Où a été prise cette photo ?

A peine croyable par les temps qui courent, on a encore joué ce week-end dans cinq pays européens alors que la compétition a repris au Japon. Quant à la photo-mystère de vendredi, elle avait « cliquée » à l’ancien (et mémorable) terrain d’Esneux. Ce sont les infos d’EMCE.

Où a-t-on (quand même) joué en Europe ?

En fin de compte, la Turquie n’était pas le seul pays européen ( ?) où l’on a encore joué ce week-end. C’est ainsi que les championnats se sont malgré tout poursuivis en Angleterre, en Russie, en Serbie (qui vient de décréter l’état d’urgence) et la Biélorussie. Retour sur les bords du Bosphore où plusieurs Américains ont refusé de disputer la rencontre qui était à leur agenda de fin de semaine. On peut les comprendre…

C’est la reprise au Japon

Signe d’espoir, on a repris la compétition au Japon. A noter que celle-ci était interrompue depuis le 17 février dernier. Précision importante : toutes ces explications se déroulaient à huis clos. Là-bas, la première phase de la Ligue est répartie en trois poules distinctes. Au sein du « Groupe Central », une équipe domine les débats. A savoir, Kawasaki qui peut notamment compter sur les services de Nick Fazekas (34a, 2,11m) passé par Ostende en 2008/2009 et de Jordan Heath (28a, 2,08m), ex-Kangoeroes, Spirou et Limburg.

Enobakhare (ex-Pepinster) signe à Sijsele

D’origines nigérianes, Leigh Enobakahre (34a, 2,08m) a écumé pas mal de clubs belges. Dont Pepinster où il a terminé la saison 15/16 et entamé la suivante. Ensuite, il est notamment passé par Alost (à la place de Toffi) et par le Royal IV. Cette année, il défendait la raquette de Waregem (TDM 1), mais portera, dès cet été, le maillot de Sijsele. Formation de la banlieue brugeoise qui s’apprête à culbuter en TDM 2 et sera désormais coachée par l’ancien Montois, Tibo T’Joncke (pour l’heure à Aalter).

Terrains extérieurs : dans une autre cour de récré

Vendredi, je vous proposais bien évidemment l’ancien terrain d’Esneux. A l’ombre de l’Alfa (ex-café, cinéma et… vestiaires) s’est disputé de mémorables tournois de la Pentecôte, ou encore, un incroyable match de barrage au printemps ’74. Explication : SFX Verviers accède à la 3e Nationale et le second montant doit être désigné entre Spa et Pepinster ayant terminé à égalité. Le regretté Pierre Raskin est au coaching des Hoëgnards, il racontait : « Il y avait plus de 700 spectateurs à Esneux. Nous menons encore de 2 points à 15 secondes de la fin et Barnich hérite de lancers francs. Lui qui ne les rate jamais, les loupe tous les deux. Paquay récupère la balle, l’expédie à Muller qui arrache la prolongation. Le moral a changé de camp, la victoire aussi. » Aujourd’hui et grâce à Georges Melon, place à une énième cour de récré avec cet indice : entre Cité ardente et Hesbaye…

Michel CHRISTIANE

« Des hauts et des bas au niveau mental »

A Grâce-Hollogne, Braives a soufflé le chaud et le froid pour s’incliner 74-66.

A Grâce-Hollogne, Braives s’est incliné 74-66. « Nous avons réalisé une prestation fortement mitigée avec des hauts incluants de beaux moments basket avec de l’intensité et des bas, pas tant dans le jeu mais bien dans le mental avec des mots sur l’arbitrage, envers le coach ou les coéquipiers qui nous empêcherent d’être focus à 100% sur le jeu en lui-même » nous explique Nicolas Danze.

« On ne se refait pas! »

A Braine, Haneffe avait sorti une excellente prestation qui ne s’est malheureusement pas matérialisée par la victoire malgré onze points d’avance à cinq minutes du terme.

Au sortir de la courte victoire contre Genappe, c’est une toute aussi courte défaite qui est venue sanctionner le déplacement des Templiers à Braine. « Malgré la défaite, nous avons fait une grosse prestation. Il ne faut pas oublier qu’il y a deux semaines nous étions descendants et que désormais nous arrivons à ennuyer une équipe du haut du classement » rappelle très justement Benoit Tassin.

A Braine, fief de basket, les Templiers ont rendu coup pour coup à leurs opposants. C’était l’égalité parfaite – 35 partout – à la pause avant que Mika Berger (15 pions) et ses partenaires ne fassent le break au retour des vestiaires pour mener 46-55 à la demi-heure et même onze longueurs d’avance à cinq minutes du terme. « Malheureusement, notre gestion de la fin de match ne fut pas à la hauteur de nos attentes » regrette l’expérimenté Templiers. « Nous avions pourtant réussi à prendre la main dans ce match mais bon, on ne se refait pas, une bonne dose d’énervement est passée par là.« 

De quoi engendrer des sentiments mitigés. « C’est frustrant, bien sûr, mais nous ne sommes pas déçus » nuance Benoit. « Nous avons retrouvé le Haneffe que nous voulons voir et en jouant de cette manière, nous allons aller chercher d’autres victoires d’ici la fin dès saison. » A la condition sine qua non que le championnat reprenne après le 31 avril, bien entendu.

