« Huy peut jouer un rôle majeur dans cette région »

Après avoir écumé les différentes divisions provinciales dames, Arnaud Pinte découvrira la régionale avec Huy. Le matricule 2511 semble animé d’un souffle nouveau et multipliera les synergies.

La saison prochaine, Arnaud Pinte drivera la R2 Dames de Huy. « Le groupe sera un mix entre sept joueuses confirmées et trois ou quatre jeunes de La Villersoise » nous précise-t-il. « L »objectif sera de finir le plus haut possible. Les filles de Huy ont prouvé ces dernières saisons qu’elles étaient capables de rivaliser avec les équipes du haut du tableau malgré un effectif souvent réduit. En parallèle, la collaboration avec La Villersoise permettra à des jeunes de continuer leur apprentissage. »

Un beau défi et une suite logique pour l’ancien meneur d’Angleur. « C’est tout à fait ça!« , s’exclame-t-il. « J’ai connu tous les niveaux en provinciale(s) et j’avais envie de franchir un cap la saison prochaine. Découvrir la régionale sera un beau challenge. J’entraine depuis plusieurs saisons en jeunes régionaux et ce sera une expérience supplémentaire avec ce groupe en seniors. »

L’arrivée d’Arnaud est concomitante avec celle de Mike De Keyser pour ce qui semble être un nouveau souffle pour le matricule 2511. « Je pense que Huy peut jouer un rôle majeur dans cette région » avance-t-il. « D’où la pertinence des différentes collaborations pour permettre aux jeunes de progresser dans les meilleures conditions car il y a de la qualité à La Villersoise – où j’entraine des jeunes cette année – tant en filles qu’en garçons mais il faut pouvoir proposer des équipes au minimum P1 pour que les talents continuent à évoluer et à se surpasser. Mike De Keyser connait bien tous les clubs des alentours et sa volonté est de réunir un maximum de forces vives pour avancer dans la même direction. C’est un défi et, si tout le monde s’accorde, ce sera bénéfique pour tous. »

« Priorité au coaching »

Auparavant actif sur les deux tableaux, Arnaud avait laissé de côté ses sneakers pour privilégier sa plaque d’entraineur cette saison. « Au début, jouer ne me manquait pas mais, au fil de la saison, cela a commencé à me manquer. Nous verrons ce qu’il en sera la saison prochaine mais ma priorité restera le coaching » nous précise celui qui est courtisé par un cercle aqualien.

En cette période délicate, les amateurs de sports sont privés de leurs spectacles favoris. C’est le cas d’Arnaud avec la petite reine, les annulations de courses cyclistes se succédant à la pelle. « C’est vraiment dommage d’autant plus que le début de saison était vraiment top avec des jeunes déjà très performants – Remco, Pogacar – et des Belges bien préparés comme Stuyven et Teuns. Ce n’est que partie remise, en espérant que cela ne durera pas des mois« conclut-il sur une note d’optimise.

Quand un club belge faillit jouer en D1 « luxo »…

C’est celui d’Arlon qui pouvait compter sur les services de « Valy » Borgers tandis que ce même championnat grand-ducal est définitivement arrêté, mais toujours dans l’expectative. Pendant que Julian Gamble a fait ses valises, nous faisions escale, hier, au club d’Alleur qui n’a plus de secret pour Julie Allemand. Ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du mardi

Je me suis inspiré de l’actualité en vue de cette chronique hebdomadaire. C’est ainsi que j’ai appris que le NBA (tenant absolument à finir la compétition) avait songé à faire disputer les matches (à huis clos) dans les centres d’entraînement des différentes franchises. Idée vite abandonnée, semble-t-il. D’où l’occasion de revenir sur quelques « délocalisations » sortant de l’ordinaire… Au printemps 2009, Anderlecht et le Standard terminent le championnat à égalité : un test-match doit donc désigner le champion. C’est alors que Pierre François, le boss de Sclessin, suggère de disputer le duel au… Stade de France. La proposition du Jevoumontois a fait long feu. Automne 2008, Valéry Borgers est de retour du Canada et signe au Pall Arel Arlon qui accède à la D2… grand-ducale. Sponsor oblige. Les Belges (sans renfort US) font mieux que se défendre puisqu’ils se qualifient pour les playoffs (à 4) devant déterminer les deux montants. Ils y échouent avec tous les honneurs.

