« Le pharmacien est souvent très exposé »

Directeur commercial adjoint et candidat à la montée en R1 avec Aubel, Alexandre Bousmanne se penche sur la crise sanitaire sans précédent que traverse notre pays et sur ses conséquences multiples, notamment au niveau de notre sport favori.

Alex, que penses-tu des décisions prises par la fédération?

Je n’ai pas d’avis sur la question. Aucun joueur, entraineur ou dirigeant ne doit commenter cette décision. Nous avons juste à l’accepter, cette crise et les mesures sont sûrement à la hauteur du risque sanitaire. Dès lors, nous serions bien égoïstes de nous plaindre de notre petite situation de basketteur.

Tu es directement concerné car, avec Aubel, vous étiez les favoris pour les Playoffs. Quelle serait pour toi la solution idéale pour la suite?

Nous avons prouvé deux fois contre Flénu que nous étions la meilleure équipe du championnat. Nous étions très confiants sur une nouvelle victoire en Playoffs. Si le championnat est gelé, nous prendront plaisir à leur botter le cul à nouveau l’an prochain. Nous sommes presque certains de rester en R2. C’est frustrant mais c’est un détail au final. Nous jouerons au basket l’an prochain tous ensemble et ferons le maximum pour gagner, que cela soit en R2 ou en R1. De toute façon, je préfère monter à l’issue d’une saison complète et après une belle fête que sur tapis vert.

Tu es Directeur commercial adjoint du groupe V-Pharma (fondé sur les bases des pharmacies populaires verviétoises) qui possède 41 pharmacies, principalement en région verviétoise. Comment cette crise sanitaire sans précédent vous impacte-t-elle?

Elle nous impacte très fortement parce que, comme dans les grandes surfaces, les Belges se sont rués en pharmacie pour être rassurés, soignés ou pour faire des stocks importants. Il y a eu une certaine frénésie pendant quelques jours.

Quel est le rôle des pharmacies dans le contexte actuel?

Le pharmacien est souvent la personne la plus exposée mais il est très souvent oublié par les médias. On parle beaucoup, et à juste titre, des conditions pour les hôpitaux mais on oublie que la pharmacie est le premier endroit où les gens se rendent.

Cette pandémie et les conséquences qui en résultent vont-elles modifier l’envie de V-Pharma de s’étendre sur Liège?

Pour les questions stratégiques, il sera toujours temps d’en parler plus tard. A l’heure actuelle, nous sommes occupés à protéger notre personnel et à aider les patients.


« Ne pas monter serait une énorme frustration »

Même s’il manquait encore deux victoires à Verlaine pour être sacré, l’issue du championnat de P3B ne laissait planer aucun doute.

« L’arrêt de la compétition est logique » avance Jérôme Louwette avant de se pencher sur les divers scenarii possibles. « Quoi que la fédération décide, il y aura des heureux et des déçus! Dans notre cas, il est clair que si la montée nous est refusée, ce sera une énorme frustration pour moi, les joueurs et le comité. »

Un véritable casse-tête auquel s’attellent nos dirigeants. « Je pense qu’il n’y a pas de bonne solution. Il faudra analyser au cas par cas mais cela risque d’être compliqué. Il y aura des décisions qui seront prises, une solution qui sera privilégiée et nous les respecterons » conclut l’entraineur de Verlaine.

Ju Marnegrave « dope » Loyers

Pendant que l’ex-Jupillois fait son marché, Eva Hambursin change de crèmerie en vue d’une reprise très souhaitée. Des habitués de Neufchâteau décrochent une « Cup » tandis que la photo-mystère d’hier était prise le long du Ravel de la ligne 38 partant de Chênée et passant sous l’ancien terrain du BC Fléron : ce sont les infos d’EMCE.

Eva Hambursin quitte les Panthers pour les Castors

On en parlait depuis un certain temps. Désormais, c’est officiel : Eva Hambursin (20 a, 1,70 m) passe des Panthers aux Castors. Un palier supplémentaire donc pour la jeune Andennaise qui avait été formée à Namur avant de rejoindre les hauteurs du Sart Tilman durant quatre saisons. A Braine, on dit avoir été surtout impressionné par la rage défensive de l’internationale U20. A l’évidence, la formation-phare de notre basket féminin tente un fameux pari sur l’avenir. D’autant que d’autres « promesses des parquets » devraient suivre sous peu incessamment.

