Cinquième épisode du « Confinessional » avec Sacha Massot.
Pour le cinquième épisode du « Confinessional », c’est Sacha Massot, ex-coach de Liège et nouvel entraineur de Limburg qui répond aux questions d’Erik Lenoir.
Crédit photo: Philippe Collin
Les futurs participants au prochain championnat de 1ère Régionale s’apprêtent à vivre un véritable marathon alors que les Herviennes poursuivent leur impressionnante campagne de recrutement. Si l’on assiste à un retour aux sources sur les hauteurs de Fléron, la photo-mystère a fait escale à l’autre bout du Plateau… Ce sont les infos d’EMCE.
Les insolites du… mercredi
Notre monde est incroyable. Il est incapable d’enrayer rapidement cette fichue pandémie. En revanche, les moyens techniques actuels permettent de chiffrer de vagues notions jusque-là strictement théoriques. Ainsi pour le terme « camouflet », les plus brillants chercheurs internationaux l’estiment très précisément, depuis samedi matin, à 27 %. Soit, 155 sur 568. Mais, où vont-ils chercher çà ? A ma droite, Verviers B qui parle de copinage et de manque d’éthique pour stigmatiser sa relégation. A ma gauche, Stavelot qui se réjouit d’une montée cent fois méritée. Voilà qui promet des derbies verviétois ardemment disputés en P2. Avec, entre deux eaux (Vesdre et Amblève), un certain… Quentin Desert. Chouette initiative que celle prise par les « déçus » de Liège Basket. En effet, ils ont eu l’excellente idée de conférer à leur nouveau club un réel accent vintage en l’intitulant « BC Fléron ». Quelque chose me dit que, là-haut, Jean Joly doit afficher son légendaire sourire…
Vers une 1ère Régionale hommes à 18 équipes
Il entre donc dans les intentions des têtes pensantes de l’AWBB de proposer une R1 masculine à 18 composantes. Celles-ci seraient réparties, lors du 1er tour, en 3 poules de 6 formations. Et ce, du 6 septembre prochain au 22 novembre. Le second tour, pour sa part, comptabiliserait 2 groupes de 9 équipes. Du 6 décembre au 25 avril. Le titre de champion serait alors attribué entre les vainqueurs de chacune des deux poules. Ceux s’affronteraient ensuite en deux manches gagnantes. Soit, les 1er et 5/05 avec, une belle éventuelle, qui se disputerait le 8 mai.
Céline Henry (D1 dames) rejoint Herve/Battice
Les « Herbagères » seront à coup sûr à ranger parmi les favorites de la future R1 féminine. Dans ce contexte, elles pourront désormais compter sur les services de Céline Henry (26 a, 1,74 m). Alors qu’elle s’apprêtait à jouer pour Sprimont (D1) et à participer au Mondial U17 avec la Belgique, elle était victime d’un très grave accident de la route le 18 juin 2010. A force de courage et d’abnégation, elle refaisait surface et signait chez les Spirou Ladies avant de rebondir au hall Georges Gramme. Là-bas, la Hesbignone y retrouvera Maureen Poussart (Mosa) et Léa Cosentino (Ste-Walburge). Entre autres…
Terrains extérieurs : ils n’ont plus droit de citer en Lituanie
On le sait, le basket est – et de loin – le sport n°1 en Lituanie. Raison pour laquelle, les autorités du pays sont obligées de faire retirer les anneaux de tous les terrains extérieurs. Et ce, afin d’éviter des rassemblements particulièrement malvenus en cette période de confinement. Quant à la photo-mystère, elle a été prise à l’est de notre Principauté. Indice : elle illustre une cour de récré où l’on espère que les étudiantes sont aussi « heureuses » que leur école…
Michel CHRISTIANE
Si l’AWBB avalise l’accord, Belleflamme remplacera Visé en R2 la saison prochaine. Vincent Clavier explique sa démarche à Liège & Basketball.
