« Ce match-ci fut le plus éprouvant »

La troisième fois fut la bonne: la « Bien Belle Equipe » d’Alleur rejoint la P2.

Habituée aux places d’honneur, la « Bien Belle Equipe » d’Alleur dominait cette année la P3C. L’arrivée du Covid-19, l’arrêt de la saison et une première décision du CP de geler les résultats semblaient avoir eu raison des All Blacks. Mais, au terme de plusieurs retournements de situation dans une saga dont le basket liégeois se serait bien passé, Alleur accède finalement à l’échelon supérieur. « Enfin une bonne nouvelle! Ce match-ci fut éprouvant, ce fut le plus dur de la saison » rigole Greg Kesikidis. « Nous avons bien évidemment un sentiment de satisfaction mais il conserve un goût amer, les circonstances étant particulières.« 

Néanmoins, les Alleurois – qui pourront compter sur Tony Fernez la saison prochaine – évolueront bien en P2. « Bravo aux joueurs et merci aux clubs d’avoir voté dans le bon sens » ajoute le précurseur des tirs du parking dont Lillard et Curry sont désormais les porte-drapeaux. « Nous sommes désormais motivés pour pouvoir faire une grosse fête et ouvrir deux ou trois bières. » Mais pour cela, par contre, il faudra encore attendre…

« Nous essayerons de jouer les premiers rôles en P2 »

Fin du feuilleton: Stavelot monte en P2.

La saison de Stavelot aura été une franche réussite. Un an après avoir bouclé invaincus le championnat de P4, les Blancs-Moussis se sont adjugés la Coupe de la Province et le titre en P3A. « Je suis satisfait d’avoir atteint l’objectif que nous nous étions fixés il y a deux ans » sourit Damien Kessel, évidemment ravi des résultats du vote soumis aux clubs par le CP.

« Nous repartirons la saison avec le même groupe mais en enregistrant l’arrivé de Gauthier Liégeois au coaching. Nous essayerons de jouer les premiers rôles en P2 » conclut l’intérieur stavelotain. Si l’annonce faite ce matin marque la fin d’une saga qui aura fait coulé beaucoup d’encre, le renouveau des Blancs-Moussis ne fait sans doute que commencer.

Crédit photo: Christopher Roxs

Montants et descendants!

Il y aura bien des montants et des descendants dans les séries provinciales!

Appelés à voter pour deux propositions par le CP Liège, les clubs ont fait leur choix: ils ont souhaité l’application de la méthode des coefficients pour déterminer les montants et les descendants au détriment du gel de la saison 2019-2020. Il y aura bien des montants et des descendants!

Les détails du vote livrés sur le site du CP Liège sont les suivants:

Nombre de clubs : 73
Nombre de voix : 568

·Proposition 1 : « Acceptez-vous de geler la saison 2019 – 2020 »

·37 abstentions – majorité = 266

·Votes pour : 155

·Votes contre : 376

·Proposition 2 : « Application de la méthode des coefficients pour déterminer les montants et les descendants »

·Seuls les clubs ayant répondu « Contre » à la question 1 répondent à la question 2

·2 abstentions – majorité = 188

·Votes pour : 374

·Votes contre : 0

Le choix des clubs sera évidemment respecté et permet de clore une saga qui n’a que trop longtemps duré. « Il nous appartient maintenant de tourner la page de cette polémique et ensemble, de préparer la saison 2020-2021 » souligne très justement le CP. « En attendant de vous revoir prochainement, nous vous souhaitons à toutes et tous un très bon week-end de Pâques et nous vous invitons à prendre bien soin de vous et de vos proches dans les circonstances que nous connaissons. Le Comité Provincial s’octroie maintenant quelques jours de repos, ô combien mérités. »

Louis Hazard débarque au Brussels

Auteur d’une très belle saison avec Ypres, Louis Hazard jouera en D1 pour le Brussels la saison prochaine.

A Ypres en TDM1, Louis Hazard a livré une excellente saison. De quoi logiquement permettre à l’ancien Liégeois de retrouver une place en première division. Ce sera au Brussels qui vient de confirmer qu’il poursuivra en EuroMillions Basketball League la saison prochaine.

