En plus de Gino Fortuna, Welkenraedt accueille trois joueurs de Dison-Andrimont pour la prochaine saison.
Cela fait déjà plusieurs semaines que l’arrivée de Gino Fortuna est actée. Le coach de Dison ne vient pas les mains vides puisqu’il emmène avec lui trois joueurs de son effectif actuel: Jordan Delrez, Andreas Lejeune et Pierre Touette. Un renfort pour chaque ligne pour un groupe qui perd son meilleur marqueur parti à Pepinster en TDM2.
Samuel Bodson revient sur la saison vécue par Ninane en TDM2. Interview.
Sam, comment juges-tu votre saison?
Je pense que nous avons connu trop de hauts et de bas. De manière globale, nous ne nous en sommes pas trop mal sortis pour une jeune équipe composée de cinq anciens et de jeunes joueurs.
Vous terminez dans le ventre mou. Une place qui correspond à vos attentes initiales?
Nous ne visions pas une place en particulier, nous avons disputé cette saison en prenant les matchs les uns après les autres et en donnant le meilleur de nous-mêmes à chaque rencontre.
Ce fut ta première vraie saison en TDM2. Qu’as-tu pensé de cette division?
Jouer en nationale a été un réel changement au niveau de l’intensité, de la combativité et de la justesse de jeu. Cette campagne m’a fait comprendre que j’ai encore beaucoup de travail avant d’atteindre un bon niveau en nationale. Je me réjouis déjà du « physique » au mois d’août, j’espère que Nicolas André sera à la hauteur (rires).
De constater l’évolution qu’il y a pu y avoir dans l’équipe, de sentir les automatismes de créer, commencer à apprendre comment les autres jouent.
Nourris-tu des regrets?
Je n’en ai aucun. J’espère que la prochaine saison se passera encore mieux que celle-ci. Nous allons bien nous entrainer pendant les vacances pour arriver en forme à la reprise.
Les générations se suivent et ne se ressemblent pas. C’est en quelque sorte le constat que fait Hervé Schoonbroodt au moment de dresser – sans langue de bois! – le bilan de la saison de Visé en P2A.
La saison 2019-2020:
« Nos résultats sont le reflet de notre saison: assez constants. Même si nous avons bien commencé par un cinq sur cinq, nous n’avons pas vraiment fait de vague… Nous n’avons pas vraiment évolué au fil de l’année et avons commis toujours les mêmes erreurs, sans apprendre. Cela nous a empêché de progresser et d’avancer. L’équipe était assez jeune et manquait de maturité au niveau basket. De plus, nous avons eu quelques bobos par-ci, par là, et comme une saison est – normalement – longue, il faut pouvoir évoluer afin de finir en boulet de canon. Nous avons, en quelque sorte, un peu fait l’inverse. »
Sur la place de Visé au classement:
« Nous n’avons peut-être pas terminé à la place que nous visions mais sans doute à celle que nous méritions. Nous ne pouvions pas vraiment revendiquer davantage. Au vu de notre effectif et de notre saison, nous terminons à la place où nous devons être! Nous avons gagné des matchs que nous n’aurions peut-être pas dû gagner mais nous en avons aussi perdus que nous devions gagner. L’un dans l’autre, la balance est équilibrée. Je tablais sur une victoire tous les deux matchs et nous finissons avec onze victoires et dix défaites, mon pronostic était bon. »
La P2A:
« Une belle série avec quelques « cadors » – Pepinster, Angleur – qui avaient annoncé la couleur dès le début. La P2 est un championnat très difficile où il faut jouer chaque match et où paraître ne suffit pas pour gagner. Il est plus facile de se maintenir en P1 que de monter de P2 en P1 car, chaque année, il y a de « grosses » équipes sur le papier qui rêvent de monter le plus rapidement possible. Et, au final, cela leur prend deux ou trois ans pour y arriver. N’ayant plus évolué depuis plusieurs années en provinciale(s), je ne connaissais pas réellement le niveau du championnat et de certaines équipes. Par exemple, je n’aurais pas parié sur Tilff – qui a tenu sur la longueur – mais je suis bien content pour les Porais car ils sont désormais là où ils le méritent amplement. Une saison est théoriquement longue, les faux-pas sont interdits pour se mêler à la lutte pour le titre. Par conséquent, il faut être présent(s) du début à la fin et savoir évoluer tout au long de la saison, avoir le brin de chance indispensable lors des matchs qui se jouent sur un coup de dés ou une décision arbitrale ainsi qu’éviter les blessures et les absences. Tilff a su le faire et l’a bien fait, chapeau aux Porais et bonne chance pour la suite.«