En préambule, Vincent Clavier nous livre son opinion sur la manière dont la fédération a géré l’arrêt des championnats. « Peu importe la décision prise, le gel de la saison ou l’utilisation des coefficients, je n’étais pas d’accord. Selon moi, seule la loi du terrain doit prévaloir. J’avais espéré disputer certains matchs en juin » avance-t-il. « L’AWBB souhaitait absolument terminer la saison aux dates habituelles mais à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles.«
Et de développer son raisonnement. « Il n’y avait que la P3 Dames de Tilff qui était mathématiquement certaine de monter. Je m’étais déjà même arrangé – quand le gel de la saison avait été annoncé – avec le matricule 97 pour lui céder la place en P2 de notre équipe dames descendante » continue Vincent. « Les coefficient ne tiennent pas compte d’un certains nombre de facteurs – forme du moment, blessures, opposition, pression – et font comme s’il n’y avait jamais de surprises. Or, il y a des surprises chaque week-end et encore plus en fin de saison. »
Et de pousser encore plus loin. « Si le coronavirus était arrivé un mois plus tôt, Cointe aurait été, selon les coefficients, descendant. Or les Grenouilles ont enchainé sept victoires de rang » poursuit l’homme fort de Belleflamme. « Seule la loi du terrain a du sens. Pourquoi trouverait-on logique que des clubs qui ne sont pas encore mathématiquement champions soient autorisés à monter mais que des clubs qui ne sont pas encore mathématiquement condamnés doivent descendre?«
Un raisonnement qui a conduit Vincent à explorer d’autres pistes. « Je n’étais pas partisan de faire du rentre-dedans ou d’engager un avocat pour attaquer la décision de la fédé même si je suis persuadé que j’aurais gagné mon appel » nous dit-il. « J’ai réfléchi à quelle pouvait être la meilleure solution pour mes jeunes et certains gars du club. C’est ainsi que j’ai contacté Visé qui semblait ravi que cette place en régionale reste à un club liégeois. »
« Pour les jeunes et les cadres »
Au centre de la réflexion du désormais ex-coach de l’équipe première: les jeunes et les cadres du club. « Belleflamme est le plus grand club de la Province en nombre d’équipes » rappelle-t-il. « Nous sommes des formateurs de jeunes et je ne voulais pas prendre le risque de les perdre faute de challenges suffisants à leur proposer. Avec seulement une P2 – et avec tout le respect que j’ai pour cette division – comme alternative à la R1, c’était un risque que nous courrions. D’autant plus que nous savons comme il est souvent difficile de remonter. De plus, David Beck a décidé de se séparer de certains joueurs – comme les frères Piron – qui évoluaient cette année encore en D3. Ils méritent d’évoluer à un niveau plus conforme à leurs qualités que la P2, encore une fois avec tout le respect que j’ai pour cette division.«
Un positionnement légitime quand bien même certains s’offusquent qu’une équipe descendante se retrouve finalement à l’échelon supérieur. « Je ne considère pas notre P1 comme descendante, elle avait encore l’occasion de se maintenir, notamment en affrontant trois concurrents directs lors des cinq derniers matchs » rétorque Vincent. « Et je ne spolie personne en prenant cette place laissée vacante par Visé. Ce n’est aucunement une solution de facilité. »
Les Haricots, sous la houlette de Jordan Bawin, évolueront donc – si l’AWBB avalise l’accord – en R2 la saison prochaine. « Avec les frères Piron, Jamar, Authelet et Fraipont – qui pourront jouer en R1 et R2 – ainsi que Ferreira, De Liamchine, Barthelet et un jeune pivot venu d’Ans, notamment, l’objectif avoué sera de jouer le ventre mou » affirme Vincent. « Et nous gardons notre P2 pour y mettre nos juniors, je suis en train de m’atteler à cela. Cela devrait leur permettre de continuer leur progression et ils seront épaulés par certains joueurs de l’équipe R2.«
Les petits secrets de la méthode Nick Nurse, le coach des Raptors passé par Ostende.