A Loyers (R1), Julien Marnegrave fait son marché…

Qu’on se le dise, les Loyersois seront très ambitieux la saison prochaine en 1ère Régionale. Pour preuve, Julien Marnegrave se multiplie en coulisses et est en train d’une constituer une véritable armada en vue de la reprise. Tant qu’à présent, l’originaire de Glain (quartier liégeois proche d’Ans) a déjà signé Alexis Heraly (Natoye) et le tandem Guillaume-Di Francesco, en provenance de Lambusart. Un club hennuyer ne disant d’ailleurs rien qui vaille.

La « Cup » de la Ligue à Newcastle, habitué de Neufchâteau

Assez bizarrement, la compétition britannique s’était poursuivie le week-end dernier. De l’autre côté de la Manche, on en a profité pour faire disputer la finale de la Coupe de la Ligue. Compétition qui a été l’apanage des Eagles de Newcastle (photo). Un club qui avait pris l’habitude de venir préparer son championnat dans nos contrées. A titre d’exemple, elle avait pris part, en août 2018, au tournoi de Neufchâteau en compagnie d’Alost et du Spirou Charleroi. Devant des gradins bien remplis, comme souvent chez les Chestrolais…

Terrains extérieurs : à Fléron, le ref en « arrêt sur image »

Non, hier, nous n’étions ni à Waremme, ni à Sainte-Walburge, mais dans les environs immédiats de la mémorable « bulle » de Fléron. Pour rappel, le premier « club résident » du cru était le BC Fléron qui évoluait donc, en extérieur, sur un terrain surplombant la ligne 38 allant de Chênée à Hombourg et faisant aujourd’hui le bonheur des adeptes du Ravel. A l’époque, un immense grillage longeait la ligne extérieure afin d’empêcher les ballons de tomber sur la voie. Je me souviens qu’un dimanche matin, un arbitre avait été contraint à un véritable « arrêt sur image ». Et pour cause, son polo s’était accroché au grillage en question… Demain, ce sera au tour de Fred Parfondry de vous proposer une de ses dernières « trouvailles » en plein air.

Michel CHRISTIANE

« Cela va faire du bruit et grincer des dents »

Les championnats sont définitivement terminés, tant dans les divisions nationales que régionales ou provinciales. De quoi susciter de nombreuses interrogations.

Mardi, l‘AWBB et le CP Liège se sont alignés sur les décisions prises par les instances nationales et l’aile flamande: tous les championnats sont désormais terminés. « C’est un décision logique car la santé passe avant tout » commence Gael Colson. « Et reporter le championnat avec tous les matchs qu’il reste à jouer n’aurait pas été simple. »

Cette décision actée, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la suite. Pour LAAJ, dernier en R1, le maintien semblait difficile à atteindre. « En effet, nous sommes bons derniers mais il restait malgré tout six matchs à jouer donc mathématiquement, ce n’était pas fini même si – nous n’allons pas nous mentir – cela devenait compliqué » poursuite celui qui coache également Bellaire en première provinciale. « Je ne sais vraiment pas vers quoi nous nous orientons. Geler le championnat ne serait pas juste pour les équipes qui ont dominé et qui voudraient monter.« 

Reste qu’il sera difficile de contenter tout le monde. « Quoi qu’il se passe, cela va faire du bruit et faire grincer des dents. Je me réjouis de passer mon temps à lire les commentaires sur les basketteurs liégeois » conclut Gael avec humour.

« Pour moi, nous sommes champions »

Avec Tilff, Jonas Degée a dominé la P2A avec dix-huit victoires en vingt-et-un match, une belle première place et une avance confortable sur ses poursuivants, Pepinster et Ensival. Cette formidable saison comptera-t-elle pour du beurre?

Comme la D1, les TDM1 et TDM2 et l’aile flamande, l’AWBB et le CP Liège ont décidé de mettre un terme définitif à tous les championnats. « Je pense que c’était la meilleure décision à prendre même si, évidemment, nous aurions préféré reprendre. La santé doit passer avant tout » nous confie Jonas Degée.

