Un seul Belge à la draft NBA

Joël Ekamba est le seul joueur belge inscrit à la draft NBA.

Le guard de 19 ans passé par Mons-Hainaut évoluait cette saison avec les Espoirs de Limoges avec lesquels il compilait 13 points, 3 rebonds et 2 passes. Il a jusqu’au 15 juin pour retirer son nom de la draft.

Où a été prise cette photo ?

On aura bel et bien droit à un championnat de R1… XXL, mais orphelin de playoffs. A l’initiative de l’ancien assistant de Thibaut Petit, on assiste à une grande première au Luxembourg pendant que Pierre-Antoine Gillet poursuivra avec le même coach à Fuenlabrada. Et la photo-mystère revient en périphérie liégeoise : ce sont les infos d’EMCE.

Officiel : une 1ère Régionale à 18 et sans playoffs !

Comme on pouvait le prévoir, l’Assemblée Générale de l’AWBB (par vidéoconférence) a ratifié le projet d’une future R1 à 18 participants. Désormais, on en sait davantage : la phase 1 (3 poules de 6 équipes du 06/09 au 22/11) regroupera les formations en fonction de leur proximité géographique et non par tirage au sort. La phase 2 (2 groupes de 9 phalanges, du 06/12 au 25/04) mettra aux prises les antagonistes classés aux places paires de la phase 1 d’un côté et impaires de l’autre. Les vainqueurs de chaque poule s’affronteront (deux manches gagnantes) pour désigner le champion de R1. Ceci dit, les deux finalistes monteront néanmoins en TDM2. Vu cette réglementation et sa longueur dans le temps, il n’y aura plus de playoffs. Pas vraiment du goût des coaches, ni des trésoriers… Enfin, on devrait revenir à un championnat à 14 dès 2021/2022.

Quid de Serge Crevecoeur et de Pascal Meurs ?

Même s’il semble tenir la corde, Serge Crevecoeur est toujours assis entre deux chaises à Gravelines (Jeep Elite). Le Bruxellois a clairement laissé entendre qu’il désirait poursuivre chez les « Maritimes ». Si les décideurs du cru envisagent cette option, ils doivent d’abord régler le cas d’Eric Bartecheky, le prédécesseur de notre compatriote. Il s’appuie sur un salaire confortable et, surtout, sur un contrat portant encore sur une saison (avec option pour la suivante). Le tout avec un budget revu à la baisse de 30%. Quant à Pascal Meurs, il va de l’avant au Luxembourg. Sous l’impulsion de l’ancien assistant de Thibaut Petit, on assiste à une grande première là-bas. C’est ainsi que le Sparta Bertrange disposera d’un staff professionnel de trois techniciens. A savoir, le Limbourgeois comme T1 ; Christian Wulff, son adjoint venant de faire des miracles aux Musel Pikes ; et de Thorsten Freiheit, en tant que directeur technique. Rien que ça !

Etranger : même coach pour Gillet et même club pour Heath

A ce niveau, on fait sans conteste dans la continuité. Pour preuve, Pierre-Antoine Gillet ne changera pas d’entraîneur à Fuenlabrada. Le club de la périphérie madrilène a ainsi confirmé Paca Garcia pour un exercice supplémentaire. Rien ne change, non plus, au Japon pour Jordan Heath (29 a, 2,08 m). L’ancien pivot de Willebroek, Limburg et Charleroi (15/16) défendra toujours les couleurs des Kawasaki Brave Thunders dès la prochaine reprise du championnat nippon. Reste à savoir quand ?

Terrains extérieurs : la Chartreuse n’est pas loin…

Immense coup de chapeau aux rares qui ont reconnu, avant-hier, l’endroit où se trouvait l’ancien terrain extérieur de Lincent. Pour le cliché-mystère du jour, le degré de difficulté est beaucoup moins élevé. En effet, vous êtes nombreux à avoir tapé le ballon aux anneaux locaux. Au cas où un indice serait cependant indispensable, le voici : nous sommes sur les hauteurs de la Chartreuse…

Michel CHRISTIANE

« Shaq a même écrit une fiche de lecture! »

Phil Jackson était connu pour ses méthodes originales.

