A Alost, les six valeureux Liégeois se sont admirablement défendus. A Liège Panthers, les Pepines ont livré une première mi-temps particulièrement réussie.
Liège n’a pas créé l’exploit à Alost mais fut loin d’être ridicule. Si les six valeureux Liégeois n’ont jamais vraiment été en lice pour l’emporter et étaient menés 52-31 à la pause, ils n’ont jamais baissé les bras. Brieuc Lemaire ((17 points et 3 passes), Iaro (18 points et 8 rebonds, Kohajda (8 points et neuf rebonds), Lhoest (6 points, 5 rebonds et 2 passes ) et les jeunes Torreborre (8 points et 4 passes) et Potier (7 points) se sont bien battus pour ne s’incliner que 84-64.
A Liège Panthers, les Pepines ont livré une première mi-temps aboutie. Menant 12 à 24 après dix minutes et 31-44 à la pause, les troupes de Giovanni Bozzi craquaient au retour des vestiaires face à la pression défensive des locales. Liège recollait rapidement au score et passait devant, 51-47 à la demi-heure et filait vers la victoire, 72-64.
Le résumé du match entre Pepinster et les Panthers est visible ici.
Pas gâtés par l’arbitrage et n’ayant pas réussi à insuffler suffisamment de rythme à la rencontre, Rémy Collard et Comblain se sont inclinés à Geel, 89-70. Interview.
Rémy, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour vous à Geel?
Nous n’avons pas su prendre le match à notre compte et avons subi le jeu de notre adversaire. Nous n’avons inscrit aucune contre-attaque, à l’inverse des locaux qui se sont régalés en transition. Nous avons aussi loupé de petites choses faciles sous l’anneau et avons manqué de physique en défense.
De quoi nourrir des regrets?
Oui car il y avait moyen d’aller chercher la victoire. Mais les arbitres flamands ont à nouveau joué un rôle dans le déroulement du match… Cela devient assez habituel avec certains arbitres.
A Belleflamme, l’Etoile s’est imposée 96-103. Une victoire qui, conjuguée au revers d’Ensival, replace les Jupillois dans la course au titre alors même que le club a annoncé ne pas vouloir participer aux Playoffs. Retour sur une situation particulière.
Pour ce court déplacement à la salle de la rue Nicolas Spiroux, l’Etoile Jupille avait emmené son adresse pour conserver ses standards offensifs. Avec Lhote, Theek, Bastin, Servais et Jacot en double-chiffre, la victoire était au bout, 96-103. « Un match très bizarre sur un expèce de faux-rythme tout du long qui convient clairement mieux à l’Etoile qu’à nous » détaille Guillaume Reynders. « Nous avons manqué de précision aux lancers dans le quatrième quart alors que nous avions réalisé un énorme run pour revenir à une ou deux possessions après avoir compté jusqu’à vingt-quatre points de retard. C’est vraiment rageant mais en jouant trente minutes au rythme de l’adversaire, c’est compliqué de gagner. »
Du coté de Jupille, un sentiment mitigé prédominait. « Nous avons alterné le bon et le très mauvais. Nous avions fait le plus difficile au retour des vestiaires en prenant près de vingt-cinq points d’avance et puis plus rien. Nous avons connu un énorme trou offensif et Belleflamme en a bien profité » analyse Adrien Bastin. « Nous nous sommes faits peur inutilement, nous aurions du plier ce match » ajoute Peter Tandler. « Toute l’équipe s’est donnée et le sang-froid de David Bernard nous a permis de nous imposer » embraie Nathan Servais. « Heureusement que nous nous sommes ressaisis au bon moment pour finalement l’emporter en passant le cap des cents points pour la neuvième fois cette saison. »
Et si l’Etoile remportait le titre?
Ce lundi, dans un communiqué sur la page du club, Michel Nihon annonçait qu’il passait le relais à ses assistants pour les entrainements jusqu’à la fin de la saison, tout en assurant toujours le coaching pour les matchs à venir. « J’ai découvert la décision de Michel via son communiqué sur le groupe de l’Etoile. C’est dommage d’en arriver là mais le groupe va rester soudé pour terminer cette saison dans une bonne ambiance » nous informe Adrien Bastin. « Mich a surement ses raisons, cela ne change pas grand chose » continue Peter. « Cette saison, nous ne nous entrainions déjà plus qu’une fois par semaine et jamais au complet » précise Nathan.
