puissions rapidement retrouver de bons automatismes.

Jérôme n’est pas le seul de cette équipe que tu connais.

En effet, je m’entends très bien avec Patrick Maquinay, – c’est une raison de plus qui explique mon choix – et je connais aussi Martin Laloux. Nous avons joué ensemble en sélection provinciale lorsque nous étions plus jeunes, nous avions même gagné un tournoi en Italie.

Tu vas retrouver l’élite provinciale, de quoi te motiver encore plus?

C’est vrai, je vais retrouver la P1 après pas mal d’années. Cela me motive énormément. Je suis d’ailleurs déjà allé courir quelque fois, chose que je n’avais jamais fait auparavant à l’intersaison. Vivement le début de la saison et pouvoir rencontrer le reste du groupe!

« 2,20 mètres d’envergure, ça aide pour les contres »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la rencontre de Kevin Stilmant, la nouvelle recrue de Liège Basket. Entretien.

Kevin, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket en « babies » à Boninne, qui est un club féminin. Du coup, je suis ensuite parti à Beez jusqu’à mes neuf ans avant d’arrêter complètement de pratiquer ce sport. J’ai repris en 2013 en minimes régionaux à Belgrade Alsavin. La saison suivante, je suis parti pour quatre ans au Centre de formation. Je l’ai quitté en 2018 pour rejoindre le Spirou en TDM1 et j’y suis resté deux ans avant de m’engager récemment avec Liège.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basket-ball?

Ce qui le plait le plus dans ce sport, c’est l’aspect collectif du jeu.

Quel genre de joueur es-tu?

Je me donne à fond sur le terrain, j’essaie de mettre un maximum d’intensité dans ce que je fais.

Quels sont tes points forts et ceux dans lesquels tu dois encore progresser?

Pour ma taille, je me trouve très mobile. Cela me permet de défendre sur des plus petits comme des plus grands. Le contre est aussi une de mes grandes forces, je fais plus de 2,20 mètres d’envergure, cela m’aide beaucoup (rires). Parmi mes points faibles, il y a ma régularité en attaque et au niveau de mes shoots.

As-tu des modèles qui t’inspirent?

Dans le monde du basket, des joueurs comme Kobe Bryant ou LeBron James sont des sources d’inspiration car ils ont mis toutes les chances de leur côté pour arriver là où ils en sont. Ce sont de gros bosseurs et cela m’inspire beaucoup.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

J’ai deux très bons souvenirs. Tout d’abord les Championnats d’Europe.J’en garde de très bons souvenirs, surtout durant les stages de préparation. L’autre bon souvenir, c’est lorsque nous avons gagné le tournoi de Saumur avec la sélection régionale.

« Vivre du basket »

Comment juges-t ta dernière saison au Spirou?

Ce fut une saison lors de laquelle j’ai beaucoup appris. C’est peut-être même celle où j’ai le plus appris grâce à Frédéric Wimot et Jaume Avino. Je suis très satisfait de ma progression lors de cette saison.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Liège Basket?

Car Liège m’offrait la chance de jouer en première division tout en poursuivant mes études. Le projet sportif et la philosophie du club m’intéressaient vraiment.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi?

Gagner le plus de matchs possible et, individuellement, continuer de progresser et davantage me développer physiquement.

Comment te vois-tu dans cinq ans? Quels sont tes rêves?

J’espère que j’aurai progressé un maximum et que je pourrai ne vivre que du basket. Forcément, le but ultime du joueur de basket est de disputer un match de NBA ou d’Euroleague. Ce serait un rêve ça… Mais mon but est de vivre du basket!

« Comment mieux terminer qu’en rejouant avec mon frère? »

Henri-Chapelle a soigné son recrutement. Après Peter Tandler, ce sont les frères Delhaes, Maxime Bebronne et Mike Laboureur qui débarquent à Capelle.

