A Kontich, Jérôme Wuidar a explosé son record personnel avec 32 points. Le shooteur des Carriers revient sur sa performance qui pourrait être la dernière de la saison. Interview.
Jérôme, tu as inscrit 32 points à Kontich. Est-ce là ton record?
Effectivement, c’est mon record en TDM2.
Comment t’es-tu senti lors de cette rencontre?
Je me sentais bien, évidemment. Je me suis concentré à bien jouer défense dès le début et cela m’a mis dans mon match.
Qu’as-tu pensé de votre prestation à Kontich?
Bien que nous ayons accroché les leaders quasiment tout le match, cela ne s’est malheureusement pas soldé par une victoire. Même si nous avons beaucoup encaissé, la mentalité de l’équipe était bien meilleure que les semaines précédentes. Nous avons mis plus d’intensité en défense, nous jouions plus vite: bref, l’envie était là.
Ce vendredi, c’était à Woluwé que devaient se rendre les Esneutois. « Nous devrons imposer notre rythme dès le début des festivités et des deux côtés tout en allant chercher les shoots ouverts comme nous avons bien su le faire le week-end passé » prévenait le « Capi » d’Esneux. Le coronavirus étant passé par là, cette rencontre, comme toutes les autres, est reportée – provisoirement – à une date ultérieure.
Ce vendredi, Belleflamme devait recevoir Willebroek. Boostés par leur récente victoire à Malines, les Haricots auraient-ils pu enchainer? Tom Piron, qui évoluera en P1 la saison prochaine, l’espérait. Le Covid-19 étant passé par là, les Liégeois termineront peut-être leur bail en D3 sur une victoire. Entretien.
Tom, votre victoire à Malines a dû vous procurer une vraie joie?
C’est clair que cela fait du bien de gagner à nouveau! Nous avons joué libérés et avons pris du plaisir. Cela a bien fonctionné contre les Kangourous.
Tu n’évolueras plus avec l’équipe A de Belleflamme la saison prochaine.
Non, je serai en P1 l’année prochaine, avec Belleflamme.
Pourquoi avoir fait ce choix?
Je voulais jouer pour un coach qui est sûr de me vouloir à 100%, ce qui n’est pas le cas de David Beck, et je ne me voyais pas quitter Belleflamme malgré plusieurs propositions. J’ai donc opté pour la P1 afin de jouer avec des amis de longue date.
Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?
Reprendre du plaisir sur le terrain et faire une belle saison collective, tout simplement!
Ce vendredi aurait dû avoir lieu le derby entre Comblain et Ninane, un match toujours passionnant et passionné. Les Comblinois voulaient imposer leur suprématie à domicile et prendre leur revanche alors que Thomas Waonry allait affronter ses futurs coéquipiers.
Le derby entre Comblain et Ninane est toujours, ou presque, passionnant et passionné. « Mais franchement, je n’ai pas coché ce match dans le calendrier car nous avions besoin de jouer un match après l’autre » nous avouait Thomas Waonry avant que l’annonce de la mise en suspens du championnat soit diffusée. « Je me réjouis toutefois d’être le meilleur possible sur le terrain afin de battre mes futurs coéquipiers. Je me dois de finir correctement ma saison avec Comblain, par respect envers le club et mes coéquipiers. »
Dans leurs installations, les Comblinois partaient favoris. « J’espère qu’il y aura une grosse ambiance pour profiter à fond de ce beau derby » continuait le futur pivot du matricule 1200. « Nous avions perdu le match aller car nous n’avions été efficaces et agressifs qu’une mi-temps sur deux. C’est cela qu’il faudra corriger, à l’instar de ce que nous venons de faire ces deux dernières semaines.«
Espérons que ce derby d’exception ne soit que partie remise et que Thomas n’ait pas disputé sans le savoir son dernier match sous les couleurs du Mailleux.
A Harimalia, le RBC Awans a complètement craqué en seconde période pour s’incliner 82-64.
A Harimalia, Awans démarrait piano pour compter cinq points de retard, 20-15, après dix minutes. Dans le second quart, les visiteurs réduisaient l’écart pour faire 38-37 à la pause. Au retour des vestiaires, Awans craquaient complètement, se laissant submerger par le physique des Abeilles qui s’envolaient à 58-46 à la demi-heure avant d’enfoncer le clou dans la dernière ligne droite pour s’imposer 82-64.
