Après Maureen Poussart et Léa Cosentino, Céline Henry est la dernière recrue de Herve-Battice qui ne pourra qu’être ambitieux la saison prochaine.
Après Maureen Poussart et Léa Cosentino, Céline Henry est la dernière recrue de Herve-Battice. « Nous aurons un top groupe » concède Christophe Hauglustaine. « Il faudra que la mayonnaise prenne car nous aurons trois joueuses à intégrer. Mais nous ne nous faisons pas de souci car elles ont tous les trois en commun d’avoir une excellente mentalité. »
Un roster qui aura fière allure, de quoi jouer les premiers rôles en R1? « Nous prendrons les matchs les uns après les autres et nous essayerons de terminer le plus haut possible » tempère prudemment l’ancien entraineur d’Ensival. « Certaines équipes de la série se sont aussi bien renforcées et feront office de favorites. » Et de conclure: « Le club a vraiment à coeur d’intégrer des jeunes au groupe. Cela a déjà commencé la saison passée avec des jeunes qui participaient aux practices, l’objectif est qu’elles soient prêtes d’ici une ou deux saisons.«
Cette saison, Maxime Princen évoluait en R1 avec Cointe et en D3 avec Comblain. Le scoreur des Grenouilles en profite pour dresser un double bilan de cette campagne 2019-2020. Interview.
Max, quel bilan tires-tu de cette saison?
Un bilan mitigé. Je pense que tout le monde sera d’accord de dire que tant Cointe que Comblain ont, par moments, affiché deux visages. Nous ne savons pas nous faire une idée quant à notre place finale en TDM2 et en R1 car le championnat fut arrêté avant la fin mais nous pouvons quand même nous dire que, dans l’ensemble, nous avons fait du bon boulot!
Qu’as-tu pensé de la R1 cette année?
Notre série était vraiment bizarre avec Gembloux ultra dominant mais, pour le reste, chaque semaine était compliquée. Il n’y a pas eu une semaine où nous avons pu nous dire que nous allions prendre la victoire tranquillement. Chaque week-end c’était la guerre, c’était vraiment chouette!
Comment juges-tu tes prestations?
Je suis assez content de cette saison, elle m’a permis de confirmer mon exercice précédent afin de vraiment faire intégralement le saut vers la D3.
Quel est le moment qui t’a le plus marqué?
La victoire en quarts de finale de la Coupe AWBB à six Mont-sur-Marchienne. Nous perdions de dix-huit points à cinq minutes de la fin pour finalement l’emporter grâce aux lancers de Benja Lesuisse à la dernière seconde. Ce fut indubitablement mon plus beau moment cette année. J’ai aussi apprécié la découverte de la D3, les nouvelles salles flamandes, l’ambiance au sein des deux équipes. Je suis bien triste que cela soit déjà terminé.
Nourris-tu quelques regrets?
Bien sûr. Je n’étais pas prêt physiquement pour la D3 et je ne me suis pas toujours senti concerné dans tous les matchs. Il était aussi difficile d’assumer trois entrainements par semaine et deux matchs… Même si je ne regrette en rien mon choix!
Raphaël Allemand revient sur le nouveau chapitre entamé par la TDM2 de Ninane.
Alors que le championnat s’est définitivement arrêté en avril, l’heure est venue de passer aux bilans. Raphaël Allemand analyse les différentes composantes de la campagne 2019-2020 des Calidifontains.