Une fin de saison en eau-de-boudin pour les Porais qui espéraient qu’elle se conclue en apothéose avec un titre et une montée qui auraient été fêtées jusqu’au bout de la nuit. « Honnêtement, après vingt-et-un matchs et dix-huit victoires, nous pouvons être fiers de notre saison et, pour moi, nous sommes champions, peu importe la décision qui sera prise » avance le roi de l’interception.

Quid de la suite? « Il sera difficile de contenter tout le monde » reconnait Jonas. « J’espère qu’une autre solution qu’une saison blanche sera trouvée. Le plus juste, ou plutôt le moins injuste serait de faire monter les premiers de chaque série et ne faire descendre que les équipes dont la relégation est déjà acquise, quitte à avoir des séries de P3, P2 et P1 de seize équipes – par exemple – et à augmenter le nombre de descendants l’an prochain. Ce seront des décisions difficiles à prendre, je ne voudrais pas être à la place des décideurs. »

A noter qu’avec sa R2 bien positionnée et sa P3 Dames déjà sacrée, Tilff pourrait payer un lourd tribut en cas de neutralisation de cette saison.

Love et Williamson donnent l’exemple

Si le Covid-19 et la pandémie ont arrêté la compétition en NBA, c’est aussi l’occasion de voir fleurir de belles initiatives.

Le championnat NBA est suspendu. Selon les meilleurs scenarii, il faudrait envisager trois mois avant que la compétition ne puisse reprendre. Si les joueurs sont à l’arrêt, c’est aussi le cas des staffs, des employés des franchises et des salles. Et les stars se mobilisent pour venir en aide à ceux qui subissent le contre-coup de cette pandémie. A Golden State, joueurs, dirigeants et entraineurs ont instauré un pot commun de près d’un million de dollars pour payer les salaires des employés. A Cleveland, Kevin Love a versé 100 000 dollars pour que les employés de la salle continuent à être payés comme s’il y avait toujours des matchs.

« Tout le monde réagit différemment dans des situations de stress. La peur et l’angoisse qui résultent de la pandémie peuvent être difficiles à supporter. A travers le basket, nous sommes parvenus à régler des problèmes majeurs et à nous unir en tant que ligue progressiste qui se soucie des joueurs, des fans et de la communauté dans laquelle nous travaillons. […] Une pandémie n’est pas un simple phénomène médical. Elle affecte les individus et la société de bien des manières, avec des stigmates comme la xénophobie . Il est important de savoir que les personnes atteintes de maladies mentales sont vulnérables aux effets que peuvent avoir une panique généralisée. Soyez agréables l’un envers l’autre. Soyez compréhensifs de leurs peurs, même si vous ne ressentez pas la même chose. Prenez soin de vous et faites des choix après vous être informés pendant cette période » a expliqué le double champion.

A New Orleans, Zion Williamson a pris les choses en main. « Les habitants de New Orleans m’ont accueilli chaleureusement et ils m’ont beaucoup soutenu depuis que j’ai été drafté en juin dernier. Les plus spéciaux sont ceux que j’ai rencontrés au Smoothie King Center. Ce sont eux qui rendent les matches possibles en créant l’environnement parfait pour nos fans et pour tout le monde au sein de l’organisation. Malheureusement, plusieurs d’entre eux se remettent à peine des problèmes posés sur le long terme par l’ouragan Katrina et maintenant ils font face à l’impact du virus. Ma mère m’a appris à respecter les autres et à être reconnaissant pour ce que j’ai donc je m’engage à payer les salaires pour tous les employés du Smoothie King Center pendant 30 jours » a promis l’explosif rookie.

Autant de comportements empreints de solidarité et qui démontrent la faculté des « stars » à se préoccuper de leurs prochains. Chapeau!

Quelle sera la suite des évènements?

Après l’arrêt des championnats, quelle sera la suite des évènements?

« Les Comités provinciaux des cinq provinces francophones ont décidé en fin d’après-midi de mettre un terme définitif aux championnats provinciaux seniors et jeunes.
Des informations complémentaires sur la suite des événements seront publiées le plus rapidement possible
 » annonce le CP sur son site.