« Jamais connu ça! »

En P3C, Oupeye s’était incliné de quelques unités contre Visé le week-end passé.

Le week-end passé, Oupeye recevait Visé pour le derby de la basse Meuse mais ne profitait pas de ses installations pour l’emporter, laissant la victoire aux visiteurs, 67-71, qui en profitaient pour revenir à hauteur des troupes de Dan Gilon au classement. « Il ne nous a pas manqué grand chose pour émerger de cette partie serrée. La pièce aurait pu tomber d’un côté comme de l’autre » nous explique John Collard. « Nous avons eu quelques minutes de flottement par deux fois qui ont permis à Visé de prendre quelques points d’avance. La fin de match s’est jouée aux lancers dans lesquels les Visétois ont excellé.« 

Comme depuis le début de saison, Oupeye était à nouveau en effectif réduit. « Nous n’étions que sept avec un cadet, Luca Bailly, pour nous compléter afin d’avoir une rotation supplémentaire » regrette l’ailier. « Avoir perdu notre « energizer » la semaine passée nous a manqué sur le terrain face aux Visétois mais le groupe s’est bien battu.« 

Une situation pas toujours simple à gérer et qui aura eu raison des ambitions d’Oupeye. « Nous n’avons pas disputé un seul match avec le groupe au complet, je n’ai jamais connu ça » hallucine John. « La fin de saison sera tranquille, nous allons tenter de gagner nos dernières rencontres mais nous serons malheureusement toujours déforcés. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour ne plus connaitre cette situation la saison prochaine. »

Les rencontres étant suspendues jusqu’au 31 mars, les blessés d’Oupeye vont pouvoir se soigner avant de, peut-être, finir la saison en boulet de canon!

« Avec un peu de bon sens, nous pouvons gérer cette crise »

Etudiant en cinquième année de médecine, Adrien Lozina se confie à Liège & Basketball sur la situation actuelle. Entretien.

Adrien, que penses-tu des récentes mesures prises par le gouvernement et que les pays voisins semblent désormais adopter?

Je pense que les mesures prises sont les bonnes si elles sont respectées. Cela me désole de voir des choses comme les « lockdown parties », les gens qui organisent des fêtes chez eux ou ceux qui se ruent dans les rayons des supermarchés pour se battre pour du PQ alors que nous savons que les magasins resteront ouverts et ont des stocks suffisants. Toute cela met à mal les mesures.

En quoi le Covid-19 impacte-t-il ton quotidien et ta formation?

Pour la formation des étudiants en médecine, c’est difficile d’y répondre dès à présent. Le plan d’urgence ayant été adopté vendredi, nous verrons l’impact à partir de cette semaine. Toutefois, beaucoup d’étudiants risquent de ne pas avoir grand chose à faire en stage vu que toutes les consultations et autres actes non-urgents sont reportés. Il faut voir si nous serons réquisitionnés aux urgences dans les semaines à venir car je sais que certains services sont déjà en sous-effectif pour gérer la situation.

Quelles recommandations aurais-tu à prodiguer?

Bien que n’étant pas un expert du sujet, mes recommandations sont de suivre celles du gouvernement: sortir le moins possible, appliquer les règles d’hygiène avec soin, ne pas se rendre dans un lieu public en cas de syptômes, etc. Avec un peu de bon sens, je pense que nous pouvons gérer cette crise.

N.B. :Adrien tenait à partager quelques liens pour ceux qui désirent s’informer plus en profondeur sur le virus et ses conséquences. Ici le lien de Le Spécialiste, ici le lien d’Epidemio, et ici le lien pour un webinar.

« J’avais toujours en tête d’y retourner »

Après un an à Jupille, David Bernard sera de retour au Haut-Pré. Interview.

David, ce week-end devait avoir lieu le tout gros match contre Saint-Louis?

Oui, cela devait normalement être un gros match mais au vu du déroulement de la fin de saison et des objectifs (ndlr: décision de ne pas s’inscrire aux Playoffs et de ne pas monter si l’occasion se présentait), nous ne pouvions plus parler de gros match.

Après une seule saison à Jupille, tu as décidé de retourner au Haut-Pré. Pourquoi?

Je savais que beaucoup de joueurs allaient quitter l’équipe suite à la décision de ne pas monter. J’avais toujours en tête de retourner au Haut-Pré et quand j’ai pris connaissance du projet et des nouveaux transferts, je n’ai pas hésité.

« Nous avons retrouvé notre jeu collectif »

En R1 Dames, Alleur avait livré une excellente prestation, n’échouant que d’un chouïa contre Namur Capitale.

