L’Etoile en R2?

Selon le nouveau classement calculé sur base des coéfficients, c’est l’Etoile Jupille qui monterait en R2 en lieu et place d’Ensival. Suite et sans doute pas fin de la saga.

Les avis seront sans doute unanimes: la saga concernant les futurs championnats tirent en longueur. Deux propositions du CP Liège ont été soumises au vote des clubs – le résultat devrait, selon nos sources, être connu mardi prochain. Deux scenarii sont dès lors envisagés: soit l’annulation de la saison 2019-2020 et donc pas de montant(s) ni de descendant(s), soit un nouveau classement réalisé sur base d’un coefficient et, dès lors, un montant et deux descendants par série.

Or, avec la méthode de calcul employée, ce serait finalement l’Etoile Jupille qui hériterait de la première place en P1 et serait ainsi contrainte de monter (si, bien évidemment, c’était la proposition numéro 2 qui l’emportait au suffrage), comme le montre le nouveau classement.

Comment est-ce possible alors même qu’Ensival a remporté la seule confrontation entre les deux équipes? Il faut pour cela s’en référer à la méthode de calcul choisie:

  • «  le nombre de points acquis divisé par le nombre de matches joués donne un coefficient moyen 
  • ce coefficient est multiplié par le nombre de matches restant à jouer
  • le résultat de la multiplication est ajouté au nombre de points obtenus au moment de l’arrêt de la compétition.

En cas d’égalité parfaite des points augmentés des coefficients au sein d’une série, le PC67 est d’application si tous les matchs ont été joués entre les clubs concernés, sinon l’average général (nombre de points marqués divisé par le nombre de points encaissés) sur le total des matchs joués sera pris en compte.

Le nouveau total des points sert de base à l’établissement du classement final. »

Or, Ensival et Jupille comptent le même nombre de matchs disputés et le même nombre de victoires et de défaites. A l’aller, Ensival l’avait emporté. « Nous y étions allés à six, François Lhote et mois avions été exclus juste après la pause » nous rappelle Adrien Bastin. « Nous attendions la revanche avec impatience. » Celle-ci n’aura jamais lieu sur le terrain mais l’absence de cette seconde confrontation oblige à prendre l’average général sur le total des matchs joués pour départager les deux phalanges. Avec un ratio de 1,23618, l’Etoile devance Ensival (1,1627). Qui disait que l’attaque faisait gagner des matchs mais que la défense faisait gagner des championnats?

Partie remise pour le 4A

Vu les circonstances, les Aqualiens commémoreront leur 70e anniversaire avec un an de retard alors qu’on a des nouvelles fraîches d’Ivica Skelin et de Max De Zeeuw. Pour conclure avec un crochet par les anciennes installations mosanes de feu l’US Ampsin. Ce sont les infos d’EMCE.

Les 4A Aywaille fêteront leurs 70 ans… l’an prochain !

Afin de marquer dignement leurs 70 ans d’existence, les Aqualiens avaient mis sur pied un important programme de festivités à l’occasion du « pont » du 1er mai. Avec, entre autres, un quizz sportif, le vendredi ; un match des anciennes gloires et un banquet, le lendemain ; ainsi qu’une journée consacrée aux jeunes, le dimanche. Sans oublier une exposition tout au long des trois jours. Comme on pouvait s’y attendre, le rendez-vous des IVA est reporté à l’année prochaine. Selon Michel Sottiaux, on songerait à une formule s’étendant sur plusieurs week-ends. A confirmer ! Quoiqu’il en soit, ce n’est que partie remise.

Ivica Skelin, 3e en Croatie avec Split et James Washington

En début de semaine, je lisais une interview de l’international croate, Drago Pasalic (38 a, 2,08 m). Il y confiait que trois coaches l’avaient marqué. Dont Ivica Skelin. Faut-il rappeler que ce dernier avait entamé sa carrière chez nous, de 2001 à 2004, comme assistant de Niksa Bavecvic, à Pepinster ? Il y devenait T1 de 06 à 08 et en 10/11 avant de partir sous d’autres cieux. Fin décembre 2019, il reprenait le coaching de Split (photo), sa ville natale, et propulsait sa formation sur la 3e marche du podium avant les « évènements ». Pour y parvenir, il pouvait compter sur James Washington (32 a, 1,82 m, n°5). Un meneur US qui avait terminé l’exercice 13/14 au… Paire (comme de bien entendu) et y avait fait forte impression sous la direction de Julien Marnegrave.