L’ancien renfort hasseltois survole le championnat slovaque après avoir dû longtemps ronger son frein tandis qu’en Euroligue, Lyon et Allemand gardent espoir. Hier, la photo-mystère faisait escale au Rouheid, ancienne institution heusytoise. Ce sont les infos d’EMCE.
Le magistral pied de nez aux emmerdes de l’ex-Limbourgeois
C’est par le plus grand des hasards que j’ai pris connaissance de la chienne de vie de l’ancien ailier (27a, 1,98 m) de Limburg United. Jugez plutôt : gamin, il perd successivement sa mère à 6 ans (cancer du sein) et son père deux années plus tard. A force de courage et d’abnégation, il accède à l’université de High Point où il suit d’excellentes études. En corolaire, il est la star de son équipe quand, au printemps 2013, il se blesse gravement au genou droit. C’est simple, il ne jouera pas du tout lors de la saison 14/15. Il revient plus fort mentalement que jamais et traverse l’Atlantique. Il débarque ainsi à Hasselt… avant de se blesser à l’autre genou. Non sans avoir démontré son énorme registre. De retour aux States, il envoie ce message : « Je me dois de remercier l’ensemble de la fantastique famille de Limburg. C’est la mort dans l’âme que j’ai été contraint de vous quitter, mais je n’ai qu’une idée en tête : venir rejouer à l’Alverberg. » Après une très longue revalidation, il signe cet été en Slovaquie. D’abord à Rieker, la lanterne rouge, et, depuis janvier passé, à Handlova où il a, comme équipier, Corey Allen, en provenance de Louvain. Et le meilleur reste à venir car, pour l’heure, Miles trône en tête des marqueurs (20,5) et rebondeurs (11,8) de son championnat. Bowman où un magistral pied de nez aux emmerdes… en attendant un retour en Belgique ?
Dames : on a joué à Lyon, on ne jouera pas non plus à Namur et à Boom
Hier, la rencontre d’Euroligue opposant l’ASVEL à Orenbourg a été maintenue devant maximum 1000 spectateurs. Les Lyonnaises (Allemand 10) ont été longtemps bousculées (30-40, 20e) avant de reprendre espoir « on the buzzer » à 78-80. Les Lyonnaises tenteront d’arracher une 3e manche, la semaine prochaine, en Russie… si tout va bien. A cet égard, le duel entre Braine Castors et Valence, en ¼ de finale de l’EuroCup, devait se disputer, ce jeudi 20 h, au hall Octave Henry de Namur. Une rencontre finalement interdite par la FIBA. De même, les Brabançonnes seront au repos ce prochain week-end. Because le report de la finale de la Coupe de Belgique féminine (contre Boom) prévue dimanche à Willebroek. Et quelque chose me dit que l’on n’est pas sorti de l’auberge…
Terrains extérieurs : le Rouheid, une institution heusytoise
A l’époque, c’était un des plus jolis terrains extérieurs de l’agglomération verviétoise. Perché sur les hauteurs heusytoises, le club a été littéralement porté à bout de bras par les familles Huberty, Didesse et Tignée. Qui, parmi les plus anciens d’entre nous, ne se souvient pas de Fernand… Si l’équipe masculine du cru culmina en P2, les dames jouèrent une saison en 3e Nationale, mais perdirent tous leurs matches. C’est aux environs de 1980 que le Rouheid déserta les lieux pour évoluer dans la salle de Ste-Claire. Demain, je vous proposerai un des terrains les plus emblématiques de la province. Sûr qu’il sera vite reconnu !
Malcolm Cazalon quitte Louvain pour la Serbie
Le garçon (18a, 1,97m) est des plus grands espoirs du basket « hexagonal ». Raison pour laquelle, le club de Bourg-en-Bresse (Jeep Elite) l’a prêté, cet été, aux Bears de Louvain afin qu’il acquiert davantage de temps de jeu. Afin d’obtenir un véritable contrat pro (portant sur plusieurs années) et de poursuivre sa progression, le Français a décidé de rejoindre la phalange serbe de Mega Bemax, spécialisée dans la formations des jeunes.
Alors que le CP et l’AWBB annonçaient hier la suspension de tous les championnats, la NBA n’a pas tardé à imiter nos instances dirigeantes. Analyse de la situation et de ses conséquences dans notre plat pays et outre-Atlantique.