Phil Jackson était connu pour ses méthodes originales: yoga, philosophie indienne et lecture(s), notamment. « Pendant le premier long road trip, Phil a distribué à chaque joueur un livre spécifiquement choisi pour lui. Certains se plongeaient dedans avec enthousiasme, mais d’autres le mettaient dans un coin et levaient les yeux au ciel. Une fois Shaq a même écrit une fiche de lecture ! Phil aimait cultiver la curiosité intellectuelle de ses joueurs, il voulait qu’ils aient un esprit ouvert, qu’ils recherchent de nouvelles expériences, qu’ils posent des questions et qu’ils ne considèrent jamais quelque chose comme étant ennuyeux avant de lui avoir donné une chance. Quand Phil jouait pour les Knicks, son coéquipier Bill Bradley a attisé sa curiosité en l’emmenant à des événements culturels ou dans des musées, dans chaque ville qu’ils visitaient » raconte Jeannie Buss. « Je regardais Phil peaufiner sa liste jusqu’au moment où il savait ce qu’il voulait donner à chaque joueur. Ça me rendait triste si j’entendais un joueur blaguer sur le sujet, car je ne voulais pas que cela blesse Phil. J’ai partagé avec lui ce que je ressentais et je lui ai demandé si cela le dérangeait. Sa réponse m’a sidérée. Il a dit : ‘Non, ça ne me dérange pas. S’ils posent le bouquin sur une étagère et qu’il reste là pendant 10 ans ce n’est pas grave, car il finiront par le lire un jour et le message sera délivré. Il n’y a pas de délai prédéfini pour apprendre (quelque chose à quelqu’un). Phil ne coache pas un joueur pour une saison, il le coache pour sa vie entière. C’est pour ça que c’est un grand coach mais aussi l’une des meilleures personnes que je connaisse. Il conseille d’anciens joueurs et prend le temps d’écouter et d’encourager. Ces dernières années, Kobe lui avait demandé de lui envoyer des livres. Kobe aimait tellement coacher Gigi et ses coéquipières qu’il a invité Phil à venir les voir à la Mamba Academy. J’ai inclus (dans ce post) une photo de l’une de leurs premières visites en janvier. Phil et Kobe, le lien élève/professeur sera toujours là. »

« Plein d’espoirs pour la prochaine saison »

Après avoir contribué aux belles années de l’Etoile, Peter Tandler viendra renforcer la raquette d’Henri-Chapelle.

Nouveau défi pour Peter Tandler. Après avoir occupé la raquette de l’Etoile, le massif pivot a décidé de rejoindre Henri-Chapelle. « Je suis très content de ce choix. J’habite à sept minutes de la salle et je vais pouvoir jouer avec un très bon ami à moi: Jean-François Schills » sourit-il.

Les Capellois se sont sérieusement renforcés et pourront légitimement nourrir des ambitions la saison prochaine. « Nous aurons une très belle équipe » nous confirme Peter. « Après les discussions que j’ai eues avec le coach Fred Ledain et le Président, je suis plein d’espoirs pour la prochaine saison même si je sais qu’il y aura de très bonnes équipes en P2, notamment Stavelot et la Vaillante. Avec un peu de chance dans l’élaboration des séries, nous pourrions nous retrouver avec beaucoup d’amis sur le terrain.« 

« Le « buzzer beater » d’Andy Luparello! »

A l’issue du référendum des clubs, Verviers fut condamné à la bascule en deuxième provinciale. Benjamin Mahiat revient sur la saison des Collégiens. Interview.

Benjamin, quel bilan fais-tu de cette saison?

