« Un dimanche soir et sur un terrain latéral: pas un cadeau »

A Jambes et dans des conditions particulières, Kevin Snakers et Sainte Walburge ont trébuché 93-87. Interview.

Kevin, c’est dommage ce revers à Jambes.

Effectivement, une défaite diffile à avaler. Jouer un dimanche à 17 heures n’est pas un cadeau, mais devoir évoluer sur un terrain latéral encore moins.

Que s’est-il passé?

Les locaux ont eu des soucis pour descendre un anneau principal, nous avons donc donc dû jouer sur un petit terrain latéral. Mais, malgré cela, nous ne devions pas perdre ce match.

Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour vous?

Nous avons laissé trop d’espaces aux jeunes du centre qui les ont parfaitement utilisés. Ils ont eu une belle réussite durant toute la rencontre alors que nous fûmes trop inconstants dans la réussite de nos options. Nous avons aussi galvaudé beaucoup trop de lancers-francs, même si nous n’avons pas été aussi souvent sur la ligne que nous le réclamions. Les arbitres laissaient beaucoup trop de contacts sans siffler.

De quoi nourrir de vrais regrets?

Oui, c’est dommage de perdre en marquant plus 80 points mais tant que nous nous battrons pas sur tous les ballons en défense, nous aurons difficile de gagner. Nous venons de subir deux revers de peu en marquant chaque fois plus de 80 points, le problème vient plutôt de notre défense. Toutefois, félicitations aux jeunes du Centre qui se sont bien battus et ont tenu le choc jusqu’au bout.

« Ils vont au casse-pipe tous les samedis »

A Spa, Verviers s’est bien battu mais a du reconnaitre la supériorité des Bobelins d’un excellent Nicolas Franck.

Une fois de plus, la bonne volonté verviétoise n’a pas suffi. Pourtant, les Spadois se sont contentés à faire le boulot. Pour preuve, c’était ainsi 2-7 après 3 minutes de jeu. Rappelés à l’ordre, les Ardennais (Franck 25p, 10r) imposaient alors leur physique dans la peinture et filaient à 32-14, au quart d’heure. Soit, un 30-7 se passant de commentaire. A ce moment, les riverains de la Vesdre profitaient d’un relatif relâchement local pour revenir à 37-26 en vue du repos.

Comme on pouvait le craindre pour la lanterne rouge de la série, la seconde période était à sens unique. On transitait par 53-30 (25e), ou encore, par 67-37, à la 33e minute. « C’est chaque semaine la même rengaine : nos gamins d’une moyenne d’âge de moins de 20 ans font leur possible », souligne un fidèle supporter visiteur, « Mais, sans être encadrés par des éléments expérimentés, ils vont au casse-pipe tous les samedis. Ils ont du mérite à ne pas se décourager dans de telles conditions. » Sous un marquoir définitivement stabilisé à 82-50, Bruno Dagnely conclut : « Après un démarrage pénible, nous avons donné du rythme aux échanges. J’estime cependant que Verviers nous a offert une assez belle résistance. C’est un succès important dans le contexte de la venue prochaine d’Oostkamp ».

M.C.

« Nous avons vite pris le large »

A Visé, Ans a démarré sur les chapeaux de roues pour s’octroyer le derby malgré le retour des locaux en fin de partie.

A Visé, les Ansois avaient réglé la mire. Efficaces en attaque et rigoureux derrière, Delsaute (18 points), Mossay (22 unités) et leurs partenaires explosaient les locaux d’emblée pour mener 12-26 après dix minutes. Le reste de la rencontre était plus équilibré et Gerlache (22 pions) sonnait même la charge en fin de partie pour ramener ses troupes à quelques encablures des Ansois. Mais c’était trop tard et les « Verts » l’emportaient 70-74. « Nous avons vite pris le large pour compter plus de quinze points d’avance. Quand Visé est revenu dans le dernier quart, nous avons tenu bon. Nous avons joué plus juste et avons été plus précis que nos adversaires » nous résume Stéphane Mossay, toujours aussi percutant.