Ses propres prestations:
« Je n’aime pas parler de mes prestations personnelles, je préfère regarder les prestations collectives. Toutefois, je voulais, je veux et je voudrai apporter mon « expérience » et mon envie de gagner à ce « jeune » groupe qui descendait de la P1. En tant que capitaine, je n’ai pas toujours ressenti ce « respect » ou cette envie d’écouter et d’apprendre. J’ai l’impression que, de nos jours, les jeunes savent tout et mieux que quiconque… Que l’on n’a rien à leur apprendre! C’est assez frustrant car moi, à leur âge, j’ai côtoyé des Pluys, Breugelmans, Demoulin, Matisse et autre Mathonet avec qui j’ai appris tant de choses et que je souhaite transmettre désormais. Si c’est gars là jouent encore le haut du tableau à leurs âges en P3, c’est qu’ils en connaissent un rayon sur le basket! Ils ne doivent plus courir comme des lapins mais ils compensent ce manque de vitesse par l’expérience. Et cela, ça n’a pas de prix…«
Les moments forts de la saison:
« Les mois de juin et juillet furent assez marquants car nous n’avons pas pu constituer le groupe espéré et annoncé fin mai… Nous avons dû faire face à des changements de dernière minute qui n’ont peut-être pas pu permettre de constituer un groupe suffisamment compétitif que pour faire directement l’ascenseur. Cela a quand même changé la donne sur le long terme. Mais nous avons fait avec les moyens du bord, en interne, et cela ne s’est pas trop mal déroulé au départ avant de finalement rentrer dans le rang. Malgré cela, nous espérions mieux mais force est de constater que nous n’aurions pas vraiment pu mieux faire. »
Les coups de coeur:
« Le groupe a su rester soudé dans les bons comme dans les moins bons moments. Même si les résultats engrangés n’étaient pas à la hauteur des attentes de certains, l’ambiance au sein de groupe est toujours restée bon enfant. Nous avons continué à tous – à des degrés divers, certes – être impliqués et nous comptions terminer la saison sur de bonnes notes avant de nous mettre au travail pour la suivante. »
Les regrets:
« Je ne regrette pas les résultats, ils sont le reflet de notre saison. Compte-tenu de notre manque de progression, nous n’aurions pas pu viser le Top 3 mais. C’est justement ce manque d’évolution qui me frustre… J’ai l’impression que le groupe n’a ni évolué, ni appris de ses erreurs. Ce n’est pas grave de commettre des bourdes, de rater des choses ou de faire de mauvaises passes, mais le tout est d’essayer d’évoluer, d’avancer pour gommer ces erreurs et faire mieux la fois suivante. Lorsque le coach propose des solutions et donne des conseils mais que ceux-ci ne sont pas mis – et à maintes reprises – en application, cela me laisse perplexe. Je necomprends pas comment la pièce ne tombe pas dans la tête de certains afin d’essayer de mettre ces consignes en place et d’évoluer. Ce manque de jugeotte me fait nourrir des regrets car nous avons un groupe de chouettes gars, qui ont le club dans leur coeur et pourraient continuer de progresser et de faire avancer le club. Mais s’ils ne veulent pas se remettre en question pour évoluer alors je pense que j’ai encore de longues années devant moi en P2… Pourtant, ce n’est pas moi l’avenir du club, ce sont eux. C’est à eux de se dire qu’ils peuvent apprendre des anciens – tout en mettant cela à leur sauce – mais pour cela, il faut savoir accepter les remarques, les conseils et mettre son orgueil de côté. Je ne pointe personne en particulier mais plutôt la société actuelle. Et je sais de quoi je parle: je suis dans l’enseignement au quotidien. Les jeunes pensent tout savoir et mieux que tout le monde mais, pourtant, ce sont dans les vieilles casseroles que nous faisons les meilleures soupes… Je ne demande que cela: pouvoir transmettre mon savoir, mon expérience. Je ne prétends pas avoir la science infuse, loin de là, mais quand j’observe les jeunes (U6-U8) que j’entraine mettre en pratique certains de mes conseils et être très contents et fiers d’évoluer et de réussir, je me dis que j’ai tout de même réussi à leur apporter quelque chose. Et c’est cela que j’aimerai pouvoir transmettre à mes coéquipiers afin de les bonifier et de les rendre plus « malins« .