Liège serait-il le centre du monde et le basket liégeois l’exemple à suivre? C’est le postulat cocasse que nous posons ce jeudi matin après l’annonce de la NBA de suspendre le championnat jusqu’à nouvel ordre. L’élément déclencheur: Rudy Gobert s’est avéré positif au Coronavirus. Déjà raillé sur les réseaux sociaux après ses pleurs résultants de sa non-sélection au All Star Game l’année dernière, le pivot français devrait déclencher les foudres des mordus de basket US qui seront privés de leur spectacle favori pour une durée indéterminée.
« C’est fou. Ça ne peut pas être vrai. Je veux dire, ça ne semblait pas possible. Ça ressemble plus à une scène de film plutôt qu’à la réalité. C’est une situation où nous devons être intelligents dans notre façon de réagir. C’est la vie des gens qui est en jeu. Il ne s’agit pas de basket, des Mavericks. Il s’agit d’une pandémie mondiale où la vie des gens est en jeu. Je suis bien plus préoccupé à parler à mes enfants et ma mère de 82 ans et leur dire de rester à la maison, plutôt que de savoir quand nous rejouerons » a réagi Mark Cuban à l’annonce de la décision de la Ligue.
Une réunion des dirigeants NBA aura lieu ce jeudi mais tous les joueurs ayant affronté l’intérieur du Jazz ces dix derniers jours sont placés en quarantaine. Après le décès de Kobe Bryant et de David Stern, c’est un nouveau coup dur pour la NBA. Pour Vince Carter qui a joué cette nuit, cette suspension avec la menace d’une annulation de la saison pourrait ressembler au chant du cygne. « C’est une manière étrange pour dire que je termine ma carrière. Vraiment… » a-t-il réagit en apprenant la nouvelle. « Il reste 15 matches en théorie. Mais si c’est le dernier, c’est comme ça… C’est juste étrange alors qu’on est entrain de tout nous expliquer. Je vais être là, assis, à me dire : « OK, ça s’est terminé comme ça… » C’était bien le basket. J’ai adoré chaque moment, les bons et les mauvais. Donc si c’est terminé, tout va bien. Si ça s’est terminé aujourd’hui, je m’en souviendrai tout ma vie. Au moins, j’ai inscrit un dernier panier. »
En Belgique, la décision avait été prise quelques heures plus tôt. La D1 avait annulé tous les matchs jusqu’au 03 avril, les finales de la Coupe de Namur avaient été reportée avant que, finalement, l’AWBB et les différents comités provinciaux ne décident de suspendre tous les championnats jusqu’au 31 mars. Une décision qui a bien évidemment fait réagir toutes les basketteuses, tous les basketteurs et tous les amateurs de la balle orange. La « viralité » avec laquelle cette information se propageait et accouchait de discussions multiples, d’interrogations diverses et de blagues potaches (#coucouBous) semble d’ailleurs bien supérieure à celle du Covid-19.
Si la déception de ne pouvoir pratiquer son sport favori est légitime, cette décision apparait toutefois comme la plus sage au regard d’une pandémie dont les conséquences s’avèrent déjà dramatiques à différents niveaux (humain, sanitaire, économique, etc). Comme le dit l’adage: « Il faut savoir raison garder« .
Néanmoins, en attente de la fameuse réunion du 26 mars, les scénarii plausibles ou abracadabrantesques fleurissent dans les discussions de comptoir ou dans les fils d’actu. Cette interruption de trois semaines va avoir de réelles répercussions aux niveaux sportif et logistique. Si les championnats reprennent leurs droits début avril – ce dont ont peut légitimement douter, les experts prédisant que le pic du Covid-19 se fera réellement sentir dans quatre semaines -, ce sera un vrai casse-tête de recaser tous les matchs. Des équipes en forme pourraient être stoppées dans leur élan et d’autres à la peine pourront reprendre des forces. Si les compétitions sont neutralisées, la prochaine saison risque d’être terriblement « spéciale » voire même franchement farfelue.
« Après avoir pris les importantes décisions qui s’imposent en matière de santé publique, les instances de l’AWBB plancheront dès ce 12 mars 2020 sur les différentes questions à résoudre tant au niveau administratif que sportif. Sachez déjà que les options envisageables varieront de compétitions en compétitions » communique d’ailleurs l’AWBB dans un mail adressé aux clubs.