La saison de Ninane:
« Nous démarrions un nouveau chapitre au club avec le départ de Marc Hawley et de plusieurs joueurs. Avec l’arrivée d’Yvan Fassotte ainsi que plusieurs jeunes de R2, il nous a fallu du temps avant de trouver notre identité et notre jeu. Nous avons été coupé dans notre élan, ce qui laisse un goût de trop peu vu nos dernière prestations avant l’arrêt du championnat.«
Les résultats des Calidifontains:
« Avec une toute nouvelle équipe et plusieurs joueurs n’ayant jamais évolué à ce niveau, l’objectif premier était de nous sauver et ensuite de progresser tout au long de la saison. Il restait encore pas mal de matchs à disputer, difficile de dire si nous terminons véritablement à notre place. »
La TDM2B:
« La série était très homogène, hormis Kontich qui était au-dessus. Il y avait des surprises chaque semaine. De plus, les nombreux derbies ont rendu cette série encore plus attrayante. »
Ses prestations personnelles:
« Personnellement, je n’ai pas été au niveau et régulier en début de saison. J’ai enfin retrouvé des sensations en deuxième partie de championnat après un gros travail avec Yvan. Le basket et le physique étaient okay mais le mental me faisait défaut. Je devais retrouver mon jeu. »
Les éléments marquants de cette campagne 2019-2020:
« Les blessures. Nous en avons eu beaucoup cette saison. La plus marquante fut celle de Jérémie Dedave qui s’est rompu le ligament croisé en novembre et est out pour plusieurs mois alors qu’il réalisait une toute grosse saison. »
Les points les plus positifs:
« L’ambiance! Cela faisait longtemps – sur le terrain et en dehors – que je n’avais plus vécu ça avec une équipe et un staff. Tout le monde a trouvé sa place, nous avons vraiment passé de bons moments, notamment à Neufchâteau où nous sommes restés dormir sur place dans un gîte pour faire la fête après le match!«
Invaincus en quatrième provinciale, les Pistols iront logiquement faire les quatre cents coups en P3 la saison prochaine. Cela méritait bien un entretien fleuve avec Gaetan Remacle, l’entraineur de la Vaillante, aussi doué avec sa plaquette qu’Harry Potter avec sa baguette magique.
Je suis ultra heureux que les clubs aient pris les responsabilités qui leur avaient enfin été données pour voter ce que la communauté du basket pense. Lorsque l’on observe les votes, il n’y a pas photo. Je suis désolé pour les descendants qui auraient pu se sauver mais je pense que l’éthique du sport veut que l’on félicite les équipes ayant remporté 90 ou 100% de leurs matchs plutôt que celles qui comptent moins de 20% de victoires. C’est juste dommage que cette saga ait pris une telle ampleur alors qu’au final, notre Province a fait comme tout le monde en Belgique. Il a fallu se battre mais le peuple a parlé (rires).
Ne pas monter aurait été un crève-coeur pour vous?
Oui, bien sûr. Nous étions vraiment frustrés de ne pas monter alors que nous étions invaincus et à quarante minutes d’un titre mérité. Cette saison fut tellement exceptionnelle pour nous. Nous avons vécu des moments et des matchs de fous furieux pour conserver notre invincibilité. C’est juste magique de vivre de tels moments quand tu vis ta passion à 2000%. Ne pas nous voir décerner notre titre de champion P4 (ndlr: en réalité, aucun titre n’est décerné, seules les montées et descentes sont validées) après une telle campagne aurait été vraiment difficile à avaler.
Pour une première à la tête de cette équipe et comme coach en seniors, tu as parfaitement rempli ta mission.
Oui, pour une première année de coaching seniors et avec les Pistols, je ne peux qu’être satisfait de cette saison et d’avoir accepté l’offre de cette team. C’est une équipe complète de plus ou moins quinze joueurs dans laquelle l’ambiance et l’entente sont toujours mises en avant. C’est un réel plaisir de s’occuper d’un tel groupe. J’ai bénéficié de la confiance des joueurs alors que j’ai parfois eu à faire des choix difficiles pour gagner des matchs.
Cette saison est d’ailleurs réussie pour le club dans son ensemble.
Effectivement, la Vaillante a vécu une superbe saison avec la monté des Pistols mais aussi de la P3 Dames qui s’est battue vaillamment jusqu’au dernier match pour garder sa première place. Une saison 100% réussie (ndlr: la P3 Hommes s’est aussi illustrée avec une belle troisième place en P3A, seule la P2 masculine a déçu avec un bilan négatif malgré un effectif impressionnant sur papier et taillé pour le titre) pour la Vaillante! Il ne reste plus qu’à organiser une fête digne de notre blason à la fin du confinement pour nous retrouver.
« On prend les mêmes et on recommence »
L’épilogue de cette saga va-t-il vous motiver encore davantage pour la prochaine saison?
Effectivement, nous serons plus que boostés pour découvrir la P3 alors que cela fait dix ans que les Pistols jouent en P4. Pour certains, il s’agit de la dernière ou de l’avant-dernière saison de leur carrière et nous allons tout faire pour que celle-ci soit agréable à un niveau qui, je pense, nous conviendra mieux. Cela sera aussi l’occasion de remercier Maître Smolders pour s’être autant donné ces quelques semaines afin de nous permettre de monter, il ne nous rejoindra qu’au deuxième tour du championnat, après s’être remis de sa blessure aux ligaments croisés.