Passé par les différents clubs de Jupille, Thomas Antoine s’est véritablement imposé en première provinciale cette saison. L’intérieur rejoindra sa copine en régionale la saison prochaine et se livre à Liège & Basketball.
Thomas, peux-tu nous retracer ton parcours basket?
J’ai commencé tout petit à la Vaillante où j’ai notamment eu Jean-Christophe Pirau – acteur principal de mon histoire avec le basket – comme coach pendant huit saisons. Au bout de dix ans, je me suis retrouvé sur la touche pendant une année suite à un problème au tendon d’Achille, cela m’a fait perdre le niveau régional que nous avions en minimes. J’ai donc quitté la Vaillante à seize ans pour rejoindre pour un an l’Athénée de Jupille et puis Belleflamme. J’ai directement été mis dans le bain en seniors avec une équipe P3 coachée par Michael Markowicz, le championnat juniors régionaux – j’étais à ce moment là cadet deuxième année – et, progressivement, la P1. En avril 2014, nous avons remporté le championnat de Belgique U21, un très beau souvenir même s’il est clair que je ne jouais pas les premiers rôles dans l’équipe. Les deux saisons qui suivirent, j’ai continué à faire P3-P1 mais je n’ai jamais réussi à m’imposer en P1.
Tu es donc retourné du côté de Jupille, mais à l’Etoile cette fois.
Oui, pour la saison 2016-2017, je suis parti à l’Etoile, en P2, où Michel Nihon avait monté un groupe exceptionnel – Van Roy, Jacot, Lhote, Tandler notamment – et avec lequel nous avons loupé la montée d’un rien lors du test-match contre Alleur. 2017-2018 a marqué mon retour à la Vaillante qui redescendait de R2 pour retrouver l’élite provinciale. Je réalisais là mon rêve de gosse de jouer pour l’équipe fanion du club que j’encourageais quelques années auparavant en D2. Malheureusement, malgré un gros travail d’Oli Henry pour monter une belle équipe, nous ne sommes pas parvenus à nous maintenir.
Une descente synonyme de nouveau départ pour toi.
Oui, à Saint-Louis dans l’optique de faire R1-P1 mais cela s’est transformé en P1-P3 puis uniquement P3 en fin de saison. Nous avons d’ailleurs remporté le titre en troisième provinciale avec principalement Martin Francoeur, Aurélien Dykmans et moi-même dans cette équipe très jeune où je faisais office de « papy » à vingt-deux ans. A l’intersaison, je suis revenu à Belleflamme pour, cette fois, m’imposer en P1.
« Toujours à discuter avec les gris »
Qu’aimes-tu dans ce sport?
Ce que j’aime dans ce sport c’est la compétition, le bien-être que prodigue la victoire, cette sensation d’après-match quand on sait qu’on a su dépasser ses limites avec tout le groupe pour atteindre les objectifs et fêter ça autour d’une (ou plusieurs) bonne(s) bière(s) en troisième mi-temps.
Quel genre de joueur es-tu?
Le genre qui va à gauche quand on lui demande d’aller à droite, comme dirait mon père (rires). Plus sérieusement, j’ai longtemps été réticent au jeu physique dans la raquette car malgré mes centimètres, j’étais toujours plus léger que mes adversaires. Je jouais davantage en périphérie comme un 4 avec des « fade-away » inspirés de mon idole Dirk Nowitzki. Maintenant que j’ai grossi – merci Belleflamme (rires) – et passé la barre des cents kilos, je réussis à m’imposer en force en dessous et donc à jouer comme un vrai 5.
Quels sont tes points forts et ceux sur lesquels tu dois encore travailler?
