« Michael Jordan: The Life, seul livre que j’ai aimé et fini »

C’est parti pour une nouvelle semaine de confinement avec Gauthier Liégeois. Interview bonne humeur.

Gauthier, quels films conseilles-tu de voir?

Gran Torino et La Mule car Clint Eastwood est l’acteur-réalisateur le plus accompli malgré son âge. Space Jam, c’est un classique pour les basketteurs et utile en cette triste période sans jouer. La saga Harry Potter est aussi un bon plan, avec ses huit chapitres, la journée va passer plus vite (rires).

Quelles séries ont ta préférence?

How I met your mother car cela retrace ma vie sentimentale actuelle (rires). Game of Thrones, une tuerie pour quelqu’un qui aime les épisodes surnaturels. Elle peut aussi t’occuper longtemps. Je conseille aussi The Punisher. Je suis fan de Job Bernthal et c’est une tuerie pour qui aime l’action.

Quels livres conseilles-tu?

Michael Jordan: The Life, le seul livre que j’ai aimé et surtout fini… Même si ça m’a pris un an pour le lire.

Quels jeux de société recueillent tes suffrages?

Le scrabble en famille, Blanc manger coco entre amis et le 421 avec Aubel et Stavelot, même si ce n’est pas vraiment un jeu de société. Enfin, ces jeux seront davantage pour célébrer la fin du confinement.

Quels plats égaient tes journées?

La raclette-pierrade, en cette fin de période hivernale, ça va me manquer jusqu’à l’hiver prochain. Par contre les spaghettis et le tagliatta de boeuf de la mama sont divins.





« Cela fait un gros vide le week-end »

Instituteur primaire condamné à la quarantaine, joueur, arbitre et officiel de table, Simon Maréchal disserte sur la dramatique situation actuelle et analyse la saison vécue par le Haut-Pré en P4D.

Simon, le basket commence-t-il déjà à te manquer?

Bien sûr, sans basket, on tombe vite dans une routine ennuyante. Passer de quatre à cinq matchs en tant que joueur, arbitre ou officiel de table à zéro rencontre, cela fait un gros vide durant le week-end. De plus, je suis confiné en quarantaine suite à une suspicion de Covid-19 dans notre école.

Comment vis-tu cette situation?

J’essaie de m’occuper comme je peux: un peu de rangement, quelques menus travaux, la préparation de mes leçons pour une potentielle reprise des cours – il faut bien se préparer pour permettre aux élèves de passer un possible examen en fin d’année.

Ton coach aussi a été directement frappé par cette pandémie?

Oui, il est désormais sorti de l’hôpital, il a été testé négatif au Covid-19 mais doit rester en quarantaine par précaution.

La saison est officiellement terminée.

Comme tous les accros au basket, nous n’attendions qu’une chose: la reprise. Mais les problèmes de santé publique ont, à juste titre, changé la donne.

Quel bilan tires-tu de votre championnat que vous terminez à une honorable cinquième place en P4D?

J’estime que nous avons effectué une bonne saison. Terminer cinquième, je ne m’y attendais pas, surtout en début de saison. Nous sommes tous satisfaits du travail que nous avons accompli. Certains moments – comme le match remporté à Henri-Chapelle alors que nous étions menés de 27 points à la pause – furent plus marquants que d’autres. Notre collectif était notre plus grand atout.

Belleflamme et Verviers basculent en R1

Il y aura bien des montants et des descendants en nationale.

Comme depuis le début de la crise, c’est l’aile flamande de la fédération qui dicte le calendrier et vient d’annoncer être tombée sur un accord. Un système de calcul a été adopté afin de faire émerger un nouveau classement aussi juste que possible compte-tenu des circonstances particulières (tous les matchs n’ayant pas été joués et toutes les équipes ne comptabilisant pas le même nombre de rencontres).