« C’est confirmé : après être passé du rouge à l’orange, puis à l’orange tirant sur le vert, le feu est désormais vert tout court pour la poursuite de l’aventure du club en division 1. Pour être exact, il s’agit d’un vert tendre dans la mesure où notre dossier doit encore être validé par la Ligue belge pour que notre participation au plus haut niveau de la compétition soit officielle » annonce le club bruxellois dans son communiqué.

Le Brussels le précise, ce sera une année de transition, le budget étant revu à la baisse. « La Ville et la Région nous ont réaffirmé leur soutien.
L’équilibre budgétaire a donc pu être atteint grâce aux partenariats publics et privés déjà confirmés, mais également en diminuant considérablement notre enveloppe sportive. La saison prochaine se dessine vraisemblablement comme une année de transition durant laquelle notre Club se battra pour une place en play-offs
 » communique le Brussels.

Laurent Kröner et Phivos Livaditis épauleront Ian Hanavan au coaching tandis que Peter Sempels sera le nouveau préparateur physique. William Robeyns et Niels Foerts sont prolongés et Louis Hazard arrive d’Ypres et le pivot US BJ Raymond de Lega Due italienne.

Crédit photo: Philippe Collin

Où a été prise cette photo ?

En cette période de confinement, je vous propose de voyager par l’écrit de Huy à Saumur en transitant par une commune traversée par la « route de la vallée »… Pendant ce temps, Daniel Goethals démontre de nouveau qu’il est une belle et bonne personne. Ce sont les infos (pascales) d’EMCE.

Big Dan a un cœur « gros-comme-ça » et il le prouve encore

Quand il entreprend quelque chose, Daniel Goethals ne le fait jamais à moitié. Ces derniers jours, il s’est souvenu qu’il possédait pas mal de maillots dans une vieille caisse. Via les réseaux sociaux, il a décidé de les vendre afin d’apporter sa petite contribution à la lutte contre le virus. En 24 heures, le coach de Neufchâtel (Sui), confiné à Braine-le-Comte, a récolté 2100 euros. Somme qu’il divisera en deux pour les offrir respectivement aux hôpitaux de Gosselies (proche de son domicile) et de Hornu, sa région natale. Une fois de plus, « Big Dan » force le respect.

Que sont-ils devenus ? Mo Smith, ex-Union Hutoise

On est en plein exercice 2002/2003 et l’Union Hutoise lutte pour s’ouvrir les portes de la D1. L’inoubliable président La Martina et le manager du cru, Christian Lemaire (eh oui), décident de frapper un grand coup à la trêve hivernale. Ils engagent le très réputé Mo Smith (1,98 m). Cette vraie boule de nerf a ainsi déjà roulé sa bosse à Limoges, au Mans et à Strasbourg (excusez du peu !) mais aussi, à Namur et Houthalen. Au printemps, les Mosans arrivent à leurs fins… Sur ces entre-faits, le gaillard file à Willebroek. Renseignements pris, il semblerait qu’à l’heure actuelle, Mo Smith (54 ans) soit le head coach de la phalange féminine du Flagler College (D2 universitaire).

Terrain extérieur : on y pratiquait un basket « engagé »…

Après le crochet d’Ampsin, je peux vous assurer que l’on jouait à un tout autre haut niveau sur le terrain proposé aujourd’hui. A propos de ce club, l’anecdote que m’a contée un de ses comitards : « Un jour, nous n’étions que cinq dont Tony qui accusait un léger retard mental. D’aucun apport en attaque, le coach lui demande dès lors de ne pas lâcher d’un pas le n°7, le meilleur marqueur d’en face. Arrive le repos et pas de Tony… il était assis à côté du n°7 dans le vestiaire adverse. » L’indice : le long de la route de la vallée…