Ensival s’étant incliné à Esneux, une seule victoire sépare désormais Jupille du leader de P1. « Cette équipe a encore quelques gros matchs à jouer, tout comme nous » avance Nathan. « Les leaders peuvent encore tomber avec un calendrier délicat et ils doivent encore venir chez nous » rappelle Adrien.
De quoi vivre une énorme surprise en fin de saison? « Entre les joueurs, nous nous sommes dits que nous voulions terminer la saison en beauté. Il reste sept matchs que nous allons jouer à fond, comme nous l’avons fait depuis quatre ou cinq ans. Personne de chez nous ne monte sur le terrain pour perdre un match » prévient Peter. « Le groupe aimerait vraiment finir au mieux cette saison et décrocher le plus de victoires » confirme Nathan. « J’ignore comment va se dérouler la suite si nous venions à passer devant mais nous ne jouerons pas pour perdre » assume Adrien. « Nous verrons bien à la fin quelle sera notre place » conclut Peter.
A l’issue de cette saison, Hasan Ceylan reviendra là où tout a commencé: à SFX. Entretien.
Hasan, qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Verviers pour la prochaine saison?
Le projet des jeunes, avec quand même de gars qui ont un bon bagage en hommes m’a convaincu. De plus, SFX, c’est la « maison » pour moi. Il y règne aussi une très bonne mentalité. Tout cela a pesé dans ma décision.
Revenir dans le club de tes débuts était-il aussi une décision sentimentale?
Bien sûr, ce fut un facteur important dans ma décision. J’ai vraiment hâte.
Jusqu’à présent, quels étaient tes meilleurs souvenirs avec le cercle verviétois?
Nous étions une vraie famille, nous nous battions les uns pour les autres, nous « léchions » le parquet (rires). Je me rappelle aussi et surtout des fous rires avec les potes.
Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?
Personnellement, j’aspire à accrocher les Playoffs et donne le meilleur pour le groupe afin de réussir une très belle saison!
Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Liège?
Je ne garde que de bons souvenirs. J’y ai rencontré des gars géniaux que j’ai appris à connaitre et qui sont devenus des amis. Nous avions aussi un super staff avec le coach Jacquemin que je respecte beaucoup.
Week-end noir pour la P1 et la P3 d’Ensival. Les troupes de Christophe Hougardy se sont inclinées à Esneux alors que les jeunes de troisième provinciale ont baissé pavillon contre La Spéciale Aywaille.
Dimanche, la P2 d’Ensival a sauvé le week-end du cercle verviétois en s’imposant à Aubel, 57-68. Un résultat positif à une semaine d’une finale de Coupe attendue et qui met un peu de baume au coeur du matricule 493 qui a vu son équipe première s’incliner à Esneux 77-73 et sa jeune P3 craquer contre La Spéciale Aywaille, 76-85.
A domicile, Mathieu (12 unités) inscrivait le premier panier d’une partie qui ne connaissait pas de round d’observation. D’un triple, Housselonge (17 points) mettait sa formation aux commande mais Moreau (deux tirs primés au total) plantait une première banderille avant que Julien Vanlaar (4 triples au total pour 12 points) ne s’embrase en alignant trois bombes consécutives, obligeant le coach local à craquer un premier temps-mort. Au sortir de celui-ci, Laval (25 points), rentrait un tir du parking avant de commencer son chantier inside, c’était 20-25 après dix minutes.
Le second quart était âprement disputé et se jouait à une rythme effréné. Gouvienne (6 points), Leté (8 unités) et leurs coéquipiers résistaient aux locaux mais Delsemme (8 pions dont un tir très lointain) et les Ensivalois réduisaient l’écart à la pause, 39-42.
Dans le troisième quart, les Ensivalois allaient réaliser une excellente séquence pour passer devant et compter jusqu’à six longueurs d’avance. Mais Vandersanden (6 points) se montrait efficace en fin de quart-temps pour replacer Aywaille aux commandes, 61-67. Alors que les esprits s’achauffaient chez les locaux qui voyaient deux joueurs se faire exclure, Julien Van Roy (13 unités) et les Aqualiens conservaient leur sang-froid pour remporter une précieuse victoire, 76-85, chez des talentueux Ensivalois dont l’avenir semble plus que prometteur, à la condition expresse de davantage maitriser leurs émotions.