Quel sera votre objectif?
De prendre du plaisir et de vivre des matchs plus serrés et plus attrayants. Nous n’aurons pas d’objectif de classement mais nous jouerons chaque week-end pour gagner. Le milieu de classement serait synonyme d’une saison réussie.
Avec quel effectif repartirez-vous?
On garde les mêmes et on recommence! Le groupe ne changera pas beaucoup. Nous récupérerons Salim, un ancien Pistol n’ayant pu jouer cette saison pour raisons professionnelles. Nous accueillerons aussi un jeune cadet du club, Alexandre Sluys, qui a participé à tous les entrainements cette année pour nous aider à bosser correctement. Il s’est facilement intégré à l’équipe, il a l’esprit « Pistol »: une bonne descente du coude (rires). Grâce à lui, peut-être que la moyenne d’âge de l’équipe va diminuer (rires)!
A la découverte de Philippe Gasia, le nouvel entraineur des Neuvillois de Huy.
Le nouvel entraineur de la R1 de Huy est connu, il s’agit de Philippe Gasia. Un « inconnu » pour bon nombre de connaisseurs du basket liégeois. Venu du Namurois, Philippe y a été à la base de la création d’une équipe de « vieux » potes à Ohey. « Nous avons obtenu deux montées et remporté la Coupe de la Province alors que nous étions une P2 » souligne-t-il. Le futur coach des ex- Neuvillois a ensuite repris Faulx dans les tréfonds de la P2 pour décrocher là aussi deux montées et trois participations aux Playoffs. Philippe a alors pris la rênes de la R2 de Ciney avant de devenir T2 de la R1 de Mazy. La saison dernière, il officiait comme coach des U16 nationales de Namur Capitale.
Ce qu’affectionne le nouveau mentor de Huy dans le coaching? « Répondre aux interviews (rires). Plus sérieusement, ce qui me plaît c’est le groupe et aller chercher la quintessence de chaque joueur » nous répond-il avant de développer sa « philosophie basket ». « Du jeu up tempo, profiter des momentum, s’adapter en toute circonstance et ne jamais rien lâcher. »
L’arrivé du Namurois à Huy s’est rapidement décidée. « D’abord via Luc Carpiaux et ensuite par un dialogue avec Lionel Bosco » nous précise-t-il avant de se projeter dans la prochaine saison. « Mes envies, vu les circonstances, sont d’abord de retrouver la salle. Ensuite, faire en sorte de mettre cette équipe à l’abri et redéfinir les objectifs à la fin du premier tour. J’aspire à ce que mes joueurs prennent du plaisir et que nous puissions, ensemble, fêter des victoires. » Et de conclure: « Je ne sais pas quand cela sera mais, pour ma part, tout est déjà prêt comme si nous commencions demain.«
Si vous allez sur le compte Twitter de l’intéressée, vous la découvrirez en train de signer son contrat en faveur de la D1 dames de Pepinster. Et l’Helvète présente de solides références. Au programme, aussi, un crochet par Ohey (5000 habitants), ses deux P1 namuroises et ses nombreux Liégeois. Ce sont les infos d’EMCE.
Léa Favre est le nouveau renfort étranger des Hoëgnardes
Par l’entremise de « Swiss Basket », le site de la fédération suisse, je suis en mesure de vous révéler l’engagement d’un nouveau renfort étranger à Pepinster : Léa Favre (photo au moment de sa signature). Cette 3, 4 (23 a, 1,83 m) a débuté à Blonay (près de Vevey) puis est rapidement partie en France aux centres de formation d’Aix-en-Provence et de Tarbes. Voici deux ans, l’Helvète s’envolait pour les Etats-Unis où elle défendait les couleurs de l’université du Nevada. La saison passée en « senior », elle tournait à la moyenne appréciable de 11,9 points et 4,1 rebonds par match. En parallèle, elle y poursuivait des études en business international. Voilà un profil qui s’annonce prometteur pour les riveraines de la Hoëgne.
L’assemblée générale de l’AWBB reportée d’une semaine
C’est hier en fin d’après-midi que devait se tenir, par vidéo-conférence, l’assemblée générale de l’AWBB. Dont un des points à l’ordre du jour concernait une (éventuelle) 1ère Régionale à 18 clubs répartis en deux groupes. Au niveau des clubs concernés, on stigmatise le risque de perdre ainsi des derbies faisant les beaux soirs des buvettes. Et donc des trésoriers. Quoi qu’il en soit, cette AG a été reportée, en tout début de semaine, à huit jours. Les convoyeurs (confinés) attendent !