Ce ne fut pas une saison facile. Nous avions mis énormément d’espoirs dans cette équipe. Mais, dès le début, nous avons eu beaucoup de mal à prendre notre première victoire. Cela ne nous a pas empêché de construire une parfaite entente au sein de l’effectif. Malheureusement, nous avons subi des changements de coachs mais, là encore, cela n’a pas affecté notre motivation et notre désir de rester soudés – malgré le manque désagréable de victoires. C’est avec déception toutefois que notre objectif est rapidement devenu le maintien et c’est pour cela – afin de décrocher davantage de victoires – que le club a décidé de faire redescendre des joueurs évoluant en D3.

Un maintien dont vous avez été privés finalement sur tapis vert.

Nous pensions vraiment faire une bonne saison. Nous retrouver en fond de classement est forcément décevant. C’est d’autant plus frustrant de devoir directement descendre en P2 à cause de l’arrêt de la saison.

Vous quitterez donc la P1. Qu’as-tu pensé de ce championnat?

La bataille pour le maintien était très serrée, nous étions en danger tous les week-ends, au coude à coude avec quelques équipes. De manière générale, tous les matchs étaient prenables et chaque semaine réservait son lot de surprises.

Buzzer beater!

A titre individuel, comment juges-tu tes prestations et ton évolution?

J’ai continué à apprendre à chaque rencontre. Les coachs m’ont fait confiance et m’ont donné des minutes. J’ai fait de mon mieux pour les rentabiliser. J’ai pu m’épanouir dans un effectif dans lequel je me suis bien senti.

Quels furent les moments forts de cette campagne 2019-2020?

Sans doute le « buzzer beater » d’Andy Luparello contre Bellaire. C’est le genre de moment qui ne s’oublie pas! Non seulement nous avions ainsi arraché une victoire importante – capitale même vu notre situation – mais la manière était simplement phénoménale. A titre personnel, j’ai aussi eu l’opportunité de disputer un match en D3, ce qui fut une très bonne expérience.

Qu’as-tu particulièrement apprécié?

Nous avions une relativement bonne ambiance dans l’équipe, entre les très jeunes et les moins jeunes. J’ai eu l’occasion de jouer avec des joueurs que je regardais avec admiration depuis les gradins il y a encore quelques années.

Quels sont tes regrets?

J’espérais véritablement obtenir de meilleurs résultats collectifs. Notre descente en P2 me reste inévitablement en travers de la gorge, surtout de cette façon. Nous n’avons rien lâché jusqu’à cette triste annonce. Une autre déception fut notre parcours en Coupe juniors AWBB qui s’est terminé en demi-finale sur un match à sens unique. Nous n’étions pas les favoris de cette rencontre mais nous aurions pu mieux jouer.

« Dans le bas de classement, c’était la folie »

Sébastien Voets revient sur la saison mouvementée des Sang et Marine en première provinciale.

Plusieurs changements de coachs, la suspension de Benoit Bouché, le manque de taille à l’intérieur et une lutte pour le maintien qui faisait rage, la saison de Sainte Walburge en P1 fut mouvementée. Sébastien Voets se penche sur les différents aspects de cette campagne 2019-2020.

Sur la saison de Sainte Walburge:

« Ce fut une saison mouvementée pour nous, surtout au début avec trois changements de coachs et des problèmes réguliers d’absences, notamment de nos pivots. Cela a obligé Pascal Goffin à jouer small avec Louis Collet et moi à l’intérieur. A cause de cela, nos résultats n’ont pas été à la hauteur de nos attentes. »

Sur le classement obtenu:

« Nous visions le maintien et, bien que cela ne soit pas forcément avec la manière, l’objectif est rempli. Je pense toutefois que nous ne terminons pas à notre place au classement au regard de la qualité de certains joueurs de l’équipe. Mais cela s’explique par les péripéties vécues cette saison. »

Sur ses propres prestations:

« J’ai essayé d’apporter tout ce que je pouvais apporter à l’équipe. Nous avons perdu notre capitaine Benoit Bouché et mon acolyte Jimmy Kamel, j’ai dû reprendre le rôle de capitaine et et j’ai essayé de m’acquitter au mieux de ma tâche. Sur le terrain, j’ai manqué d’apport offensif, c’est un aspect de mon jeu que j’aimerai mieux exploiter à l’avenir. »

Sur la P1:

« C’est un championnat très intéressant et où la compétition est présente à chaque match. Nous avons encore pu le constater cette année. Dans le bas de classement, c’était la folie, chaque match comptait. »

Sur les moments marquants de cette campagne 2019-2020:

« L’arrivée de Pascal Goffin nous a vraiment fait du bien, aussi bien sur le plan mental que sur le plan basket. Encore merci à lui pour ça. La suspension de Benoit Bouché et la blessure de Jimmy Kamel furent aussi prépondérants dans notre saison. »

Sur les points positifs:

« Malgré la saison compliquée, j’ai passé de super moments avec les membre de la team. Le duo Louis Collet/Clément De Liamchine a permis de bons délires à l’entrainement, les joueurs comme François Remacle – notre philosophe – et Quentin Fassotte – « bip bip » – ou le petit jeune talentueux Ugo Jacoby ainsi que notre coach Pascal Goffin et tous les autres ont vraiment contribué à la bonne ambiance du groupe. »

Sur ses regrets:

« Je n’en ai aucun. Le basket est un sport dans lequel je prends les hauts et les bas. Place à la prochaine saison et je souhaite le meilleur à ceux qui prennent d’autres voies. »

« Mon rôle change chaque année »

Martin Gillotay et ses coéquipiers d’Esneux furent la bonne surprise de la saison en TDM2B, terminant dans le top 4 d’une série dense et compétitive. Entretien.

Martin, comment juges-tu la saison réalisée avec Esneux?

Elle fut une franche réussite car nous avons atteint rapidement – et avec la manière notre premier objectif: le maintien. Tout le reste fut du bonus pour nous.

Vous terminez dans le top 4. Est-ce inattendu?

Notre objectif de base était d’assurer notre maintien le plus rapidement possible et de préférence avec la manière, ce que nous sommes parvenus à faire. Par après, nous nous sommes motivés pour essayer de figurer le plus haut possible au classement mais sans viser une place en particulier. Toutefois, le Top 3 était quand même dans la tête de tous les joueurs (rires).

Qu’as-tu pensé de votre série de TDM2?

Encore une fois, notre série nous a réservés de nombreuses surprises. Chaque équipe était capable de battre n’importe qui, chaque match était compliqué et chaque victoire était à savourer! Mais Kontich sortait indéniablement du lot.

A titre personnel, quel bilan tires-tu de ta saison?

Ma première moitié de championnat fut bonne et les victoires étaient également présentes. Mon rôle dans l’équipe change chaque année en fonction des forces en présence. Certains matchs je dois aider au scoring, parfois occuper un rôle défensif mais, la plupart du temps, je me mets au service de l’équipe pour rendre les autres meilleurs et apporter mon expérience. Malheureusement, je n’ai pu disputer qu’une seule rencontre au deuxième tour à cause de ma longue indisponibilité. J’ai souffert d’une infection rénale combinée à une thrombose de l’artère du rein. Mais, dans l’ensemble, ce fut une super saison sur le plan collectif!

Quels moments forts ont émaillé cette compétition?

Les plus beaux moments furent les derbies. Ce sont chaque fois des matchs clés car les victoires offrent souvent un tremplin dans la saison. Et puis, l’ambiance est chaque fois au rendez-vous.

Nourris-tu quelques regrets?