Partagés entre tristesse, déception et compréhension, les nombreux basketteuses et basketteurs s’interrogent désormais sur ces fameuses suites. Va-t-on geler les classements, montées, descentes et repartir pour une nouvelle saison avec les mêmes équipes dans les mêmes divisions et les mêmes séries? Va-t-on prendre le classement actuel pour récompenser les champions, faire monter les équipes en ordre utile et descendre celle qui n’ont pas brillé? Va-t-on opter pour une analyse au cas par cas en fonction des desideratas des uns et des autres? Impossible, actuellement, de le prédire. Ce qui est certain, c’est qu’à l’instar de ce qui est mis en place pour lutter contre la propagation de Covid-19, aucune solution ne sera totalement satisfaisante pour tous les concernés. Il n’y a malheureusement pas solution miracle. Mais peut-être que cette pandémie peut nous permettre de relativiser…

« On travaille déjà beaucoup avec le numérique en Espagne »

C’est depuis l’Espagne que Loris Stipulante vit la propagation du Covid-19 et son impact sur la société.

« En Espagne, c’est confinement total depuis plusieurs jours » nous informait Loris Stipulante lundi. « Je suis à Carthagene, au sud de l’Espagne. Une petite ville historique et très sympa. Je bosse dans l’enseignement, je donne cours de français dans le secondaire. Pour le moment, c’est la mise en place de classes virtuelles pour assurer le suivi et surtout que les enfants restent bien chez eux. »

Depuis mercredi midi, la Belgique a également opté pour le confinement total. Déjà en plein dans ces conditions, Loris livre quelques pistes pour s’occuper et rendre cette quarantaine à la fois utile et ludique. « Faire du sport pour se maintenir en forme, skyper avec les proches, les amis, les personnes qu’on a perdus de vue pour apprendre à se connaître à nouveau et à se sentir plus proches sont deux activités que je recommande. Profitons aussi du temps libre que nous réclamons si souvent pour apprendre quelque choses que nous désirons depuis toujours : langues étrangères, cuisine, instrument de musique. Il y a tout ce qu’il faut sur le net » détaille-t-il avant d’évoquer ses lectures. « La Peste d’Albert Camus pour méditer sur la question de la solidarité, Le Petit Prince pour retrouver l’enfant en soi et le Lonely Planet ou le Routard pour s’évader, s’informer et pour préparer le prochain beau voyage quand toute cette m**** sera finie. »

Forcément, qui dit confinement dit écran(s), notamment pour les élèves. « Nous travaillons déjà beaucoup avec le numérique en Espagne mais nous n’avions encore jamais expérimenté le virtuel. Il va falloir se rôder » nous explique-t-il avant de dispenser ses conseils en matière de films et de séries. « La vie est belle (ndlr: le film de et avec Benigni, pas de Capra) car cela aide à relativiser ce que nous traversons et parce que c’est un chef d’oeuvre. Hangover pour les zygomatiques et un peu de légèreté, ne pas réfléchir et se rappeler que quand la quarantaine sera finie, nous allons retourner tous les bars (rires). Et The Irishman (ndlr: le dernier film de 3h30 de Scorsese) car nous avons vraiment beaucoup de temps à tuer. Pour les séries, Friends est celle à voir, revoir et re-revoir sans modération. Elle est culte, marrante et les six amis préparent leur come-back. Chernobyl est de circonstance et la Casa de Papel pour faire comme tout monde mais surtout pour avoir des idées pour récupérer tout l’argent perdu durant cette période (rires). »

Pour ceux qui vivent seul, les jeux de société sont plus rares. « Mais si j’étais en groupe, je jouerais à Uno, Time’s Up et Pandemic » précise Loris avant de coiffer sa toque de cuisinier. « Pour un menu entrée-plat-dessert, je propose un carpaccio de saumé fumé, huile de truffes, copeaux de parmesan, pignons de pin, roquette et citron suivi de linguini alle vongole pour rester dans le thème de la mer. Très facile à cuisiner et succulent. Et pour terminer, rien de tel qu’un bon tiramisu made in Stippy. » Bon appétit!

