Arrivés de R2, Jérôme Absil et Ciney ont ébouriffé la première régionale pour terminer sur le podium de la compétition. Entretien.
Jérôme, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler et que penses-tu de vos résultats?
Nous avons réalisé une très bonne première partie de saison avec d’excellents résultats. A la rentrée de janvier, nous avons soufflé le chaud et le froid, sans réelles explications. Nous fûmes moins constants et plus permissifs derrières. Nous avons livré une très grosse prestation offensive contre Saint-Louis dans la salle de Liers, en plein hiver, nous avions marqué plus de 110 points. Et puis nous avions pris une raclée contre Neuville. Cela résume bien notre second tour.
Avez-vous terminé à la place que vous visiez ou que vous pensiez mériter?
Nous sommes à la place que nous devions occuper au vu de notre saison. Il est clair que l’objectif premier du club en début de championnat était le sauvetage. Nous venions de R2 et nous n’avions renforcé l’équipe que par deux éléments: William Stiennon et, en partie, François Bully qui revenait d’une longue blessure. Mais nous, nous voulions accrocher les Playoffs.
Qu’as-tu pensé de votre série de R1, du niveau de celle-ci et de la compétitivité du championnat?
La R1 est, selon moi, un échelon très intéressant. Il y a pas mal de derbies, beaucoup de matchs contre les Liégeois, le corps arbitral a davantage tendance à laisser jouer et le niveau est assez homogène. Chaque week-end, il y avait des surprises dans les résultats. Les équipes sont bien balancées dans l’ensemble et hormis Gembloux, au-dessus du lot et annoncé favori, tout le monde a prouvé qu’il pouvait être compétitif.
A titre personnel, que penses-tu de tes prestations?
J’ai fait une bonne saison. La confiance que le coach Balthazar m’a octroyée au fur et à mesure des deux saisons passées ensemble m’a été bénéfique. Mon jeu a évolué et est devenu plus offensif qu’auparavant. Mais j’essaie toujours de jouer pour l’homme en forme sur le terrain. Quand j’annonce un système, c’est pour cette finalité que je le fais.
Quels furent les moments marquants ce cette saison?
La première victoire contre Atlas en ouverture de championnat, notre victoire après deux prolongations à Liège Basket, le carton offensif contre Saint-Louis et la défaite à Andenne, mon club formateur et là où je vis.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
Le niveau général de la série. Chaque week-end était un nouveau challenge. Les compteurs étaient remis à zéro, chaque équipe avait les cartes pour faire un bon résultat. L’ambiance dans notre équipe, jouer avec de bons potes et avoir été quasiment dix à chaque entrainement furent aussi des points positifs.
Nourris-tu quelques regrets?
La défaite contre Andenne… Mais bon, nous l’avons un peu fait exprès: je voulais que les Oursons se sauvent (rires). Plus sérieusement, ils avaient presté un bon match et méritent entièrement leur victoire. Nous aurions aimé disputer les Playoffs et prétendre, éventuellement, à une montée. Cela aurait été une chance unique de jouer en TDM2! Mais les enjeux sanitaires et économiques sont tels que ces considérations sont totalement futiles. Je me demande comment l’après-Covid-19 se déroulera pour ce sport… ainsi que pour le reste.