Mes forces sont clairement mes centimètres et la confiance que Jordan Bawin a placée en moi. Quand tu te sens bien dans un groupe de potes qui jouent sur tes qualités et que tu as la confiance du coach, généralement cela fonctionne. Par contre, mon plus gros défaut – et tous mes coéquipiers et ex-coéquipiers seront d’accord à l’unanimité – est ma grande gueu** vis-à-vis de l’arbitrage. Je suis toujours à discuter avec les gris.
Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu pratiques la balle au panier?
J’ai bien envie de rappeler les titres – car c’était des moments fabuleux – mais j’ai encore plus apprécié les tournois à l’étranger. Je suis notamment allé disputer des tournois à Zagreb, Pragues, Rennes… J’en garde des souvenirs incroyables. C’est juste fabuleux de passer des séjours en totale immersion basket avec ses potes. Et cela fut uniquement possible grâce à nos parents investis et prêts à nous suivre partout. Nous oublions trop souvent de les remercier.
Quel bilan fais-tu de cette saison en P1 avec Belleflamme?
Nous n’allons pas nous mentir, notre saison a été compliquée. A l’arrêt du championnat, nous étions avant-derniers… Mais ce n’est pas pour autant que notre saison fut mauvaise ou à oublier. Nous en tirons simplement les bonnes conclusions pour préparer la prochaine.
Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?
Comment ne pas parler de notre mois de janvier? Le mois de l’espoir avec un quatre sur quatre qui nous permit de quitter la dernière place. Personnellement, je préfère revenir plus tôt dans la saison, à nos trois premiers matchs qui m’ont marqué. Après notre première sortie complètement loupée à Esneux, nous avions eu une superbe réaction la semaine suivante en nous imposant d’un point contre Welkenraedt avant de retomber sur terre par une cruelle déception lors d’une défaite d’une unité à Saint-Louis.
C’est ton deuxième passage à Belleflamme. Qu’est-ce qui te plait dans ce club?
Belleflamme est un club familial, festif et sérieux. C’est une histoire de coeur aussi, mon père y a joué et coaché de nombreuses saisons. Le terrain était dehors à l’époque mais je retrouve encore certains visages dans la buvette. Surtout, nous y avons une super équipe de potes. Benjamin Jamar – dont je ne compte plus les saisons passées ensemble – a grandi à cent mètres de chez moi et nous n’avons jamais perdu contact. Idem pour Jérémy Bartelet avec qui cela remonte à l’enfance. C’est incroyable de continuer à jouer ensemble après autant d’années.
« La P1 devient un triste championnat »
Pourquoi avoir décidé de rester à Belleflamme pour la prochaine saison? Et avec quels objectifs?
J’avais fait une promesse à mon coach; je ne le quittais pas si nous réussissions à nous maintenir. Nous voilà en R2, que demander de plus? J’avais doucement des envies d’aller gratter un peu plus haut et me frotter à la régionale, nous aurons la chance de pouvoir le faire la saison prochaine avec un effectif remanié et renforcé en conséquence. Je suis heureux à Belleflamme avec qui nous nous concentrerons avant tout sur le maintien.
Ta copine Maude Balthasart joue également au basket. Débriefez-vous vos matchs ensemble? Partagez-vous des conseils?
Maude joue en effet en R1 à Angleur mais nous ne débriefons pas spécialement ensemble. Nous sommes aussi souvent que possibles présents aux matchs l’un de l’autre et j’apprécie encore bien lui glisser un petit conseil à la mi-temps. Mais elle ne se prend pas la tête après le match, c’est plutôt avec Vincent Esposito, son coach, que j’en discute. J’aime d’ailleurs beaucoup sa vision du basket. Ce qui est certain, c’est qu’avec sa R1 et ma R2, nous allons faire des kilomètres la saison prochaine (rires). Nous partageons beaucoup plus au niveau coaching: Maude entraine depuis des années – elle avait des U8 à Theux et j’ai les U16 de Bellaire – et c’est d’ailleurs grâce au coaching que nous nous sommes rencontrés.
Après plusieurs saisons dans les divisions provinciales, tu vas véritablement découvrir la régionale. Que penses-tu du basket liégeois?