Concrètement, Basketbal Vlaanderen annonce qu’il n’y aura aucun titre de champion décerné cette saison mais qu’il y aura bien des montées et des descentes en fonction des nouveaux classements établis. Verviers en TDM2A et Belleflamme en TDM2B sont directement concernés et devraient rejoindre l’échelon inférieur.

Il est logique d’envisager que l’AWBB – qui devra vraisemblablement fournir un ou plusieurs montants de régionale une – adopte un système équivalent ou s’approchant de celui choisi par la fédération flamande.

Une nouvelle qui devrait ravir le cercle verviétois et son futur entraineur Quentin Desert alors que Belleflamme sera ambitieux en R1 la saison prochaine avec un effectif qui aura de l’allure.

Voici la formule adoptée pour établir le nouveau classement:

1. Coefficient de base : nombre de points acquis divisé nombre de matches joués.
2. Ce coefficient est multiplié par le nombre de matches restant à jouer.
3. Le résultat de cette multiplication est ajouté au nombre de points acquis.
4. Le résultat de cette addition donne le nouveau classement final définitif pour les séries de TDM1 et TDM2.

Pour les amoureux de la langue de Vondel, voici le communiqué dans son intégralité.

« Eerder besliste de Raad van Bestuur van Basketbal Vlaanderen reeds om de competities per direct en definitief te beëindigen. Een identieke beslissing werd door de RvB van Basketball Belgium genomen. Aan competitiesport is het echter eigen om een eindklassement op te maken, zeker wanneer dat bepalend is voor het stijgen en dalen, zoals op niveau van seniorcompetities.

De actuele uitzonderlijke toestand maakt dat de competitie niet volledig betwist afgewerkt kan worden. Bovendien hebben de teams in quasi alle reeksen waar de regels van stijgen en dalen van toepassing zijn, geen identiek aantal wedstrijden gespeeld of tweemaal dezelfde tegenstander ontmoet.

De Raad van Bestuur van Basketbal Vlaanderen wordt hierbij geconfronteerd met een situatie van overmacht en neemt dan ook op een transparante en duidelijke manier verantwoordelijkheid om de eindrangschikkingen te bepalen.

Principes voor stijgen & dalen

De volgende principes zijn van toepassing op de reeksen die in aanmerking komen voor stijgen en dalen:

  1. Er worden geen kampioenstitels uitgereikt. We spreken enkel over stijgers en dalers.
  2. Er wordt gekeken naar de volgende principes:
  • We berekenen het gemiddeld aantal punten per wedstrijd voor elk team van de reeds gespeelde wedstrijden. Dit zijn de punten die je krijgt bij een overwinning of nederlaag, niet de gemaakte of toegelaten doelpunten.
  • Dat gemiddelde wordt vermenigvuldigd met de nog te spelen wedstrijden en bijgeteld bij de reeds behaalde punten.
  • Op basis van het nieuw puntentotaal van elk team wordt er een nieuwe rangschikking bepaald die geldt als eindrangschikking voor het bepalen van de stijgers en de dalers.
  • Het gemiddeld aantal punten per wedstrijd zal ook de doorslag geven bij het vergelijken van ploegen uit verschillende reeksen, waar normaal gesproken testwedstrijden zouden gespeeld moeten worden. »

Fumée blanche pour une BeneLeague?

Les ligues belges et néerlandaises pourraient fusionner dans un futur proche.

Depuis plusieurs mois, le projet d’une BeneLeague est à l’étude. Certains clubs belges y semblaient favorables, d’autres nettement moins. Tous s’accordent tout de même à dire que la compétition belge s’essouffle et doit envisager certains changements.