Dans le sillage d’un super Tabu, les Belgian Lions ont dominé le Danemark et remporté leur second match qualificatif pour l’Euro et prennent la première place de leur groupe.
Après le 2+1 initial de Tumba, les Belges s’évertuent avec un certain bonheur à allumer derrière l’arc. Les tauliers De Zeeuw, Tabu et Mwema s’illustrent et placent les Lions aux commandes. Dans le second quart, l’agressivité défensive de Libert fait des dégâts tandis qu’Obasohan se révèle difficilement tenable pour les Danois. Après quinze minutes de jeu, c’est 27-42. La présence de Boukichou se révèle bien utile et la Belgique semble – sans aucun chauvinisme – un cran au-dessus de son hôte du soir.
Quand Obasohan lâche les chevaux, pour lui-même ou délivrer des assists pour ses équipiers, les Danois sont à la peine. Malgré quelques petites erreurs évitables – notamment des fautes sur des trois points locaux – et un peu de déchet – comme sur la « passe » aveugle de Boukichou – et relâchement coupable sur la, la Belgique tient le bon bout et mène largement à la pause, 39-55. Sans aucun doute, les trois arrières Tabu, Obasohan, Libert sont les plus en vue de cette première période.
Au retour des vestiaires, Tabu plante un shoot du parking mais ce sont ensuite les locaux qui se réveillent et reviennent à 46-60 après trois minutes, obligeant Gjergja à prendre temps-mort. Au sortir de celui-ci, Tabu plante une nouvelle banderille et encore une autre pour faire 46-68. Serron s’y met aussi, suivi de De Zeeuw et l’écart grimpe à 49-76. Si offensivement nos compatriotes balbutient ensuite leur basket, défensivement Tabu montre la voie en provoquant une perte de balle et deux passages en force. D’une puissante pénétration, Obasohan fait 52-78 à la demi-heure.
Au début du quatrième quart, Boukichou est puni par un retour sur le banc après une faute évitable et les Belges ont toujours un peu de mal en attaque. Le Danemark en profite pour revenir à 68-78 sous les encouragements du public à cinq minutes du terme. Tabu met fin à l’agonie des Belges avec un triple ô combien important. C’est 68-81 et temps-mort local. Au sortir de celui-ci, les Danois poussent pour revenir mais la défense belge tient le choc. Offensivement, par contre, c’est toujours aussi compliqué pour nos compatriotes qui manquent d’adresse et proposent un jeu trop stéréotypé. Sur une pénétration spectaculaire, Obasohan marque et obtient un lancer bonus qui scelle le sort des locaux. Les Belges ont joué à se faire peur mais s’imposent avec brio.
« Mister 48 points » débarque à Saint Louis. Comme ses équipiers actuels de Sprimont François Delvoye et Charles Corbusier, Pierre Lejeune portera les couleurs du Collège la saison prochaine. Interview.
Pierre, pourquoi avoir opté pour Saint-Louis pour la prochaine saison?
J’ai choisi de rejoindre Saint-Louis car le projet m’attire beaucoup.
Saint-Louis aura un accent sprimontois la saison prochaine!
Oui, Charles Corbusier et François Delvoye débarqueront également à Saint-Louis en provenance de Sprimont (rires). Nous avons joué ensemble ces deux années et vécu des situations similaires, cela nous a rapprochés.
Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?
Saint-Louis occupe toujours une place dans le haut du classement, je souhaite vraiment que cela continue dans le futur.
En défendant le plomb et en allumant de loin, les Lions sont sur du velours au Danemark.
Après le 2+1 initial de Tumba, les Belges s’évertuent avec un certain bonheur à allumer derrière l’arc. Les tauliers De Zeeuw, Tabu et Mwema s’illustrent et placent les Lions aux commandes. Dans le second quart, l’agressivité défensive de Libert fait des dégâts tandis qu’Obasohan se révèle difficilement tenable pour les Danois. Après quinze minutes de jeu, c’est 27-42. La présence de Boukichou se révèle bien utile et la Belgique semble – sans aucun chauvinisme – un cran au-dessus de son hôte du soir.
Quand Obasohan lâche les chevaux, pour lui-même ou délivrer des assists pour ses équipiers, les Danois sont à la peine. Malgré quelques petites erreurs évitables – notamment des fautes sur des trois points locaux – et un peu de déchet – comme sur la « passe » aveugle de Boukichou – et relâchement coupable sur la, la Belgique tient le bon bout et mène largement à la pause, 39-55. Sans aucun doute, les trois arrières Tabu, Obasohan, Libert sont les plus en vue de cette première période.