Il est clairement le meilleur basket de Wallonie. Néanmoins, avec six années de P1 derrière moi, je me rends compte que notre élite provinciale devient un bien triste championnat. En fait, tout le monde veut y aller et personne ne veut la quitter. Entre équipes B de gros clubs qui les vouent à la formation et équipes fanions de clubs n’ayant pas la stabilité financière pour vouloir tenter leur chance en R2, on se retrouve avec un « club fermé ». Notre décision de rejoindre la R2 a beau avoir fait beaucoup réagir, force est de constater que personne ne voulait de ce strapontin en deuxième régionale. Cette année en P1, il n’y avait que la belle équipe d’Ensival qui voulait monter et nous le savions dès le début du championnat. En quelque sorte, la course au maintien était davantage palpitante que celle pour le titre. La P1 me manquera mais je me réjouis de découvrir la R2.
En 2017, une sélection belge s’appuyait sur le trio féminin « made in Lîdge » Mayombo-Gaspar-Bourlioux alors que l’on joue toujours à l’heure actuelle à Taiwan et au Nicaragua. Comprendra qui pourra ! Quelque chose me dit que le cliché du jour ne vous dit rien qui vaille… à moins d’habiter ce coin excentré de notre Principauté. Ce sont les infos d’EMCE.
Les insolites du mardi
Amusant l’encart publicitaire qui annonçait l’inauguration officielle de la « bulle » de Fléron, le vendredi 10 mai 1985. Avec, à l’affiche dès 20 h, Pepinster (qui venait d’accéder à la D1 dix jours auparavant) face à l’équipe nationale de la force aérienne (coachée par Roger Grégoire et avec –déjà – l’inusable Jean-Luc Selicki). Le match était suivi d’un bal animé par les « Tigers », un groupe hervien dont le chanteur a longtemps été Mario Guccio, la voix emblématique de Machiavel. Et l’on joue toujours à Taiwan. Pour preuve, on disputera, ce mardi soir, la finale du championnat (2 manches partout) entre les Taiwan Beers et Yulon. Du basket, aussi, au Nicaragua où, dimanche, Indigenas a signé un 13/13 après son succès (102-79) sur Nandaime. Hier, j’évoquais l’arrivée de Romina Ciappina à Keltern (All). Savez-vous qu’en 2017, la Bruxelloise faisait partie de la sélection belge de 3×3 en compagnie de ces Principautaires que sont la Liégeoise, Manu Mayombo ; la Banneusienne, Caroline Bourlioux ; et la Spadoise, Lara Gaspar ? Joli tir groupé, s’il en est…
L’« European Basket Webinar » : tactique et philanthropique
Plusieurs techniciens continentaux de haut vol sont à l’origine d’une initiative aussi tactique que philanthropique. C’est ainsi que l’ « European Basketball Webinar 2020 » vous permettra de prendre connaissance, du 30 avril au 3 mai, de leurs différents exposés. L’accès sur le net sera totalement gratuit. En revanche, ils vous demandent de verser une somme à votre convenance en faveur d’une association œuvrant contre le coronavirus. Parmi les conférenciers, on retrouvera notamment Brian Lynch, Dirk Bauermann (ex-Ostende et sélectionneur de la Tunisie) ainsi que Peter Sempels (préparateur physique de nos équipes nationales). Du beau monde, donc.
Les « Gladiators » de Trèves dans de très mauvais draps
Sur notre site, Gaël Hulsen se réjouit de la bonne santé du basket pratiqué outre-Rhin. A ce propos, Pascal Angilis me confiait récemment : « Si la Ligue belge veut relever la tête, c’est de l’Allemagne qu’elle doit s’inspirer en priorité. » Ceci dit, le club de Trèves (à 70 bornes de notre frontière) s’interroge sur sa survie au niveau professionnel. Pour l’heure, les « Gladiators » de Jermaine Buckner (36 a, 2,01 m, Mons 15/16) accuse une perte de 300.000 euros. Et ce n’est pas la crise actuelle qui donne de réelles perspectives d’avenir à la phalange mosellane de 2. Bundesliga (Pro A).
Terrain extérieur : après un « classique », un « atypique »…
Fin de la semaine dernière, l’illustration de la plaine des sports de Cointe faisait, en quelque sorte, partie des grands classiques de la série. Il n’en est plus du tout question avec la photo-mystère d’aujourd’hui où peu d’entre vous ont sans doute usé leurs baskets. La maison ne regardant devant aucun sacrifice, voici deux indices pour le prix d’un : d’une part, ce club n’a aligné que des équipes de jeunes. De l’autre, on se trouve à l’une des extrémités géographiques de la province. Réfléchissez bien…
Grand fan de MJ, Nicolas Gerads se délecte de The Last Dance.