Après l’arrivée de Peter Tandler, ce sont Arnaud et Roland Delhaes ainsi que Mike Laboureur et Maxime Bebronne qui débarquent à la salle de la fusée. « Comment mieux terminer ma carrière qu’en rejouant avec mon frère » interroge rhétoriquement l’expérimenté meneur. « Ce sera surement ma dernière saison et rejouer avec mon « bro » une dernière fois et relever un défi m’ont convaincu de rejoindre Capelle. Ce sera aussi l’occasion de rejouer avec des anciens comme Benja Vieillevoye et de retrouver Fred Ledain que j’ai eu comme coach à mes débuts à Theux. »

Fred Ledain que Mike Laboureur a aussi eu comme entraineur à SFX avant que celui-ci n’intègre la famille. « Henri-Chapelle est le club de mon fils, c’est un club familial que j’ai toujours apprécié et j’y retrouverai des anciens tout en jouant pour mon beau-frère » nous confie le pivot spadois. « J’en profite pour souhaiter le meilleur à mes super coéquipiers, que cela soit à Spa pour ceux qui restent ou ailleurs pour ceux qui partent sous d’autres cieux et souhaiter la bienvenue à Michel Pluys à la tête des bobelins. »

Cinq nouveaux pour un recrutement cinq étoiles. « Nous nous sommes bien renforcés mais il y a de la concurrence. Nous verrons bien dans quelle série nous tomberons mais la P2, ce n’est pas du pipeau » résume Fred Ledain.

Et le Standard quitta Liège…

Les Carnets du basketteur saison 3! Pour cette chronique, coup d’oeil dans le rétroviseur avec les dernières heures du Standard en Cité Ardente et les grands débuts de Mariandenne. Une épopée à savourer avec… des frites.

Aujourd’hui, je reviens sur la fin du (grand) Standard en Cité ardente. Les plus jeunes apprendront ainsi que les « Rouches » ont également brillé sur la planète basket. Pour faire court, le club trusta six titres nationaux (3 en dames, autant en hommes) ainsi que trois coupes de Belgique. Il n’en demeure pas moins que 1977 demeure un cru d’exception en Principauté, via un doublé, Gaston Deckers élu « coach de l’année » et l’organisation de l’Euro au Sart Tilman. Grâce à ces capitaines de l’industrie qu’étaient Albert Tilkin puis Fernand Rossius, d’authentiques extraterrestres du cuir orange débarquèrent en bord de Meuse. Dont Radivoj Korac, Art White, ou encore, Jackie Dinkins. Le malheureux perdait malheureusement son ultime combat, en mars ‘83. Ces derniers équipiers étaient ces authentiques « Tchantchès » que sont André Labaye, Jean-Luc Selicki, Lambert Hardy, Marc Tromp et Jean-Luc Ventat.

Ce qui n’empêchait pas les « Rouge et Blanc » d’abandonner leur antre légendaire pour Andenne et son « mouchoir de poche ». Quasi sur la pointes des baskets… On est au printemps ’85 et le président Rossius tente une esquisse d’explication : « Nous n’enregistrons plus assez de spectateurs pour boucler le budget et n’avons donc pas d’autre solution. » Il est vrai que ses protégés sont loin de répondre à l’attente et ce n’est pas l’arrivée, en cours de saison, de Fred Lynn (ex-Esneux) qui y changera quelque chose.

Cap dès lors sur la cité des Oursons où l’exercice 85/86 ne casse pas la baraque. Loin de là, d’ailleurs. Alors que la dénomination « Standard » a disparu. La double peine, quoi. A noter qu’auparavant, les même Andennais alignaient ces figures bien connues que sont Sam Staggers (n°23) et les frères Tirtiaux (n°24 et 4). Avec, comme mentor, le Hutois, Gaston Verbeemen (en costume à gauche). C’est alors qu’Eric Somme propose d’adjoindre « ses » Mariembourgeois aux Andennais. Dès la campagne suivante, on a donc droit à un BC Mariandenne composé de Pierre Cornia, Sam Staggers, Christian Lemaire, Jean-Jacques Deheneffe, Russ Davis, Kirk Richards (ex-NBA) et Mark Acres (ex-NBA, aussi). La formation a de la gueule et décroche son ticket pour la coupe des vainqueurs de coupe. Pour faire face à ces échéances, le businessman fagnard y ajoute l’autre frère Deheneffe (Marc), Jean-Pierre Barbier et Brian Martin (ex-…). Tout ce petit monde est coaché par André Smets. Avec succès puisqu’ils se hissent en quarts de finale de la compétition. Particularité des Namurois, ils jouent en alternance à Mariembourg et à Chimay. Mais l’ensemble des matches européens se disputent en cité mosane.