Ohey, l’« enclave » liégeoise en province de Namur
Si Huy devient une « enclave » namuroise, l’inverse est tout aussi vrai avec le club d’Ohey. La jolie entité condruzienne jouxte Marchin et l’équipe masculine du cru vient d’accepter d’accéder à la P1 de la province de Namur. Suite à divers désistements. Des promus dont certains éléments n’ont plus de secret en Principauté : Gilles Jacques (ex-Verlaine) et Mehdi Ajlani (passé par Tilff et Sprimont) ainsi que Fred Pilloy qui driva la R2 dames de Huy, en 16/17. Sans oublier que la phalange féminine locale a terminé 10e au sein de l’élite provinciale. Sous la houlette de l’ancien Hutois, Michel Borremans, qui démontre, dans son village d’adoption, tout son sens tactique. Soit, deux équipes en P1 pour une entité d’à peine 5000 âmes : une vraie « perf » !
Terrain extérieur : Comblain et son plateau Saint-Martin
Il fallait vraiment être une accro au basket de Comblain pour découvrir, hier, le plateau Saint-Martin. C’est dans ce cadre verdoyant se situant sur les hauteurs escarpées de la cité des bords de l’Ourthe que se trouvait le premier terrain du cru. Au début : soit, vous y arriviez en équipement avec votre voiture ; soit, vous vous changiez dans un café de la place Leblanc puis vous escaladiez la côte. Un tournoi de l’Assomption (15 août) s’y tenait chaque saison. J’y ai participé, une année, avec Spa. Sous un soleil de plomb. Demain, retour en proche banlieue liégeoise…
Depuis plusieurs saisons, Stéphane Ramaekers est diminué par des soucis aux genoux qui l’ont laissé plus souvent sur la touche que sur les parquets. De quoi envisager la retraite?
Depuis quelques semaines, « Rama » suit un nouveau traitement basé sur l’injection de plasma riche dans les articulations souffrantes. « C’est une nouvelle méthode, cela a l’air de porter ses fruits » sourit-il. « Si cela va comme je le veux, j’irais probablement rejoindre mes amis Roland Reeber et Manu N’sama à l’Avenir Jupille, club qui vient de décrocher sa montée en P3. »
Véritable métronome de Comblain, Tom Durante revient sur la saison atypique vécue par le Mailleux en deuxième provinciale.
« J’ai passé une excellente saison avec une équipe de potes, ce qui est super important pour moi » commence Tom Durante. « Nos résultats s’expliquent par le manque d’entrainements – ce qui a impacté notre physique – même si avec un peu plus de confiance, nous aurions pu faire mieux. Nous voulions gagner le championnat et la Coupe, nous ne terminons pas à la place que nous visions mais sans doute à celle que nous méritons. »
Les Comblinois ont livré un premier tour d’excellente facture au sein d’une P2A qui a tenu en haleine tous les observateurs. « Le niveau général de la P2 était assez relevé hormis quelques équipes vraiment en dessous des autres » continue le meneur du Mailleux. « Je pense y avoir livré une assez bonne saison mais j’aimerais faire mieux la saison prochaine. J’aspire à apporter encore davantage à l’équipe pour tenter de monter en P1, ce qui sera clairement notre objectif. »
Point d’orgue – et point de bascule – de la saison du Mailleux: la demi-finale de Coupe disputée à Hannut contre Stavelot. « Cette défaite contre les Blancs-Moussis est certainement le moment le plus marquant de cette campagne. Que de regrets » poursuit celui qui avait porté son équipe à bout de bras durant toute la première mi-temps de ce match historique. « J’ai toutefois vraiment apprécié jouer avec une équipe d’amis mais je regrette de ne pas avoir eu la chance de monter en P1 ou de gagner la Coupe avec certains gars de l’équipe – Kevin Paul, Simon et Thibaut Cara – qui partent ailleurs pour le prochain exercice. »
Pour Vincent Degives, notre basket va mal et il est temps de faire quelque chose sous peine de le voir mourir à petit feu. Interview.
Vincent, tu as publié mardi sur les réseaux sociaux quelques pistes de réflexion pour faire évoluer positivement – selon toi – le basket adulte et lutter contre l’érosion d’intérêt que celui-ci semble connaître. Comment est née cette réflexion?