The Last Dance fait un carton d’audience sur Netflix. Comme des millions de passionnés, Nicolas Gerads regarde l’épopée de Bulls avec délectation. « Je ne suis pas objectif (rires) mais ce documentaire montre bien la difficulté de former une équipe de vainqueurs » nous confie le coach de Waremme. « Pas besoin d’aller ailleurs pour gagner comme c’est désormais devenu la norme. La victoire exige des sacrifices.«
En grand fan de « His Hairness », Nico apprécie la « legacy » du patron des Bulls. « Cela montre à quel point une seule personne a changé à jamais l’histoire du basket. Ce sport est si populaire et apprécié grâce à Jordan. Avec ce documentaire bien filmé et bien monté, l’église est remise au milieu du village » conclut celui qui entrainera aussi Bilzen la saison prochaine.
LeBron James estime n’avoir jamais joué pour une « super team ». Ah bon?
Disons le tout de suite: jouer pour une « super team » n’a rien d’infâmant. C’est même presque devenu une obligation pour briguer un titre de nos jours. Interrogé à ce sujet, LeBron James a répondu: « Je pense que je n’ai jamais joué pour une super team. »
Wade, Bosh et Ray Allen du Heat, Irving et Love des Cavs, notamment, ainsi qu’Anthony Davis et Rondo des Lakers apprécieront…
Avant de prendre la direction de Liège Basket, Gael Colson fait le bilan de la saison de LAAJ en R1. Interview.
Gael, comment juges-tu cette dernière saison de LAAJ en R1?
Je ne vais pas la juger bonne vu qu’elle s’est – à juste titre – arrêtée mais que nous avons été envoyé en R2 sans même pouvoir essayer de la terminer convenablement. C’est ainsi, nous n’avions qu’à réagir avant…
Vous occupiez la dernière place au moment où la saison fut stoppée. Ce n’était bien évidemment pas votre objectif initial.
Nous aurions du avoir quelques victoires supplémentaires et ne pas être descendants mais avec tous les blessés que nous avons eus, ce fut très compliqué.
Qu’as-tu pensé de ce championnat de R1?
C’était un championnat très relevé. A part Gembloux qui était vraiment au top, tout le monde pouvait battre tout le monde et il y a eu beaucoup de surprises.
A titre personnel, es-tu satisfait de tes prestations?
Je pense avoir répondu positivement tout au long de la saison même s’il y a toujours des hauts et des bas. J’ai toutefois réussi à passer au-dessus de pas mal de choses.
Quels furent les temps forts de cette campagne 2019-2020?
Tout d’abord l’arrêt du coach et de l’assistant – et Jérôme Giebens qui s’est fait virer en même temps. Cela fut un gros choc pour tout le monde même s’il faut reconnaître que cela s’est bien passé par la suite. Cela faisait beaucoup pour un groupe qui n’était déjà pas au mieux et qui venait de perdre au buzzer contre Sainte Walburge. Cela ne fut pas simple à gérer.
Nourris-tu de regrets?
Bien sûr car Jupille est un club que j’aime car j’y ai beaucoup joué – en jeunes et en seniors – et auquel je suis attaché et le quitter ainsi, brusquement, sur une descente me fait mal. Mais humainement, j’ai rencontré de belles personnes avec qui j’ai créé de vraies amitiés et c’est cela qui est beau, malgré tout.
Comme son pote Denis Van Asch, Florian David quittera Aubel pour rejoindre une équipe de Herve-Battice qui aura de la « gueule ». Entretien.
Flo, tu as décidé de quitter Aubel pour Herve-Battice.
En effet, je jouerai en jaune et bleu l’an prochain!
Pourquoi avoir pris la décision de quitter les Herbagers?
Aubel a un projet ambitieux de montée. Le comité souhaite une équipe compétitive et passer à deux entrainement par semaine, ce dont je n’ai plus envie. C’est dommage car cela met fin à notre beau petit groupe de potes.
Pourquoi avoir choisi Battice comme prochaine destination?