« Un fameux feu d’artifice »

Lors de la réception de Vieux Campinaire, Martin Francoeur et ses coéquipiers ont offert un véritable feu d’artifice et une large victoire à leurs supporters. Reportage

La rencontre entre Esneux et Neufchâteau ayant été reportée, les Collégiens pouvaient compter sur Matisse (21 points) mais, surtout, sur une adresse démentielle. « Un fameux feu d’artifice!« , s’exclame Martin Francoeur, auteur de 22 unités. « C’était déjà 15-15 après cinq minutes et nous avons ensuite continué sur cette lancée. »

Incapable de tenir la cadence offensive incroyable des locaux, les visiteurs craquaient inexorablement. A neuf longueurs des Collégiens après dix minutes, Vieux Campinaire se retrouvait largué à 63-40 à la pause. Le troisième quart était du même calibre avant une dernière ligne droite plus équilibrée, mais toujours offensive. Au final, les frères Ventat (30 points à eux deux), Muller (15 pions), Batardy (13 unités) et leurs coéquipiers s’imposaient avec brio 115-77.

« Nous avons bien retrouvés nos marques dans notre salle fétiche! Evidemment, nous avons très bien shooté mais nous avons aussi eu quelques très bons moments défensifs qui nous ont permis d’enfoncer le clou en contre-attaque » conclut Martin.

« A sept, nous étions davantage libérés »

Sombre week-end pour Ninane avec un revers à Tongres malgré un super Fassotte pour la TDM2 et la défaite de la R2 contre Haneffe dans le derby capital pour le maintien.

Samedi, Ninane espérait faire un « coup » à Tongres, ce qu’avait bien compris Romain Fassotte (près de 30 points). Mais les Calidifontains loupaient leur début de rencontre, se retrouvant menés 25 à 15 après dix minutes et 53-32 à la pause. Le seconde période était davantage équilibrée mais les Limbourgeois ne flanchaient pas et s’imposaient 97-78. « Nous avons rapidement eu une bonne quinzaine de points d’avance et nous avons conservé cet avantage tout au long de la rencontre » souligne Julien Walravens. « Nous avons très bien shooté et en ne jouant qu’à sept, nous étions sans pression sur le terrain et cela nous a permis d’évoluer libérés. C’est une victoire qui fait du bien.« 

Une victoire qui fait du bien aussi aux Templiers, victorieux dimanche dans la salle Freddy Winkin, 67-75. Pourtant, à la pause, le score était en faveur des locaux, 42-39. Mais sans Mika Berger et Margraff, les Hesbignons trouvaient des ressources insoupçonnées pour renverser la situation et passer devant d’un cheveux à la demi-heure. Dans le dernier quart, Tassin (16 pions), Palazy (20 unités) et les visiteurs faisaient corps en défense pour arracher une précieuse victoire. Un succès qui permet aux Templiers de dépasser leurs adversaires du jour au classement et d’envisager avec davantage de sérénité le maintien. Les Calidifontains devront eux rapidement engranger des points pour éviter des dernières semaines trop stressantes.

« C’est flatteur »

Cette saison, Gino Fortuna est occupé à tenter de maintenir Dison-Andrimont en première provinciale et la victoire de ce dimanche contre Alleur est un pas important vers cet objectif. La saison prochaine, il succèdera à son ami Thierry Carton à la tête de Welkenraedt. Entretien.

Contre Alleur, Dison était au complet, une donnée qui change tout face à des All Blacks irréguliers depuis le reprise du championnat et qui devaient composer sans Adrien Lozina et Serge Di Prospero. Rapidement, Delrez (20 points) et ses coéquipiers creusaient un petit écart pour mener 24-18 après dix minutes. Dallenogare (27 pions) et Carbonari (20 unités) profitaient du second quart pour ramener les visiteurs à 43-40.

Le scénario du troisième quart était identique à celui du troisième, Dison reprenait le large pour mener 66-58 à la demi-heure. Les All Blacks poussaient pour revenir dans la dernière ligne droite mais Barbay (20 pions), Pieiffer (19 unités) et les Disonnais veillaient au grain et s’imposaient 94-83. Un succès précieux qui permet à Andrimont de quitter la zone rouge dans laquelle restent confinés Belleflamme, Spa et Verviers. Pour Alleur, la dégringolade continue avec une septième place au classement mais trois défaites de plus que Bellaire.

Gino, succéder à ton ami Thierry Carton, c’était finalement dans la logique des choses?

Logique non car il existait une liste. Toutefois, connaissant un peu le club et ayant annoncé mon arrêt à Andrimont, c’était l’opportunité de retourner à Welkenraedt. Et Thierry a certainement donné son avis, ce qui est normal et flatteur en même temps!

Qu’est-ce qui t’a convaincu d’opter pour le projet de Welkenredt?

Welkenraedt arrive à faire évoluer les joueurs du cru pour aller dans les différentes équipes d club où il règne une ambiance familiale. Cette atmosphère est un point important pour moi, que cela concerne le terrain ou les coulisses.