Dès lors, inutile toutefois de tirer des plans sur la comète, l’avenir risque déjà d’être assez surprenant!
Une semaine après avoir empoché sur le fil le derby awansois, les troupes d’Eric Herben se sont inclinées 69-79 contre Cointe. La lutte pour le maintien s’annonce chaude en P2B.
Il y a dix jours avait lieu le derby entre les deux équipes d’Awans. Un derby qui se jouait à Haneffe mais qui tenait toutes ses promesses. Emmenés par Brassine (18 points) et Matthieu (22 pions), les « locaux » s’imposaient sur le fil, 73-72, grâce à un lancer de Jonathan Bourgeois (12 unités).
Ce dimanche, les US n’ont pu rééditer pareille performance et se sont faits damer le pion par Cointe, 69-79. Vaincues de cinq points au match aller, les Grenouilles récupèrent l’average sur Gens et compagnie. Awans (avec un match de moins) et Cointe comptent une seule victoire d’avance sur Huy, avant-dernier du classement. La lutte pour le maintien en P2B s’annonce chaude!
A Welkenraedt, Waremme s’est incliné dans les tous derniers instants. Nico Gerads débriefe le revers des Wawas. Interview.
Nicolas, qu’as-tu pensé de votre prestation à Welkenraedt?
Elle fut assez bonne dans l’ensemble pas assez vu le résultat.
Comment s’est déroulée cette rencontre?
Nous avons mis du temps à rentrer dans la partie et à nous adapter à l’adversaire. Nous avons compté jusqu’à douze points de retard en première période et puis nous avons commencé à être patients et à revenir petit à petit. Les gars comprenaient enfin exactement ce que je demandais en défense afin de pouvoir voler quelques ballons et partir en contre-attaque. C’est ce qui s’est produit tout le troisième quart et nous avons ainsi pu passer devant et garder cinq ou six points d’avance avant d’un peu craquer mentalement sur quelques détails que les locaux ont parfaitement exploités pour nous punir.
Tu déplores également deux coups de sifflet.
Oui, malheureusement, deux décisions arbitrales contestables nous ont fait énormément de mal alors que le match était à égalité. Une volontaire bien trop sévère est vraiment regrettable a contribué à aider Welkenraedt à reprendre cinq points d’avance à quelques secondes de la fin du match. La victoire aurait pu basculer dans un camp comme dans l’autre, l’équipe qui a fait le moins d’erreurs l’a emporté. Et malheureusement, ce n’était pas nous.
Un cinq sur cinq synonyme de top 4 pour les Bobelins qui auraient dû recevoir Anvers pour une soirée « Boulets à la Liégeoise ».
Mais, où s’arrêteront-ils ? C’est la question que l’on peut se poser au sujet de Spadois terminant le championnat en boulet de canon. Les infortunés Nivellois en ont fait les frais dans leurs installations qui mériteraient, soit dit en passant, un sérieux coup de fraîcheur.
« En réalité, Valy Borgers nous met de suite au commandement, via un 3 pts, et nous n’avons plus cessé d’être en tête », résume Bruno Dagnely, « On savait que, tout comme à l’aller, les Brabançons allaient essayer de nous endormir. Pas de chance pour eux, nous sommes parvenus à maintenir le rythme aux échanges tout en y ajoutant la manière. » Et c’est donc avec vingt longueurs d’avance que les Bobelins (Franck 18, Wintgens et Borgers 15) revenaient victorieux du parc de la Dodaine.
Sûr que la soirée « Djôte/Pizza » organisée pour l’occasion aura décliné un goût bizarre dans les organismes locaux. « En revanche, notre 5 sur 5 actuel nous permettra d’aller manger au Chalet Suisse cette semaine grâce à Daniel Coheur, le meilleur des délégués d’équipe », conclut le « chef coq » de la Fraineuse. Cerise sur le gâteau, les « Bleu et Blanc » pointent désormais à une incroyable 4e place en TDM2 A… avant de recevoir la seconde phalange d’Anvers. Avec, en prime, une soirée « Boulets à la Liégeoise ». Mais cela, c’était avant l’annonce de la suspension des championnats jusqu’au 31 mars. Les « boulets » devront rejoindre le frigidaire au grand dam de Pierrick Van Den Brule!