« Les succulents commentaires sur les basketteurs liégeois »

Manu Bouchoms nous parle avec bonne humeur de son confinement.

« En cette période de confinement avancé, les rares choses autorisées qu’il nous reste à faire hormis de pouvoir respirer sont (mal)heureusement assez limités et il est à mon sens important de garder une activité physique quotidienne, en intérieur grâce notamment aux excellents programmes de Frères Liégeois, ou en extérieur – mais pas trop loin – grâce notamment aux excellents programmes des Frères Liégeois. J’espère toucher une com’ » rigole-t-il. « Il est amusant de garder un lien social en partageant nos statistiques entre copains. Cela permet par exemple de me rendre compte que je suis déjà mal barré pour ma condition physique (rires). » Et d’ajouter: « Pour le côté agréable, il faut prendre le temps pour faire des choses que nous n’avons pas l’habitude ou le temps de faire un quotidien: pâtisserie, jeux de société, pâtisserie, marathon de films, pâtisserie, rangement (rires). A chaque situation ses avantages!« 

Pour le marathon de film, Manu a ses petites idées. « Rasta Rocket fait clairement partie de mes classiques tout comme White men can’t jump et, plus récemment, Togo » nous dévoile-t-il. « Dogs of Berlin, Ballers et Family Business sont des séries plus ou moins récentes qui sortent de l’ordinaire derrière les indétronâbles Narcos, Elite et You. »

« Côté lecture, je conseille L’Art de la victoire de Phil Knight – l’autobiographie du fondateur de Nike! – et le dernier Mockup Reverse sur l’histoire du basketball à New-York. Mais ces deux bouquins ne sont rien à côté du groupe des basketteurs liégeois et des succulents commentaires après la décision du CP Liège de geler les championnats » s’esclaffe Manu.

Pour les jeux de société, là aussi l’humour est au rendez-vous. « Peut-on considérer le 421 comme un jeu de société?« , s’interroge Manu. « Sinon, avec mon « brain teammate » Mateo Corda, nous aimons bien le jeu de concept, un jeu qui demande de la concentration, de la jugeote et un brin d’intelligence. Soit les mêmes qualités que nous partageons sur le terrain chaque week-end (rires). »

En cuisine aussi Manu a ses marottes. « Loin de moi l’idée de vouloir plagier un célèbre ami mais les boulettes sauces chasseur avec des frites, c’est la base. Mon célèbre et reconnu côté « healthy » conseille une salade, guacamole, saumon et les pâtes de la Nona le reste du temps » conclut ce membre actif de Rafikid’s.

« Je connais Didier Longueville depuis plusieurs décennies »

Après d’excellents résultats à l’US Awans, Eric Herben a décidé de relever un nouveau défi à Esneux. Entretien.

Eric, pourquoi avoir fait le choix de reprendre les rênes de la P1 d’Esneux?

Ce choix fut quasiment une évidence. J’ai eu contact avec Didier Longueville que je connais depuis plusieurs décennies (rires). Il a été mon coéquipier et mon coach à Esneux en quatrième nationale il y a vingt ans, nous nous sommes donc directement entendus. Ce qui m’a aussi attiré, c’est la P1 et l’occasion de collaborer avec les coachs et de participer aux entrainements de TDM2.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi?

Faire prendre la mayonaise avec le tout nouveau groupe P1. Mon objectif sera d’abord d’assurer notre maintien mais aussi de prendre du plaisir sur le terrain comme en dehors. Je vais également retrouver dans le club des amis comme Ju Schreiber ou Ju Bonnivert qui faciliteront mon intégration à Esneux.

Quels souvenirs vas-tu garder d’Awans?

Pour les US Awans, c’est très difficile de choisir un moment plutôt qu’un autre tellement j’en ai vécu d’innoubliables pendant mes cinq années à la tête des garçons et trois à la tête des filles. Je remercie d’ailleurs toutes mes joueuses et tous mes joueurs pour ces belles années. Ce n’est pas un « au revoir » total car je reste membre du comité des US Awans. Parmi les souvenirs, je vais tout de même choisir notre montée en P2 après une saison mouvementée et le titre avec cinq défaites au compteur! La fête qui s’en suivit fut évidemment épique (rires).


Ann Wauters infectée par le Covid-19

La légende vivante Ann Wauters a été testée positive au Covid-19.

C’est sur son compte instagram qu’Ann Wauters a annoncé être directement touchée par le virus. « J’ai été testée positive au COVID-19 la semaine dernière. Même si je pense avoir un corps solide, le coronavirus m’a solidement touchée. »

Celle qui espère toujours finir sa brillante carrière aux JO de Tokyo en a profité pour mettre en garde ses fans. « Nous sommes tous dans le même bateau et nous devons être unis dans notre lutte contre le coronavirus et arrêter cette propagation pour assurer la sécurité et la santé de tous. S’il vous plaît, restez à la maison, suivez les règles, restez actifs et continuez à prendre soin les uns des autres. Un immense merci pour toutes les personnes qui font fonctionner notre pays » a-t-elle partagé sur « insta ».