Dans un questions/réponses, Nick Nurse a partagé quelque uns de ses petits secrets. « Gagner un titre NBA est évidemment le meilleur moment de ma carrière. C’était vraiment un sentiment à part de le faire pour la première fois au Canada avec Toronto. Mais c’était notre objectif depuis le premier jour et c’était bien de pouvoir l’accomplir. On était concentré sur notre jeu et notre préparation afin de produire le meilleur basket possible. On savait qu’il y aurait bien assez de temps pour célébrer une fois le travail terminé. Quand tout le monde a explosé, j’ai fait se rasseoir Nate [Bjorkgren], comme on le faisait avec l’Iowa Energy. On s’est assis et on a profité du moment ! Et j’imagine même ce que ça ferait d’en gagner un autre maintenant… » a déclaré l’éphémère entraineur d’Ostende.
En NBA, tous les coachs ne sont pas toujours très souples durant les matchs, limitants leurs ajustements. Ce n’est pas le cas de l’entraineur des Raptors. « Il y a toujours des ajustements à faire et c’est ma priorité. Il n’y en a pas cent, mais deux ou trois. Quelles couvertures défensives pourrait-on changer ? Est-ce qu’il y a un duel sur lequel on veut ajuster un détail ? On montre des clips en attaque et en défense. Ça va vite. Mais c’est une question que j’entends souvent : est-ce difficile de gérer ces gars-là, avec leur ego ? Mais ils veulent juste être coachés. Ils veulent un bon plan, et ils veulent qu’on les mette en position de réussir » a-t-il expliqué. « En fin de compte, il faut essayer de perturber leur rythme. Les gars intelligents sont bons pour jouer en rythme et quand tu les prives d’un truc, ils trouvent en général un autre rythme rapidement. Il faut les forcer à faire ces changements rapidement. Perturber le rythme de l’adversaire est une des clés de notre stratégie défensive.«
C’est suite à l’engouement qu’a suscité le magnifique parcours du RBC Stavelot en championnat mais surtout en coupe de la province avec une victoire complètement folle dans la mythique salle du Hall du Paire (devant des milliers de supporters en folie), que quelques sympathisants assidus du club des Blancs Moussis ont décidé de créer une base de supporters solide. Décryptage avec deux des membres fondateurs: Dylan Goffaut et François Poull.
Comment avez-vous eu l’idée de créer cette Fan Base?
Dylan Goffaut : « C’est en fait une idée qui m’est soudainement venue à l’esprit lors de la demi-finale de la coupe de la province, face à Comblain. Quand j’ai vu le nombre de supporters, l’ambiance d’avant, pendant et d’après match, nous ne pouvions pas rester sans rien faire. Créer un Fan Base va permettre d’encore mieux jouer notre rôle sur les bords des parquets, chez nous comme à l’extérieur. Nous aimerions travailler main dans la main avec le comité du club qui nous a toujours mis au centre de leurs préoccupations afin que tout se passe bien sur et en dehors du terrain. Nous veillerons au respect de l’adversaire et du corps arbitral bien évidement car le fair-play est plus qu’important à nos yeux.
Combien de personnes aimeriez-vous séduire pour rejoindre votre projet ?
D.G : « N’étant pas du tout du monde du basket, ce projet, j’ai voulu le proposer à des « anciens » connaisseurs du ballon orange Stavelotain. Ces personnes vont permettre d’établir les priorités de projets communs ; organisation d’événements, création de matériel pour les supporters, mise en avant des jeunes du club. Le Fan Club reste bien évidement ouvert à tous. Un comité devra être mis en place très prochainement afin d’assurer le bon fonctionnement de notre groupe. Mais vu le nombre de personnes présentes au hall du Paire lors du dernier match du club (ndlr ; plusieurs cars remplis), nous sommes optimistes pour la nouvelle saison. »
Quelles sont les particularités de votre groupe de fans ?