Ma petite soeur y évolue déjà en R1. J’y rejoins un très bon ami, Adrien Mercenier. Je ne cache pas que faire des troisièmes mi-temps ou des after-entrainements avec des gars comme Guillaume Breuer, Jérémy Zegels, Alain Denoël et j’en passe me réjouis fortement.
Quelles sont tes envies pour ce nouveau chapitre de ta carrière?
M’amuser encore plus qu’à Aubel (rires)! Et, bien sûr, viser les premières places et – pourquoi pas? – le tour final pour revivre de beaux moments. Denis Van Asch qui joue avec moi depuis quelques années – nous avons connu toutes les divisions provinciales ensemble à Aubel – vient également à Battice. Pourquoi ne pas revivre une Xième montée ensemble? Je n’ai pas encore rencontré tout le groupe mais, si j’ai bien compris, il y aurait un renfort de la P1 de Spa et un de la P2 de Jupille. Le projet est donc alléchant!
Prendre la décision de quitter Aubel n’a cependant pas dû être facile?
Aubel reste et restera mon club de coeur. Je continuerai à suivre mes deux amis grassouillets – Max Leduc et Thib Remacle – de près l’an prochain prochain.
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A Herve, Florian retrouvera d’anciens Aubelois comme Pierre Lelotte et Alain Denoël. « Herve est une grande famille, les équipes de jeunes et seniors se supportent et on risque de souvent se retrouver ensemble après les matchs » nous confie ce dernier.
L’ancien candidat au All-Star Game ne débarque effectivement pas tout seul. « En plus des deux Aubelois, Dedoyard arrive de Spa et Kevin Loupart de Jupille. Nous partons sur un chouette projet avec une équipe renforcée. Je ne suis pas venu à Battice pour faire les choses à moitié. Nous intégrerons aussi des jeunes à l’équipe, l’objectif est de rebooster la section hommes » nous précise Michel Derouaux qui aura la particularité de coacher deux équipes (Battice et Theux) en P3 la saison prochaine.
Le retour de Gaël Hulsen en Allemagne fut couronné de succès. Le Liégeois y a remporté un quatrième titre de champion. Reportage.
C’est peu dire que Gaël Hulsen a roulé sa bosse. Passé notamment par l’Angleterre et Malte, le Liégeois a également évolué plusieurs saisons outre-Rhin. Et revenu de l’île de la Méditérannée, Gaël avait pris la direction de Cologne. « Nous avons passé une très bonne saison et travaillé dur pour parvenir à notre but. Un mois avant le début des Playoffs, nous étions certains de terminer à la première place et de posséder l’avantage du terrain. Malheureusement, l’arrivée du Covid-19 a forcé la Ligue à annuler les Playoffs et à se référer au classement du moment » nous explique-t-il. « Je suis heureux d’être champion pour la quatrième fois et j’espère reproduire cela au maximum avant la fin de ma carrière. C’est toujours un moment de joie et de satisfaction à la fin de huit ou neuf mois de travail.«
A Cologne, Gaël s’est épanoui. « Le moment le plus marquant de cette saison fut une soirée que nous avons organisé entre-nous, les joueurs » nous confie-t-il. « Nous autres étrangers étions logés dans un énorme duplex et l’espace était adéquat pour y organiser une soirée du style American House Party. Nous avons demandé l’autorisation à nos responsables qui n’ont omis aucune objection et nous avons commencé à plancher sur l’organisation. Trois semaines plus tard, le duplex était rempli comme une discothèque. Les duels de « beer pong » s’enchainaient aux deux tables mises en place, les gens ont dansé et bu toute la nuit et nous avons passé une soirée mémorable qui nous a vraiment soudé. » Un excellent souvenir qui compense le regret de l’ancien Chestrolais de voir la saison écourtée et de ne pas avoir pu disputer les Playoffs.
Chez nos voisins germains, le basket montent en puissance. « Les clubs se professionnalisent de plus en plus en Allemagne, contrairement à de nombreux pays qui laissent le basket-ball à l’abandon » nous confirme Gaël. « De plus, la vision germanique du business s’associe au sport ici. Le niveau augmente chaque saison mais reste intermédiaire entre la D1 et la TDM1 belge. Si la charge de travail est égale ou supérieure à certains clubs de l’élite belge, la taille et le physique des joueurs sont moindres et cela positionne la Ligue à un niveau intermédiaire. »