On ne verra plus l’éternel sourire de Jacques Ferette

Liégeois et basketteur dans l’âme et dans les tripes, il est une des nouvelles victimes de l’épidémie actuelle. D’autre part, je vous propose de partir à la découverte des renforts d’Esneux et de Sacha Massot sans oublier un crochet final par l’énigmatique BC Bruyères : ce sont les infos d’EMCE.

Après Eric Antoine, Jacques Ferette meurt du coronavirus

Quatre jours après la disparition d’Eric Antoine (dames de Flémalle), c’est un authentique personnage du basket liégeois et de la Cité ardente qui n’a pas résisté à l’épidémie actuelle. Jacques Ferette (60 ans) est ainsi décédé dans la nuit de mardi à mercredi. Cadre supérieur chez AB InBev au dépôt d’Ans, il vouait une véritable passion pour notre sport de prédilection. Il n’y a pas si longtemps, il faisait encore partie des « Papys » de Liège Basket. Il tapait aussi dans la petite balle jaune sur les hauteurs d’Ougrée. Personne n’oubliera son éternel petit sourire en coin. Toujours amusé, parfois narquois. « Liège & Basketball » présente aux proches d’Eric et de Jacques ses plus sincères condoléances.

Qui sont les deux renforts « extérieurs » d’Esneux ?

Il faut bien avouer que le cercle des bords de l’Ourthe en a étonné plus d’un en révélant ses deux plus récents renforts. A savoir, Uwe Hersten qui, après avoir loué ses services à Duffel (R1 néerlandophone), défendait les intérêts d’Aerschot (TDM2). Sur le plan professionnel, le garçon est kiné dans un hôpital d’Edegem, en banlieue anversoise. Quant à Velibor Buha (et non Buga), il s’annonce comme un « déménageur des raquettes » avec ses 208 centimètres et 127 kilos. Le géant serbe (32 ans, photo) a déjà joué en Allemagne, en D1 macédonienne, serbe et croate. Cette saison, il portait le maillot de Geel (TDM2) après celui d’Aerschot. Lui aussi !

Un jeune international hollandais pour Massot à Limburg

Le moins que l’on puisse écrire est que le club hasseltois se montre particulièrement actif ces derniers temps sur le marché des transferts. C’est ainsi qu’il vient de signer Sam Huurman (18 a, 2,02 m), originaire de Harlem (près d’Amsterdam). Il s’agit d’un réel espoir batave (international U 16 et 18) qui mouillait le maillot de Gistel (TDM1) jusqu’il y a peu. Comme on le voit, les Limbourgeois concoctent une phalange alliant jeunesse et expérience. Voilà qui ne devrait pas déplaire au plus liégeois des coaches tongrois…

Terrain extérieur : connaissez-vous le BC Bruyères ?

Il y a fort à parier que la plupart d’entre vous répondront par la négative. Le cliché d’hier illustrait pourtant l’ancienne aire de jeu d’un club aujourd’hui disparu. Rapide coup d’œil dans le rétro : dès 1959, l’abbé Jacques Henrotay est à l’origine des équipes de St-Jo Chênée où il est prof. Quelques années plus tard, il devient le curé du village de Bruyères-Battice. Hyper actif, il crée une section « basket » issue du club de gym local. Le BC Bruyères (P4) entame ainsi la saison 85/86 dans la cour de récréation de l’école communale (photo d’hier). Mais, dès l’année suivante, on assiste à la fusion avec le BC Herve qui allait devenir, par la suite, Herve-Battice.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : GSG Aarschot

« Un mois sans alcool sans le basket et les sorties »

Sébastien Peremans évoque son confinement. Interview.

Sébastien, comment t’occupes-tu en cette période?

En tant que professeur d’éducation physique, je ne preste pas beaucoup d’heures de surveillance vu le peu d’élèves à l’école. Du coup, je profite du retour du soleil pour faire de petits « runnings » solo au bord de l’eau. Cela ne fait pas de mal de rester en former (rires). J’ai aussi acheté une PS4 pour passer le temps et jouer en ligne à Fifa avec des potes. Et je prends le temps de préparer de bons petits plats avec de nouvelles recettes et modifier la déco de ma chambre et y changer les murs de couleurs. Le seul point positif de ce confinement c’est que je vais réaliser un mois sans alcool sans le basket et les sorties (rires).

Tu parlais de bon petits plats, peux-tu nous livrer ton tiercé gagnant?