D.G. : « Ce projet est avant tout un cadeau pour le club et les joueurs au vu des deux années que nous venons de vivre. Par la suite, notre objectif premier outre de continuer à enflammer les tribunes, est d’inclure les jeunes dans le projet afin de les motiver et de montrer qu’un « petit » club comme Stavelot peut avoir des atouts considérables pour notre région.Une des particularités assez importante est que ce projet est développé par des Stavelotains et des Trois-Pontois amateurs de basket ou de football. Ce qui prouve bel et bien que le basket est un sport qui rassemble tout le monde. Nous pensons que les supporters sont un vecteur important afin de maintenir ou d’attirer des joueurs chez nous. Des activités seront mises en place lors des matchs, nous avons des musiciens, des créateurs pour d’éventuelles banderoles, des voix et un super MC ( rires). Nous avons notre page de fans sur facebook et notre propre logo. »
Comment avez-vous eu l’idée de créer ce logo ?
François Poull : « L’idée de ce logo était de représenter au mieux notre région. D’une part, l’aspect plutôt historique avec le loup et le perron, et puis l’ambiance qui nous anime avec le mégaphone, les instruments de musique et le drapeau. Enfin, impossible de parler de Stavelot sans parler du folklore, d’où la dédicace aux blancs moussis. C’est obligatoire tant la fête fait partie de notre ADN. On a prévu dans un avenir relativement proche de créer des drapeaux, t-shirts et des écharpes comme en 2003 où l’on avait déjà créer un groupe de supporters avec Adrien Deroanne et on avait notamment fait faire nos écharpes par des Italiens qui s’occupaient des plus grands groupes Ultras du monde. »
Quel parcours souhaiteriez-vous au RBC Stavelot pour la nouvelle saison qui arrive ?
F.P. : « J’espère au minimum une demi-finale de coupe pour vivre encore une fois un déplacement en car. Pour ce qui est du championnat, je pense qu’un top 3 est réaliste. Normalement, nous serons plus forts avec Kessel dans la raquette. Mais attention, la série sera aussi plus relevée et donc il faudra se battre au maximum. »
Rendez-vos sur la page Facebook RBC Stavelot Fan Club.
Guillaume NICOLAS
Crédit photo: Christopher Roxs
Après une décade loin des parquets, Bertrand Lebecque a décidé de revenir à ce sport dans lequel il a tant brillé autrefois. C’est Tilff, en P2, que l’ancien pivot de Ninane et SFX a choisi pour opérer son come-back. Entretien.
Bertrand, tu as décidé de revenir au basket après de longues années d’absence. Qu’est-ce qui a motivé ta décision et pourquoi avoir opté pour Tilff?
Depuis mon dernier diplôme en poche, j’ai récupéré du temps libre. Ma compagne a suggéré une éventuelle reprise du sport pour occuper ce temps libre. Bien que je la suspecte surtout de vouloir être peinarde à la maison sans moi trois soirs par semaine, l’idée de reprendre une activité sportive a germé dans mon esprit. Ensuite, Quentin Pincemail m’a contacté. J’avais eu vent de sa réputation – quelqu’un animé d’une grande humanité. C’est la qualité première que j’attendais. De plus, dans l’idée d’une reprise, je ne voulais pas retourner dans un club avec lequel j’avais été en contact par le passé. Je ne voulais pas retrouver un ancien coéquipier, un ancien coach ou un ancien comitard. Ce n’est pas par caprice mais par volonté de repartir sur une ardoise la plus vierge possible. C’est donc l’ensemble de ces paramètres qui a placé Tilff au centre de mon attention.
Durant toutes ces années loin des parquets, qu’est-ce qui t’a le plus manqué?
En réalité, j’ai beau me plonger avec force et vigueur dans les souvenirs de mes dernières saisons, j’arrive à la conclusion que strictement rien ne m’a manqué. J’ai été ravi de raccrocher mes baskets! C’est sans doute la raison pour laquelle je ne me suis plus immiscé dans l’enceinte d’une salle de basket-ball depuis presque 10 ans. Pour être tout à fait franc, je suis presque totalement déconnecté. Toutes ces années loin des parquets m’ont permis de me construire différemment, d’aiguiser d’autres passions et découvrir de nouveaux horizons, tant géographiques que culturels. En résumé, le basket ne sera plus jamais une priorité pour moi vu son apport limité dans mon développement personnel.
Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?