Je regrette bien évidemment mon arrêt assez long – trois mois – car nous réalisions une superbe saison. Nous pouvons sans doute aussi regretter la défaite de deux points contre Sprimont et la débâcle contre Comblain mais je préfère souligner les nombreux bons moments vécus cette année. Je suis par contre attristé des départs de Gauthier Liégeois, Clément Matisse et Romain Peremans car nous avons encore quelque chose à jouer la saison prochaine et cela aurait été tellement chouette de le faire avec le même groupe!

« Digne de la Belgique »

C’est peu dire que The Last Dance passionne les basketteurs liégeois.

Parmi ceux-ci, John Vanoost. « Je suis super surpris par les quatre premiers épisodes » nous confie le coach de Grivegnée. « Il y a encore des choses sur Jordan que je ne connaissais pas. Par contre, quelle déception concernant les dirigeants de Chicago, c’est digne de la Belgique (rires). Sous-payer Pippen, ne pas conserver un coach victorieux… C’est grave. Par contre, c’est trop marrant d’apprendre la liberté dont bénéficiait Dennis Rodman. »

Les épisodes cinq et six seront accessibles ce lundi 3 mai.

Une bande de « Tchantchès » en R2 flahute ?

Aujourd’hui, je vous propose en quelque sorte une « Spéciale Hesbaye » avec des décrochages spécifiques en Principauté (Lincent), aux Brabant wallon (Orp-Jauche) et flamand (Landen). Où la phalange du coin vient de survoler sa 1ère Provinciale grâce à ses nombreux Liégeois. Ce sont les infos d’EMCE.

Landen-la-Principautaire survole la P1 du Brabant flamand

Au nord du pays, aussi, les championnats se sont (malheureusement) terminés plus tôt que prévu. Les responsables néerlandophones ont établi des coefficients. Et c’est ainsi que le leadership de la P1 du Brabant flamand est l’apanage de Landen (photo), premier avec un bilan de 17 succès en 20 sorties devant Asse-Ternat. Bref, la phalange de Sven Manghelinckx a gagné le droit d’évoluer en R2 néerlandophone. Pour y parvenir, l’équipe était néanmoins à dominante « sudiste » avec Carmelo Bongiorno (ex-Bellaire, Welkenraedt, Vaillante), Xavier Penneman (ex-Haneffe et Hannut), Simon Rousseau (ex-Andenne) ainsi que Michael Diet (ex-Ste-Walburge). Sans oublier qu’en cours d’exercice, le quatuor a été rejoint par Jérôme Casamento (ex-Esneux et Ninane). Vaudra la peine de pousser une pointe jusque-là à la reprise…

Pas mal de Liégeois à Orp-Jauche, aussi…

Ohey (Namur) et Bomal (Luxembourg) font place aujourd’hui à Orp-Jauche dans la série dédiée aux clubs les plus proches de notre province. On peut vraiment parler de proximité puisque ce cercle se trouve à 4 bons kilomètres de Lincent (lire ci-dessous) et à 8 bornes de Hannut. Cette funeste année, la formation majeure du cru évoluait en P2 A du Brabant wallon où elle finissait en 7e position après un 12 sur 21. Principal caractéristique : le BC Orp-Jauche dispute ses rencontres au complexe sportif d’Hélécine. On s’en doute, pas mal de Principautaires hantent les lieux. Comme Jacques Stas, le coach, ayant eu, entre autres, à sa disposition Sébastien Vanderschueren, passé par Haneffe, ou encore, Jérôme Stilmant (ex-Ampsin et Braives). Quant à l’inamovible président, il épouse le profil de l’inoxydable Marc Ronvaux qui affola longtemps les compteurs hannutois… où il réside toujours.

Dames : que de mouvements à Braine et Montpellier !