« Après un vote unanime dans les deux pays, les clubs de la Pro Basketball League belge et de la Dutch Basketball League ont décidé de passer à l’étape suivante vers l’organisation d’une BeNeLeague à partir de la saison 2021-2022 » peut-on lire dans un communiqué publié sur le site de l’EuroMillions Basketball League. « Cette étape est le résultat d’un trajet de 3 mois sous la direction de l’entreprise Hypercube, pendant lequel de nombreuses réunions se sont tenues avec les différentes parties prenantes impliquées dans une BeNeLeague éventuelle. Des discussions ont ainsi eu lieu avec les clubs, mais aussi avec les partenaires, la presse, les détenteurs des droits et les fédérations. Une enquête des supporters fut organisée à laquelle environ 1200 fans des deux pays ont participé. Un nombre de groupes de travail seront maintenant créés traitant les aspects les plus importants de la collaboration au niveau sportif, commercial et financier. Aussi en matière des règlements, telles que les conditions de licence, les deux compétitions devront se rapprocher avant de finalement venir à un modèle d’organisation performant y compris le fonctionnement opérationnel.
Une décision définitive par les clubs des deux pays sera prise dans le quatrième trimestre de 2020. En cas d’une résolution positive, le regard se tournera vers mi-septembre 2021 pour le début de la BeNeLeague
. »

Les Présidents des ligues belges et néerlandaises se montrent par ailleurs optimistes. « Nous nous réjouissons qu’il y ait un tel enthousiasme au sein des deux ligues afin de créer un beau produit. Je voudrais aussi profiter de cette occasion de remercier toutes les parties prenantes qui ont contribué à ce procès jusqu’à présent. Beaucoup de travail a été fait sous la direction de Hypercube, mais le véritable travail ne fait que commencer. Des progrès importants doivent se réaliser les prochains mois afin de constituer une base solide pour une belle BeNeLeague à partir de la saison 2021-2022. Entretemps les préparations se font pour la saison 2020-2021 en EuroMillions Basketball League. Les clubs se concertent sur les possibilités d’offrir plus de basket-ball aux supporters après l’annulation de la saison la semaine passée. Un début de saison avancée avec plus de matchs fait partie des options. Plus de nouvelles suivront fin avril » affirme Arthur Goethals dans le communiqué.

Et vous, supporters, êtes-vous favorables à un tel rapprochement?

Crédit photo: Philippe Collin

Hannut et son « Palais des Porcs »

Les Carnets du basketteur saison 3! Une chronique qui sent bon… le terroir!

A Hannut, savez-vous que le basket a droit de citer grâce au tennis ? Voilà qui mérite sans conteste une petite explication… Début des années ’70, un certain nombre d’adeptes de la petite balle jaune émettent l’idée de former une équipe de basket. Question d’entretenir leur condition physique durant la « laide saison ». Proposition aussitôt accepté par le comité qui fait tracer un terrain à « La Saline », soit à l’emplacement de l’actuel centre culturel. Dans un premier temps, cette équipe est inscrite au championnat spécifique de basket organisé par la fédé de tennis. Belgique, pays du surréalisme… « Ce qui nous obligeaient à des déplacements à Bruxelles tous les quinze jours », se remémore Bob Dumont, « Et, dès la seconde année, nous décrochions le titre national. » Mais, le meilleur était encore à venir : « Nous n’avions plus rien à faire là-bas et nous émigrons vers l’officielle fédération de basket. Nous avons ainsi débuté en 4e Provinciale et, dans la foulée, sommes montés à six reprises consécutives. »

Pendant ce temps, les Hesbignons avaient rallié le mémorable Marché Couvert (photo de Georges Melon). Surtout de façon olfactive. Il faut, en effet, savoir que cet immense espace en plein centre-ville avait été d’abord érigé pour accueillir un important marché – d’où sa dénomination – aux bestiaux. Jean-Claude Dubois, un proche du club de l’époque, confie : « Ce rendez-vous haut en couleur avait lieu systématiquement en début de chaque semaine. Dès qu’il était fini, il fallait s’empresser de débarrasser le site de ses dernières crasses, le nettoyer complétement, replacer les panneaux sur roulettes (les lignes étaient tracées sur un ciment ultra glissant où les bêtes se soulageaient constamment) avant d’enfin déployer les tribunes amovibles. Je crois savoir qu’elles sont toujours entreposées dans un hangar communal. Et, opération inverse dès que le match était terminé. Faut-il préciser qu’il y avait des odeurs ? » Je m’en souviens comme si c’était hier…