Quelles seront tes envies et tes objectifs pour ce nouveau challenge?

Mes envies seront simples: être dans la continuité de Thierry en y ajoutant ma personnalité et de nouveaux joueurs qui se fonderont dans un collectif déjà bien huilé. Nous prendrons les matchs les uns après les autres en visant un maximum de victoires et en tâchant d’éviter les blessures.

Avant cela, l’objectif reste de maintenir Dison en P1?

Cette saison, je suis bien à Andrimont. J’ai cet objectif spécifique et nous devons tout faire pour y arriver. Toutefois, si certains détails – comme le nombre de joueurs présents aux entrainement par exemple – avaient été différents, il n’y aurait pas eu cette interview.

Certains rouspètent sur les réseaux du timing de cette annonce.

Cela me fait un peu rigoler car il faut que les gens se disent que nous sommes déjà tard dans la construction de la future saison.

« Un pas de plus vers le maintien »

Contre Lambusart, Pepinster a profité du troisième quart pour prendre le large. Jordan Maucourant, meilleur marqueur de la rencontre, revient sur cette victoire qui rapproche les Pepins du maintien.

En première période, les deux équipes étaient à couteaux tirés. A la mi-temps, c’était 33-35. Au sortir des vestaires, les ajustements pepins fonctionnaient. Maucourant (20 points) et ses coéquipiers ne laissaient plus rien passer et passaient devant, 54-45. Le dernier quart était également à l’avantage des locaux qui s’imposaient avec brio 73-59.

Jordan, comment s’est déroulée cette rencontre?

Nous avons eu du mal à nous mettre dedans car Lambusart proposait un jeu fort lent et une défense assez « négligeante ». Ce n’était pas évident de se mettre dans le rythme.

En revenant des vestiaires, vous avez montré d’autres dispositions.

Oui, et c’est ce qui a fait la différence. Nous avons su imposer notre rythme en seconde période, nous avons été plus durs et solidaires en défense et nous avons ainsi pu accélérer le jeu.

Cette victoire est-elle synonyme de maintien?

Je ne parlerai pas trop vite car nous venons seulement de mettre Lambusart derrière nous et que nous devons encore vivre deux derbies. Tous les matchs sont à prendre et chaque victoire sera un pas de plus vers le maintien.

70 ans de basket aux « 4A » Aywaille

Les Carnets du basketteur saison 3! Cette fois, focus sur le 4A Aywaille et sa longue et riche histoire.

En publiant hier la photo du terrain originel d’Aywaille, l’idée m’est venue de revenir sur des personnages ayant marqué l’histoire du cercle des bords de l’Amblève. Le hasard faisant parfois bien les choses, j’ai retrouvé (presque) par « accident » un article que j’avais pondu, dans la DH du samedi 19 mai 2001, à l’occasion des 50 ans d’existence du club. Il permet, surtout, de mieux cerner personnalités et réalités locales. Le voici dans son intégralité…

 » Un demi-siècle d’existence dignement fêté « 

AYWAILLE – C’est avec quelques mois de retard sur le calendrier que dirigeants, joueurs, entraîneurs et supporters aqualiens ont fêté le cinquantième anniversaire du club de basket local. Un cercle qui fut officiellement fondé le 20 mai 1950 et qui reçut le matricule 524 de la Fédération. Pour être précis, c’est le 24 novembre dernier qu’il fut autorisé à porter le titre très officiel de « Royal ». Communément appelé les « 4A », plus grand monde ne connaît encore aujourd’hui la signification exacte de cette quadruple initiale: Association des Anciens et des Amis des écoles moyennes de l’Etat à Aywaille.

Le club des bords de l’Amblève ne connut que trois terrains principaux au cours de son demi-siècle d’existence. Tout débuta dans la cour de récréation de ce qui allait devenir plus tard l’Athénée. En 74, ce fut l’accession à la 3e nationale avec le déménagement obligatoire à la salle de l’Institut Saint-Raphaël de Remouchamps. Les 4A atteignaient là leur point culminant dans la hiérarchie. C’était aussi l’époque des renforts américains et des derbies mémorables contre les SFX, Spa et autre Fayembois dans des ambiances inimaginables.