Chez les Castors, on a eu la confirmation de l’arrivée de Migna Touré (25 a, 1,83) en provenance de Landes Basket. Elle est accompagnée par la Lettone, Karlina Kreslina (24 a, 1,84 m) qui évoluait à Riga. A Montpellier, Thibaut Petit doit tenir compte du départ de Steph Mavunga (24 a, 1,90 m) en direction du Dynamo Koursk (Rus). En revanche, le technicien waremmien enregistre l’apport de cette promesse qu’est Nabala Fofina (20 a, 1,86). En début de saison, elle avait joué contre les Panthers avec les Nantaises.

Terrains extérieurs : le cliché d’hier faisait étape à Lincent

Eh oui, il y eut déjà un club à Lincent. Soit, à l’extrême ouest de la province. Pas très loin d’Orp et Landen… Le terrain était tracé dans la cour de récréation de l’école communale. Pas étonnant dès lors que la principale cheville ouvrière du cru était Jules Boux, l’instituteur du village. Au milieu des années ’80, on recensait ainsi une équipe féminine de mini-basket ainsi que des benjamins garçons faisant mieux que se défendre. Après cette « lointaine » escapade hesbignonne, retour demain en périphérie de la Cité ardente…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: BC Landen

« C’est quoi cette connerie ? »

Nul doute, Dennis Rodman fut déterminant dans le second three-peat des Bulls. Mais le meilleur rebondeur de tout les temps a dû montrer patte blanche en arrivant dans la Windy City.

Après de belles années aux Pistons – avec deux titres à la clé – de l’époque « Bad Boys », Dennis Rodman avait été envoyé aux Spurs où il avait pu commencer sa moisson de titre de meilleur rebondeur de la ligue. Mais la personnalité atypique de The Worm ne collait pas beaucoup avec la philosophie de Gregg Popovich qui n’a pas hésité à l’envoyer aux Bulls contre des cacahuètes. « Quand je suis arrivé aux Chicago Bulls en 1995, les gens ne savaient pas à quoi s’attendre de ma part. Mais de mon côté, j’arrivais avec la rage.Car les San Antonio Spurs venaient juste de se débarrasser de moi contre… quasiment rien du tout. Will Perdue, et c’est tout ! Franchement, je me disais ‘mais c’est quoi cette connerie ?' » a ainsi raconté Dennis Rodman pour ESPN.

Heureusement, ce transfert allait se révéler un coup de génie des Bulls et profitable tant à Rodman qu’à la franchise de Chicago. Mais avant d’aller aspirer les rebonds pour les Taureaux, Dennis la Malice a dû montrer patte blanche. « Quand j’ai été transféré de San Antonio à Chicago, j’ai été chez Jerry Krause et lui, Michael Jordan, Scottie Pippen, moi, sa femme, trois chiens, un chat et Phil Jackson étaient là. Nous étions tous là dans la maison de Jerry Krause, assis en triangle. On ne s’est pas parlé du tout, c’était une réunion orientée business. Et Phil est venu me voir et m’a dit : ‘Dennis, avant qu’on te mette dans l’équipe, tu pourrais me rendre un service ?’. Je lui demande quoi et il me dit : ‘Tu pourrais aller voir Scottie Pippen et lui dire que tu es désolé ?’. J’ai répondu : ‘Désolé pour quoi ?’. Il a dit : ‘Tu sais, pour ce qui s’est passé dans cette série en 91’. J’ai dit : ‘Tu veux que je m’excuse pour ça ?’. Il a dit : ‘Tu veux bien le faire s’il te plaît ?’. J’ai dit d’accord. Je suis allé voir Scottie et j’ai dit : ‘Scottie, je suis désolé pour ça man, tu sais, de t’avoir poussé en sortie’. Scottie a dit : ‘T’en fais pas, c’est bon, c’est bon, on veut juste gagner un titre’. Il m’a demandé : ‘Tu es avec nous ?’, j’ai dit : ‘Carrément oui, je suis avec vous !’. C’est comme ça que j’ai signé le contrat. Il fallait que je m’excuse d’abord auprès de Scottie (rires) » a raconté le tatoué le plus célèbre de la ligue.