La sélection U15 AWBB

Pâques (principautaires) à Saumur

Avant un (drôle) de week-end prolongé, une brève de circonstance… Est-ce une coïncidence ? Toujours est-il que le basket principautaire a souvent été à l’honneur, à ce moment de l’année, du côté de Saumur. Cette sous-préfecture du Maine-et-Loire est réputée pour son « Cadre Noir » (équitation), ses vignobles et son tournoi pascal. C’est ainsi que la saison passée, la sélection masculine des U15 de l’AWBB survolait la compétition : 62-29, en finale, aux dépens du Bade-Wurtemberg (All). Avec aux manettes, Vincent Trinon (photo). A noter encore qu’en 2016, la mascotte locale était vêtue de rouge, jaune et noir en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles. Bien avant (fin des années ’80), les Pepins étaient des grands habitués des lieux. Tant sur le terrain que dans les caves. Mon ami, Denis Esser, s’en souvient encore comme si c’était hier…

Michel CHRISTIANE

« Retrouver Benoit Jérôme m’a motivé »

La saison prochaine, Tony Fernez ré-enfilera ses sneakers pour aider « La Bien Belle Equipe » d’Alleur.

« J’ai repris goût à jouer les jeunes joueurs de la P4 de Liège Atlas » rappelle Tony Fernez. « C’est un super groupe avec un top coach: Baba Voets. Ensuite, je me suis entrainé avec la P3 d’Alleur. Cette équipe, c’est une bande de potes qui jouent encore très bien au basket et qui sont aussi très forts en troisième mi-temps. Tout ce que j’aime (rires). »

Il était donc logique que Tony rejoigne « La Bien Belle Equipe » un an après l’arrivée de son ancien coéquipier de Cointe, Benoit Jérôme. « Retrouver Benoit avec qui j’ai joué dix ans m’a motivé. Le tenir à l’entrainement me manquait (rires). J’avais pris quelques kilos mais je viens de perdre pas mal grâce au confinement. J’espère vraiment revenir au top pour aider « La Bien Belle Equipe«  » ajoute le génial meneur.

Une équipe d’Alleur qui prend des allure de old school all-star team et qui devra poser de sérieux problèmes à ses adversaires la saison prochaine. Sera-ce en P2 ou en P3? Réponse prochainement.

« Au service du coach et de sa philosophie basket »

La saison prochaine, Yannis Bouvier découvrira le rôle d’assistant à Esneux, en TDM2.

« Cela faisait déjà un petit moment que j’envisageais de devenir assistant pour pouvoir progresser au niveau du coaching » nous rappelle Yannis Bouvier. « J’avais déjà annoncé à Tilff que je quitterai le club l’année prochaine. »

C’est alors que l’ancien joueur de Visé reçoit un coup de fil de Didier Longueville. « J’ai d’abord hésité car la transition entre la TDM2 et la P2 me semblait très difficile à digérer » nous avoue-t-il. « Mais, par la suite, j’ai eu un entretien avec Didier qui m’a directement rassuré et le « courant » est vraiment bien passé entre nous. C’est quelqu’un qui dégage beaucoup de confiance et son approche du basket m’a plu.« 

« Choisir c’était renoncer » écrivait l’immense André Gide et quitter les Porais ne fut pas une décision facile à prendre pour Yannis. « Je suis évidemment triste de quitter Tilff qui m’a donné ma chance au coaching. C’est un club porté par des bénévoles incroyables et qui est très bien géré. J’y ai appris beaucoup de choses en côtoyant, notamment, Quentin Pincemail qui est un véritable top coach. Il se dégage quelque chose de vraiment spécial de ce club » loue-t-il. « Mais j’avais vraiment besoin de changer d’environnement et de relever un nouveau challenge. Et je suis content de le faire dans un club comme Esneux: un club dynamique, sain et familial mais qui arrive à avoir des équipes très performantes en dame et en hommes tout en faisant de l’excellent travail chez les jeunes. »

« Impressionné par l’intensité et la force collective de ce groupe »