Depuis 83, les basketteurs du cru occupent le fonctionnel hall omnisports jouxtant la maison communale. Actuellement, le club cher au président Lembrée compte 140 jeunes répartis en quatorze équipes. Sans oublier une armada de cinquante bénévoles toujours disponibles. Quant à la formation seniores, elle pointe désormais en 4e nationale sous la direction du Tongrois Maurice Notelaers.

Toujours est-il que les 4A ne seraient rien sans deux personnalités hors du commun: Victor Humblet, un président aussi bouillant que généreux, et Théo Sottiaux, qui fut un dirigeant d’exception trop tôt disparu. Son fils Michel est d’ailleurs toujours là pour maintenir éveillée la double flamme de la passion et de la compétence. »

Celui-ci prépare d’ailleurs les manifestations du premier week-end de mai ponctuant désormais les… 70 printemps de l’entité chère au président Grignet.

Dans la foulée, je suis également retombé sur quelques perles de l’ « Echornifleur » parues entre 1995 et 2000 dans les colonnes des « Echos » et des « Annonces » en région Ourthe/Amblève…

 » Samedi 30 mars 1996 : Une victoire qu’on ne peut pa… nier « 

Aywaille – Sprimont, ce derby opposait deux équipes rassurées sur leur sort mais néanmoins motivées ! Je recueille successivement et succinctement les impressions de Micheline Renard, Michel Sottiaux, Charles Flagothier, Jean Vilour, Jean Minguet, Victor Flavion, Benoît Haufroid, Jean-Claude Pirau, Jacques Latour, Valère Engels et je partage leur avis… pourtant tous différents. Une chose me réjouit : dans le noyau d’Aywaille, je reconnais au moins 6 joueurs du cru. Ils ont une bonne excuse pour justifier leur défaite : le jour-même, leur comité a organisé une dégustation de vins. A présent, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit… »

 » Vendredi 10 mai 1996 : La tirette rapide « 

A la remise des Trophées Sportifs d’Aywaille, Philippe Humblet (qui entrainera toujours Awans) m’assure qu’il garde un excellent souvenir de la Suisse (il parle du pays et pas de la 1ère joueuse de tennis de table d’Aywaille) et il prétend qu’en Helvétie existe une technique dénommée la « tirette lente ». Seul Jacques Paquay (qui n’entrainera plus Grivegnée) semble détenir pour sa part l’explication de l’expression « tirette rapide ». Qu’il n’oublie pourtant pas qu’on est souvent puni par où l’on a pêché ! »

Sacré « Echornifleur » – Jean-Claude, de son prénom – qui n’est autre que l’aussi discret que truculent papa du regretté Julien Hoferlin.

Michel CHRISTIANE

« On commence à penser de plus en plus à la finale »

Pour fêter son anniversaire, Quentin Desert a, avec ses coéquipiers de Stavelot, réussi son dernier devoir à Liège Basket avant la finale de la Coupe.

Ce vendredi, Stavelot n’a pas flanché à Liège Basket, s’imposant 50-78. « Il n’y a pas énormément de choses à retenir hormis la victoire et la grosse fête qui a suivi » rigole Quentin Desert.

Tous les regards des Blancs-Moussis sont désormais tournés vers le Hall du Paire. « Nous commençons à y penser de plus en plus. J’espère que tout le monde se sentira impliqué à l’entrainement cette semaine et que nous ne regretterons rien » conclut ce superbe attaquant.

Crédit photo: Christopher Roxs

« Capables de gros matchs comme de off-days »

Ce dimanche, Dison défiera Alleur tandis que les Dragons d’Esneux tenteront de créer l’exploit contre Ensival.

Ce dimanche, Esneux tentera de faire oublier son revers à Spa en recevant Ensival. Une lourde tâche pour Iliaens et ses coéquiers, d’autant plus que les troupes de Christophe Hougardy voudront elles aussi se reprendre après leur revers surprise du week-end passé contre Welkenraedt.

Pour Dison, englué dans la lutte pour le maintien, chaque match est une finale, ou presque. « Ce mardi, nous avons fait notre premier entrainement à dix, sans aide extérieure. Un miracle… » soupire Gino Fortuna. « Vu notre situation, nous n’avons plus trop le choix et nous devons prendre un max de points, aussi bien chez nous qu’à l’extérieur!« 

Reste que les All Blacks demeurent de sacrés clients! « Cette équipe est très complète et bien drivée par Damien Deblond. Alleur est très agressif défensivement et joue juste devant. Nous devrons être plus durs que les visiteurs et être patients devant. Nous sommes capables de gros matchs comme de off-days » conclut avec un zeste de philosophie l’entraineur disonnais.