A ce propos, cette anecdote – non, vous n’y échapperez pas – : à ce moment, je couvre Mariandenne pour la DH et La Libre. Mais, je travaille toujours en banque de la journée. Bref, dès la rencontre terminée, j’expédiais le compte-rendu à Bruxelles, recueillais l’une ou l’autre impression et sautais dans mon auto. Pour un retour express à Liège. Là-bas, je me précipitais à la rédaction du journal afin d’y rédiger mes papiers d’analyse et d’interviews. Articles que je n’avais pas le temps de concocter le lendemain, vu mes occupations professionnelles. J’en avais souvent jusqu’à une heure du matin. Mais, pas question d’aller au lit non sans avoir été chercher un sachet de frites sur le boulevard. Après l’effort, le réconfort…

L’histoire se termine mal et tourne court pour les « Coalisés ». En effet, la greffe avec le public namurois n’a jamais pris. Et Eric Somme part avec armes, bagages et joueurs à Monceau pour de nouvelles aventures.

Michel CHRISTIANE

« La question qui tue »

Avec lucidité, Benoit Tassin dresse le bilan des Templiers en R2. Interview.

Benoit, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler et que penses-tu de vos résultats?

Ce fut une saison compliquée, plus compliquée que prévu. Même sans nous mettre la pression, l’objectif visé était tout de même plus élevé que celui atteint. Notre deuxième tour fut meilleur que le premier et nous étions finalement bien lancés mais je reste déçu par le résultat global.

Vous n’avez donc pas terminé à la place que vous espériez?

Cette année, nos objectifs étaient clairs : faire mieux que la saison d’avant. L’objectif a donc été atteint. Mais au vu de nos prestations, nous aurions pu et dû faire mieux. Nous avons, avec la fin prématurée de la saison, fini en tête du bloc de fin de la série alors que je pense nous aurions pu finir une ou deux place(s) plus haut.

Qu’as-tu pensé de votre série de R2?, du niveau de celle-ci et de la compétitivité du championnat?

Je ne sais pas si le niveau de la R2 augmente car je crois que la différence avec la R1 est toujours grande. Cependant, la R2 devient un championnat dense où tout le monde peut gagner contre tout le monde et où même une équipe comme Waremme – qui était clairement au-dessus du lot – n’allait à aucun match la fleur au fusil.

A titre personnel, que penses-tu de tes prestations?

La question qui tue (rires). Je pense avoir fait une bonne saison. Pas une saison magique mais je ne suis pas passé à côté non plus. J’apporte toujours de l’expérience et ma volonté au groupe ; et malgré tout j’apporte aussi toujours des points.

Quels auront été les moments marquants de cette saison?

Selon moi, il y en a eu trois. Tout d’abord, la deuxième tentative d’abandon du coach. Il nous a dit qu’il n’y arrivait plus avec nous mais tout le groupe lui a demandé de rester. C’était chouette de voir que toute l’équipe était unie malgré l’absence de résultats. Ensuite, l’annonce des changements pour la prochaine saison. Après une longue période, cela va faire un sacré changement! Enfin, nos trois victoires d’affilée au mois de février où nous nous sommes rappelés à nous-mêmes que la victoire était aussi possible.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Au début du second tour, nous n’étions pas bien, nous touchions le fond et les annonces concernant la saison suivante se faisaient attendre. Quand tout a été clair, nous avons montré que nous valions mieux que notre place et que nous pouvions aussi mettre de l’intensité et gagner des matchs. C’est ce sursaut qui nous a permis de prendre la neuvième place au classement et je pense que nous aurions pu créer d’autres surprises pour la fin de saison.