L’ancien Bruxellois, Julian Gamble retourne aux USA

A Neder-Over-Hembeek, personne n’a oublié l’immense carcasse de Julian Gamble (30 a, 2,08 m). Et l’inverse est tout aussi vrai, d’ailleurs. Cette saison, l’ancien « maître des anneaux » du Brussels louait ses services à la formation de Bologne (D1 ita). Vu les circonstances, il a obtenu le feu vert de ses employeurs afin de regagner, avec sa petite famille, les Etats-Unis. Et ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. En attendant des jours meilleurs…

Championnat aussi fini au Grand-Duché de Luxembourg

Tout comme en Belgique, les responsables fédéraux du Grand-Duché ont décidé d’arrêter définitivement la compétition. A une nuance près toutefois : contrairement à chez nous, il y a encore des descendants (2). Dans l’état actuel, Esch serait sacré champion et le duo Contern-Steinsel (coach : Pascal Meurs) effectuerait la culbute. Si les Eschois acceptent ce scénario, les deux autres cités sont nettement moins d’accord. Raison pour laquelle, une réunion au sommet tentera d’éclaircir la situation. Bon amusement !

Terrains extérieurs : les premiers dribbles de Julie Allemand

Si les panneaux ont disparu, les lignes du terrain de l’Athénée d’… Alleur sont toujours bien visibles. En réalité, le cercle cher à André Trinon est issu d’une dissidence en douce avec le BC Ans. Désirant obtenir du temps de jeu, certains Ansois créèrent ainsi, en 70, la JS Alleuroise vite devenue le BC Alleur. Celui-ci évolua jusqu’au milieu des années ’80 dans ces installations scolaires mais, jugeant la location trop onéreuse, les responsables de l’époque décidèrent de louer un terrain vague à la SNCB et d’aménager le site de la rue Monfort. On connait la suite d’un club qui connut, aussi, les premiers dribbles d’une certaine Julie Allemand. Demain, on changera de région… pour ne léser personne.

Michel CHRISTIANE

Rainer Gebauer, le « Boche » d’Eupen

Les Carnets du basketteur saison 3! Tout au long de cette troisième année, notre sémillant chroniqueur vous proposera d’aller à la rencontre de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Souvent au travers d’entrevues toujours révélatrices de leur personnalité.

Les temps perturbés que nous connaissons me font penser aux fameux « dimanches sans voitures » que les plus jeunes d’entre vous n’ont pas endurés (ndlr: hormis une fois par an à Bruxelles). On est à l’automne 1973 et les pays de l’Opep sont à l’origine du premier choc pétrolier. Les « Trente Glorieuses » sont bel et bien terminées…

Vu la réduction drastique de la production d’or noir, le gouvernement belge décrète donc ces « dimanches sans voitures » qui s’entendront sur quatre semaines à partir du 18 novembre. Autrement dit, plus personne ne peut circuler en auto ces jours-là. A quelques exceptions (professionnelles) près. Si vous êtes chopés, l’amende s’élève à 3000 francs de l’époque. Soit, 75 euros.

On s’en doute, tous les championnats sont suspendus. Sauf ceux de D1 et D2 de football. Hormis le 1er décembre. Et pour cause, il y a 81 cm de neige au Signal de Botrange et même 34 à Bruxelles. A ce moment, je suis un supporter acharné de l’AS Eupen. Raison pour laquelle, nous organisons un car – à défaut de voitures – pour nous rendre au Kehrweg au départ de Spa. Il faut préciser qu’à ce moment, la (vraie) phalange germanophone (et non l’actuelle) surprend tout son monde et est sacrée « championne d’automne ». Elle draine ainsi 7500 spectateurs lors de la venue de Tongres et est à deux crampons d’une montée au sein de l’élite. A l’occasion de la dernière journée de championnat, un nul lui suffit sur le terrain de Lokeren, son concurrent direct. Au coup de sifflet final, tous les observateurs présents – même néerlandophones – sont unanimes pour reconnaître que les « Noir et Blanc » se sont faits voler comme au coin d’un bois par un arbitre flamingant. « Il s’agissait de Robert Schaut qui habitait à une dizaine de kilomètres du stade », se souvient Raymond Stabel, l’ancien journaliste au Jour Verviers, « A un quart d’heure de la fin, c’était encore 0-1 puis le ref offre un penalty imaginaire aux Anversois. On connait la suite… » Les Waelandiens l’emportent ainsi 2-1 dans les arrêts de jeu et s’ouvrent les portes de la D1 au nez et à la barbe des Eupenois. Etonnant : le descendant de cette saison n’est autre que… La Gantoise.