Confinement espagnol et splendide initiative de Maxime De Zeeuw

On l’ignore souvent, mais le club d’Obradoiro se situe à Saint-Jacques de Compostelle, haut lieu de pèlerinage. C’est d’ailleurs là-bas que Maxime De Zeeuw et sa petite famille prennent leur mal en patience en cette période de confinement. Même s’ils auraient préféré se trouver actuellement dans leur maison de Braives. En attendant, il entretien sa condition dans son jardin et y est allé d’une splendide initiative sur son compte Twitter. Il y relaye ainsi le récent message de Sophie Wilmès en espérant qu’il sera entendu par les plus jeunes de nos compatriotes.

Terrain extérieur : l’US Ampsin, cauchemar du voisinage

Pas évident de reconnaitre d’emblée le cliché mystérieux d’hier mercredi. Il s’agit bel et bien de l’ancienne aire de jeu – non sans risque pour le voisinage – de l’US Ampsin. Celle-ci se situait à l’arrière de la place principale du village et à l’ombre de l’église Saint-Pierre. Les Mosans ont sans doute connu leur meilleure période pendant la saison 84/85. Sous la conduite de Paul Borsu et la houlette du trio Anciaux-Poidlins-Bisqueret, ils s’ouvraient les portes de la 2e provinciale non sans avoir signé un sympathique 24 sur 26. Demain rendez-vous le long d’un autre cours d’eau…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : KK Split

« La montée serait méritée pour une équipe invaincue comme la nôtre »

Cassandra Urbany évoque son confinement pour Liège & Basketball.

Cassandra, la situation actuelle est en stand-by concernant le basket.

Je suis bien évidemment l’actualité et j’espère que la prochaine décision prise sera la bonne en acceptant les montants et descendants de chaque série. Avec 75% du championnat joué, cela aurait du sens. Pour une équipe invaincue comme la nôtre, je pense que cela serait amplement mérité.

En attendant, quelles activités préconises-tu en cette période de confinement?

Du sport bien évidemment. J’ai acheté du matériel et je fais des séances chez moi ou je pars courir ou rouler à vélo lorsqu’il fait beau. J’en profite aussi pour faire du tri et des travaux chez moi.

Quels films apprécies-tu?

Hollywoo, tellement drôle et j’adore Florence Foresti. D’ailleurs son spectacle Epilogue est une tuerie. Les Profs 1 et 2 m’ont également beaucoup fait rire, tout comme Les Tuches. L’humour reste une valeur refuge.

Et en ce qui concerne les séries?

Les Frères Scott pour se rappeler le basket ainsi que Prison Break et Arrow. Je ne me lasse pas de ces deux-là. Enfin, je viens de découvrir et finir Sex Education, c’est pas mal du tout.

Trois bouquins à recommander?

Que serais-je sans toi de Musso, un de mes romans préférés. Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte qui est une histoire touchante. Lorsque je lis, c’est souvent pour l’histoire vraie qui m’intéresse ou me ressemble. La fille du train de Paula Hawkins, j’ai vu le film et je me suis alors lancé dans la lecture du livre qui est très bien lui aussi.

Quels jeux de sociétés nous conseilles-tu?

Time’s Up et Burger Quizz même si ces jeux sont peu recommandés en cette période. Pays-villes est aussi un incontournable!

Trois recettes idéales pour se faire du bien?

Un burger maison avec apéro à gogo, un steak – saignant pour moi – avec un gratin dauphinois maison et un américain-frites-salade.