« Beaucoup de rêves brisés à cause des blessures »

Bourrée de talent mais jamais épargnée par la guigne, Lola Paulus a décidé de jeter l’éponge et de raccrocher ses sneakers. Ce sera désormais sur le banc des Panthers que la meneuse d’élite poursuivra son oeuvre. Entretien.

Lola, tu as décidé d’arrêter ta carrière de joueuse. Pourquoi?

J’en ai marre des blessures. Mon arrachement osseux était la blessure de trop. De plus, j’ai reçu une belle proposition de coaching, ce qui m’a poussé à changer d’orientation. Je suis bien décidé à raccrocher mais l’arrêt soudain de la saison me démoralise un peu (rires). J’avais envie de terminer en beauté.

Etait-ce une décision difficile à prendre?

Oui, très difficile. Mais je n’en peux plus et je ne prends plus de plaisir.

Quels souvenirs garderas-tu de tes années comme joueuse?

Il y a eu beaucoup de rêves brisés à cause de mes blessures mais je garde quand même de beaux souvenirs: des victoires dans les Coupes AWBB, le titre de MVP en tournoi avec la sélection nationale mais surtout la montée de R2 en R1 avec Alleur. J’avais décidé d’arrêter le « haut niveau » et de me lancer dans un nouveau challenge qui fut totalement réussi. Cela reste vraiment mon meilleur souvenir.

Qu’est-ce qui va le plus te manquer?

L’esprit de groupe va me manquer mais comme je ne prends plus de plaisir, je n’ai pas l’impression que cela me manquera réellement. A voir dans quelques années ou même dans quelques mois.

« Toujours eu du leadership en moi »

Tu évoquais une belle opportunité au coaching. Quelle est-elle?

Quand Pierre Cornia et Fabienne Goeris que je connais depuis toujours ont appris ma « xième » blessure, ils m’ont fait une super proposition. Ils cherchaient un coach pour les U15 des Panthers et ont pensé à moi. J’ai déjà commencé à entrainer et coacher cette équipe il y a environ deux mois. Cela se passe vraiment bien, j’ai un chouette groupe et des filles vraiment motivées. Ceci dit, aux Panthers, cela me parait logique. Même si c’était un peu beaucoup avec l’unif et la R1 d’Alleur, je ne pouvais pas refuser. Et je remercie encore Pierre et Fabienne pour cette belle opportunité.

Ce sont tes premiers pas en tant que coach mais ce club ne t’est pas inconnu?

En effet, c’est mes débuts au coaching et je pense que Liège Panthers est le club idéal pour que j’y progresse dans cette fonction. J’y ai auparavant joué en R1 et D1. J’avais aussi joué à Esneux avec Pierre et Fabienne.

Le coaching est-il une suite logique pour toi et qu’apprécies-tu dans cette fonction?

En tant que joueuse, je pense toujours avoir eu du leadership en moi et j’ai envie de partager cela à un autre poste. De plus, voir une équipe progresser à chaque match me motive vraiment. depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours vu mon papa coacher, je suis toujours allée voir ses matchs et j’ai toujours eu envie de faire comme lui. Et vu mon état physique (rires), je pense que c’est vraiment le bon moment pour me lancer.

Ton papa pourra d’ailleurs t’apporter de précieux conseils?

Il vient et viendra toujours me voir coacher autant que possible. D’ailleurs, à l’issue de mon premier match, il m’a fait un compte-rendu en rentrant à la maison (rires). C’était plutôt positif.

« J’adore les legos »

Gaetan Hertay et Renaud Marganne n’ont pas les mêmes recettes pour s’occuper en cette période particulière.

Renaud Marganne fait partie de ceux qui ne sont pas encore au chômage technique. « Jusqu’à présent, je continue de bosser. Sinon, tout ce que je fais pour m’occuper c’est Netflix et jouer à Warcraft chez moi » nous explique-t-il.

Moins d’écran pour Gaetan Hertay, guère fan de films ou de séries. « Je m’occupe de mon fils qui a un an et deux mois, cela donne beaucoup de travail » rigole le futur pivot de Tongres. « Sinon, j’adore les legos, j’y joue encore assez souvent. »