Si les protégés de Pol Brossel, ce dirigeant d’exception, ont signé un parcours aussi exceptionnel, ils le doivent en grande partie au génial Rainer Gebauer. Lors de l’exercice précédent, il avait pris part avec Cologne à la finale (perdue) de la Coupe d’Allemagne face à Mönchengladbach. L’arrivée dans les cantons de l’Est de cet attaquant lunaire aux allures de faux dilettante en étonnent plus d’un. Son explication aussi : « J’ai toujours adoré la langue française et tout ce qui touche à la francophonie. Venir en Belgique constituait donc pour moi la solution idéale en restant proche de mes racines. » Avec 23 réalisations à son actif, il sera sacré « top buteur » de la D2 et filera, l’année suivant, au Sporting de Charleroi. Il y a peu, les supporters eupenois ont été invités à élire leur « meilleur joueur de tous les temps ». Je vous laisse imaginer qui monta sur la plus haute marche du podium…

Pour conclure, cette anecdote : pendant la trêve hivernale, l’ASE (dont Bruno Trevisan avec qui j’étais à l’école) s’en va disputer, début janvier 74, une rencontre amicale à Sclessin. On est une poignée d’inconditionnels visiteurs noyée dans la masse « rouche ». Et, à la surprise générale, notre Rainer Gebauer (photo, troisième à partir de la gauche) ouvre la marque. Nous bondissons de joie tout en entraînant la réaction tout en poésie des supporters mosans : « Nous, on n’a pas besoin d’un sale Boche pour marquer ! » Précision importante : Eupen alignait alors dix joueurs belges et les « Rouches »… neuf étrangers. Sans commentaire.

Michel CHRISTIANE

« Une situation un peu stressante »

Pour Mike Petit au Maroc, la situation est aussi préoccupante.

Alors que la France vient d’opter pour un confinement total comme l’Italie et l’Espagne, au Maroc aussi la situation est préoccupante. « Nous sommes arrivés vendredi matin à Agadir. Notre vol est parti normalement, notre voyage n’était pas déconseillé » nous précise Mike Petit. « Mais samedi, le Maroc a interdit tous les nouveaux vols et on nous a prévenus que nous devrons sûrement être rapatriés. Depuis lors, nous devons rester joignables et proches de l’hôtel. Les excursions sont annulées, les écoles et les universités sont fermés jusqu’à nouvel ordre et les bars et restos ont fermé hier à dix-huit heures. »

Les vacances en prennent logiquement un coup. « Nous essayons tout de même de profiter du soleil » soupire le pivot de la Vaillante. « Mon oncle qui devait quitter jeudi a été rapatrié hier par TUI via Amsterdam. Le consulat travaille à un rapatriement des Belges. D’après certaines infos, tous les touristes doivent avoir quitté le sol marocain pour jeudi car les aéroports fermeraient à cette date. C’est une situation un peu stressante, nous pouvons être avertis à tout moment, nous ne dormons pas sereinement. »

UPDATE: A 14h30 ce mardi, Mike Petit nous contactait pour nous informer de l’évolution de la situation. « Notre vol prévu mercredi devrait être maintenu et des vols de rapatriement ont été négociés. Tous les Belges quitteront bien le territoire dans les prochains jours » nous précise-t-il.

« Je me suis découvert la main verte! »

Le basket, la pandémie mondiale, la saison de Tongres, le jardinage, le futur, autant de sujet abordés par Olivier Macfly pour Liège & Basketball.

Depuis sept jours et avant que le gouvernement ne suive cette voie, la planète basket est à l’arrêt. « Le basket me manque terriblement, comme à tout notre petit monde orange je pense » reconnait Olivier Macfly. « Il faut trouver des occupations différentes. Je fais un peu de sport à la maison et je me suis découvert la main verte. Avec le beau temps qui arrive, je m’occupe de mon jardin!« 

Une corde de plus à l’arc du prof de gym/coach/deejay auteur d’un exercice 2019-2020 réussi avec Tongres. « Cette deuxième saison est réussie. Kontich fut ultra-dominant et la série était très relevée. Nous fûmes compétitifs et nous terminons dans le top 4. Au mois d’août, nous aurions tous signé à deux mains pour vivre une telle saison » relève-t-il.