C’est donc dans ces installations pour le moins atypiques que les « Vert et Blanc » ont évolué jusqu’en 2e Nationale devant la toute grande foule et dans une ambiance tout aussi incomparable. A ce propos, je vous laisse imaginer la tête des Américains quand ils découvraient leur nouvel environnement… Quant à la phalange qui s’ouvrit les portes de la D2, elle était notamment composée de Christian Marion, Patrick Schiltz, Marc Ronvaux, ou encore, Etienne Tilman. Tout ce petit monde était coaché par René Aerts qui comptabilise tout de même 105 sélections nationales et 7 sacres « tricolores ».

Bob Dumont nous avait réservé ce bon mot pour la fin : « A Hannut, les gens disaient que nous jouions au Palais des Porcs. » Le genre d’histoire d’un autre temps qui sent bon le terroir…

Michel CHRISTIANE

« Il s’est montré combatif, déterminé et exigeant »

Alors que la saison est officiellement terminée dans toutes les divisions, Sprimont a tenu à remercier Vincent Degives pour les deux années à la tête de la TDM2 des Carriers.

La saison est terminée. La décision fut d’abord prise pour les D1, ensuite pour les TDM1 et TDM2 avant de s’étendre à toutes les divisions régionales, provinciales et chez les jeunes. Une fin en eau-de-boudin dictée par la situation inédite que traverse notre pays et le monde.

Avec beaucoup d’élégance, le club de Sprimont a tenu à remercier Vincent Degives – qui sera remplacé par Jérôme Jacquemin la saison prochaine – pour les deux années passées sur le petit banc de l’équipe fanion des Carriers. « En cette fin de saison un peu prématurée pour notre TDM2 (championnat fini) et en vue des changements pour la saison prochaine. Nous devons adapter nos remerciements envers Vincent qui a assuré pendant 2 saisons le coaching de notre équipe fanion. Ancien joueur du club, il lui a été donné la possibilité de débuter sa carrière de coach en équipe senior au sein de notre club. Vincent a accepté et positivement relevé le défi qui lui était confié. Homme rigoureux et volontaire, il a apporté au groupe et au club, les valeurs qui sont les siennes.
Comme il l’a fait durant sa propre carrière, il s’est montré combatif, déterminé et exigeant envers ses joueurs. Nous lui souhaitons beaucoup de bonheur auprès de sa famille prochainement agrandie et nous espérons que nos chemins pourront encore se croiser dans les semaines, mois, années à venir
 » communique le club sprimontois.

Comment se divertir en quarantaine?

Les conseils de Stefan Lantin pour se divertir durant cette période de confinement.

Prof de gym, Stefan Lantin préconise de « courir seul en extérieur, de faire des étirements et des exercices de gainage ainsi que du vélo d’appartement » durant cette période de confinement et invite à regarder « Contagion (rires), les Harry Potter et les Pirates des Caraïbes ainsi que Power, Orange is the new black et la saison 10 de Walking dead« .

Pour les livres, ce sont L’art de la victoire et Kobe Bryant Mentality qui ont ses préférences et Times Up et Vilains de Disney pour les jeux de société. Et pour le palais? « J’encourage à opter pour des pâtes au saumon, à la crème et au basilic, pour un hamburger maison avec des frites au four et pour une salade de fruits » conclut Stef.

« Que la planète aille mieux pour retrouver nos playgrounds préférés »

Joueur à Stavelot, club promis à la montée en P2, et futur coach de SFX, équipe dont la descente en R1 ne faisait aucune doute, Quentin Desert se penche sur la situation actuelle. Interview.

Quentin, la fédération et ses antennes ont décidé de stopper définitivement cette saison 2019/2020. Tu t’y attendais?