« Le leadership de Bastens a manqué »

La P2 C de Tilff part sur un nouveau cycle avec un nouvel entraineur et l’arrivée de quatre nouveaux joueurs parmi lesquels Bertrand Lebecque!

La P2B de Tilff devait idéalement monter en P1 au terme d’un championnat rondement mené. « Nous souhaitions conserver une seconde équipe avec deux entrainements par semaine – la P2 drivée par Pat Maquinay n’a qu’une séance hebdomadaire – afin qu’il n’y ait pas un trop gros décalage avec la R1 » nous précise Quentin Pincemail qui a discuté avec tous les joueurs qui composaient l’équipe cette année.

« Patrick Maquinay va prendre du recul en tant que joueur mais restera à disposition du club, Roland François ira dans notre P4, quant à Benjamin Meunier, il faudra voir avec ses postes de coach de la P1 de Saint-Louis et d’assistant-coach de la R1 du Collège » nous informe le grand manitou de Tilff. « La bonne nouvelle, c’est que Guillaume Bastens en a terminé avec son internat à Tournai et sera à nouveau plus impliqué au sein de l’équipe. Son leadership a manqué cette saison. »

De solides renforts

Pascal Maquinay, Gilles Toussaint, Tom Fraikin, Julien Di Palma, Thomas Jamar seront toujours fidèles au poste et voient arriver quatre renforts: Kevin Paul (Comblain P2), Christophe Grandry ( Haut-Pré R2), Bertrand Lebecque (ex-grand espoir du basket belge qui a arrêté voici quelques années) et Julien Moran (ex Ans et revenu des USA). Tout ce petit monde sera dirigé par Peter Delrez. « Ce sera sans doute l’une de ses premières expériences et c’est un peu la marque de fabrique du club: faire confiance à des gens motivés et désireux de s’impliquer. Peter est un distri très intelligent, qui lisait bien le jeu. Je suis hyper content de travailler avec lui et je n’ai aucun doute sur sa capacité à mener un groupe » avance « Pin ». « Cette équipe n’aura sans doute pas de réel objectif chiffré mais je suis persuadé que cela sera un chouette groupe au niveau humain – avec quelques gros caractères dont l’équipe manquait sans doute – et des gars qui seront bien dans le club. »

Pas de formule jeunes donc pour Tilff. « Ce n’est pas facile d’attirer des jeunes car nous n’avons pas de jeunes régionaux » constate Quentin. « Nous conservons Alexandre Henrard pour la R1 et il évoluera également avec la P1 (ndlr: si celle-ci monte). Et nous conservons notre philosophie de faire les choses sérieusement sans nous prendre au sérieux. »

« Les mêmes rêves depuis l’enfance »

Nouvelle super recrue de Liège, Romain Boxus reviendra au bercail après dix ans d’exil. Cela méritait bien un entretien fleuve de Liège & Basketball.

Romain, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé à jouer à Haneffe, le patelin dont je suis originaire, mon club d’enfance où tout a commencé et où j’ai pris goût au basket, notamment grâce à Barry Mitchell. A quatorze ans, je suis parti pour le Centre de formation AWBB à Namur. A seize ans, j’ai mis le cap sur Antibes. Après deux années chez les Sharks, je suis remonté plus au nord, au BCM Gravelines-Dunkerke. Après deux années chez les nordistes, j’ai décidé de partir aux USA. J’ai passé deux ans à Snow College et puis deux ans à Hartford Univeristy, dans le connecticut.

Parallèlement à cela, tu as aussi porté le maillot de la sélection nationale?

Oui, j’ai participé à six Championnats d’Europe avec la Belgique, de 2011 à 2016.

Qu’affectionnes-tu tout particulièrement dans ce sport?

Un élément que j’apprécie particulièrement, c’est la compétition. J’aime rivaliser et pouvoir le faire chaque fois à un nouveau niveau. C’est sans doute cela qui me motive le plus. Par exemple, quand je joue, j’oublie tous les petits problèmes et il n’y a plus que le terrain qui compte.

Quel genre de joueur es-tu?