Alors là, je dois faire un sacré effort de mémoire! Mes années à SFX furent sans doute le meilleur ratio plaisir/apprentissage que j’ai connu lorsque j’étais en équipe de jeunes. Nous avons pu, grâce à l’excellente équipe de l’époque, devenir les champions AWBB et gagner un tournoi international à Lausanne. Outre ces résultats, ce sont surtout les souvenirs de l’ambiance du groupe qui provoquent chez moi un sourire aussi béat qu’involontaire. Les parents étaient aussi exceptionnels.
Et en seniors?
En hommes, les souvenirs sont plus contrastés. Je préfère ne pas m’exprimer sur mon passage à Pepinster. Par contre, mon année en R1 à Liers m’a permis de découvrir un juste équilibre entre amusement et challenge(s). Par conséquent, c’est la saison qui m’a le plus marqué positivement.
Tu as aussi porté les couleurs de Ninane.
Je garde de bons souvenirs de la D2 de Ninane, de cette époque. Ce sont d’ailleurs mes derniers bons souvenirs en date! J’ai tiré pas mal d’enseignements de ces années, les plus enrichissants émanèrent de joueurs qui ont changé ma vision du basket: David Offermann, David Kalut et Steve Tihon. A force de discussions teintées de franchise mais sur fond de bienveillance, ils m’ont transformé positivement. Dommage que le club ait décidé de détruire l’équipe…
Quelles sont tes envies pour ce retour?
Si je peux prendre du plaisir aux entraînements et mettre en valeur mes coéquipiers durant les matchs, ma saison sera réussie. J’ai également cru comprendre qu’à Tilff, arriver en fin de saison avec un foie intact serait un objectif. Ce sera peut-être ça mon vrai challenge…!
Crédit photo: David Lebecque
La R1 de Neuville évoluera à Huy la saison prochaine. Analyse approfondie d’un retour, du mode de fonctionnement particulier de cette sympathique formation et des prochains défis qui l’attendent.
Après plusieurs saisons plus que réussies à Neuville, les Hutois du Rebond déménagerons leur équipe à Huy. Un retour à l’Union que nous explique de A à Z Nicolas Paulus.
Sur la manière dont le retour des Neuvillois à Huy s’est opéré:
« L’an passé, les difficultés financières de Neuville avaient déjà été dévoilées et il nous avait fallu trouver une somme considérable pour assurer le paiement de certains frais de fonctionnement comme la licence. Une collaboration avec Villers – qui possédait de bons jeunes U18 – avait été évoquée mais n’avait pas abouti car notre focus était mis sur le sportif et les Playoffs de R2 mais aussi car ce projet n’était guère concret à l’époque. Néanmoins, l’idée d’un départ avait germé et nous semblait déjà l’unique option pérenne. En effet, hors de question de trouver nous-mêmes chaque année les X milliers d’euros qui manquent et notre équipe vieillissante avait besoin d’une « structure jeunes » derrière pour compenser nos blessés et nos anciens qui vont, un jour, arrêter. Cette année, rebelote, il fallait à nouveau trouver une somme considérable pour rester ainsi que dénicher un coach. L’équipe, à Neuville, s’est toujours beaucoup gérée elle-même mais cela devenait compliqué et épuisant. Ne ne voyions pas comment le Rebond pouvait nous aider à trouver un entraineur et nous perdions, en plus, l’un de nos sponsors principaux. Cela rendait la tâche encore plus ardue. De plus, sur la zone de Liège-Ouest, un nouveau partenariat Huy-Villers-Wanze a émergé. Des personnes sérieuses – Mike De Keyser, Thibaut Petit, Lio Bosco – qui connaissent le basket y sont aux commandes sportives et, pour les seniors, c’est Huy qui devient la tête de gondole, Villers se consacrant aux jeunes. Les contacts avec Huy furent plus francs que l’an passé car nous connaissons très bien les nouveaux responsables du club: Lio Bosco à la direction technique et Alain Bernard à la présidence. Quelques réunions eurent lieu entre joueurs et avec Huy, le dossier a connu de nombreux rebondissements avec la fin de saison chaotique mais nous avons trouvé à Huy un comité en qui nous avions confiance pour nous aider à trouver ce qui nous manque: un coach et de l’aide pour rassembler les fonds nécessaires pour nos frais de fonctionnement.«