Nouveau club et nouvelle fonction pour celui qui dirigait la P2 de Tilff. « Assistant, ce sera un nouveau rôle pour moi mais je serai simplement au service du coach et de sa philosophie basket. Il y a déjà un duo qui fonctionne très bien sur le banc avec Damien Reichling et il me faudra très certainement un temps d’adaptation pour que je puisse trouver ma place et répondre aux exigences de niveau de la TDM2 » reconnait Yannis avec toute l’humilité qui le caractérise. »Le rôle précis que je vais avoir est encore à définir et sera amené à évoluer en cours de saison mais peu importe, je ne peux qu’apprendre au contact d’un entraineur comme Didier Longueville.« 

Ce sera en tout cas dans une équipe séduisante que l’ancien joueur de devoir peaufinera ses connaissances. « Ce n’est pas à moi de fixer les ambitions de l’équipe, je laisse au coach le soin de le faire. Les Dragons viennent de vivre une saison avec des résultats incroyables et en terminant meilleure défense de la série. Cela en dit long sur le travail du coach et la détermination des joueurs. Lors du match auquel j’ai assisté contre Hasselt, j’ai été impressionné par l’intensité et la force collective qui se dégageait de l’équipe. Je me réjouis donc de côtoyer ce groupe en espérant vivre la meilleure saison possible » conclut-il.

 » J’aime beaucoup la philosophie du coach De Sutter »

Après deux belles années à Spa, c’est à Liège qu’Elias Bonni poursuivra sa progression. Entretien.

Elias, pourquoi avoir décidé de quitter Spa pour Liège pour le futur championnat?

Après deux saisons au Royal Casino de Spa Basket, le club qui m’a donné la chance de me frotter et de m’aguerrir à la D3, j’ai eu envie d’avoir davantage de temps de jeu et de jouer un rôle plus important dans une équipe tout en restant à un niveau sportif élevé. Le projet de la R1 de Liège, avec des joueurs expérimentés comme Benjamin Liegeois et Gael Colson et de très jeunes talents, m’a intéressé. J’aime beaucoup la philosophie du jeu offensif du coach De Sutter. Je suis convaincu que je me sentirai très vite à l’aise sur le terrain et au sein du club liégeois.

C’est désormais un autre maillot que portera le Nowitzki belge.

Quel est ton objectif pour la prochaine saison?

Mon objectif personnel est de continuer à évoluer dans la continuité, de faire de bons matchs et d’ainsi aider mon équipe par ma taille, mon shoot et ma combativité. Si je pouvais participer à des entrainements avec la D1, cela contribuerait évidemment à ma bonne expérience dans ce sport. Dans le même temps, j’aspire à remporter le plus de victoires possible avec mes nouveaux coéquipiers et à me mettre au service de l’équipe.

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage chez les Bobelins?

Je retiendrai surtout mes nombreux et sympathiques coéquipiers ainsi que tout ce que les coachs Dagnely et Massart m’ont appris. N’oublions pas non plus que depuis tout petit, j’ai participé aux stage de Basket Passion à Spa et j’en garde d’excellents souvenirs. Un moment mémorable restera sans doute la série de Playoffs en P1 en 2019.

Ensival en R2, l’Etoile en P1?

Selon le nouveau mode de calcul appliqué, c’est bien l’Etoile Jupille qui termine à la première place du classement P1 et serait appelée à monter. Mais un point de règlement pourrait permettre aux Ensivalois de monter en régionale et aux Jupillois de rester au sein de l’élite provinciale.

Ensival n’a jamais caché son désir de rejoindre l’échelon supérieur et Jupille de rester en première provinciale, en atteste sa non-inscription aux Playoffs. Mais, coup de théâtre – effet de style classique pour donner un peu plus de croustillant à une saga qui n’en manque pas – ce midi avec un nouveau classement basé sur le calcul des coefficient et qui fait des Jupillois les leaders de notre élite provinciale et, de facto, le montants désignés pour l’échelon supérieur. Le risque en cas de refus? La rétrogradation en P4. Oui, mais ce n’est pas si simple – fort heureusement pour les deux clubs susmentionnés.

En effet, selon un article (PC62) du ROI partie « compétition de l’AWBB », un club de P1 pourrait refuser la montée en régionale à condition qu’un club accepte – avant le 5 mai – de prendre sa place. De quoi satisfaire les deux clubs qui ont livré un superbe championnat en poursuivants des objectifs différents.