Le genre de joueur qui veut donner 100% sur le terrain.

Quelles sont tes forces ainsi que les points qu’il te reste à perfectionner?

Je suis un joueur polyvalent, je peux jouer post-up ou attaquer l’anneau de l’extérieur. Je sais shooter, défendre et jouer sans ballon. Il y a toujours des points sur lesquels progresser, je veux rester un « constant learner » que cela soit concernant le basket ou pour n’importe quoi d’autre.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Certainement le titre de champion d’Europe U16 avec l’équipe nationale, celui de champion de France U20 avec Antibes, celui de champion Espoirs ProA avec Gravelines ainsi que d’avoir gagné la SWAC Conférence avec Snow Collège. Cette année, nous devions jouer la finale de notre conférence – America East – avec Hartford avant que la saison ne soit annulée. J’ai beaucoup d’autres excellents souvenirs mais ceux-ci sont vraisemblablement les majeurs.

« Un choc des cultures »

Qu’as-tu appris de ton expérience à Antibes?

Beaucoup de choses. C’est là-bas que j’ai vraiment commencé à développer mon jeu sur le poste 3 et à me définir en tant que joueur. J’ai pu jouer avec des gars qui sont maintenant au haut niveau, en NBA et en ProA.

Et de tes quatre années aux States?

Enormément de choses également. C’est déjà un choc des cultures. Et concernant le basket, le jeu y est plus athlétique et rapide qu’en Europe. C’est vraiment la gagne, chaque match est intense. C’est difficile de gagner un match D1, le niveau de compétition y est tellement haut. J’ai pu y affiner mon jeu et devenir davantage polyvalent sur le terrain. J’ai eu la chance d’avoir beaucoup de sessions individuelles avec de bons coachs comme John Linehan – surnommé « Le virus » en France – pour développer ma technique. C’est aussi aux Etats-Unis que je me suis vraiment développé physiquement.

Qu’as-tu pensé de l' »America Way of Life » et de la vie sur un campus?

La vie en campus était quand même bien. C’est un style de vie que nous ne connaissons guère en Europe, cela n’existe pas vraiment. Nous étions vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept entre coéquipiers. Les infrastructures sont super également. C’est comme vivre dans une petite ville avec uniquement de jeunes étudiants. Il y a beaucoup de vie et d’activités.

Comment juges-tu ta dernière saison en NCAA?

Nous avons réalisé une très bonne dernière saison. Nous avons terminé troisièmes de l’America East et nous nous sommes qualifiés pour la finale des Playoffs. Personnellement, cela a été, j’ai apporté ma contribution même si j’ai toujours ce sentiment que je peux mieux faire ou apporter davantage. J’aurais aimé pouvoir plus m’exprimer sur le terrain.

« Contribuer aux prochains succès de Liège »

Qu’est-ce qui a motivé ta décision de signer à Liège pour la prochaine saison?

Liège est un club qui me porte de l’intérêt depuis un certain temps déjà. J’aime ce sentiment de jouer pour une équipe qui veut m’avoir dans son effectif, cela me donne envie de donner mon meilleur pour l’équipe. Le club a aussi été en difficulté ces dernières années – il faut le reconnaitre – et c’est vraiment un challenge pour moi de contribuer aux prochains succès de Liège. C’est aussi une fierté de pouvoir porter les couleurs du club de ma région et de représenter l’équipe que je regardais étant petit. Je suis excité de commencer ma carrière professionnelle à la maison après avoir passé dix ans éloigné. Il y a dix ans, en 2010, j’ai décidé de quitter ma région. Aujourd’hui, à la même période mais dix ans après, je reviens commencer ma carrière. Je vais pouvoir passer plus de temps avec mes proches, cela me motive encore davantage.

Quelles sont tes envies pour cette première expérience professionnelle?

J’aspire à disputer les Playoffs, évidemment à la plus haute place possible. A partir de là, nous irons step by step. Je suis aussi très motivé à l’idée de performer en match. C’est important pour moi de produire du jeu.