Le week-end passé, Alleur recevait l’excellente équipe de Namur Capitale, troisième de première régionale. Les filles de Jean-François Hanesse ont bien failli créer la surprise ne s’inclinant que 61-63. « Nous avons fait un super match avec beaucoup d’engagement. Chaque joueuse a apporté quelque chose et nous avons retrouvé notre jeu collectif qui était absent depuis un certains temps » savoure Emilie Hertay. « Ce court revers peut sans doute s’expliquer par quelques manquements au rebond et au niveau de la précision en attaque mais, dans l’ensemble, nous avons fait un bon match. »

Une prestation aboutie et encourageante qui était de bon augure avant le déplacement à Sainte Walburge pour un derby qui s’annonçait disputé, même si les Sang et Marine ont perdu Charlotte Overath, partie à Pepinster. La confrontation est actuellement reportée à une date ultérieure même si le risque qu’elle n’ait jamais lieu est bien présent.

Michel en plante 42 mais arrêtera en fin de saison

Retour sur la dernière – peut-être même vraiment la dernière! – journée de championnat au sein de notre élite provinciale, sur la performance de Tom Michel et sur la situation de Bellaire qui enregistre départ et arrivées.

La lutte pour le maintien était intense en première provinciale et concernait six équipes: Spa, Sainte Walburge, Dison, Waremme, Belleflamme et Verviers. Lors de la ving-et-unième journée de championnat, ces six formations se sont inclinées.

Waremme n’avait pas démérité à Welkenraedt mais a commis trop d’erreurs pour l’emporter. Dison n’a pas inquiété Hannut et Verviers, pourtant bien parti, a craqué dans le troisième quart face à Lhote (21 points) et les Jupillois. A domicile, Belleflamme n’est pas parvenu à empêcher Alleur de renouer avec la victoire, 68-76.

A Esneux, Sainte Walburge a explosé, 88-67. Les Sang et Marine n’ont pas su contenir le duo Bassini/Ilians (39 points à eux deux) et ont vécu un deuxième quart cauchemardesque. Un revers qui a entrainé la démission de Pascal Goffin. A Bellaire, Spa n’ a pas réussi à contenir Michel qui planté 42 points pour offrir la victoire aux Blue Rabbits, 87-70. Le meneur arrêtera en fin de saison. « Il sera souvent absent pour sa formation et préférait faire un pas de côté. Je suis à la recherche d’un meneur que je ne parviens pas encore à trouver » nous informe Gael Colson. « Par contre, André Cybers et Benoit Bouché vont débarquer. Du lourd pour la P1! »

La prochaine journée de championnat s’annonçait cruciale avec des matchs à six points entre Sainte Walburge et Belleflamme (samedi 17 heures) et Spa et Verviers (samedi 21 heures). Pour ce derby verviétois, les Collégiens avaient déclaré forait en TDM2 afin d’aligner un maximum de joueurs de D3 dans la cité thermale et maximiser leurs chances du victoire. Une décision qui n’avait pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux. Dison devait recevoir Esneux pour une rencontre lors de laquelle Barbay et Pieffer (futurs Dragons) auraient aimé se mettre en évidence.

Toutefois, ces rencontres sont désormais reportées à une date ultérieure, le championnat étant suspendu. Les clubs à la lutte pour le maintien devront supporter l’incertitude encore trois semaines.

« Le titre sera difficile à aller chercher »

La saison de Pepinster s’est-elle terminée par une défaite frustrante à Henri-Chapelle? Nicolas Rossinfosse et les Pepins ne pourront en tout cas pas prendre leur revanche sur Ensival dimanche lors du remake de la demi-finale de la Coupe. Entretien.

Nicolas, comment le groupe a-t-il réagi au revers enregistré à Henri-Chapelle?

Nous sommes vraiment déçus. Nous menions de près de quinze points à la fin du premier quart avant que tout bascule. C’est difficile à avaler surtout qu’Ensiva a perdu des plumes aussi au Mosa…

Avez-vous fait une croix sur le titre?

Le titre sera difficile à aller chercher, malheureusement. Nous devions compter sur deux défaites de Tilff sur les cinq derniers matchs, nous n’étions plus maîtres de notre destin à ce niveau là.

Il reste la deuxième place pour laquelle vous êtes au coude-à-coude avec Ensival.

Oui, il est impératif d’aller chercher cette deuxième place et nous aurions dû gagner chez nous contre Ensival pour cela. Nous sommes invaincus à domicile cette saison et aurions dû faire en sorte que cela dure jusqu’à la fin championnat!

Ce derby contre Ensival s’annonçait bouillant. Pour vous, c’était aussi l’occasion de prendre votre revanche de votre défaite en demi-finale de la Coupe.

Nous venions tous les deux de perdre et nous aurions vu qui aurait été le plus apte à rebondir. Il y avait une deuxième place à aller chercher et je pense que nous avions effectivement une revanche à prendre. Ce derby était d’autant plus excitant que la deuxième place est en jeu. Cela promettait une belle ambiance sur le terrain et dans les tribunes.