Sur les raisons de choisir Huy et ce retour au bercail:
« Plusieurs raisons nous ont convaincus: plus d’aide pour organiser nos évènement afin de rassembler la somme nécessaire, une « structure jeunes » pour assurer un futur à l’équipe – nous avons toujours besoin d’un meneur – et l’aide de Lio Bosco pour nous trouver un coach. Nous avions comme souhait mineur de nous entrainer plus tôt qu’à vingt-et-une heures, ce que Neuville ne pouvait pas nous proposer par manque d’infrastructures. Nous souhaitions également jouer plus tôt qu’à vingt-et-une heures afin d’avoir un peu plus de marge à la « cafèt » avant qu’elle ne ferme (rires). Plus sérieusement, Huy s’est montré très réceptif quant à notre désir de rester ensemble et d’être transférés tous ensemble. Le dialogue est la base de cette nouvelle collaboration: rien ne nous est imposé, nous n’exigeons rien mais nous en discutons. Notre groupe est assez extraordinaire et je nous félicite de passer toutes ces histoires sans le détruire. Nous aurions pu craindre que l’on nous impose des joueurs, que Huy ne prenne pas tous les nôtres mais le dialogue étant à la base, cela ne s’est pas passé ainsi et ne se passera pas ainsi. Par contre, nous sommes tout à fait d’accord que nous rejoignons un club et faire partie d’un club est notre souhait: nous ne souhaitions laisser personne de côté – pas même nos jeunes qui s’entrainaient avec nous et qui viendront aussi à Huy pour jouer dans plusieurs équipes – mais nous ne souhaitons pas faire notre vie de notre côté. Nous voulons collaborer avec la R1, intégrer des jeunes, participer aux activités du club – même si la priorité reste de trouver ce qui manque à notre fonctionnement. »
Le bilan chiffré de cette première année en R1:
« Cette situation au classement un peu m******* additionnée à l’absence de perspectives d’un futur pour l’équipe qui a duré bien trop longtemps ont nui à notre motivation. Même l’esprit d’équipe nous a manqué. Cela nous a énervé et fait perdre des matchs importants contre des concurrents directs. Toutefois, nous n’avons perdu que deux matchs à domicile contre les deux futurs montants et, chaque fois, avec par un faible écart. C’est la preuve que nous avions et avons notre place en R1. Ayant expérimenté le niveau de la R1 cette saison, nous savons que nous devrons être constants et bosser pour nous maintenir l’an prochain. »
La seconde chance grâce à la décision de n’avoir qu’un seul descendant:
« Je ne sais pas si nous pouvons parler de seconde chance mais, en tout cas, nous pouvons nous dire que nous n’avons plus trop d’excuses. L’année prochaine sera assurément très critique pour Huy car nous savons déjà que toutes les équipes seniors vont jouer le maintien. Mais, au « bon vieux temps » de Huy, nous jouions le « maintien » chaque année et cela se passait plutôt bien. Espérons que cela soit à nouveau le cas!«
Sur le futur effectif:
« Julien Mottard arrête et doit être remplacé. Nous espérons recruter un meneur d’expérience ou un bon jeune pour le remplacer. Benjamin Debry ne peut plus faire qu’un entrainement par semaine et sa situation sera à voir avec le futur coach qui n’est pas encore connu. C’est déjà (ndlr: un entrainement par semaine) le cas pour Davide Eletricco, donc cela ne devrait, selon moi, pas poser de problème. Mais avec deux joueurs absents une fois par semaine, il sera impératif de bien collaborer avec la R2 de Huy pour être en suffisance aux entrainements. Kevin Reyserhove pourra peut-être s’entrainer une fois par semaine – en fonction des horaires établis – et il s’affiliera – sait-on jamais que nous ayons trop de blessés et qu’il n’ait pas match avec Alleur – mais nous devrons