Comment vois-tu ton futur à moyen terme? Quelles sont tes rêves et tes apsirations?

A moyen terme, je désire continuer de progresser comme je le fais chaque année, idéalement avec Liège. J’espère que nous aurons un record positif à la fin de saison, que nous participerons aux Playoffs et créerons la surprise. Mon rêve est d’atteindre un jour une grande ligue comme l’Euroleague ou la NB. J’ai toujours gardé les mêmes rêves depuis l’enfance…


 

Nouvelle proposition du CP et AG extraordinaire

Le CP Liège organise une AG extraordinaire pour soumettre deux propositions aux clubs concernant l’organisation des prochains championnats.

Le CP Liège organise une AG extraordinaire pour soumettre deux propositions aux clubs concernant l’organisation des prochains championnats. Dans un mail envoyé aux clubs, le CP en profite pour revenir sur les évènements des derniers jours, préciser son action et détailler les deux options qui seront soumises au vote (nous y reviendrons ultérieurement).

Liège & Basketball vous livre en intégralité le communiqué du CP Liège:

« Le comité provincial a été amené, en cette période difficile de confinement, à prendre des mesures inédites suite à l’arrêt prématuré de la compétition provinciale.

Il s’en est suivi une vague de réactions positives ou négatives et des informations ont circulé dans la presse et sur les réseaux sociaux. Beaucoup de ces informations manquent de précisions, sont erronées ou déformées et ne se basent pas sur des éléments factuels objectifs. 

En outre, il est à souligner que peu de dirigeants de club ont réagi à cette décision et ont préféré prendre de la hauteur dans ce débat. Ceci est tout à leur honneur, nous les en remercions, d’autant plus, dans le contexte actuel, où le recul et la solidarité doivent être de mise. Néanmoins, nous regrettons amèrement, les attaques personnelles virulentes, vexatoires, voire diffamatoires pouvant parfois être assimilées à du harcèlement moral à l’encontre de certains membres du Comité, à fortiori lorsqu’elles émanent de représentants officiels de club de notre province. 

Chaque membre ne représente qu’une voix et c’est de manière collégiale que les décisions sont prises dans la sérénité à l’abri des pressions tant internes qu’externes.

Nous sommes des bénévoles, certes parce que nous l’avons voulu, et nous n’avons pas des experts juridiques ou des porte-parole pour nous aider dans la mission qui nous a été confiée.

Nous n’avons et nous n’aurons tous qu’un seul leitmotiv : prendre des décisions dans l’intérêt général des clubs.

Suite à la demande du conseil d’administration, qui nous a donné carte blanche, nous avons longuement songé à la meilleure solution qui serait bénéfique à l’ensemble des clubs afin de préparer la saison 2020-2021 à Liège.

Cette réflexion a pris du temps et nous avons tous pesé le pour et le contre des différents scénarii envisagés. A une large majorité, une solution s’est dégagée : La neutralisation de la saison sans montée ni descente. 

Chaque province a pris des dispositions particulières et les a communiquées au conseil d’administration qui les a approuvées implicitement en les publiant sur son site.

Liège est la plus grande province de l’AWBB comptant cinq séries de P4MM, trois de P3DD, trois de P3MM, deux de P2 DD, deux de P2MM, une P1MM et une P1 DD. Cette caractéristique singulière a, entre autres, influencé les débats. 

De plus, le point PC54.2 des statuts, nous précise sans ambiguïté ni discussion possible que les séries sont composées de maximum 14 équipes avec une division P1MM composée d’une série et d’une division P2MM composée de maximum deux séries.

Toute autre disposition est anti-statutaire, et augmenter le nombre d’équipes dans les séries conduirait inexorablement à un nombre important de descendants au terme de la saison 2020-2021. 

Le CP se doit de prévoir l’avenir quant à la stabilité des clubs dans leur division et de mettre en garde contre les idées simplistes.

Après avoir avalisé notre proposition, le CDA, sous la pression d’un avocat représentant neuf clubs de la province, nous a demandé de motiver notre décision, ce qui a été fait en date du 29 mars lors de notre réunion plénière ordinaire.