Nourris-tu quelques regrets?

Quelques bêtes matchs dont le dernier où nous sommes devant, bien dans le match et, une minute plus tard, nous ne sommes plus nulle part et l’adversaire reprend le contrôle de la partie. Hormis cela, je n’ai pas de grands regrets cette année, nous avons relevé la tête, c’est le plus important.

« Je me sens comme chez moi à Saint-Louis »

Meilleur joueur de la meilleure équipe liégeoise de TDM2, Clément Matisse a confirmé son immense potentiel dont il n’effleure encore qu’une toute petite partie. Avant d’écrire un nouveau chapitre de sa jeune carrière, il dresse le bilan de la superbe saison réalisée avec les Dragons et évoque son départ de Saint-Louis. Entretien.

Clément, comment juges-tu la saison que tu viens de vivre avec Esneux?

J’ai passé une très belle saison. Cette dernière était totalement à l’opposée de la précédente et j’en suis très fier. Nos résultats furent très satisfaisants.

Vous terminez première équipe liégeoise et parmi les équipes de tête.

Nous méritons cette place. Nous avons fini dans le top 5 (ndlr: à la quatrième place) ce qui, au début de saison, n’était pas notre objectif. Mais cela l’est devenu avec nos résultats qui devenaient de mieux en mieux.

Qu’as-tu pensé de la TDM2B?

C’était une très belle série avec beaucoup de Liégeois et cela fait toujours plaisir de jouer contre des copains. Nous avons également rencontré de très bonnes équipes flamandes qui ne nous ont pas rendu la tâche facile. Il y avait une vraie intensité à chaque match.

Comment juges-tu tes prestations?

Je pense avoir réalisé ma meilleure saison, que cela soit au scoring ou en défense.

Quels furent les évènements marquants de cette campagne?

Il n’y en a pas un à retirer du lot, c’est l’ensemble de notre saison qui est à souligner. L’année précédente nous jouions le maintien et cette saison nous briguions le top du classement. C’est incroyable.

« Des montées avec des groupes qui jouaient le maintien »

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Le jeu que nous avons proposé chaque semaine. Nous avions une réelle envie de gagner en entrant sur le terrain, l’envie de défendre et de marquer. J’ai aussi apprécié la bonne entente dans l’équipe.

Nourris-tu des regrets?

Le seul que je puisse avoir est que cette saison se soit terminée aussi tôt à cause du Covid-19. Nous étions très bien dans nos baskets et je voulais encore en profiter avant de partir à Comblain.

En décidant de rejoindre Comblain, tu quittes non seulement Esneux mais aussi Saint-Louis avec qui tu as fait encore quelques apparitions sporadiques cette année.

Saint-Louis va beaucoup me manquer. Ce club, c’est ma famille, les membres m’ont toujours fait confiance même quand je n’étais pas au top de ma forme. Je tiens à remercier tout particulièrement Jean-Luc Ventat qui fut mon premier entraineur et qui m’a formé de A à Z. Je tiens aussi à remercier Joseph De Sutter car c’est avec lui aux commandes de l’équipe que nous avons créé une « identité Saint-Louis » et il m’a grandement aidé à développer mon jeu.

Quels souvenirs emporteras-tu avec toi?

J’ai tellement de souvenirs avec ce club (rires). Plein de coupes gagnées en jeunes, des montées avec tous mes potes, les sorties après les matchs en équipe, notre montée en P1 avec un groupe qui jouait le maintien, notre montée en R1 avec un groupe qui jouait à nouveau le maintien. J’ai tellement de souvenirs dans ce club et dans cette salle. Cela va vraiment me manquer car je m’y sens comme chez moi.