fermer toutes les portes sinon les poubelles et les pancartes vont en prendre un coup (rires). La situation de certains jeunes dont l’équipe principale était la P3 et qui nous suivent doit être entérinée avec Huy pour voir ce qui est le mieux pour le club et pour eux. Nous souhaitons, au minimum, qu’ils aient la possibilité de s’entrainer avec nous. Personnellement, j’estime qu’ils peuvent assurer la rotation en R1 – comme ils l’ont fait cette année – mais il faudra voir avec eux, notamment au niveau du temps de jeu dans leur seconde équipe. L’objectif est de leur proposer ce qui est le mieux pour eux.«
Sur le fonctionnement très particulier de son équipe:
« Administrativement, la Secrétaire de Neuville était là. Elle relayait les infos officielles de la ville et de l’AWBB. Pour les changements de matchs, notamment, tout passait par elle. Kevin Reyserhove, notre coach, était très impliqué, notamment pour trouver des délégués et des sponsors. Maxime Herbeto faisait pas mal aussi et chacun était mis à contribution. Il appartenait ensuite au reste du groupe d’organiser les évènements rémunérateurs, d’y travailler, et d’y consommer puisque nos consommations payaient ce que nous devions au club. C’est un peu pénible mais, en groupe, la chose peut devenir ludique comme pour la création de notre bière. »
La fée du Rebond:
« Vu notre changement de club, son nom pourrait être amené à évoluer. Elle est spécialement confectionnée selon nos envies par la Brasserie Grain d’Orge. Nous y sommes allés plusieurs fois pour sélectionner les ingrédients, goûter les prototypes et puis lancer la production. Ce fut à chaque fois très sympa. De plus, elle est sincèrement excellente. Il y a un arôme secret – ce n’est pas une saleté, promis, on ne joue pas avec la bière (rires)! Après la Smash C de la Brasserie Curtius mais devant la Lupulus Hopera, c’est une de mes trois bières préférées. J’invite les lecteurs de Liège & Basketball à nous en commander: elle est moins chère que la Smash C et c’est une blonde légère (6.2%) avec beaucoup d’arômes qui va faire fureur avec l’été qui s’annonce. Il n’y en aura pas pour tout le monde en sachant que nous en buvons déjà beaucoup nous-mêmes (rires). »
Une seconde équipe liégeoise devrait monter en R2. De qui s’agit-il?
Mardi, nous vous annoncions qu’un club avait trouvé un accord avec Visé pour reprendre sa place en R2. De qui peut-il bien s’agir?
Comme promis, voici un second indice: cette équipe n’a pas terminé à l’une des trois premières places de P1.
Jolies « cocognes » pour Thibaut Petit qui se voit offrir trois nouvelles joueuses. Quant à Laura Bagio, elle rempile à Namur tandis qu’un ancien adjoint à Pepinster y occupera les mêmes fonctions au Brussels. Reste le cliché-mystère qui illustrait le terrain extérieur du BC Prayon. Ce sont les infos d’EMCE.
Rafi’Kids brasse sa seconde bière pour la bonne cause
Après une fructueuse expérience en 2017, Rafi’Kids brasse une seconde bière (photo) dégageant, cette fois, un zeste d’exotisme. Voilà qui ne devrait pas déplaire aux amateurs du genre. Pour rappel, l’association humanitaire chère à Benjamin Simonis, Manu Bouchoms et Cie vient en aide tant scolairement que sportivement aux jeunes défavorisés du Rwanda. Sur ce, vous auriez bien une petite soif ? Une seule adresse : info@rafikids-basketball.be. D’avance, santé ! Surtout que c’est pour la bonne cause.
Pâques « studieuses » pour Petit et Montpellier…
Les responsables de Lattes/Montpellier ont profité du week-end pascal pour plancher sur leur futur effectif. Outre l’apport de Julie Allemand, Thibaut Petit pourra aussi compter sur les arrivées d’Asia Durr (23 a, 1,78 m, draftée au 2e tour de la WNBA par New-York) et d’Ana-Maria Filip (31 a, 1,95 m), en provenance de Bourges. En sens inverse, Gabby Williams (23 a, 1,80 m) quitte les bords de la Méditerranée pour rejoindre le top club hongrois de Sopron.