Nonobstant, le CDA a révoqué notre décision et nous a convié à la soumettre à une assemblée générale extraordinaire des clubs par voie électronique.

Il est à noter qu’il était dans l’intention du CP de faire avaliser ou non la décision de neutraliser la compétition aux votes des clubs lors de l’AG provinciale ordinaire (statuts, PC65). Il est donc inexact de penser que le comité provincial a agi de manière dictatoriale en la matière.

Conformément au vœu du CDA, le CP va donc vous soumettre des propositions. Vous pourrez voter pour celle qui vous agrée ou vous abstenir.

La décision sera prise à la majorité simple des votes émis (le nombre d’abstentions n’entre pas en ligne de compte pour déterminer la majorité).
Le vote de chaque club sera pondéré par le nombre d’équipes ayant terminé le championnat complet de la saison en cours, à l’exception des équipes des catégories d’âge U6-U7-U8-U9 et U10.

  • Proposition 1 : neutralisation du championnat, pas de montée ni de descente.

Les mathématiques ne peuvent déterminer un champion d’autant plus qu’à l’exception de Tilff en P3dames AUCUN CLUB N’ETAIT MATHEMATIQUEMENT CHAMPION. L’éthique sportive est donc sauvegardée.

  • Proposition 2 : utilisation des coefficients (*) pour déterminer le montant de chaque série et les deux descendants.  Les classements actualisés, sur base de ces coefficients sont sur le site du CP.

17 montants : en MM : RABC Ensival A, RB Tilff B, RBU Liège A, Stavelot A, BC Verlaine, RBC Alleur C, RBC Welkenraedt B, Av. Jupille , Vail.Jupille C, RBC Ste Walburge C, Theux BC C, en DD : RBC Alleur B, Fd Foret A, Prayon Trooz A, White Tigers, Vail.Jupille, RB Tilff C 

18 descendants : En MM : BC Belleflamme B, BC Verviers B, RJS Grivegnée A, R Ans BC B, U Huy Basket B, Atlas Ath. Jupille C, RBC Aubel C, Dison-Andrimont B, Voo Pepinster D, RBC Haneffe B, BC Modave, RBC 4A Aywaille B, en DD : Av.Jupille, RJS Grivegnée, RBC Ste Walburge C, Elan Fexhe BC, Harimala BC, BC Belleflamme B.

(*)à savoir :

  •  le nombre de points acquis divisé par le nombre de matches joués donne un coefficient moyen 
  • ce coefficient est multiplié par le nombre de matches restant à jouer
  • le résultat de la multiplication est ajouté au nombre de points obtenus au moment de l’arrêt de la compétition.

En cas d’égalité parfaite des points augmentés des coefficients au sein d’une série, le PC67 est d’application si tous les matchs ont été joués entre les clubs concernés, sinon l’average général (nombre de points marqués divisé par le nombre de points encaissés) sur le total des matchs joués sera pris en compte.

Le nouveau total des points sert de base à l’établissement du classement final. »

Amène ton jeu, pas ton nom* version virtuelle

Pour aider les basketteurs à bosser leur jeu malgré la période délicate que nous traversons, Gilles Matho organise des sessions live sur instagram.

« Pour les 10-16 ans qui ont faim de « game », je donne des entrainements en live sur mon compte instagram » nous informe Gilles Matho. « Cela motive les troupes et permet à ceux qui en ont la possibilité de bosser les dribbles. »

Cinq sessions ont déjà eu lieu. « Cela fonctionne pas mal » sourit le streetballer. « Cela dure entre trente et quarante-cinq minutes et j’y propose des drills de perfectionnement technique, des apprentissages de mouvements spécifiques. En bref, nous bossons le « handle ». Mon but est de permettre aux personnes qui me suivent de continuer à bosser leur dribble et de faire évoluer leur jeu même durant cette période compliquée. »

Une initiative louable qui ravit déjà certains enfants. « Et je publie la rediffusion sur ma chaine Youtube pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de faire l’entrainement en direct avec moi » ajoute Gilles. « Je prépare également quelques « tutos » pour varier les plaisirs. »

Le prochain « live » aura lieu vendredi à 14h30. Pour revoir les sessions précédentes, c’est ici.