Tu observes aussi une érosion de l’intérêt pour notre sport?
Oui, de manière générale je sens moins de motivation. Il y a moins de monde dans les salle, les clubs ont davantage de difficultés. Sans changement, je pense que nous allons tuer notre sport.
Que préconises-tu?
Il est temps que la réalité du terrain soit celle qui compte le plus. De vouloir gagner et d’accepter de perdre. Je pense aussi que nous devons tenir compte de la réalité d’aujourd’hui.
C’est-à-dire?
C’est de plus en plus difficile de demander à des joueurs de bloquer neuf mois par an pour le basket. Bien sûr, on peut affirmer que c’est inacceptable et que s’ils sont passionnés, neuf mois ce n’est rien. Mais ce n’est pas ce que je constate. Tous les coachs se plaignent d’absences aux entrainements et même aux matchs. Je pense que raccourcir la saison et respecter la logique sportive permettrait de redonner du souffle au basket.
Pour « retrouver une compétition où on joue pour gagner, où les résultats priment sur l’administratif, où l’enjeu est réel et où les joueurs prennent du plaisir« , Vincent Degives livre quatre idées:
1. Toutes les divisions comportent 11 équipes. Chaque équipe joue 20 matches + PO éventuels. Moins de matches = plus d’enjeu à chaque match. Moins d’équipes = plus d’équipées concernées par les montées et descentes (moins de « ventre mou »). 2. Le championnat démarre le dernier week-end de septembre. La préparation commence début Septembre et, donc, on en finit avec le basket pendant les vacances d’été. On finit aussi la saison avant Paques (avant la saison de tennis, la bloque ou une semaine au ski). Moins de matches et une saison moins longue, c’est plus agréable pour les joueurs et c’est un engagement financier plus faible pour les clubs. 3. On garde les règles classiques pour les montées/descentes (champion et PO éventuels). MAIS si une équipe refuse une montée et/ou une participation aux PO et/ou scratche une équipe, TOUTES les équipes adultes de ce club redescendent au niveau le plus bas (P4 ou P3). On jouerait donc pour gagner…tout en acceptant que la défaite fait partie du sport. 4. Seuls 3 joueurs de -23 ans par équipe peuvent jouer dans une 2ème équipe. Ces 3 joueurs sont identifiés avant la saison, ainsi que les deux équipes dans laquelle ils jouent. Cette équipe est soit une autre équipe du même club, soit une équipe d’un autre club (double affiliation). On en finirait donc avec ces joueurs qui voyagent d’équipe en équipe en fonction des résultats de leur club et des clubs amis. »
L’ancien coach des Carriers terminent sa proposition par une invitation à la réflexion: « Qu’en pensent les amateurs, joueurs, entraîneurs, dirigeants et décideurs du basket (liégeois) ? »
L’inoxydable et légendaire Serge Di Pro – qui rempile pour une dernière danse à Alleur – revient sur la saison vécue par les All Blacks en P1. Entretien avec l‘Eternel.
Serge, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler?
Elle fut particulière vu les circonstances que nous connaissons malheureusement tous. Nos résultats furent toutefois plus qu’honorables comparés aux attentes d’avant-saison.
Avez-vous atteint votre objectif chiffré?
Nous terminons à une place supérieure à celle que nous visions. L’objectif annoncé était clair: nous « sauver ». Nous avons démarré fort et en confiance, l’alchimie s’est rapidement produite.
Qu’as-tu pensé de la P1 cette année?
La compétition était relevée mais il n’y avait pas une équipe ultra-dominante comme Waremme la saison précédente. La fin de saison aurait pu être très alléchante, voire excitante.
Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?
Sentimentalement parlant, chaque rencontre contre Hannut conserve un goût particulier car j’y ai plus que certainement passé mes meilleures années sportives (ndlr: à l’époque du grand Avernas-Hannut).
Oui. Une déchirure aux ischios m’a privé de compétition durant deux mois et de jouer contre d’anciens coachs et amis comme Marc Demoulin ou Michel Nihon. Et je regrette aussi le départ prématuré d’Adrien Lozina avec qui j’appréciais vraiment jouer.
Rempiles-tu pour la prochaine saison?
Oui, je m’impatiente dès à présent de vivre ma dernière saison de « basketteur » avec le RBC Alleur où l’association de la jeunesse et des trois renforts sprimontois risque de faire quelques étincelles… surtout lors des troisièmes mi-temps (rires).