Baggio plus un an à Namur où une ancienne rebondit à Sceaux
A l’évidence, la Hutoise (22 a, 1,76 m) a fait le job au hall Octave Henry. Pour preuve, l’ex-Panthers s’est vue proposer une prolongation de contrat d’une saison à Namur. Une capitale wallonne où l’on aperçut éphémèrement une Olga Maznichenko (28 a, 1,88 m) qui y débarquait en août 2015, mais y était virée dès le mois d’octobre. Cette fois, l’Ukrainienne quitte Montbrison pour rejoindre les rangs de Sceaux (12 km au sud de Paris) qui évolue en Nationale 1. Soit, le 3e niveau « hexagonal ».
Un ancien Pepin devient assistant-coach du Brussels
En fin de semaine passée, l’attachant président De Kandelaer était comme soulagé. Il confirmait ainsi que « son »Brussels serait toujours bien en D1 la saison prochaine. Dans la foulée, il annonçait les mutations entrantes de cette vieille connaissance de Louis Hazard et de l’Américain BJ Raymond, déjà vu à Alost (09/10). Quant à l’assistant de Ian Hanavan, il épousera le profil élancé de Phivos Livaditis. Celui-ci était l’adjoint d’Antoine Braibant lors de la (1ère) remontée des Pepines au plus haut niveau, en 17/18.
Philippe Giberti cède le témoin à un Français (ex-P1 belge)
Bien connu en Principauté, le Belge, Philippe Giberti, officiait ces derniers temps aux Kordall Steelers (d2 grand-ducale). Il a décidé de faire un pas de côté sans citer sa nouvelle destination. Ce qui ne saurait tarder. Le prof d’Arlon sera remplacé par Jérémy Billiaux qui a déjà évolué à Joeuf, en Nationale 2. Le Français présente cette particularité d’avoir déjà porté le maillot de Musson, en… 1ère provinciale de la province de Luxembourg.
Terrain extérieur : sur les terres d’Y. Servais et A. Rulle
Vendredi, le cliché-mystère du jour illustrait le terrain du BC Prayon tracé dans la cour de l’école communale. Soit, l’antre de la famille Servais dont Yves fit les beaux soirs de pas mal de clubs régionaux réputés. Sans oublier Armand Rulle qui était en quelque sorte l’« entraîneur-maison ». L’air de rien, les riverains de la Vesdre se hissèrent jusqu’en 3e nationale (années ’90). Et, à l’aube d’une saison à ce niveau, un nouveau président affirma que le club visait clairement la D2 « et plus si affinité ». Le déclin était proche. Amusant : en 82/83, le sponsor du cru était Jean Joly. Celui-là même qui allait propulser Fléron au sein de l’élite… On se retrouve demain pour une énième énigme photographique.
Michel CHRISTIANE
Outre Ensival, un second club liégeois devrait bien monter en R2.
La montée d’Ensival en R2 est actée. Une belle récompense pour le groupe de Christophe Hougardy qui a caracolé en tête de la première provinciale durant toute la saison. L’incertitude planait quant à la possibilité d’avoir une second montant liégeois pour remplacer numériquement Visé (qui avait décidé de scratcher son équipe première). Selon nos sources, Visé sera bien remplacé en R2 par une phalange liégeoise la saison prochaine. Ce ne sera pas l’Etoile Jupille, le club ayant annoncé depuis un bon moment vouloir repartir sur un nouveau cycle en première provinciale. Les Visétois ont trouvé un club désireux de rejoindre la régionale et, ainsi, de les remplacer. Cela devrait être validé par l’AWBB dans les prochaines 72 heures. Une bonne nouvelle pour le basket liégeois et pour les équipes liégeoises – un derby supplémentaire – évoluant déjà en deuxième régionale.
Petite devinette: qui sera cette équipe? Premier indice: elle évoluait cette saison en première provinciale.