« L’ASBL Os’mose s’occupe du bien-être des personnes fragilisées à travers diverses activités (formation de chiens d’aide pour personnes à mobilité réduite, de chiens d’alerte pour personnes épileptiques et des chiens d’éveil) » nous explique Jeann Kabwe. « Cette ASBL m’a choisie pour porter ses couleurs lors de mes sorties de course à pied … Elle a été là lorsque j’étais fragilisée et aujourd’hui c’est à mon tour de lui renvoyer l’ascenseur. »
Le stage organisé en avril permettra de récolter des fonds pour l’ASBL. « Personnellement, j’apporte juste mon carnet d’adresse avec mes potes et les gens que je côtoie sur le parquet depuis de nombreuses années » nous précise Myriam Kabwe.
Toutes les informations relatives au stage organisé du 14 au 17 avril sont visibles sur l’affiche de celui-ci.
Alors que les Lions se méfieront des Vikings d’un ancien coach de Gand, Thibaut Petit et ses Lattoises reviennent KO debout de l’ASVEL de Julie Allemand. Reste l’infortuné Niksa Bavcevic dont Vevey, son actuelle formation, connait de gros soucis financiers et est à l’arrêt forcé. Ce sont les infos d’EMCE.
Lions : les Belges vus de Lituanie et du Danemark
Comment ne pas revenir sur l’époustouflante sortie de nos Lions, vendredi, face à des Lituaniens à la ramasse. A l’instar de Darius Maskoliunas, leur coach : « Nous avons été tout simplement ultra-dominés dans tous les compartiments du jeu par des Belges sur un nuage. J’espère que cette défaite ne va pas hypothéquer la suite de notre compétition. » Et, dès ce soir (18 h 15), les nôtres remettent le couvert dans le chaudron danois (3000 places) de Farum. « Mon équipe a évolué pendant des années au plus bas niveau européen et manque logiquement d’expérience face à ses nouveaux adversaires. Mais, mes « Vikings » sont extrêmement impliqués et ne lâchent jamais rien », prévient Erez Bittman, le mentor israélien des Scandinaves. Le garçon (ex-assistant coach du Maccabi Tel-Aviv) avait sévi, en 2010, à Gand. Pas très longtemps car, à la trêve, il devait céder le relais à Yves Defraigne.
Suite à la fenêtre internationale, l’activité s’est ralentie hors de nos frontières. En dames, le verdict le plus significatif a trait au choc hexagonal mettant aux prises l’ASVEL à Montpellier. Et il n’y eut pas photo (94-73) avec une démonstration lyonnaise (Allemand 15p, 8a) au détriment de Héraultaises (Peddy 16) traversant une zone de turbulence. La différence se faisait à la reprise, via un 3e quart temps à 32-18. Outre-Rhin, Keltern (Mayombo 8) jouait malgré le carnaval et Hannovre faisait les frais (67-78) de la cavalcade des visiteuses. Au Luxembourg, les Conternoises (Ferenz 19) de Fabienne Fuger tombaient trop court (58-64) devant les Musel Pikes. Au rayon masculin, Niksa Bavcevic se retrouvent en quelque sorte au chômage technique. En effet, son équipe de Vevey est interdite de compétition tant qu’elle n’aura pas régler sa (forte) dette fédérale. Voilà qui doit lui rappeler certaines péripéties pepines…
Terrain extérieur : grandeur et décadence principautaire
Voici ce qu’il reste de ce qui fut un des plus chouettes terrains extérieurs de notre province. Grandeur et décadence principautaire sous l’objectif de Georges Melon. Si pas mal d’aires de jeu dévolues au « cuir orange » sont souvent demeurées dans un état assez présentable, on ne peut malheureusement pas en dire de même pour celle-ci. Loin s’en faut, d’ailleurs. Quant à l’indice du jour, je vous confierais que ce club a connu les premiers dribbles d’un futur Lion désormais reconverti avec bonheur dans la Métropole.
La télé crève l’écran
Aujourd’hui soir, vous aurez droit à Danemark – Belgique (18 h 15, VOOsport World 2, Canvas) et à Real – Panathinaikos (21 h, RMC Sport 2).