Oui, je pense que c’était évident en observant les chiffres de ces derniers jours. Nous ne pouvions pas continuer à jouer cette saison.

Une décision concernant la saison prochaine sera prise et annoncée le 26 mars. Quelle serait la solution idéale pour toi?

Je n’ai pas envie de chercher de solution idéale, je pense qu’il n’y en a pas. Quoi qu’il arrive, il y aura des déçus et des « heureux ». Je pense que nous sommes dans une situation très compliquée à gérer et, sincèrement, je suis bien content de ne pas devoir le faire.

Ton cas est très particulier puisque tu joues à Stavelot, une équipe à qui le titre était promis en P3A, et que tu coacheras SFX, dont les descente en R1 ne faisait aucun doute, la saison prochaine.

Oui, avec Stavelot, cette année, il y avait le projet de tout un club – joueurs, entraineur, comité, supporters – afin de faire revivre les belles années du club et l’aboutissement de ce projet est la montée. Si ce n’est pas le cas, nous serons déçus mais nous ferons avec. A l’inverse, SFX avait fait un pari avec des jeunes et ils ont appris pendant un an. Désormais, ces jeunes ont soif de victoires et rester en TDM2 n’est pas l’objectif du club. Pour le moment, nous n’avons plus qu’à attendre que la planète se porte mieux pour pouvoir retourner sur nos playgrounds préférés et recommencer en août là où l’AWBB aura décidé de nous faire évoluer.

Crédit Photo: Christopher Roxs


« J’étais si heureuse de pouvoir reprendre en avril »

C’est une saison blanche qu’aura vécue Marine Minguet, frappée par une lourde blessure et privée d’un retour sur les parquets par le coronavirus.

Si certains tournent comme des lions en cage après deux semaines sans taper la balle, que dire de Marine Minguet éloignée des parquets depuis le début de saison et une grave blessure. « Le basket me manque beaucoup. Je suis vraiment impatiente d’être de retour. J’étais d’ailleurs très heureuse lorsque l’on m’a annoncé que j’allais pouvoir reprendre les entrainements début avril. C’était sans compter sur la suspension puis l’arrêt définitif des championnats, malheureusement » nous confie-t-elle. « D’après mon médecin et ma super kiné Maureen Legrand, j’étais en bonne voie pour reprendre en douceur les entrainements le mois prochain. La fin de cette longue rééducation est proche même s’il faudra continuer à travailler régulièrement d’ici le mois d’août pour commencer en bonne forme la prochaine saison.« 

Depuis quelques jours, Marine découvre le confinement généralisé. « Au début, je ne l’avais pas vraiment vécu car j’étais partie en vacances à la montagne et, là-bas, nous étions un peu hors du temps, nous ne nous rendions pas bien compte de tout ce qu’il se passait… Enfin, jusqu’à ce que les autorités décident de fermer les stations et de nous renvoyer chez nous » confesse la joueuse d’Alleur. « Le plus dur dans ce confinement, c’est au niveau du basket. Nous avions l’habitude de nous voir régulièrement aux matchs, aux entrainements et surtout aux troisièmes mi-temps (rires). Cela fait vraiment bizarre d’être à l’arrêt si tôt dans la saison même si c’est, bien évidemment, pour d’excellentes raisons! J’attends d’ailleurs avec impatience de voir comment la fédération va gérer les montants et les descendants, notamment pour la P1 Dames d’Alleur (ndlr: coachée par sa maman) qui devait normalement fêter un titre amplement mérité. »

En attendant, comme tout le monde, Marine prend son mal en patience, respecte les injonctions du gouvernement et trouve de quoi s’occuper. « Je me repose un peu, je fais du sport dans la mesure du possible de mon petit appartement et j’applique l’expression « Netflix and chill » » conclut-elle dans un grand éclat de rires.