N.B. Le titre fait référence au premier entretien avec Gilles Matho que nous avions publié. A découvrir ici.

Où a été prise cette photo ?

Aujourd’hui, j’ai essayé de dénicher quelques particularités engendrées par la crise qui nous traversons et j’ai trouvé de l’interpellant. De Taiwan à Wuhan en passant par… Esch-sur-Alzette. Même si la source commence à se tarir, on poursuit, ce mercredi encore, la tournée de nos photos mystères. Ce sont les infos d’EMCE.

Spécial « Coronavirus »

– Exception mondiale ? On joue toujours à Taiwan

Personne n’en parle. Et pourtant… Je suis quasiment tombé de ma chaise quand j’ai découvert que le championnat de Taiwan se poursuit comme si de rien n’était. On y a joué en fin de semaine dernière et une nouvelle journée complète de compétition est programmée pour le week-end prochain. A peine croyable ! D’autant plus surprenant que cet état (23 millions d’habitants) est vraiment tout proche de la Chine. D’où question : serait-ce l’exception mondiale qui confirme la règle ?

– Une des étrangères d’Esch refuse de rentrer au pays

Alors que tous les renforts étrangers n’avaient qu’une idée en tête : rentrer au plus vite dans leurs pays d’origine, Tatsiana Likhtarovich (32 a, 1,80 m) s’y oppose formellement. Il faut savoir que la joueuse d’Esch-sur-Alzette est originaire de Biélorussie, pays dirigé par ce dictateur qu’est Alexandre Loukachenko. Ce charmant personnage ne cesse de nier l’évidence et a déclaré dimanche : « Je viens d’assister à un match de hockey sur glace et il est bien connu que le froid tue les virus. » On peut donc mieux comprendre les raisons du refus catégorique de la joueuse qui peut compter sur l’entière collaboration du club luxembourgeois. Tant humaine que financière.

– L’Américaine de Wuhan a joué, l’an passé, avec une Belge

C’est de Wuhan qu’est partie l’épidémie actuelle. Cette ville chinoise (11 millions d’habitants) compte une formation en D1 féminine : Wuhan Shengfan. Celle-ci n’y brille guère car elle occupait l’avant-dernière position (3/17) au soir de son dernier match du 2 janvier passé. Et ce, malgré la présence d’Amber Harris (32 a, 1,95 m) qui a longtemps évolué en WNBA. La saison dernière, la solide Américaine portait le maillot de Hatay, en Turquie, en compagnie de la… Bruxelloise, Hind Ben Abdelkader.

Terrains extérieurs : loin de la verdure malmédienne…

Dans la mesure d’un possible (de plus en plus malaisé à réaliser suite au confinement), Georges Melon, Fred Parfondry et votre serviteur essayons de changer à chaque fois de région pour la photo-mystère. C’est encore le cas en ce mercredi. Si lundi, nous étions sur les hauteurs fagnardes de Malmedy, cap aujourd’hui sur un lieu nettement moins élevé en altitude. Pour conclure, l’indice traditionnel : les initiales de ce club laissaient rêveur…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Georges Melon

« Nous affrontons une équipe très puissante: c’est le virus »

Un basketteur à la Maison-Blanche pour gérer la crise du Coronavirus.

Le basket a régulièrement eu droit de cité à la Maison-Blanche. Barack Obama, ancien basketteur au Collège et à l’Université, y a même fait construire un terrain pour y disputer des pick-up games avec des « collègues » et des joueurs NBA.