Officiellement, le championnat est suspendu jusqu’au 31 mars, une décision devant être prise dans les prochains jours. « Comme tout le monde, j’aimerais que le championnat reprenne ainsi que toutes les activités que nous avions l’habitude de pratiquer. Mais pour cela, il n’y a pas trente-six solutions » ajoute Oli. « Il faut respecter les règles instaurées par notre gouvernement. Le lockdown est super important, il faut respecter les distance de sécurité, ne sortir de chez soi qu’en cas de nécessité. » Et de conclure: « Il y a soixante ans, on a appelé nos grands-parents pour la guerre, pour aller au front. Aujourd’hui, on nous demande de rester trois semaines chez nous. Je pense que nous en sommes toutes et tous capables…« 

« Je me réjouis de rejouer à Stratego »

En cette période troublée, Xavier Hubert donne ses conseils pour vivre au mieux le confinement.

Xavier, quelles activités autorisées préconises-tu durant cette période de confinement?

La course à pied, le tennis et le vélo. Je réponds sportivement (ndlr: voir ici ce que préconise les spécialistes en matière de sport(s)) mais nous avons passé le dernier week-end dehors à jardiner, couper du bois, jouer sur le trampoline et faire notre premier barbecue.

Quels films nous conseilles-tu?

Je ne suis pas fan de science-fiction, je préfère les classiques. Mon trio favori c’est Gladiator, Le plus beau des combat et Training Day.

Et pour les séries?

Elite 3 vient de ressortir sur Netflix pile au bon moment. Casa Del Papel revient le trois avril et Modern Family (ndlr: la série préférée de Barack Obama) pour rire un coup.

Quels bouquins conseilles-tu?

Mon dernier roman est de Guillaume Musso: « Sept ans après ». Là j’alterne entre « Zéro déchet » pour tenter de diminuer notre empreinte carbone et « La Sophrologie » pour comprendre les cours que suit actuellement ma fille afin de l’aider à gérer ses émotions.

Ce confinement est aussi l’occasion de ressortir les jeux de société.

Oui, je fais des puzzle avec mon fils qui aura bientôt cinq ans et nous jouons aussi à des jeux comme Le jeu de l’Oie, Puissance 4 ou Qui est-ce? Je me réjouis de rejouer à Stratego – j’y jouais souvent avec mon papa et mon grand-frère – mais je dois encore patienter quelques années pour pouvoir affronter ma fille qui va avoir neuf ans.

Les restos sont logiquement fermés. Quelles recettes peuvent te faire passer un agréable moment culinaire?

J’ai la chance d’avoir une épouse qui varie très souvent les repas… J’adore le hachis parmentier, elle fait d’excellentes quiches saumon-épinards ou encore des lasagnes avec des poivrons. Une tuerie!

« Le personnel médical bosse dur en prenant de gros risques »

En « vacances » depuis l’arrêt définitif du championnat, William Robeyns se penche sur la situation que traverse le pays, dresse le bilan de sa saison au Brussels et évoque l’avenir. Entretien.

William, le basket te manque-t-il déjà?

Cela ne fait que quatre jours mais oui, c’est bizarre de ne pas retourner sur le terrain le lundi matin!

Comment t’occupes-tu?

Pour le moment, je lis, je m’informe sur la situation, j’échange avec des amis et je joue de la musique.

Que penses-tu de la décision de la ligue de stopper définitivement le championnat?

Vu la situation actuelle, c’était la meilleure chose à faire et j’invite tous ceux qui liront cette interview à rester tranquillement chez eux afin d’aider au mieux le personnel médical qui est en train de bosser intensément en prenant de gros risques. Chers amis, faites preuves d’un peu de bon sens et restez chez vous sauf cas de force majeure.

Vu que le championnat est définitivement clos, quel bilan tires-tu de ta saison, tant individuellement que collectivement?

Ma saison fut bonne, j’ai pu m’exprimer sur le terrain et c’est tout ce qu’il me fallait. Collectivement, je pense que nous avions un gros potentiel mais cette année fut difficile à plusieurs niveaux et nous nous sommes un peu perdus au fil du temps. Toutefois, nous pouvons toujours en tirer des leçons.

Justement, qu’est-ce qui t’a marqué cette année et qu’as-tu appris?