« Le seul gaucher et le plus passionné des trois »

Son parcours, le basket liégeois, ses frères, ses meilleurs souvenirs, ses années à Sainte Walburge, son prochain défi à l’Etoile Jupille, autant de sujets discutés avec Clément de Liamchine. Entretien.

Clément, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket à Hannut. Je suis ensuite allé à Huy pendant deux ans et à Haneffe pour une saison. J’ai alors rejoint le CFWB pour une année, avant de passer par la Vaillante, Pepinster, Liège Atlas et enfin Sainte Walburge où je suis depuis trois ans.

Qu’apprécies-tu dans ce sport?

J’aime le basket depuis que je suis tout petit. J’ai directement été passionné par ce sport, c’est le meilleur moyen pour moi de me défouler.

Quel genre de joueur es-tu?

Le genre de joueur qui aime gagner. Quand je suis sur le terrain, je cherche avant tout à me faire plaisir et à faire plaisir à mes coéquipiers.

Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu taquines la balle orange?

Ma meilleure année basket fut la première que j’ai passée à la Vaillante Jupille avec Martial Paulus. Il m’a vraiment redonné le goût de basket après mon passage au CFWB. Il m’a rendu le plaisir de jouer et j’y ai vécu ma meilleure saison. L’année où nous sommes monté de P2 en P1 avec Sainte Walburge est aussi un bon souvenir, nous avons dû nous battre toute la saison pour y arriver. Le dernier excellent souvenir, ce sont les ISF avec l’école Liège Atlas. Nous sommes partis aux championnats du monde inter-scolaires et ce fut une expérience unique.

As-tu des modèles qui t’inspirent?

Mon modèle, c’est LeBron James. Pour moi, c’est le basketteur parfait, autant sur un terrain qu’en dehors.

Tes frères Sacha et Martin jouent à Hannut et ne sont pas manchots non plus. Quels sont vos points communs et vos différences sur le parquet.

La plus grosse différence, c’est que je suis le seul gaucher de la famille, mon style est dès lors totalement différent. Je pense aussi que je suis le plus passionné des trois.

« Jouer avec Ben Bouché restera un magnifique souvenir »

Après trois ans chez les Sang et Marine, tu as décidé de rejoindre l’Etoile Jupille pour la prochaine saison. Qu’est-ce qui a motivé cette décision?

J’ai décidé de rejoindre l’Etoile car c’est un club très familial, avec une équipe qui sera très compétitive et dans laquelle je retrouverai des potes dont je suis vraiment proche: Kenny Boers, Karim Belah et Alan Mvita. J’ai vraiment hâte que la saison commence!

Quels seront tes objectifs?

J’ai pour objectifs de donner le meilleur de moi-même pour l’équipe, gagner un maximum de matchs et prendre énormément de plaisir sur le terrain et en dehors.

Quels souvenirs garderas-tu de ces trois saisons à Sainte Walburge?

Même si je reste déçu du déroulement de mes trois saisons chez les Sang et Marine, je vais retenir le positif, comme avoir rencontré des gens qui m’ont aidé et soutenu. Je pense à Benoit Bouché en disant cela, je ne l’aurais jamais rencontré, ainsi que sa compagne, sans avoir été à Sainte Walburge. Jouer avec lui restera un magnifique souvenir. Je n’oublie pas non plus mes deux « collabos » – un surnom entre-nous – que sont Sébastien Voets et Louis Collet avec qui j’ai partagé des millions de fous rires pendant trois ans.

Que penses-tu de la P1 liégeoise?

J’adore vraiment ce championnat car nous nous connaissons presque tous. J’ai au moins trois ou quatre potes dans chaque équipe et je kiffe ça. Et puis, nous sommes la province de Wallonie où le niveau est le plus élevé. Cette année encore, c’était très disputé tant pour les places d’honneur que pour le bas du classement.

Et quelle est ton opinion sur le basket liégeois en général?

Liège est la plus forte province au niveau basket. J’aime beaucoup le basket liégeois et je compte rester dedans encore quelques années.