Donald Trump est moins porté sur la balle orange que sur le golf. Mais pour l’aider à gérer la crise du Covid-19, il a fait appel à Anthony Fauci, un basketteur patenté en plus d’être un médecin reconnu. Le Dr Fauci est Directeur de l’Institut national contre les allergies et maladies infectieuses et a collaboré à ce titre avec six Présidents. Membre du task force créé pour combattre la récente pandémie, Anthony Fauci accompagne Donald Trump aux différents points presse, n’hésitant pas à nuancer les propos de l’ex-magnat de l’immobilier new-yorkais.

La grande passion d’Anthony Fauci – outre son travail – est le basket-ball. « Tout le monde l’aime. Vous saviez que c’était un super joueur de basket ? Quelqu’un le savait ? Il était un peu trop petit pour jouer en NBA, mais il avait du talent. J’ai lu une histoire sur ce match impossible à gagner qu’il a réussi à remporter avec son équipe » a récemment déclaré Trump au sujet du Dr Fauci.

En effet, dans le Wall Street Journal, Ben Cohen rapporte cet épisode sportif qui se déroule en 1958. Malgré un atroce bilan d’une seule victoire et seize défaites depuis le début de saison, Regis High – dont le capitaine n’est autre qu’Anthony Fauci – s’offre le scalp de Fordham, l’ogre du championnat. Du côté des vaincus jouait Donnie Walsh qui fut par la suite GM des Pacers et des Knicks en NBA. « Comment on a pu perdre ce match… Ils étaient à 1-16. On valait mieux que ça. Quand on m’a rappelé que c’était en plus sur notre terrain, j’étais mystifié. J’avais dû faire un sacré match de merde. Aujourd’hui, je vois ce gars à la télévision et je me dis que son école doit être sacrément fière de lui. Il est éloquent, intelligent et tout le monde ici l’écoute » raconte Walsh dans le Wall Street Journal.

En véritable amateur du ballon orange, Fauci n’a pas hésité à participer  à deux lives Instagram avec Stephen Curry et Mike Krzyzewski. Lors d’une discussion avec ce dernier, il a d’ailleurs usé d’une comparaison sportive. « Pour résumer, nous affrontons une équipe très puissante. C’est le virus. Ce que nous avons besoin de faire, c’est une presse tout terrain. On ne peut pas le laisser avoir le ballon et dribbler. Il faut être sur lui constamment. C’est notre seule arme à l’heure actuelle. Nous n’en sommes qu’à la mi-temps et c’est un combat. Pour poursuivre l’analogie, ce serait génial de faire le dos rond et de revenir flamboyants du vestiaire en deuxième mi-temps. Si on ne fait pas ça, ce sera très dur pour nous, en tant qu’équipe. »

« Oz, The Soprano et Breaking Bad »

Les bons conseils de confinement de Chris Francot.

« Jusqu’à présent, les balades à partir de son domicile sont autorisées. C’est, je pense, ce qui fait le plus grand bien. On peut aussi faire du sport à domicile – pompes, abdos, etc. – et évidemment cuisiner des petits plats pour combler notre éventuelle frustration de manque de restos et autres fastfoods » avance Chris Francot. « J’adore les plats mijotés ou les petits trucs vite faits… La bonne « bolo » est mon classique mais il faut la laisser mijoter quelques heures, avec des carottes évidemment. Les nachos au poulet pour mater la télé en grignotant sont une bonne idée ainsi qu’un wok de poulet avec des légumes et du riz. Basique mais healthy et goûtu.« 

Et à la télé, justement, qu’est-ce qu’on regarde? « Pour nos amis du basket, He Got Game reste un énorme classique. Un bon vieux Dikkenek pour l’ambiance et Doctor Sleep pour une soirée collé-serré avec sa chérie sont à voir. Mais nous aurons besoin de beaucoup plus que trois films pour passer ce confinement » rigole l’expérimenté Pepin. « Pour les séries je conseille OZ, The Soprano et Breaking Bad (ndlr: Chris est visiblement de l’excellente école HBO!) car il y a de nombreuses saisons et que c’est ultra culte. »

Et si l’envie vous prend d’ouvrir un bouquin? « Le livre sur la vie de Phil Jackson est vraiment prenant » conclut le demi-finaliste de la Coupe de la Province.