Ce qui m’a marqué, c’est notre capacité à nous, les joueurs, à conserver un minimum de bonne ambiance durant toute l’année. Il ne suffit pas d’avoir de bons joueurs, il y a énormément de travail derrière pour accomplir quelque chose.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Je vais avoir encore quelques semaines pour y réfléchir je pense car rien n’est encore clair.

« Le Thé ou Café de Robin Roland »

Robin Roland se plie à l’exercice du Thé ou Café. 

Robin, tu es plutôt passe ou panier?

Plutôt passe.

Attaque ou défense?

Attaque.

Netflix ou cinéma?

Netflix.

Pizza ou burger?

Je préfère les pizzas.

City-trip ou vacances à la plage?

Je choisi les vacances à la plage.

Plutôt LeBron ou Curry ou un autre?

King James.

Anderlecht ou Standard?

Standard de Liège.

Et enfin, plutôt thé ou café?

Thé.

Gobert fait son mea culpa

Fustigé pour son attitude irresponsable, Rudy Gobert fait son mea culpa.

L’attitude de Rudy Gobert semblant prendre à la légère le Covid-19 et touchant les micros des journalistes avant de devenir le premier joueur atteint du virus a fait couler beaucoup d’encre et irrité bon nombres de joueurs – dont Donovan Mitchell, second joueur infecté – et d’osbervateurs. Le pivot fait désormais son mea culpa sur les réseaux sociaux. « Salut tout le monde, c’est Rudy Gobert. Je voulais juste vous faire une petite update. Déjà, merci à tous les gens qui me soutiennent et pour l’énergie positive. Cela compte beaucoup pour moi. Pour ma part, je vais un peu mieux tous les joueurs, grâce aux soins des gens d’Utah et d’Oklahoma. Comme vous le savez sans doute déjà, je vous rappelle qu’il faut vous laver fréquemment les mains avec du savon et de l’eau. Essayez d’éviter de vous toucher le visage, le nez, les yeux, mais aussi tout contact non-nécessaire avec les gens. Il s’agit de se protéger et de protéger et de protéger ceux qui sont autour de vous. J’aurais aimé avoir pris cette chose plus au sérieux. Et j’espère que tout le monde le fera parce qu’on peut y arriver ensemble. Prenez soin de vous » a-t-il partagé.

L’intérieur français a également fait un don de 500 000 mille dollars pour lutter contre les effets du Coronavirus.

Crédit photo: NBA.com

« Si nous pouvons choper la 2e place, nous le ferons »

En dominant la Villersoise après avoir vaincu Bellaire mardi, Harimalia avait réalisé l’excellente opération de la semaine en P3B et se positionne pour la deuxième place de la série. Pascal Goffin revient sur le succès de ses troupes et cette fin de saison qui aurait dû etre passionnante. Entretien.

Pascal, comment avez-vous abordé ce match face à La Villersoise?

Nous l’avons abordé très confiants après notre victoire mardi contre Bellaire. En face, Dodémont, blessé, ne jouait pas, ce qui a soulagé mes pivots.

Comment la rencontre s’est-elle déroulée?

Le premier quart fut assez brouillon avec beaucoup de tirs ratés mais tous mes joueurs se sentaient vraiment concernés. Après quelques rotations, les remplaçants ont fait la différence en infligeant un 10 à 0 à l’adversaire. Cela nous a permis de rentrer complètement dans le match et de maitriser le rebond et les pénétrations de Filbiche.

Avec cette victoire 81-64 contre Villers et celle contre Bellaire, vous voilà bien placés pour briguer la deuxième place de la série. Cela devient un objectif pour vous?

Cela nous fait sourire car nous ne nous y attendions pas. Si nous pouvons aller la chercher, nous le ferons. Mais de là à jouer le tour final, c’est autre chose. Les joueurs ne sont pas chauds.

Pourquoi?

J’ai trois joueurs qui partent en Erasmus la saison prochaine et ce serait vraiment très compliqué si nous devions monter en P2. Nous prendrons la décision tous ensemble, joueurs et comité. Mais, de toute façon, nous verrons en fin de championnat. Il reste cinq matchs et tout demeure possible avec trois ou quatre équipes en lice pour cette seconde place.

N.B. : à noter que cette interview a été réalisée avant l’annonce de la suspension du championnat pour trois semaines.