Un boulet-frites, rien de tel et en plus on mange local. Une bonne dernière raclette avant le retour définitif du soleil et des pâtes « carbo » ou jambon-fromage.

Tu évoquais les jeux vidéos mais quels jeux de société affectionnes-tu aussi?

Rien de tel qu’un bon petit « 421 » (rires). Mais j’aime aussi les jeux de cartes et les jeux de culture générale.

Quels livres-lis-tu?

Mis à part les interviews de Liège & Basketball et la gazette des sports, je ne suis pas un grand lecteur. Le dernier bouquin que j’ai lu remonte à quelques années, lors de mes études.

Tu n’es pas non plus très séries.

Exact, je n’en regarde jamais. Je préfère les films.

Lesquels?

Je viens de regarder Hors norme, un film sur le handicap mental. Cela m’a fait repenser à mes stages dans le spécialisé. J’ai trouvé ce film touchant et proche de la réalité avec un bon jeu des acteurs. Avant le confinement, j’étais allé au cinéma voir 1917. Les effets spéciaux employés sont vraiment superbes et le scénario est prenant. Et puis, il y a Dikkenek, l’un des meilleurs films avec le meilleur acteur – François Damiens – pour se remonter le moral.

« Amener ma grinta et la communiquer »

Le Rodman des bords de l’Ourthe devient le Rodman des Argilières. Jérôme Niedziolka portera les couleurs de l’Etoile Jupille la saison prochaine. Entretien.

Jérôme, en cette période de confinement, le basket te manque-t-il?

Le basket me démange même depuis plus longtemps vu que je n’y joue plus depuis janvier. J’ai toutefois eu la chance de pouvoir m’entrainer avec le BC Aubel – un grand merci au coach et à l’équipe de m’avoir accueilli d’ailleurs – jusqu’à l’arrêt du championnat mais j’ai faim de compétition depuis plusieurs mois. Le basket me manque vraiment mais la priorité va à la santé publique.

Figure emblématique de Tilff avec qui tu as notamment connu le titre en P1, la montée en R2 et les Playoffs dans cette dernière division, ton passage là-bas s’est un peu terminé en eau-de-boudin. Nourris-tu des regrets?

En effet, ma saison s’est terminée prématurement (ndlr: à l’issue du brillant premier tour des Porais). Oui, j’ai des regrets mais j’ai surtout été déçu de certaines personnes et des raisons invoquées pour justifier ma non-conservation.

Tu as décidé d’accepter de rejoindre l’Etoile Jupille pour la prochaine saison. Qu’est-ce qui a motivé cette décision?

J’ai reçu plusieurs propositions intéressantes mais c’est celle de Michel Nihon qui m’a le plus intéressé. L’ambiance conviviale et familiale du club m’a séduit, le projet aussi. Je vais pouvoir jouer avec des gens que je connais depuis quinze ans et le mix entre jeunes et moins jeunes me semble cohérent. Les ingrédients sont là pour faire une bonne saison.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau chapitre de ta carrière?

J’espère tout d’abord que nous passerons une bonne saison, sur et en dehors du terrain. L’équipe sera composée de dix nouveaux joueurs, il faudra que la mayonnaise prenne. A titre personnel, j’espère amener ma grinta au maximum et la communiquer à mes nouveaux coéquipiers.

« J’espère avoir enfin trouvé le club dans lequel me poser »

Suite à l’arrêt de Visé en R2, Victor Letihon a dû se trouver un nouveau point de chute. Comme sa soeur Sophie, ce jeune talent a décidé de rejoindre Esneux.

Etudiant, Victor Letihon est contraint de s’adapter au confinement. « Ce n’est pas facile, nous recevons tout par internet sur des outils différents. Les examens se feront par internet à cours ouverts et les oraux par Skype. Du coup, je fais du sport tous les jours pour faire passer cette longue trêve basket » nous explique-t-il.

Visé ayant décidé de scratcher sa R2, Victor Letihon s’est automatiquement retrouvé sur le marché et a décidé de rejoindre Esneux. « J’y vais pour la P1 et je m’entrainerai avec la D3 » nous précise-t-il. « C’est dans ce club que j’ai commencé le basket tout petit et j’habite à cinq minutes de la salle. C’est un choix cohérent avec mes études, j’ai reçu d’autres propositions intéressantes mais où on me demandait de jouer dans deux équipes. Ce n’était pas possible. »

Une nouvelle aventure pour l’ancienne Grenouille. « D’après les premiers contacts que j’ai eu avec le club, les gens y ont l’air bien sympas. Et je rejoins ainsi Eliott Alderson, un ami. Et ma soeur m’accompagne à Esneux pour y jouer en R2 » ajoute Victor. « J’espère que nous ferons une grosse saison en P1 et jouer la tête si possible. » Et de conclure: « J’espère avoir trouvé le club dans lequel je pourrai enfin me poser et « évoluer » avec l’équipe. »

Nikkel Kebsi dans le premier « Confinessional »

Erik Lenoir lance le « Confinessional ».

« Le basket vous manque ? Pareil pour moi !Pendant le confinement, je vous propose donc de découvrir …Le Confinessional !« , dévoile Erik Lenoir sur son compte Facebook. « Une série d’entretiens en podcast vidéo avec les acteurs de notre basket national et international. Des interviews à distance avec un interlocuteur dans son contexte privé, plus propice aux confidences …1er invité ce jeudi 2 avril : Nikkel Kebsi, le nouveau GM du Brussels.« 

Où a été prise cette photo ?

Alors que les Côtiers finiront sans doute l’exercice 2019/2020 en septembre prochain, je me suis mis à la recherche d’un certain Sasa Mijajlovic passé, au début du siècle, par Avernas. Reste la photo-mystère du jour dont le degré de difficulté est maximal. Ce sont les infos d’EMCE.

Exercice pas encore terminée pour Ostende

Les responsables de la Ligue des Champions se sont réunis, en début de semaine, en vidéo-conférence. Ils ont décidé que l’édition en cours de leur compétition se terminera, via un Final 8 du 30 septembre au 4 octobre dans un lieu restant à déterminer. Au stade précédent, Ostende et Ténériffe en étaient à une manche partout et une belle devenait nécessaire pour les départager. Ce match de barrage se disputera, en Espagne, juste avant l’entame de la phase finale. Avec forcément des formations qui n’auront peut-être plus grand-chose à voir avec les actuelles. Raison pour laquelle, Nymburk (Tch) et l’Hapoel Jérusalem (Isr) s’opposent déjà à cette solution de rechange.

Avec le BC Marche, vous verrez du pays…

Pour celles qui voudraient découvrir les plus beaux coins (et salles) de notre Wallonie, cette annonce devrait les intéresser. Sachez ainsi que le BC Marche cherche des joueuses pour sa 2e Provinciale dames. Attention : si cette équipe se situe en province de Luxembourg, elle participera plus que probablement au championnat namurois. Et comme Marche-en-Famenne n’est jamais qu’à une vingtaine de bornes du Condroz liégeois… Avis aux amatrices !

Que sont-ils devenus ? Sasa Mijajlovic (Avernas)

Liège et Pepinster n’ont pas eu l’exclusivité de renforts en provenance de l’étranger. La preuve avec le BC Avernas qui évoluait, en 2002/2003, dans l’antichambre de l’élite… avant une faillite retentissante. A l’époque, les Hesbignons alignaient notamment le géant serbe, Sasa Mijajlovic (40 a, 2,10 m). Par la suite, celui-ci allait connaitre les D1 hollandaise, grecque, serbe, roumaine, bulgare et slovène. Joli parcours, donc. Qui ne s’arrêtait pas là car, à 40 piges, il joue encore Andrézieux, en pré-nationale française. A l’institut Ste-Croix de Hannut, le gaillard eut, pour coach, Michel Franic, et, pour équipier, l’indestructible… Serge Di Prospero.

Terrains extérieurs : avec la bénédiction d’un curé

S’il n’était guère malaisé de découvrir, avant-hier, l’ancien repère extérieur du RBC Welkendraedt, la photo-mystère d’aujourd’hui s’annonce beaucoup plus difficile à situer. D’autant que le club qui y jouait à disparu depuis belle lurette déjà. En gageant que l’indice du jour vous mettra quelque peu sur la voie : le cercle en question fut porté sur les fonts baptismaux par un… prêtre passionné. Amen !

Michel CHRISTIANE

« J’y mettrai le feu »

Si Kim Clijsters espère toujours réussir son come-back, une arrivée dans le circuit risque de révolutionner le tennis féminin.

Du haut de son mètre 55, Ngoc Diêp Colot a plus le physique de Justine Henin que de Maria Sharapova. Cela n’empêche pas la joueuse formée au Tultay d’envoyer de gros revers à deux mains le long des lignes.

Nouvelle venue dans le circuit féminin, la Belge d’origine vietnamienne ne cache pas ses ambitions qui, à l’instar de son goût pour les chips, sont démesurées. « Cela risque d’être un peu juste pour l’US Open mais j’ai bon espoir de briller à l’Australian Open » nous confie-t-elle de retour d’une séance de cardio sur son vélo Trek, l’un des nombreux sponsors à avoir parié sur elle. « L’année dernière, les incendies avaient compliqué la bonne tenue du tournoi. Cette fois, c’est moi qui mettrai le feu ! » Tout un programme…